Benoît XVI : « Le monde a besoin de saints qui suscitent des résurrections spirituelles »

Un appel du pape à la sainteté qui doit retentir dans le coeur de tous ceux qui veulent porter au monde le message du Christ. « Le plus grand missionnaire, c’est le saint » écrivait son prédécesseur Jean-Paul II dans Redemptoris Missio…

Le monde a besoin de figures de saints qui provoquent des « résurrections spirituelles », a déclaré le pape Benoît XVI en recevant lundi 17 décembre les postulateurs de causes de béatification et de canonisation de la congrégation pour les Causes des saints. Une audience « spéciale », a souligné le préfet de ce dicastère, le cardinal José Saraiva Martins.

Cela fait en effet 25 ans que, par la Constitution apostolique « Divinus perfectionis Magister », Jean-Paul II a réformé la procédure de reconnaissance des vertus héroïques, de béatification, et de canonisation, c’est-à-dire la recherche des documents et des témoignages sur la sainteté, la vie et la mort, le martyre, de catholiques du monde entier.

Rappelons que les « postulateurs » sont ces personnes chargées de vérifier « l’objectivité et l’exhaustivité » des documents attestant la sainteté de ces serviteurs de Dieu dont le dossier, le procès diocésain une fois conclu, a été communiqué à la congrégation romaine.

Benoît XVI a salué cet anniversaire, mais il a surtout souligné que les saints engendrent des saints, et la sainteté sème joie et espérance dans un monde qui en a soif.

« Les saints, disait-il, s’ils sont justement présentés, dans leur dynamisme spirituel et dans leur réalité historique, contribuent à rendre plus crédibles et plus attirantes la Parole de l’Evangile et la mission de l’Eglise ».

« Le contact avec eux, insistait le pape, ouvre la voie à de vraies résurrections spirituelles, à des conversions durables, et à la floraison de nouveaux saints. Les saints engendrent normalement d’autres saints, et la proximité de leurs personnes, ou même seulement de leurs traces, est toujours salutaire : elle purifie et élève l’esprit, elle ouvre le cœur à l’amour de Dieu et des frères. La sainteté engendre la joie, l’espérance, et répond à la soif de bonheur que les hommes ressentent aujourd’hui aussi ».

« Ces dernières décennies, disait le pape, l’intérêt pour ces « champions de la sainteté chrétienne » a notablement augmenté : « par les béatifications et les canonisations, en effet, l’Eglise rend grâce à Dieu pour le don de ses enfants qui ont su répondre généreusement à la grâce divine, les honore et les invoque comme intercesseurs ».

« Les saints et les bienheureux, qui, par leur existence, confessent le Christ, sa personne, sa doctrine, et restent étroitement unis à lui, sont comme une illustration vivante de l’un et de l’autre aspect de la perfection du divin Maître », soulignait le pape.

C’est pourquoi le travail des postulateurs est, disait-il, « particulièrement précieux », dans la phase diocésaine comme dans la phase romaine du « procès ».

Le pape leur a donc recommandé non seulement la « rectitude », mais aussi la « recherche de la vérité », en brossant comme un « portrait robot » du postulateur : « Il faut compétence professionnelle, capacité de discernement, et honnêteté, pour aider les évêques diocésains dans l’instruction d’enquêtes complètes, objectives et valides, du point de vue formel et substantiel ».

Mais leur contribution n’est pas moins « délicate » et « importante » auprès du dicastère romain, pour la « recherche de la vérité à atteindre dans le procès grâce à une discussion adéquate qui tienne compte de la certitude morale à acquérir et des moyens de preuve disponibles, de façon réaliste », a ajouté le pape.

Source : Zenit

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