Nous ne sommes pas des bêtes

Nous avons vu dans les kiosques cette semaine la couverture d’un magazine politique de grand tirage, auquel je ne ferai pas de publicité, et qui nous invitait à faire l’amour « comme les bêtes ». Je ne l’ai évidemment pas acheté et je n’ai aucune envie de le lire, mais je me dis que c’est quand même un comble qu’une publication émanant de la gauche éclairée avoue, avec une telle impudeur, où mène un humanisme sans Dieu. Jadis la confrontation avec le christianisme se déroulait sur un terrain plus civilisé et les avocats de la morale laïque ne voulaient pas être en reste par rapport aux curés en matière de valeurs. Mais ce temps apparemment est révolu.

Ceux qui ont mis en avant le respect des droits de l’Homme croyaient encore savoir ce que qu’était un homme et sa dignité, ceux d’aujourd’hui ne le savent plus. L’IVG et les manipulations génétiques ont peu à peu estompé à leurs yeux la limite entre l’homme en gestation et un amas de cellules dont on peut disposer à volonté. Dans leur extension à l’infini, les droits humains ont fini par se confondre avec les revendications de tout ce qui souffre dans notre monde et on commence à parler des droits des animaux, d’un front commun contre toutes les cruautés… Quelle différence entre un animal torturé et un enfant battu ? Aucune évidemment, si on ne prend pas en compte la destinée éternelle du second.

Même le discours qui faisait naguère de l’érotisme un produit culturel haut de gamme, une sorte de sixième ou de septième art hautement raffiné, cède aujourd’hui le pas, devant un monde à bout de souffle, à la revendication primaire de la jouissance brute, immédiatement disponible. Les vieux démons que la Bible avait exorcisés depuis longtemps : la fascination du monde animal, la sacralisation de la virilité, tout cela est à nouveau exhibé devant nous dans sa triste et sordide réalité.

Inutile de dire que ce qui en fera les frais, encore une fois, ce sont les femmes. Nous avions pu, dans la lumière de la foi chrétienne, apprendre à l’homme à respecter le corps féminin, sa délicatesse, le rythme de sa fécondité, le lien si essentiel pour nous entre les gestes de l’amour et la vraie tendresse. Plus besoin de toutes ces précautions à l’heure du préservatif et de la jouissance sur commande. Bientôt l’ordinateur gérera tout cela…

Raison de plus pour ne pas déserter le combat de la foi et montrer ce que le Christ a apporté à l’humanité. Si la barbarie est là, au coin de la rue, il va nous falloir des protecteurs et des protectrices à la hauteur : occasion de puiser aux sources les plus claires de la sainteté chrétienne et d’abord de la sainteté féminine. Sainte Agnès martyre de la chasteté, avec sainte Agathe, Anne-Marie Goretti et toutes les autres… priez pour nous !

Elisabeth PHILIBERT

Encore un mot...
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15 réflexions sur « Nous ne sommes pas des bêtes »

  1. esperedansles

    @Elisabeth. votre article me semble très juste;
    – mais deux remarques, le classement dans la catégorie 1° annonce ne me semble discutable: en effet la 1° annonce est d’abord de dire que Jésus-Christ nous a sauvés par son incarnation, sa mort sur la Croix et sa résurrection. Ici c’est plutôt « billet d’humeur » et vous pourriez remarquer que l’homme est incomparablement supérieur à l’animal car en le créant (Genèse,…) « Dieu vit que cela était très bon. », St Paul dit aussi qu’il ne faut pas mépriser son propre corps qui est le Temple de Dieu…l’homme est seul à avoir été créé à l’image de Dieu.
    Enfin, dommage, Le Blog Anuncio a bcp de catégories (donc trop) qui ne sont pas renseignées de puis plus d’un an. Bravo cependant à ses contributeurs….

