Quel est l’intérêt d’être saint?

Quel est l’intérêt d’être saint?

Dans un monde en proie au doute, à la désespérance, on peut légitimement se demander si cela vaut le coup d’aspirer à la sainteté… Qu’est-ce que ça nous apporte ? À quoi bon se fixer un objectif inatteignable ? Ce n’est pas parce que nous sommes saints que le monde va forcément changer… Et si c’était le contraire…?

1. Qu’est-ce qu’un saint ?

Une des définitions que donne Le Petit Larousse illustré

Celle-ci : « qui mène une vie exemplaire sur le plan moral ou religieux ». Cela veut-il dire qu’il faut être parfait ? Et si oui, comment y parvenir ? Ne pas faire de bêtise ? Qui peut dire qu’il est moralement exemplaire ? Si la sainteté est à ce prix-là, il est à gager que personne ne pourra y arriver… Et pourtant il existe des saints ! Alors…

Dans le Catéchisme de l’Église Catholique, au n°2013, il est écrit

« L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur rang et leur état » Nous sommes donc tous appelés à la sainteté : ce n’est pas une option. C’est le but de toute personne qui croit en Dieu.

D’abord AIMER

Cela ne consiste pas d’abord en une multitude d’actes à accomplir et nous ne pourrons jamais être saints à la force du poignet. Ce qui nous est demandé, c’est d’abord d’aimer : comme disait saint Jean de la Croix, au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour. Et d’ailleurs, il n’est qu’à voir tous les saints : que ce soient les apôtres ou bien d’autres au fil des siècles, ils n’ont pas été moralement parfaits (saint Pierre a renié le Christ par trois fois…), mais ils ont aimé jusqu’au bout.

2. Comment pouvons-nous être saints et quel est le but de la sainteté ?

Soyons d’abord clairs : il n’y a pas forcément besoin d’attendre d’être reconnu par l’Église : le 1er novembre, nous commémorons tous ceux, connus ou inconnus, qui sont parvenus à la sainteté.

 Ensuite, le pape Léon XIV nous a rappelé, dans l’homélie lors de la canonisation de Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis , ces deux jeunes Italiens morts prématurément, l’exemple qu’ils ont donné.  « Pier Giorgio et Carlo ont tous deux cultivé l’amour pour Dieu et pour leurs frères à travers de simples moyens, à la portée de tous : la messe quotidienne, la prière, en particulier l’adoration eucharistique. » Un autre moyen que rappelle le pape et qu’ont appliqué nos deux saints est la confession fréquente, par le moyen de laquelle chacun peut redécouvrir comment il est aimé par Dieu, d’une manière unique…

 Quel est le but de la sainteté ? Réponse du pape, toujours dans son homélie : « Très chers amis, les saints Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis sont une invitation adressée à nous tous, surtout aux jeunes, à ne pas gâcher la vie, mais à l’orienter vers le haut et à en faire un chef-d’œuvre. » Voulons-nous réussir notre vie ? Quels moyens prenons-nous pour cela ? Comptons-nous uniquement sur nos propres forces ? Ou accueillons-nous l’aide de l’Esprit Saint pour aller plus loin ?

Voulez-vous être saint ? Discutons en par chat…

« Si tu places Dieu au centre de chacune de tes actions, alors tu iras jusqu’au bout ».

Saint Pier Giorgio Frassati

 

Le catholicisme est-il une religion du livre?

le catholicisme est-il une religion du livre

Il a souvent été dit que les trois grandes religions, le catholicisme, le judaïsme, et l’Islam, étaient une religion du Livre. Mais qu’en est-il réellement ?

1. Qu’est-ce qu’une religion du livre

Il s’agit de toute religion basée sur un livre sacré.

Ainsi, le livre sacré des musulmans est le Coran.

C’est lui qui recense toutes les paroles du Prophète, ses injonctions, ses commandements… Il est la référence de tout musulman. Le Coran permet de connaître les volontés de Dieu, telles qu’Il les a révélées à Mahomet.

Pour les juifs, le Livre par excellence, c’est le Pentateuque,

C’est-à dire les cinq premiers livres de la Bible, qui contiennent la Loi et les commandements tels qu’ils ont été donnés par Dieu à Moïse sur le Sinaï. C’est de là que découlent toutes les observances rituelles des juifs, les différentes fêtes…

La Bible est le livre sacré pour les catholiques

D’ailleurs, ce n’est pas un mais plusieurs livres regroupés dans l’Ancien et le Nouveau Testament, qui regroupent les différents prophètes, mais aussi des livres de Sagesse (psaumes, Cantique des cantiques…), les Évangiles qui parlent de la vie de Jésus et son enseignement, ses actes…, et d’autres comme des Lettres émanant d’apôtres, c’est-à-dire d’hommes ayant suivi Jésus.

2. Le catholicisme n’est pas une religion du Livre.

Le catholicisme, religion de la Parole

Mais le catholicisme, à la différence des deux autres religions, ne se base pas sur un livre, fût-ce la Bible, mais sur un Dieu qui s’est fait pleinement homme. JN,1: AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Le Verbe, donc la Parole.

https://www.aelf.org/bible/Jn/1

Jésus, né de la Vierge Marie, qui a connu notre condition humaine avec ses joies et ses peines. Il a souffert et est mort sur une croix pour nous racheter du péché originel. Jésus qui est ressuscité le troisième jour pour nous redonner la vie éternelle. Et nous ouvrir à nouveau les portes du ciel.

Donc la différence est essentielle. La foi catholique est basée sur une relation vivante avec un Dieu qui s’est fait tellement proche de nous ,qu’il a revêtu notre condition. Nous pouvons à tout instant rencontrer Dieu, en rentrant dans une église., OU bien en allant devant le tabernacle, cet endroit indiqué par une petite lumière rouge.  C’est là que  sont contenues les hosties consacrées. Ces morceaux de pain béni par le prêtre à chaque messe. Dans lesquels, Jésus a dit qu’il était réellement présent.

Donc, il est faux de réduire le catholicisme à une religion du Livre, car elle est beaucoup plus que cela.

Si vous voulez en discuter, nous sommes à votre écoute par chat…

« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque et vit et croit en moi ne mourra jamais. »

Jean 11 ; 25-26

 

Faut-il se méfier du surnaturel?

faut-il se méfier du surnaturel?

