Benoît XVI : « L’évangélisation est effficace si les chrétiens sont unis »

Benoît XVI

Benoît XVI a rappelé le caractère « incontournable » de l’unité des chrétiens, de laquelle dépend « l’efficacité de l’action évangélisatrice de l’Eglise ». Il par ailleurs souhaité que la Congrégation pour la doctrine de la foi s’engage au rapprochement avec la fraternité schismatique Saint Pie X. On comprend mieux pourquoi Benoît XVI souhaite réunir toutes les factions de l’Eglise : pour évangéliser.

Le pape a reçu en audience, le 15 janvier, les participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Benoît XVI a souhaité que le dicastère s’engage particulièrement « à dépasser les problèmes doctrinaux qui persistent encore pour atteindre la pleine communion avec l’Eglise de la part de la Fraternité Saint Pie X ».

Il a souligné l’importance de l’unité en disant : « Je désire avant tout souligner combien votre congrégation participe au ministère de l’unité, qui est confié de manière spéciale » au pape. L’unité « est un service incontournable duquel dépend l’efficacité de l’action évangélisatrice de l’Eglise jusqu’à la fin des siècles », a-t-il insisté.

« Rejoindre le témoignage commun de foi de tous les chrétiens constitue la priorité de l’Eglise », afin « de conduire tous les hommes à la rencontre avec Dieu ».

Durant cette audience, le pape s’est aussi réjoui de « l’engagement en faveur de la pleine intégration de groupes de fidèles et de particuliers » anglicans, en lien avec la Constitution apostolique Anglicanorum coetibus. « L’adhésion fidèle de ces groupes à la vérité reçue par le Christ et proposée par le Magistère de l’Eglise n’est en aucun cas contraire au mouvement œcuménique mais montre, au contraire, son but ultime qui est de rejoindre la communion pleine et visible des disciples du Seigneur ».

La bioéthique, un thème délicat

Benoît XVI s’est aussi longuement arrêté sur l’importance de l’Instruction Dignitas personae publiée en septembre 2008 par la Congrégation pour la doctrine de la foi sur certaines questions de bioéthique.

Sur des thèmes si « délicats et actuels », comme « la procréation et les nouvelles propositions thérapeutiques qui comportent la manipulation de l’embryon et du patrimoine génétique humain », l’Instruction a rappelé que « la valeur éthique de la science biomédicale se mesure par sa référence tant au respect inconditionnel dû à tout être humain, à chaque instant de son existence, qu’à la sauvegarde de la spécificité des actes personnels qui transmettent la vie » (Istr. Dignitas personae, n. 10).

Par cette instruction, « une réponse est donnée à la mentalité diffuse selon laquelle la foi est présentée comme un obstacle à la liberté et à la recherche scientifique, parce qu’elle serait constituée d’un ensemble de préjugés qui pourraient corrompre la compréhension objective de la réalité », a-t-il affirmé.

Au contraire, « la foi chrétienne offre aussi une contribution de vérité dans les domaines philosophique et moral, non pas en fournissant des solutions préfabriquées à des problèmes concrets, comme la recherche et l’expérimentation biomédicale, mais en proposant des perspectives morales sûres dans lesquelles la raison humaine peut rechercher et trouver des solutions justes ».

Evoquant enfin la loi morale naturelle, il a estimé qu’elle était « la base pour entrer en dialogue avec tous les hommes qui cherchent la vérité et, plus généralement, avec la société civile et séculière ». « Cette loi, inscrite dans le cœur de chaque homme, touche un des nœuds essentiels de cette réflexion sur le droit et interpelle également la conscience et la responsabilité des législateurs ».

Source : Zenit

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