  2. C.S. Indhal

    Je me permets de réagir spécifiquement à un aspect de votre article, que j’approuve par ailleurs dans sa généralité.
    Vous affirmez dans votre 3° paragraphe que cette « revendication primaire de la jouissance brute » que vous dénoncez (ce que je ne peux qu’approuver !) ramène un vieux démon que la Bible avait exorcisé : « la sacralisation de la virilité ». Je voudrais discuter cette affirmation : d’une part je ne pense pas que la Bible condamne la sacralisation de la virilité, dans la mesure où cette virilité ne se fait pas mépris de la féminité, c’est à dire seulement un machisme. Je crois à l’inverse que la Bonne Nouvelle du Christ tend à rendre vraiment sacrée toute la dimension virile de l’homme et la dimension féminine de la femme, dans une égale valeur qui n’est pas une indifférenciation confuse.
    Catéchisme de l’Église catholique, §369
    L’homme et la femme sont créés, càd qu’ils sont voulus par Dieu : dans une parfaite égalité en tant que personnes humaines, d’une part, et d’autre part dans leur être respectif d’homme et de femme
    D’autre part, je pense que la dignité et la sacralité d’une virilité véritable ont tout à souffrir de la tendance actuelle à la bestialisation des relations érotiques et amoureuses. Est-ce donner une image vraie de l’amour viril que de faire seulement de l’homme un partenaire sexuel mâle, bestial, qui s’impose, qui domine, qui soumet, qui consomme ? Qui ose dire aux jeunes garçons d’aujourd’hui que l’homme peut et doit être sensible, attentionné, prévenant, galant, respectueux, à l’écoute de la femme qu’il aime ? Qui leur apprend le don de soi, le courage de se battre pour la Vérité et de défendre des valeurs solides ? Ce n’est pas dans des magazines qui affichent des ‘mecs’ bien bronzés, bien musclés, bien suffisants et dominateurs que les jeunes apprennent que la véritable force de l’homme, c’est sa fidélité ! C’est pourquoi je l’affirme avec force : la sacralisation de la virilité vraie, celle qui est juste, saine, sainte, celle qui sait respecter et aimer la femme en vérité ; la sacralisation de la virilité n’est pas (et ne peut pas être) le produit de la bestialisation et de la vulgarité crasse que l’on veut nous imposer comme normalité de la sexualité ! Bien au contraire !
    C’est pourquoi, vous le comprendrez, je ne puis être entièrement d’accord avec cette phrase, au début de votre 4° paragraphe : « Inutile de dire que ce qui en fera les frais, encore une fois, ce sont les femmes. » Je pense que si les femmes sont les premières à souffrir de cet état de fait, et fort malheureusement, dans leur chair comme dans leur cœur, les hommes aussi ont beaucoup à souffrir de cette caricature, de cette dégradation de leur virilité.
    Il est utile d’affirmer aussi que hommes et femmes ont également beaucoup à souffrir de la même vulgarisation et dégradation de l’image de la femme et de la féminité qui parcours notre environnement actuel.

    Je ne voudrais pas que ces remarques soient comprises comme des critiques envers votre article. Au contraire, j’apprécie beaucoup de voir écrit dans cet article ce que beaucoup -dont moi- pensent tout bas. Je crois qu’il est temps que des dénonciations comme la votre fasse prendre conscience aux acteurs de notre société qu’une ‘culture’ qui ne se fonde pas sur de solides valeurs morales ne fait pas grandir l’humanité, et que ses conséquences commencent déjà à être néfaste à tout esprit de société. Je souhaite que beaucoup d’autres, comme vous, entendent la voix du Saint Père proclamant « l’Amour dans la Vérité » : un humanisme sans valeurs morales et spirituelles finit toujours par être inhumain. Toute société qui veut se pérenniser doit s’ouvrir au spirituel et avoir pour finalité première la visée du Bien commun. Cette voix nous appellent à nous réveiller, à prendre conscience des aberration amorales de notre société, et à les réfuter. Nous ne devons pas nous taire ! Aussi je vous remercie d’avoir prit la parole pour dire votre légitime indignation.
    Respectueusement, C.S. Indhal

  3. Tugdual

    Soyez rassurée Miss PHILIBERT : je n’en suis pas un mais je suis persuadé qu’aucun des journalistes de Marianne ni de ses lecteurs n’en veut au pucelage des vieilles filles prudes.

  4. Jean-Baptiste Maillard

    A Esperedansles :

    c’est vrai, c’est plus un billet d’humeur, je vais le reclasser ! merci. « enfin, dommage, Le Blog Anuncio a bcp de catégories (donc trop) qui ne sont pas renseignées de puis plus d’un an. Bravo cependant à ses contributeurs…. » : tout à fait, c’est pourquoi s’il y avait une communauté prête à m’aider dans ce travail, ou de joyeux lurons avec du temps libre (une denrée qui se fait rare), j’en serais ravi ! mais je vous remercie déjà pour les nombreux commentaires que vous y postez régulièrement ! 