Le drame de notre société actuelle est, qu’elle est sans racines. Dès lors, la crédulité est de mise et le diable sait bien s’en servir contre nous. Il en est ainsi du surnaturel : nous ne savons pas discerner s’il vient de Dieu ou non… Qu’en penser ?

1. Le surnaturel existe

Une première évidence est que le surnaturel existe : ce n’est pas une invention, quoi qu’en pense un esprit rationaliste. Mais faut-il se méfier du surnaturel ? Dieu, les anges, le Ciel qui est notre destinée commune ultime… Même si nous ne voyons rien, cela existe. Nous ne voyons pas le vent non plus… Et pourtant ce n’est pas une illusion et nous en constatons les effets, plus ou moins bénéfiques selon les circonstances.

Dans le surnaturel, on peut aussi inclure le diable et ses sbires, car ce sont des anges.

2. Dieu agit

Pour aller plus loin, Dieu agit. Certains phénomènes inexplicables attestent de l’action de Dieu : les miracles par exemple. Il n’a pas besoin de se justifier, Il agit selon son bon vouloir.

D’un autre côté, le diable sait très bien travestir l’action de Dieu en faisant passer certains évènements comme venant de Lui, alors qu’ils ne sont qu’illusion.

3. Comment discerner ?

Un premier danger est d’être sans cesse en recherche du surnaturel : cela peut confiner à la crédulité. Vous ne trouverez pas le surnaturel à tous les coins de rue… Si Dieu nous a donné une intelligence, c’est pour que nous l’exercions, que nous sachions reconnaître le vrai du faux.

Un premier moyen est la foi en Dieu.

Si nous croyons en Dieu, si nous aimons l’Église, nous pourrons voir dans tel phénomène surnaturel, les éléments qui s’accordent avec ce qu’elle enseigne, ce que nous a dit Jésus. Dieu a toujours voulu notre bonheur, donc les fruits produits ne peuvent être que positifs. Le fruit des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes a été la conversion de nombreuses personnes, des guérisons…https://www.lourdes-france.com/pelerin-dun-jour/la-grotte/

A contrario

si ces phénomènes sont sources de division, d’inquiétude, voire de tensions, il convient de rester très dubitatif… Répétons-le, le critère essentiel pour discerner est la confiance en l’Église et ses pasteurs. Ce n’est pas en suivant le premier gourou venu que tout ira mieux…

En conclusion, le surnaturel existe, il ne faut pas s’épuiser à le chercher sans cesse, mais l’accueillir comme un enfant, quand il se produit…en fait, comme dit Jésus, « être candide comme la colombe et rusé comme le serpent ».

Qu’en pensez-vous ? Discutons-en par chat…

« Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. »

Matthieu 10 ; 16

 

Jésus historique est-il le Jésus des évangiles?

Jésus historique est-il le Jésus des évangiles?

Y a-t-il une différence entre le Jésus historique et celui présenté par les Évangiles ? Si c’est le cas, il y a matière à se poser des questions… Qui a raison ? En fait c’est comme quand vous observez un monument : suivant l’endroit où vous êtes, vous ne voyez pas la même chose… Et pourtant c’est toujours le même monument.

1. Jésus historique

Il est d’abord à noter qu’il n’y a pas que les évangélistes à parler de Jésus. On peut citer, par exemple, Flavius Josèphe (37/38-vers 100). Dans les Antiquités Juives, il écrit ceci : « À cette époque vivait un sage nommé Jésus. Sa conduite était bonne et il était renommé pour sa vertu. Nombreux furent ceux qui, parmi les Juifs, et les autres nations, devinrent ses disciples. Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. »

 De même, Tacite (58-vers 120) écrit que les chrétiens tiennent leur nom de Christ (Christus) qui, au temps de l’empereur Tibère, fut condamné au supplice par le procurateur Ponce Pilate. Il n’est pas le seul : d’autres parmi ses contemporains, ont parlé de Jésus.

Pour renforcer l’historicité de Jésus, il suffit d’aller sur les lieux où il aurait vécu, comme Bethléem, Nazareth, Jérusalem… Les découvertes archéologiques attestent de plus en plus la réalité de son existence. Maintenant, chacun est libre de croire ou non : Napoléon a aussi existé, nous en avons des preuves, ce qui, pour autant, ne nous oblige pas à le croire…

2. Jésus des évangiles

Chez les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean, nous trouvons des similitudes et des compléments. Par exemple, les quatre parlent de la mort et de la Résurrection de Jésus. Mais tous ne parlent pas de sa naissance : seuls Matthieu, et surtout Luc, l’évoquent. 

Mais la différence avec les autres auteurs est qu’ils évoquent Jésus, non seulement dans ses actes, sa famille, son parcours, son enseignement…mais également, en tant que Fils de Dieu, par les miracles qu’il accomplit, sa Résurrection, son Ascension… ce que bien entendu, ne peuvent pas faire les auteurs païens.

Qu’en conclure ? Il ne faut pas opposer le Jésus historique et le Jésus des évangiles. Du côté des historiens, ils parlent de ce qu’ils connaissent, ont observé.

Les évangélistes n’ont pas tous connu Jésus. Pour autant, leur description est très réaliste et juste. Mais surtout, ils ne s’arrêtent pas à l’aspect historique : ils le présentent comme le Sauveur, le Messie annoncé, le Fils de Dieu. Il y a donc une complémentarité intéressante pour connaître vraiment Jésus.

https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/connaitre-et-aimer-dieu/jesus-le-dieu-vivant/

Mais, pour connaître réellement quelqu’un, il ne suffit pas d’avoir lu sa description, ce qu’on dit de lui, il faut avoir aussi vécu avec lui, être rentré dans son intimité. Pour les chrétiens, il est possible de rencontrer Jésus chaque jour, en le recevant, à la messe, dans l’hostie consacrée, en le priant… Il n’y a qu’à faire le pas… et cela peut changer une vie !

https://www.anuncioblog.com/qui-est-jesus/

Le croyez-vous ? Venez et discutons-en par chat.

« C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. »

Jean 21 ; 24

Peut-on être catholique et franc-maçon?

Peut-on être catholique et franc-maçon?

