« Dans une société qui est devenue areligieuse et sans mémoire, il faut mieux aider les catholiques à porter l’Evangile et leur faire prendre conscience des menaces qui pèsent sur l’avenir de l’Homme, qu’il s’agisse des problèmes de bioéthique, d’environnement ou d’instrumentalisation des gens dans le travail. Il faut aussi donner un support fort aux structures familiales. » Ainsi s’est exprimé Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris, futur cardinal et nouveau président de la Conférence des Evêques de France, reconnaissant l’urgence de la nouvelle évangélisation.
Pour Mgr Vingt-Trois, la première mission est de « porter l’Evangile » dans la société d’aujourd’hui, une tâche qui incombe au clergé mais aussi à l’ensemble des catholiques, comme en témoigne le récent congrès sur la catéchèse qui a réuni 7.000 personnes, en grande majorité des laïcs. Il estime aussi que les chrétiens doivent « prendre toute leur place dans la société, s’impliquer dans les organisations de la vie sociale ».
Selon lui, « la force de persuasion de notre expression dépend de la force que représentent les chrétiens dans la société ». Il a souligné également qu’après une génération qui ne s’intéressait pas à la religion, on avait maintenant « une génération qui est dans l’ignorance ». « On est dans société largement a-religieuse, beaucoup n’ont plus de mémoire chrétienne ».
Pour améliorer l’évangélisation, il conseillerait à « chaque chrétien de retenir une phrase de l’Evangile et de se demander comment il pourrait la pratiquer autour de lui ». (Source)
« Depuis 1960, la société française a complètement changé et nous ne sommes plus en mesure de mettre en oeuvre une vie de communauté chrétienne complètement équipée à tous les carrefours de France », reconnaissait aussi Mgr Vingt-Trois au micro de RFI dimanche dernier.
Cependant, « nous n’appelons pas à perpétuer l’équipement d’une France rurale des années 30 » et « jamais, au grand jamais, l’Evangile n’a postulé qu’il y aurait un prêtre pour 200 habitants », a-t-il souligné, tout en nuançant la désaffection de l’Eglise catholique : « ce n’est pas quelques grand-mères dans un sanctuaire isolé, c’est une foule ».
Encore un mot...
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Et si c’était parce qu’elle a de la mémoire que la société est devenue areligieuse?
Mémoire des massacres, des forfaitures, des trahisons?
Vous-même, Monseigneur, en accolant "areligieuse" et "sans mémoire"ne procédez-vous pas de ces distorsions syntaxiques, de ces amalgames sans morale qui sont au fondement de notre social actuel? Et au nom de votre religion.
A qui vous en prendre alors sinon à vous-même?
Recevez néanmoins mon baiser de paix car je crois que vous ne savez pas ce que vous faites.
de quels masacres, forfaitures et trahisons parlez-vous?
saviez-vous que Jean-Paul II avait demandé pardon au nom de l’Eglise ?
Les massacres de l’église sont impardonnables.
faux. Ils sont pardonnables !
Ne pas pardonner c’est ne pas aimer.
Par contre, je veux bien admettre qu’il est difficile de pardonner et qu’il faut du temps pour donner le pardon comme pour demander également pardon.
Mais le Christ est toujours là et Il nous attend sur son chemin de paix et de bonheur !