  5. esperedansles

    @JBM, Merci de votre réponse donnée ci-dessus.
    Pour intervenir sur un site il faut à la fois de la disponibliité en temps et de la compétence. Je souhaite une vie très active à votre blog; mais l’auteur de Dieu est de retour), et rédacteur de blog que vous êtes, est le premier attendu par l’alimentation du Blog; en effet les utilisateurs de blogs sont -il me semble- essentiellement des lecteurs plus que des commentateurs. Je vous suggère d’alimenter presque chaque mois au moins les sept premières catégories (classées selon ordre importance décroissante), en particulier « Bons plans » qui sont les dates et lieux d’évangélisation prochaines. Comme on apprend à évangéliser, en évangélisant, plus qu’en conversant, il est bon d’évangéliser -parfois- avec d’autres,, une autre communauté que la sienne!…Si vous donniez chaque trimestre ou même chaque mois, par ex. deux lieux et dates d’évangélisation à Paris et un lieu en province ce serait SUPER. mais déjà BRAVO à vous.
    Enfin, Comment faudrait-il à l’un d’entre nous, vos lecteurs, pour vous proposer un jour un article?

  6. Jean-Baptiste Maillard

    A Esperedansles :

    Vous avez tout à fait raison, je suis attendu dans cette rédaction des commentaires. J’y travaille, mais j’ai charge de famille, et ce n’est donc pas la première priorité. J’aimerais toujours me faire aider davantage, y compris pour la publication d’informations et de bons plans, ce que l’interface multi-utilisateurs pour la gestion du contenu permet très bien. On n’évangélise pas seul ! Je prie chaque jour le Seigneur d’envoyer plus d’ouvriers à sa moisson… si ce blog Lui plaît ! Je pense améliorer un peu le blog cette année, et mettre un bandeau « participer à la rédaction ». Dans l’immédiat, quiconque veut écrire quelque chose sur l’évangélisation peut me l’envoyer sur anuncioblog@gmail.com. Au sujet des bons plans, beaucoup m’en envoient (d’ailleurs pas toujours en rapport direct avec la mission) mais peu veulent bien faire le travail de publication…

  7. Artemis

    A C.S. Indhal,

    A propos de cette histoire de sacralisation de la virilité combattue dans la Bible, je crois que le post faisait allusion aux idolâtries relatives à des divinités représentant le pouvoir sexuel masculin au Proche Orient (les Baal). D’où les vices en qui découlent, très peu à l’avantage de la femme et d’une sexualité responsable.

    En tous cas, c’est comme ça que j’interprète le billet.

    pdc

  8. Artemis

    A Tugdual,

    Vous illustrez à merveille le post d’Elisabeth Philibert: la goujaterie, la vulgarité et l’obsession sexuelle masculine érigées en système de pensée. La femme ramenée à un instrument purement sexuel. Et qui se fait insulter graveleusement dès qu’elle fait autre chose que se coucher devantg les pulsions d’un homme (comme, par exemple, écrire sur des blogs).

    Grâce soit rendue pour toutes les vieilles filles prudes qui se voient épargner votre compagnie et vos raisonnements de dessous de la ceinture. Et qui pourront, selon leur choix et les circonstances, avoir l’agrément de la compagnie de messieurs délicats dans leurs rapports amoureux. Ou celle du Christ si elles font le choix d’un célibat consacré.

    Aujourd’hui, c’est la Sainte Thècle. Ca tombe bien.

    Sainte Thècle, priez pour nous

  9. C.S. Indhal

    @ Artemis : effectivement, on peut interpréter ça comme ça, je n’y avais pas pensé. Ceci dit, étant donné que la majeure partie des lecteurs de ce blog n’y penseront pas tout de suite non plus, tant ce n’est pas ce qui transparait sous les propos de Mme Philibert, je pense que mon humble commentaire se justifie quand même.
    Car comme je l’ai dit, il me semble que les hommes ont tout autant que les femmes à souffrir de  » la goujaterie, la vulgarité et l’obsession sexuelle (…) érigées en système de pensée. » (je coupe très volontairement l’adjectif « masculine » de votre propos…). Même si effectivement dans les images que véhiculent notre époque, la femme se couche devant les pulsions de l’homme, je ne crois pas que cela soit vraiment à l’avantage de l’homme, qui est réduit aux pulsions en question. D’ailleurs, combien d’images obscènes peut-on trouver sur internet où l’homme est réduit à un pénis et deux cuisses !