C’est une question d’actualité et il faut être sans ambigüité sur le sujet : impossible de danser sur plusieurs pieds. Il est des choix à faire.

1.Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?

Le Petit Larousse Illustré définit la franc-maçonnerie comme « un ordre initiatique universel fondé sur la fraternité et visant à réunir les hommes par-delà leurs différences. »

Donc les apparences semblent prometteuses : fraternité, universalité, réunion des hommes par-delà leurs différences… Autant d’éléments qu’on peut retrouver dans la foi catholique.

Pour autant, quand on y regarde de plus près, la franc-maçonnerie ne s’affirme pas comme croyant en Dieu. Par exemple, sur le site de « La Grande Loge de France », qui est une des représentations de la franc-maçonnerie au niveau national, sous l’onglet « valeurs », on peut lire ceci : « Les frères de la Grande Loge de France travaillent à la gloire du Grand Architecte de l’Univers. Elle laisse à ses membres, le soin d’interpréter le Grand Architecte de l’Univers, principe créateur, selon leur propre sensibilité. » Autrement dit, chacun a ses propres convictions. Donc, difficile d’expliquer qu’à titre personnel on croit en Dieu, mais, qu’en tant que franc-maçon, on croit au grand architecte de l’univers…

2.Catholique et franc-maçon ?

L’Église est très claire à ce sujet : « l’adhésion active à la franc-maçonnerie par un fidèle est interdite, en raison de l’inconciliabilité entre la doctrine catholique et la franc- maçonnerie »[1]

[1] Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983

Il n’est pas possible d’être chrétien et franc-maçon : en choisissant la franc-maçonnerie, vous devenez, de facto, hors de l’Église.

 Tout récemment, Mgr Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie a rappelé, dans une interview, l’incompatibilité entre chrétiens et francs-maçons : « L’hérésie maçonnique est une hérésie fondamentalement alignée sur l’hérésie arienne ».

[2] Interview accordée aux médias du Vatican : cf.».[2]

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-02/mgr-stagliano-eglise-et-franc-maconnerie-sont-profondement-in.html

La culture du secret, propre aux francs-maçons, n’a jamais été de mise dans l’Église catholique. De même, les prises de positions de la franc-maçonnerie dans les derniers débats sociétaux, indiquent clairement les divergences de fond.

Pour aller plus loin, il est possible de consulter deux ouvrages :

  • Maurice Caillet : J’étais franc-maçon, éditions Salvator 2009
  • Mgr Dominique Rey : Peut-on être chrétien et franc-maçon ? éditions Salvator 2021

La conclusion parle d’elle-même… Si vous voulez débattre, rejoignez-nous par chat.

« Arrière, Satan ! Car il est écrit : « C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » »

                Matthieu 4 ; 10

[1] Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983

[2] Interview accordée aux médias du Vatican : cf. https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-02/mgr-stagliano-eglise-et-franc-maconnerie-sont-profondement-in.html

le diable existe-t-il?

Le diable existe-t-il?

L’enfer est pire que la canicule car la canicule passe, alors que l’enfer… C’est le lieu où réside le diable. Mais le diable existe-t-il réellement ? Sa plus grande ruse est de faire croire qu’il n’existe pas, que c’est juste une illusion. Pourquoi alors toutes ces guerres, ces catastrophes, ces haines, si ce n’est pas le diable… Il ne s’agit pas de le voir partout, ni de le minimiser, mais d’être conscient qu’il existe bien et qu’il agit dans le monde, à la mesure des pouvoirs qu’il possède devant Dieu.

1. Qui est le diable ?

Le terme grec diabolos signifie « diviseur », ce qui veut tout dire. De même, un autre nom qui lui est donné, Lucifer, signifie « porteur de lumière », ce qui est paradoxal.

Pour expliquer qui est le diable, il est intéressant de se référer au Catéchisme de l’Église Catholique, au n°391 : « Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu qui, par envie, les fait tomber dans la mort. L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable. L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. «  Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais  » »

Donc, le diable est un ange déchu. Les anges, contrairement à nous, voient Dieu. Et ils ont eu un choix à faire de servir Dieu, un choix irréversible. Le diable a fait ce choix de refuser, entraînant à sa suite d’autres anges. Il n’a pas voulu être dominé par Dieu.

Il a donc été rejeté par Dieu et de là est né l’enfer.

2. Comment le diable agit-il ?

Pour le comprendre, c’est très simple. En effet, il suffit de relire, dans la Genèse, le récit de la chute, le péché originel . Dieu a permis à Adam et Ève de goûter à tous les fruits de la création. Sauf celui de la connaissance du bien et du mal. Le diable, qui est au courant de cela, commence par insinuer le doute dans leur esprit, par le biais d’une question simple : « Dieu vous a dit que vous ne mangeriez aucun arbre du jardin ? »Car Il sait très bien que c’est faux. Mais il veut faire apparaître Dieu, comme un privateur de liberté et, surtout menteur, qui voudrait garder la main. 

Ainsi, le diable existe et fait croire que, manger des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal est anodin. Au contraire, en le faisant, ils se retrouveront à l’égal de Dieu. Il flatte, par là-même, leur ego. Ainsi, il  les fait entrer dans un désir malsain… Et le résultat est que, après en avoir mangé, leurs yeux s’ouvrent… Et ils découvrent qu’ils sont nus ! C’est-à-dire qu’ils sont limités, fautifs et coupés de la relation directe avec Dieu.

Voilà le principe du diable : nous faire prendre des vessies pour des lanternes et ainsi nous abuser. Nous en faisons tous l’expérience. Saint Paul le dit lui-même dans la Lettre aux Romains « Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. » 

3. Le diable est déjà définitivement vaincu

Mais quelques versets plus loin, saint Paul ajoute : « Ainsi pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré da la loi du péché et de la mort. »  Donc, même si le diable existe, il est déjà vaincu… Et pour cause ! Jésus, en mourant sur la croix, a assumé tous nos péchés, Il l’a définitivement vaincu et, par sa Résurrection, il nous a rouvert les portes du Paradis.

https://saintebible.com/1_corinthians/15-20.htm

Ce que nous voyons aujourd’hui encore dans le monde, ce sont des effets, des conséquences de la désobéissance première. Mais, croyons-le, le mal est déjà vaincu. La souffrance, même si elle est encore, hélas, bien présente dans le monde, n’aura jamais le dernier mot.

