Benoît XVI : « La foi est avant tout une rencontre intime avec Jésus »

Benoît XVI - audience générale

Mercredi, au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, Benoît XVI a articulé sa catéchèse autour de la figure de saint Bernard de Clairvaux (1090-1153), qui considérait la vraie connaissance de Dieu comme « une expérience personnelle de Jésus Christ et de son amour. La foi est avant tout, a rappelé le pape, une rencontre intime avec Jésus, qui nous permet de faire l’expérience de sa proximité, de son amitié, de son amour. » Saint Bernard renouvela radicalement la vie monastique de son époque, en rappelant « la nécessité d’une vie sobre et mesurée » et en recommandant le soutien et le soin aux pauvres. Enfin, au terme de l’audience, le pape a invité les jeunes, les malades et les jeunes mariés à coopérer à la mission d’évangélisation de l’Eglise.

« Saint Bernard, a expliqué le pape, est l’un des plus grands Docteurs de l’Église. Né en 1090 à Fontaines, en France, il entre à Cîteaux, nouvelle fondation monastique, vers l’âge de 20 ans. Quelques années plus tard, en 1115, il fonde le monastère de Clairvaux, où il va affiner sa conception de la vie monastique et la mettre en pratique, soulignant particulièrement la nécessité d’une vie sobre et mesurée, et recommandant le soutien des pauvres. En ces années, il développa une vaste correspondance avec de nombreuses personnes, de haute et de modeste condition. A partir de 1130 il s’occupera aussi de graves questions concernant le Saint-Siège et l’Église. Deux aspects centraux de la doctrine de saint Bernard concernent Jésus Christ et Marie, sa sainte Mère, qui nous conduit à son Fils. Pour l’Abbé de Clairvaux, la vraie connaissance de Dieu consiste dans l’expérience personnelle de Jésus Christ et de son amour. La foi est avant tout une rencontre intime avec Jésus, qui nous permet de faire l’expérience de sa proximité, de son amitié, de son amour. C’est seulement ainsi qu’on apprend à le connaître toujours plus, à l’aimer et à le suivre. Que cela se réalise pour chacun de nous ! »

Au terme de l’audience, Benoît XVI a invité les jeunes, les malades et les jeunes mariés à coopérer à la mission d’évangélisation de l’Eglise : « Cher amis, le mois d’octobre nous invite à renouveler notre activité de coopération à la mission de l’Eglise. Avec les fraîches énergies de la jeunesse, avec la force de la prière, et du sacrifice, et avec les possibilités de la vie conjugale, sachez être des missionnaires de l’Evangile, en offrant votre soutien concret à ceux qui peinent en consacrant toute leur existence à l’évangélisation des peuples ».

Sources : Radio Vatican, Zenit

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7 réflexions sur « Benoît XVI : « La foi est avant tout une rencontre intime avec Jésus » »

  1. mathieu c

    Le Saint Père ne mentionne pas que Saint Bernard de Clairvaux cautionnait les croisades en parlant de « malicide » lorsque l’on tuait au nom du Christ. C’est ennuyeux pour un personnage aussi débordant d’amour pour son prochain….
    On se demande comment sont choisies les personnes canonisées.
    Est-ce que Saint Bernard aurait été élu Saint aujourd’hui ?
    Les saint d’hier ont-ils réellement quelque chose d’intemporel ? Les procès en canonisation ont évolués avec le temps et cela devrait poser un débat dans l’église. Peut-on faire prier des saints qui n’en sont peut-être pas vraiment ?

  2. Emmanuel Pic

    Que de chemin parcouru depuis les années cinquante, durant lesquelles Jean Mouroux, supérieur du séminaire de DIjon et théologien en avance sur son temps, avait encouru les foudres du Vatican pour avoir osé dire que la foi était de l’ordre de l’expérience…
    Mais pourquoi dit-on partout que Benoit XVI est réactionnaire ?