    Je ne crois pas, sauf votre respect, que le pauvre Tugdual ai mérité de se faire si sévèrement associer par vous à cette vision ambiante si vulgaire et rabaissante de la sexualité que dénonce Elisabeth Philibert dans son billet. Certes son commentaire est un peu provoquant et moqueur, mais il est loin « d’insulter graveleusement » miss Philibert, et ses propos ne sont pas comparables à des « raisonnements de dessous de la ceinture » ! Vous pouvez légitimement avoir été choquée de son discours, j’en conviens. Mais je vous en prie, un peu de pondération, de patience et surtout de second degré !

    De votre côté, Tugdual, si vous repassez par ici, il serait correct de votre part de vous excusez pour l’effronterie de vos propos.

    Le plus important, c’est de rester respectueux envers ses interlocuteurs. Et cela implique de ne pas se précipiter dans des réactions trop épidermiques ou hâtives aux propos des autres, ce qui est la voie royale vers l’incompréhension mutuelle et le rejet de l’autre.
    Je m’excuse de prendre ici un peu la figure du ‘donneur de leçons’… C’est mon côté « schtroumph à lunettes » qui ressort ! ^^

  10. Artemis

    A C. S. Indhal

    « Un peu provoquant et moqueur »? Vous voulez rire? En plus du don de leçons, vous avez aussi le sens du comique par understaitement.

    Ceci dit, vous parlez d’or et je souhaite que vos conseils de sagesse soient entendus, y compris par moi-même. On attend donc les excuses du dénommé Tugdual. Excuses que je n’aurai sans doute pas la chance de lire, puisque je n’ai plus accès à Internet ce soir puisque je rentre au noviciat demain.

    Bonne continuation entre vous, donc.

    ad majorem dei gloriam

  11. mathieu c

    juste pour rappel:
    les animaux se reproduisent en général durant des périodes très précises.
    L’homme est l’animal le plus actif sexuellement, le plus débridé. Alors c’est un comble de parler de bestialité dans une sexualité qui au contraire à un caractère propre à l’homme.
    Parlons donc de sexualité humaine qui devrait souvent prendre exemple sur nos (plutôt mes par ici) amis les bêtes.

  12. mathieu c

    et en plus les animaux ne se reproduisent essentiellement que pour perpétuer l’espèce et même s’ils y prennent sûrement du plaisir pour certains (tous j’espère), il ne le font pas que pour ça.
    Les instincts de mâles reproducteurs (style taureau et autre) sont nettement moins expressifs chez les « bêtes » que chez nous.
    Pourquoi tant d’acharnement chez les catholiques contre les animaux. Une façon de se sentir moins nul que nous ne sommes.
    Assumons notre humanité aussi basse soit-elle parfois, sans toujours cracher sur les animaux.

  13. C.S. Indhal

    J’emploie il est vrai l’adjectif ‘bestial’ dans mon propos, avec le sens péjoratif que lui a donné l’usage courant. Toutefois mon but n’est pas de déprécier les animaux, de cracher sur nos amis les bêtes, il n’y a pas, à ma connaissance, d’acharnement sur les animaux chez les catholiques !
    Effectivement la sexualité animale est moins « débridée » que chez l’homme moderne, et surtout, elle a presque toujours une finalité reproductive. Et nous ne pouvons qu’être admiratif des animaux qui se reproduisent selon leur instinct, pour perpétuer leur espèce.
    Ceci étant, la sexualité humaine a elle deux finalités : la reproduction, certes, mais aussi l’Amour, et si cela passe par le plaisir sexuel, il ne se réduit pas à cela ! La relation sexuelle -par définition purement humaine, on ne parle pas de ‘relation’ sexuelle chez les animaux !- est bien une relation d’Amour entre deux personnes humaines qui conduit à l’union des corps… Et qui se construit dans une vie commune, des petites attentions de tendresses, des gestes, des paroles, toute une vie donnée pour l’autre… C’est pourquoi on peut dire qu’une personne humaine qui vit sa sexualité pour le seul plaisir, selon ce qui lui reste d’instinct, un amour au rabais détourné de ses finalités de procréation et de relation d’Amour véritable, se rabaisse à une sexualité ‘bestiale’, et j’affirmerais même, moins que bestiale (dans la mesure où les bêtes, elles, ne mettent pas de barrières à la possibilité de donner la vie !) Sans que cela ne soit réducteur pour les animaux, car eux agissent selon leur nature… Mais cela est réducteur pour l’homme qui agit ainsi en se détournant de sa nature humaine (ce qui ne doit pas être confondu avec ‘l’homme tel qu’il serait à l’état de nature’, à l’état primitif, quoi).
    L’adjectif, je l’avoue, n’est pas parfait, si on le rapporte réellement aux comportements animaux. Mais il reste néanmoins valable, dans la mesure où cette sexualité animale -une sexualité instinctive, sans réel projet de donner la vie, sans réelle relation d’amour entre les partenaires, où il n’y a pas toujours à chercher un consentement du partenaire, où globalement le mâle ne fait que pénétrer la femelle pour satisfaire son propre désir (c’est ce modèle qui me semble-t’il est dénoncé par Mme Philibert chez les hommes d’aujourd’hui)-, cette forme de sexualité qui est donc normale et acceptable chez les animaux, est réductrice et infamante pour les hommes.
    En effet, l’Homme, de par sa nature même, se doit de vivre sa sexualité comme un don de Dieu, comme une relation presque sacrée entre deux personnes humaines (de sexes différents), et qui conduit le couple à participer de l’œuvre créatrice du Seigneur en donnant la vie ! On se situe là à un autre plan ontologique et spirituel que celui de la sexualité animale (et cette affirmation n’implique pas, je le précise encore, le moindre jugement négatif sur la façon dont les bêtes vivent leur forme propre de sexualité !)
    Après, tout ceci n’est que mon opinion personnelle, elle est donc imparfaite et critiquable, et ne cherche point à s’imposer comme une vérité universelle ! ^^