Alors, tenons bon et restons fermes dans la foi. Si vous souhaitez aller plus loin, discutons-en par chat.

« Dieu avec eux sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »

Apocalypse 21 ; 3-4

Différences entre miracles, apparitions et paranormal

Différences entre miracles, apparitions et paranormal.

Comment s’y retrouver entre les miracles de Dieu, les apparitions et le paranormal ? Nous allons mettre cartes sur tables, sans pour autant vous prédire l’avenir, et vous expliquer quelles sont les différences.

1. Les miracles de Dieu

Le Petit Larousse Illustré définit le miracle comme « un phénomène interprété comme résultant d’une intervention divine. » Donc, c’est un fait qui n’est pas d’ordre humain et qu’on ne peut attribuer qu’à une action de Dieu. Lisez les Évangiles et vous verrez tous les miracles accomplis par Jésus : guérisons, multiplication des pains, tempête apaisée…

À Lourdes, comme dans d’autres lieux, il se produit chaque année des guérisons. Mais l’Église dans sa sagesse, a mis en place une commission constituée de nombreux experts. Notamment des médecins, pour étudier les faits de certaines des guérisons. Et en effet, ils déclareront, parfois, après de longues expertises,  non pas des miracles, mais des guérisons inexplicables . Après, l’Église peut alors déclarer ceux-ci, comme des miracles.

 Pensons également à tous les miracles eucharistiques dans lesquels, de façon incompréhensible, l’hostie consacrée se transforme en sang. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter.

https://www.miracolieucaristici.org/fr/Liste/list.html

Nul n’est tenu de croire à ces miracles, mais pourtant, ils sont bien réels et ils visent à fortifier notre foi.

2. Les apparitions

Les apparitions, sont des manifestations, le plus souvent de la Vierge, (mais il en existe aussi de Jésus, comme à Paray-le-Monial) pour nous soutenir dans la foi, nous inviter à la conversion, la prière pour les pécheurs et garder nos lampes allumées en attendant le retour de Dieu.

Une des apparitions les plus célèbres est celle de Lourdes où, en 1858, une jeune fille, Bernadette Soubirous, a des apparitions de la Vierge Marie entre le 7 février et le 16 juillet, dans une grotte, au bord du Gave de Pau. Elle invite à la pénitence, révèle qu’elle est l’Immaculée Conception, dogme qui vient d’être défini, quelques années auparavant par le pape Pie IX.

 D’autres ont eu lieu comme à Pontmain en 1871 ou Fatima, au Portugal, en 1917. Dieu, par ce moyen, veut nous rappeler à notre devoir premier de vigilance dans la foi, de conversion et d’intercession.

3. Le paranormal 

Le paranormal concerne des phénomènes inexplicables naturellement, Le phénomène paranormal est un phénomène qu’une méthode scientifique permet d’authentifier mais que la science n’explique pas« .Sans pour autant admettre qu’ils viennent de Dieu. Au moyen âge, le paranormal était attribué au diable, Lucifer (« ange de lumière » selon l’étymologie). Car,  il sait très bien faire illusion, lui aussi.

https://www.lavieapreslamort.com/adepte-de-magie-noire-jesus-lui-ouvre-les-yeux/

Le danger est de tomber dans un mysticisme qui nous fait voir des manifestations de Dieu partout. Jésus lui-même a dit que beaucoup de faux prophètes se manifesteraient dans les derniers temps, se prétendant être Dieu ou affirmant que la fin du monde est pour demain. Nul n’en sait rien. Ce qu’il nous faut, simplement, c’est rester vigilant dans l’amour.

https://www.rcf.fr/articles/actualite/le-vatican-ne-reconnait-plus-les-phenomenes-presumes-surnaturels-avec-jeanmarie

À l’inverse, gardons-nous aussi d’un rationalisme étriqué qui refuse toute intervention surnaturelle. Ayons un cœur d’enfant qui fait confiance en ses parents.

En conclusion, si nous gardons comme ligne de crête, l’amour de Dieu et de l’Église, nous n’avons rien à craindre, car Dieu s’occupe de nous. Vous voulez en discuter ? Rejoignez-nous par chat…

« Je suis l’Immaculée Conception. »

Message de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous, à Lourdes

Pourquoi aimer Dieu?

Pourquoi aimer Dieu?

J’ai envie de commencer par renverser la question : pourquoi Dieu nous aime-t-Il ? Quand on regarde l’homme, quand je me regarde, j’ai plutôt envie de désespérer : chaque jour je retombe dans les mêmes ornières, les guerres ne cessent de se produire, toujours plus de morts, de désolation… Alors oui, pourquoi Dieu devrait-Il aimer l’homme au vu de tout ce qu’il fait ?

Pour une bonne et simple raison : c’est Lui qui nous a créés, à son image et qui nous veut heureux. Et c’est là une première réponse à la question initiale : Dieu nous aime gratuitement.

1. Dieu nous aime

  • un amour qui sauve

C’est parce que Dieu nous aime, que nous pouvons l’aimer en retour. Rien ne nous y oblige, certes, mais ce serait de l’ingratitude de notre part que de refuser de répondre à cet amour gratuit. Nous ne pouvons pas vivre uniquement pour nous-même, en cherchant des plaisirs immédiats et éphémères, pour une jouissance illusoire. Nous avons besoin d’aimer, de redonner ce que nous avons reçu. Et quoi de plus naturel que de commencer par aimer Celui qui nous a aimés en premier…

Soyons clair : Dieu n’a pas besoin de notre amour puisqu’Il est lui-même Amour. Mais Il sait que notre amour peut être une participation au salut du monde : c’est l’amour qui sauvera le monde.