  3. esperedansles

    @Emmanuel: On passe -dans les médias, même chrétiens, pour réactionnaire quand, comme l’a fait le pape, quand on recommande le Curé d’Ars, ou que l’on évoque, ce qu’a dit Saint Bernard: la Foi est avant tout une rencontre intime avec le Christ. Saint Bernard menait, lui aussi, une vie sobre et mesurée et recommandait le soutien des pauvres. A en croire I. de Gaulmyn dans LA CROIX du 29/10: il est plus juste de comprendre pourquoi « le pape a mauvaise presse », semblerait-il, à raison, avec Bernard Lecomte plutôt que de voir en quoi les médias sont mis sur la sellette, dans deux autres livres, qui seraient moins sérieux et dignes d’éloge. Sans qu’il y ait complot, il peut y avoir un simple mais déplorable mimétisme de « mouton ». Je n’ai certes encore lu aucun des 3!…..mais .!…
    @ Mathieu: Saint Louis a aussi cautionné les croisades!. Les croisades, elles sont au départ, nées d’ un besoin réel de protéger les pèlerinages sur les lieux de la vie terrestre du Christ . Les excès ne sont venus qu’après. Les dénigrer totalement, est aussi simpliste que dénigrer en mettant les Tables de la Loi du Sinaï dans le même bain que les excès ultérieurs des juifs et leurs multiples commandements littéraux.

  4. mathieu c

    je ne suis pas d’accord.
    Les croisades n’étaient qu’un prétexte pour essayer de faire pression contre la montée en puissance des orientaux et aussi une façon d’unifier les seigneurs qui s’entre-déchiraient en occident. Les routes vers les lieux sacrés n’étaient pas très sûres mais elles étaient ouvertes.
    ceci ce n’est pas très important. Dès lors que l’on donne une justification à la mise à mort d’autrui on est dans la faute. Jésus crucifié ne vient-il pas condamné cette pratique ? Rien ne saurait justifier la guerre. Je ne crois pas à la guerre « juste » pas plus qu’à la peine de mort. Comment prôner la paix en allant faire la guerre ? Ca marche un temps (pax romana par exemple), mais à quel prix et pour combien de temps ?

    Les croisades ont fait des milliers de victimes bien avant les « dérives » comme vous dites (croisades contre les juifs de france entre autres…). Comment justifier cela ? Comment comprendre que dieu n’ait pas mis dans les mains de l’église un outil capable de combattre le mal sans la violence de la guerre ? Aurai-je louper un train mais dieu n’est-il pas amour ? Et ce depuis le début ! Où sont ces hommes capables d’aller vers leurs voisins en amis et non en ennemis ? En aide et non en convoiteur !
    Je pense qu’il est temps pour les croyants du monde entier (ceux qui croient en la paix et en l’amour) de chercher un moyen non violent de faire venir la paix.

    Mais connaissons-nous vraiment la paix même dans nos états ? Les miséreux rejetés de notre système sont-ils en paix ? Et les milliers de femmes battues ?

    Bâtissons une paix si belle en France que le monde entier nous l’enviera et voudra lui aussi s’y joindre

  5. nenes ameglio

    Persone a peur de l’ évangile, étant oonne l’impossbilitè de le comprende en clair,. On a peur de la façon don t l’Eglise, en ayant le pouvoir, entende l’appliquer.

  6. mathieu c

    @Jean-Baptiste Maillard :
    le problème c’est que tout le monde ne connait pas Jésus.
    Tout le monde ne souhaite pas connaître Jésus.

    Mais tout le monde mérite de vivre en paix. Et d’ailleurs la paix existe aussi pour des non croyants.

    Et je pense que devoir s’uniformiser pour vivre en paix c’est un peu dommage. Encore que. Mais c’est surtout que je crois en l’Homme et au fait qu’il est capable de faire la paix.
    Si Jésus vient aider à cela tant mieux. Mais se limiter à cette solution viendrait prouver l’échec de l’humanité et j’en serais désolé.

    Et pour en revenir à mon premier commentaire:
    savez-vous comment on choisissait les saints avant ?
    regardez donc comment votre saint préféré a été promu à ce poste, c’est très intéressant de voir l’évolution et surtout le fait que le « peuple », les laïcs ont été évincés de ces questions.

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