  14. mathieu c

    je pense qu’il était important de préciser ce point parce que nombre de personnes dans les blogs et forums catho (pas vous et tant mieux) ont une image désastreuse de la vie animale à laquelle je pense ils appartiennent et surtout à laquelle ils doivent beaucoup.

    Et je voulais aussi rappeler ce qu’est la sexualité animale (qui est parfois tendresse aussi) qui n’est pas unitaire et pas toujours soumission de la femelle au mâle (pensez au risques que prend le mâle de la mante religieuse pour se reproduire, une erreur dans sa danse et il se fait scalper la tête…(ce qui arrive très rarement pour info)).

    Vous savez beaucoup de gens (les chrétiens aussi donc) pensent que prouver que l’autre à tort montre que l’on a raison.
    De la même manière, les catholiques cette fois (et d’autres quand même) , pensent qu’en prouvant qu’on est dessus des autres être vivants va prouver notre essence divine où je ne sais quoi.
    Etrange raisonnement surtout quand on voit comment sont dépréciés les animaux: être supérieur à des êtres ridicules n’a rien de divin ni même d’à moitié divin.
    Etrange ce débat sur la place de l’Homme dans la nature. Moi, voyez-vous, je suis du genre actif: ma place c’est celle que je me créée. Si je veux être un homme bon , j’agis en conséquence. Ce n’est donc pas ma nature qui me rend bon mais ce que je fais de ma vie. Il y a des gens bons, des gens mauvais de même chez les chiens.
    Hitler et ses potes sont peut-être humains, mais ils ont tués et fait souffrir là où un saint Bernard sauve, un chien guide-aveugle aide etc.
    Non, le débat de l’homme et la nature est voué à l’échec, à de la stérilité.
    Regardons plutôt où nous en sommes nous. Que nous apprend notre histoire ?
    D’autres civilisations avant la nôtre ont déjà prôné l’égalité homme femme et fonctionnait sans discriminations d’aucune sortes. Hélas elles ont disparus (d’ailleurs pourquoi dieu n’a pas aidé ceux là plutôt que leurs voisins qui nous ont servi de la misogynie pour quelques siècles ?).
    Pourquoi ce modèle a mit tant de temps à éclore et pourquoi n’arrivons nous pas à vivre dans une réel égalité des sexes ?
    Comment dans un couple censé s’aimer la sexualité peut-elle poser des problèmes de domination ? La réponse n’est-elle pas simple finalement ? Le manque d’amour ou son absence sont sûrement la cause principale de ces problèmes. Quel homme aimant peut-il vouloir dominer sa femme ? Ca me turlupine.

    Moi je crois que la formation du couple pose problème encore aujourd’hui. Malgré le fait que l’on puisse choisir qui on épouse (ou du moins avec qui on vit), on arrive encore à former des couples sans amour. Etrange.

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