2. Aimer Dieu comme une offrande

  • un sacrifice d’amour

En fait, ce à quoi Dieu nous appelle, librement, c’est à nous offrir à Lui en sacrifice d’amour. Combien de personnes, à travers le monde, n’aiment pas Dieu, pour diverses raisons… Et Dieu pleure. Quand, à Paray-le-Monial, au XVIIe siècle, il a montré son cœur à une sainte, Marguerite-Marie Alacoque, qui était visitandine, lors d’une vision, Il lui a déclaré : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui, en réponse, n’a reçu que des ingratitudes. » Dieu cherche des personnes qui acceptent de l’aimer en réparation.

https://sacrecoeur-paray.org/decouvrir/le-coeur-de-jesus/

C’est ce que disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus quand elle voulait se tenir au pied de la croix, pour recevoir toute l’eau qui a jailli du cœur transpercé de Jésus, ce flot de miséricorde qui se perd parce qu’il n’est pas accueilli.

Dieu invite certaines personnes à aller plus loin en Lui donnant toute leur vie : les prêtres, les consacré(e)s… J’ai donné ma vie à Dieu pour un célibat consacré afin de montrer que Dieu peut combler une vie, de rendre amour pour amour, redire à chacun qu’il est aimé personnellement par Dieu.

Enfin, on peut aimer Dieu gratuitement… parce qu’Il est Dieu. Cela suffit.

Aimez-vous Dieu ? Venez en parler avec nous par chat.

« Je t’aime, Seigneur, ma force :

  Seigneur, mon roc, ma forteresse,

 Dieu, mon libérateur, le rocher qui m’abrite,

 mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! »

Psaume 17(18) 2-3 

Qui sont les saints?

Qui sont les saints?

Je ne citerai personne : chacun se reconnaîtra… Plus sérieusement, qu’est-ce un saint ? Tout le monde peut-il être saint ou est-ce réservé à une élite ? Et, sur la base de quels critères ? Voilà l’objet de cet article

1. La sainteté aux yeux du monde

Le Petit Larousse Illustré nous donne la définition  du saint : « Se dit de quelqu’un qui, selon l’Église, a mené une vie exemplaire, a pratiqué les vertus évangéliques, et a été canonisé. »

Donc, est saint celui qui a mené une vie exemplaire. Mais qu’est-ce que cela signifie ? S’agit-il d’être parfait ? Et comment envisager la perfection ? S’il faut n’avoir fait aucune erreur dans sa vie, nul ne peut alors prétendre être saint puisque je ne connais personne qui n’ai commis la moindre faute.

Une autre erreur consiste à vouloir devenir saint à la force du poignet. Je vous souhaite bien du courage… En fait, on ne peut pas être saint par soi-même… Alors, c’est impossible ?

2. La sainteté selon l’Église

Si nous reprenons la définition du Petit Larousse Illustré, elle parle de toute personne qui, selon l’Église, a mené une vie exemplaire, a pratiqué les vertus évangéliques.

  • L’exemplarité selon l’Église ne consiste pas à n’avoir fait aucune bêtise

Car, voyez saint Pierre ou saint Paul. Cela commence par se reconnaître pauvre devant Dieu. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait qu’elle arriverait au ciel les mains vides. Cette pauvreté va de pair avec le fait de reconnaître l’amour fou de Dieu pour chacun de nous, comme la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. En effet, de persécuteur, il devient ardent témoin de la foi car il a fait l’expérience de l’amour inconditionnel de Dieu pour lui.

le saint désire répondre amour pour amour en faisant le bien autour de lui, en menant une vie de foi, d’espérance et de charité, selon les vertus théologales.( celle de Dieu)

3. Comment être saint ?

  • Y a-t-il un mode d’emploi de la sainteté ?

Si vous le connaissez, merci de me l’indiquer… En fait, personne ne sera canonisé de son vivant. Il faut attendre plusieurs années après sa mort pour qu’une enquête puisse être ouverte, à la demande de plusieurs personnes ou de l’Église afin de vérifier si cette personne a mené une vie digne d’être montrée en exemple. Quelqu’un est désigné pour être en charge du dossier qui est établi, d’abord au niveau local avant d’être envoyé à Rome.

  • plusieurs étapes

  • une commission se réunit pour étudier le dossier et donner un avis : s’il est favorable, alors la personne peut être déclarée comme vénérable, puis bienheureuse, et enfin sainte. Pour ce, il faut un ou plusieurs miracles dus à son intercession.

 En conclusion, nous pouvons remarquer, qu’au vu des évènements tragiques qui ont jalonné le XXe siècle, il n’y a jamais eu autant de saints que durant les dix-neuf siècles précédents. Donc le saint est un modèle qui nous est donné, car nous sommes tous appelés à la sainteté : ce n’est pas réservé à une élite.

Voulez-vous être saint ? Discutons-en par chat.

« Mais à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite. »

1 Pierre 1 ; 15

Dire NON au porno : conseils pratiques et spirituels, avec l’aide de Saint Carlo Acutis

L’addiction à la pornographie touche un nombre croissant de femmes et d’hommes, et n’épargne pas les jeunes, exposés de plus en plus tôt. Devenue un enjeu majeur de santé publique, elle n’en demeure pas moins surmontable : s’en sortir est possible!

Écrit sur un ton bienveillant, motivant et souvent drôle, ce livre s’adresse, sans tabou ni jugement, à ceux qui veulent se libérer, mais aussi aux conjoints, parents, éducateurs, thérapeutes et prêtres.

Entre éclairages psychologiques et outils concrets, conseils spirituels et inspirations tirées de la vie de saint Carlo Acutis, Dire non au porno offre un véritable chemin pour briser le silence, dépasser la honte et la culpabilisation, et retrouver l’espérance.

Diplômé de Saint-Cyr, Tanguy Lafforgue a fondé le cabinet Cœur Hackeur pour venir en aide aux personnes souffrant d’addiction à la pornographie. Il est notamment l’auteur de Délivré! 10 étapes pour arrêter la pornographie (Emmanuel, 2021).

Jean-Baptiste Maillard est directeur de l’association Lights in the Dark, qui anime la plateforme SOSPorno.net. Il est l’auteur de nombreux livres dont, avec son épouse Marie, Carlo Acutis : une âme de feu! (Artège, 2025).

Préface du père Gaspard Craplet. 

Comment est né ce livre ?

Ce livre est né de plusieurs constats : l’addiction à la pornographie est devenue un problème de santé publique, accéléré par les confinements. Aujourd’hui, 51 % des garçons de 12 à 13 ans regardent du porno au moins une fois par mois, et 56 % des divorces proviennent d’une addiction à la pornographie. Les croyants sont autant concernés que les autres, les pasteurs se disent démunis dans l’exercice de leurs ministères (confession, accompagnements, prédication, etc.), les parents et éducateurs sont eux aussi souvent dépassés, le rapport à la morale de certains croyants renforce leur culpabilité et leur honte, dérègle leur vie sacramentelle, les enferme dans l’impuissance et la désespérance et, in fine, les isole dans l’addiction, à l’inverse, d’autres personnes relativisent complètement la pornographie, enfin, la théologie du corps reste encore perçue comme quelque chose de beau mais d’abstrait, idéaliste et inatteignable.

Une question sur ce livre ? Venez en parler sur le chat’ de SOSporno.net !

Good news: SOSporn.org has just opened in English!

We are very pleased to announce the news that SOSporn.org has just launched in English – on Saint Joseph’s Day!
After the 2020 launch of SOSporno.net in French, we quickly saw the first healings from pornography addiction through the intercession of Blessed Carlo Acutis, especially on the day of his beatification:
We also have these testimonies (and more on the way…):
It wasn’t long before we were getting requests for a website like this in English, so we started working on it at the end of 2021. Together with the launch of the English version of SOS Porn, we also launched our main website in English, where you can read all about our mission.

The Power of Prayer

Our platform answers the call of Pope Francis who, on 4th April 2020, invited Catholics to “relieve, treat and heal the suffering of those hooked to online addictions, and pray that people addicted to porn will get some help and accompaniment soon”.  On 5th & 6th April 2020, the Deliverance Prayer through the intercession of Blessed Carlo Acutis received the Nihil Obstat from Dom Jean Pateau, Abbot of the Abbey of Notre-Dame de Fontgombault, and the imprimatur from Mgr Jérôme Beau, Archbishop de Bourges, who has asked that we “encourage those who pray to Blessed Carlo to post it on their hompage, enabling more and more men and women—who are addicted to porn—to see it”. Printed prayer cards are also available and can be ordered on the platform for wider distribution. People are also invited to pray online using our live chat thanks to the presence of volunteer e-missionaries (who take a 1 hour/week slot for this mission). Thanks to this prayer we know that Agathe, Pierre and François have been delivered from their addictions to online porn (see Agathe’s testimony below).

The Power of Live Chat

Live chat is one of the few media that allows Internet users to converse in complete discretion and confidentiality—keeping total anonymity. Volunteers, who are not psychologists but who actively listen to others with compassion and simple kindness,  are available to chat. They also propose to pray for the person. These exchanges are made in a true honesty, that can lead addicts to concrete ways of breaking loose from porn addiction, as well as referring internet users to the right people locally.

The live chat began in accordance with the Pope’s intuition as early as September 2013, when he asked Catholics to become a “helping presence of people who listen, accompany and encourage others on the Internet”. In a letter dated 13th September 2022 sent to our association “Lights in the Dark”, the Pope encourages our mission: “The Holy Father gives thanks to God for your dedication and your commitment to the wounded and fragile people in search of meaning in their lives”. In these difficult and precarious times, he encourages us to be “a glimmer of hope for those who are discouraged and sad. Like Blessed Carlo Acutis, may you find in the Gospel the strength and the joy you need to be missionary disciples of hope for the youth of today.”

Subscribe to our social network accounts : Twitter, Instagram, Facebook.
You can read more about our approach at the following links:

Ce parcours pour sortir du porno commence samedi !

Communiqué de SOSPorno.net
Pour la deuxième année consécutive, notre parcours de 30 jours « Aventure Liberté » pour les personnes accros au porno commence samedi prochain, avec chaque jour par mail les conseils d’un thérapeute spécialiste de cette addiction, une action concrète et un message d’encouragement.
 
100 personnes accros, 700 parrains
Ces personnes – une centaine d’inscrits à ce jour – recevront aussi le(s) prénom(s) de leur parrain(s). Au nombre de 700, ces derniers recevront aussi le prénom de leur filleul et offrent déjà leur carême pour lui. Ils bénéficient d’un parcours dédié qui a commencé au début du carême, avec la mère du bienheureux Carlo Acutis.
Chaque jour, des personnes nous contactent par le chat’ de SOSPorno.net et nous confient leur addiction. Il s’agit d’hommes ou de femmes, de jeunes ou de moins jeunes, de personnes mariées, etc., qui ont parfois subi un traumatisme. Tous cherchent une voie pour en sortir. Nous les écoutons, nous prions pour avec eux, nous les renvoyons vers des thérapeutes indépendants quand ils le souhaitent.
Des guérisons
Grâce à la prière de délivrance à l’intercession du bienheureux Carlo Acutis de SOSporno.net, plusieurs personnes ont déjà été délivrées de leur addiction à la pornographie. C’est notamment le cas d’Agathe et de Pierre. L’épouse de ce dernier nous a écrit récemment pour nous remercier de la « véritable résurrection » qu’elle vit dans son couple depuis deux ans…
Le jeune bienheureux italien continue également de faire d’autres miracles dans la mission de Lights in the Dark, comme Sébastien, non-croyant, qui a, via notre plateforme Lavieapreslamort.com, renoncé à une euthanasie programmée en Belgique en priant la prière officielle de canonisation que nous lui avions proposée.
SOSporno.net en anglais le 19 mars
Pour la Saint Joseph, la plateforme SOSporno.net sera lancée dans une version entièrement en anglais, SOSporn.org. Ainsi Lights in the Dark se lance dans le monde anglophone pour répondre aux besoins d’un plus grand nombre d’internautes. Le pape François, informé des détails de cette mission en août 2022, a répondu à Lights in the Dark trois semaines plus tard : « Le Saint-Père rend grâce à Dieu pour votre dévouement et votre engagement auprès des personnes blessées et fragiles en quête d’un sens à leur vie. En ce moment de difficulté et de précarité, il vous encourage à être une lueur d’espérance pour ceux qui sont découragés et tristes. Comme le bienheureux Carlo Acutis, puissiez-vous trouver dans l’Evangile la force et la joie d’être des disciples-missionnaires d’espérance pour la jeunesse d’aujourd’hui. »
Dernière revue de presse :

Sortir de la pornographie : un parcours de 30 jours avec SOSporno

50 personnes addictes sont déjà inscrites à ce parcours en ligne qui commence le 11 mars, et plus de 700 parrains sont prêts à leur offrir leur carême.

Après une première édition en 2022 à laquelle avaient participé plus de 270 personnes accros au porno et 400 parrains, une nouvelle édition du parcours Aventure Liberté pour sortir du porno commence le 11 mars.

Une « Aventure Liberté » pour aider les participants à comprendre leur addiction à la pornographie et à en sortir

Chaque jour, le participant reçoit :

  • un mail avec un conseil du coach
  • un message d’encouragement
  • une attention particulière à avoir
  • une action concrète à réaliser.

Tanguy LafforgueCe conseil est donné par un professionnel de l’addiction à la pornographie : Tanguy Lafforgue (lire cet interview sur Sosporno).

Les personnes qui suivront le parcours Aventure Liberté recevront le prénom d’un “parrain” qui prie pour eux et offre son carême à l’intention de son filleul, dont il reçoit également le prénom, pour sa guérison.

A mi-parcours, il sera proposé aux participants un Zoom/Youtube avec la mère de Carlo Acutis qui pourront, s’ils le souhaitent, lui poser leurs questions en direct.

Les parrains suivent un parcours spécifique qui a commencé le 22 février avec la mère de Carlo Acutis et des méditations sur son fils bienheureux.

Une prière de délivrance par l’intercession de Carlo Acutis

La force d’SOSPorno.net est de proposer une prière de délivrance par l’intercession de Carlo Acutis qui a reçu l’imprimatur de Mgr Jérôme Beau, Archevêque de Bourges, en particulier par via un chat’ animé par une équipe de bénévoles.

Le chat’ rejoint la demande du pape François, qui a eu l’intuition, dès septembre 2013, de « faire émerger sur Internet une présence qui écoute, accompagne, encourage ».

Les encouragements du pape François

Dans une lettre du 13 septembre 2022 à l’association Lights in the Dark, qui porte ces plateformes, le pape encourage cette mission :

« Le Saint-Père rend grâce à Dieu pour votre dévouement et votre engagement auprès des personnes blessées et fragiles en quête d’un sens à leur vie. En ce moment de difficulté et de précarité, il vous encourage à être une lueur d’espérance pour ceux qui sont découragés et tristes. Comme le bienheureux Carlo Acutis, puissiez-vous trouver dans l’Evangile la force et la joie d’être des disciples-missionnaires d’espérance pour la jeunesse d’aujourd’hui. »

Une version anglaise de Sosporno.net est en préparation.

Pour aller plus loin :

https://twitter.com/SosPorno/status/1628071423569801236?s=20

 

Porno : comment s’en sortir ?

Le Sénat publie aujourd’hui un rapport accablant de 189 pages sur l’industrie du porno et pointe du doigt maltraitances sexuelles, physiques et psychologiques, viols, prostitution, traite des êtres humains. Le porno serait-il devenu un véritable esclavage, pour les acteurs comme pour les personnes addictes ? 

Dans son rapport, la délégation du Sénat précise que cette industrie rapporte gros : la plus importante plateforme de partage de vidéos pornographiques cumule à elle seule un chiffre d’affaires de 2,5 milliard de dollars et 5 milliards sont reversés à leurs créateurs de contenus pornos ! Il faut dire qu’elle attire 200 millions d’utilisateurs mensuels, ayant vu sa fréquentation augmenter de 75 % en 2020 pendant la crise sanitaire.

En France, il y aurait de plus 9 millions d’utilisateurs pour la principale plateforme… et elles se multiplient. Mais ce n’est pas tout : toujours selon ce rapport sénatorial, les réseaux sociaux, eux aussi, deviennent des vecteurs de la diffusion du porno. En effet, Instagram, Facebook, What’s app, etc. sont des caisses de résonance, notamment via les messageries privées mais pas seulement, pour ceux qui proposent du porno. Même Twitter aurait décidé de s’y lancer, attiré par l’appât du gain, avant de se raviser tout récemment.

Ainsi, comme le souligne aussi le rapport, le porno produit des viols et traite d’êtres humains, les acteurs devenant esclaves de véritables proxénètes, avec de graves violences physiques et psychologiques. Ces acteurs ne sont pas les seules victimes, car ceux qui consomme du porno aussi ! Hélas, avec le développement de ces plateformes, le nombre de personnes « accros » au porno ne cesse d’augmenter : il y a-t-il une issue ?

Il est possible de s’en sortir !

Pourtant, il est possible de s’en sortir. Ainsi, Agathe, 22 ans, témoignage avoir pu mettre fin à son addiction qui durait plus de 10 ans. Ou encore François, addict de plus de 25 ans ! Sans oublier Gwenaëlle, ou Etienne.

Ce n’est ni magique, ni le fruit du hasard : sur SOSporno.net, les personnes souffrant de cette addiction trouvent une oreille attentive, bienveillante, encourageante, le tout gratuitement et dans le respect de l’anonymat (un parcours pour sortir de la pornographie peut également être proposé à ceux qui le souhaite). Ainsi, Xavier, 56 ans, addict depuis 5 ans, nous écrit à l’instant dans le chat’ : « Merci pour votre aide, je reviendrai. Merci pour vos prières. Vous m’avez fait du bien. Je sens une chaleur m’envahir. Et avec Saint Joseph en aide, je veux croire à la guérison. Merci. » 

Un sommet européen de l’instruction en famille en octobre à Paris

Il est urgent de discuter des défis législatifs, politiques et sociaux au niveau Européen sur la question de l’instruction en famille. Alors que de nouvelles législations menacent plus que jamais les familles, il reste un espoir de défendre et promouvoir une liberté fondamentale qui, à la suite d’une pandémie mondiale, est en pleine expansion et doit être accessible à tous.

Dans ce nouveau contexte, un Sommet européen de l’instruction en famille est organisé par le GHEX (Global Home Education Exchange) qui aura lieu les 7-8 octobre prochains à l’Espace Charenton à Paris, en partenariat avec LIBSCO, le 1er salon de la liberté pédagogique, organisé par la Fondation pour l’Ecole le 8 octobre au même endroit.

Cette année, la France n’a pas été choisie au hasard… Il y a en effet de très nombreux refus injustifiés d’instruire en famille, relayés par la presse ces derniers jours (Europe 1, M6, Le Figaro…). Mais les parents recalés, qui demeurent les premiers éducateurs de leurs enfants, ne peuvent accepter que leur autorité soit transférée à l’Etat à travers les recteurs d’académie. Ils se battent donc actuellement devant les tribunaux administratifs du pays. Pour les familles chrétiennes (jusqu’à 10% des effectifs), la liberté d’instruire ses enfants comme on le souhaite, avec les valeurs chrétiennes qui nous sont propres, découle aussi de la liberté d’expression et de la liberté de conscience.

Des leaders de toute l’Europe

Parmi les orateurs invités à ce sommet figurent Peter Gray (chercheur à l’université de Boston et spécialiste de cette question), Andre Stern (compositeur, auteur du livre “Et je ne suis jamais allé à l’école”), Jan De Groof (président de l’European Association for Education Law and Policy’) , Michael Donnelly (HLSDA – USA), Silvia Copio (chercheur, présidente du mouvement portugais Movimento Educação Livre – Movement for Freedom in Education), Erika Di Martino (, et bien d’autres encore.

Des décideurs politiques nationaux influents (comme Jean-Frédéric Poisson) et des parlementaires partageront leurs idées, expériences et visions pour soutenir l’école à la maison au niveau européen. Des avocats spécialisés dans les Droits de l’homme, des experts sur la question de l’instruction en famille exploreront des solutions aux nombreux défis auxquels les différentes communautés de l’instruction en famille sont actuellement confrontées.

Toutes les associations nationales françaises de l’instruction en famille (interasso IEF) ont été invitées à intervenir et tenir des ateliers, aux côtés d’autres responsables d’associations européennes.

Parmi les ateliers, l’importance d’un bon plaidoyer, résoudre ensemble les problèmes rencontrés par les familles, répondre aux préjugés sur l’instruction en famille, utiliser la loi pour faire avancer la liberté de ce libre choix de l’instruction.

Enfin, pour couronner ce somment européen de l’instruction en famille, une plénière dans la grande salle du salon LIBSCO sera proposée aux différents participants sur le thème “Le boom de l’instruction en famille – son avenir en Europe et dans le reste du monde”.

Pour aller plus loin :

Vivre son carême autrement !

Le carême commence bientôt ! Comme vous le savez, cette période est un temps donné pour nous recentrer sur l’important : le Christ !

Marqués par le jeûne, l’aumône et l’abstinence, ces quarante jours nous préparent à vivre le Mystère de la mort de Jésus et sa résurrection à Pâques.

Comme chaque année, vous vous demandez sûrement quel effort vous allez réaliser ou ce que vous allez faire pour préparer votre coeur.

Vivre son carême autrement

Nous avons réfléchi à une proposition inédite pour vous cette année. Si de manière générale, pendant le carême nous pensons à notre conversion, cette année, nous vous proposons de prier également pour une autre personne.

Pour se faire, nous avons créé un double parcours croisé :

Parcours 1 : Enflamme ton carême avec Carlo Acutis

Il s’agit d’un parcours où on apprend à se mettre en présence pour se laisser aimer et à son tour aimer. Comment aimer l’autre ? En comprenant sa souffrance, en priant pour lui et en offrant son carême pour lui.

Concrètement, vous recevrez quelques jours après le début du carême le prénom d’une personne souffrant d’une addiction à la pornographie et inscrite au parcours « Aventure Liberté ».

Chaque jour pendant toute la durée du carême, vous recevrez par mail :

  • une citation de Carlo Acutis et un verset de la Bible
  • une courte méditation
  • une proposition de petite action concrète à réaliser dans votre journée.

A mi-parcours, il vous sera proposé un Zoom/Youtube avec la mère de Carlo Acutis qui nous parlera de son fils et vous pourrez lui poser vos questions en direct.

Nous sommes sûrs qu’avec nos efforts, notre intercession, nos petits sacrifices et nos prières, le Seigneur relèvera les personnes du parcours « Aventure Liberté » !

Début du parcours : 2 Mars 2022

👉S’inscrire au parcours « Enflamme ton carême avec Carlo Acutis »

Parcours 2 : Aventure Liberté – 30 jours pour apprendre à se libérer de la pornographie

Tu as une addiction à la pornographie et/ou à la masturbation ? Cette addiction t’éprouve profondément et cause en toi une grande souffrance ?

Pendant 30 jours, nous t’accompagnons avec :

  • un mail avec un conseil du coach – ces conseils te seront donnés par Tanguy Lafforgue, thérapeute spécialisé dans les addictions sexuelles
  • un message d’encouragement
  • une attention particulière à avoir
  • une action concrète à réaliser.

A mi-parcours, il vous sera proposé un Zoom/Youtube avec la mère de Carlo Acutis qui nous parlera de son fils et vous pourrez lui poser vos questions en direct.

Tu pourras compter pendant toute la durée de ton aventure sur la prière personnelle d’un parrain*.

Alors prêt à rejoindre l’aventure ?

* Tes informations personnelles restent confidentielles. Nous ne donnons à ton parrain que ton prénom pour qu’il puisse prier personnellement pour toi. Ton adresse mail et ton nom de famille sont des données sensibles que nous utiliserons uniquement pour t’envoyer des mails.

Joyeuse Saint Valentin !

Aujourd’hui, c’est la Saint Valentin et l’association Lights in the Dark voulait vous le souhaitez d’une façon très spéciale !

A cette occasion, elle a lancé un site consacré à la Saint Valentin. Vous y trouverez les bons plans pour passer une belle journée, des astuces pour faire plaisir à votre moitié et même des explications pour rédiger la plus belle lettre d’amour !

Plus largement, ce site vous donnera quelques conseils sur les couples, l’amour et la sexualité, mais aussi tout sur la Saint Valentin.

Vous pouvez aussi leur raconter votre histoire d’amour : en répondant à ce questionnaire, il sera publié dans la galerie des histoires d’amour, en page d’accueil du site !

Cette année, fêtez l’Amour autrement !

Rendez-vous sur le site www.joyeusesaintvalentin.net sans plus attendre !

 

Les 10 questions les plus tendance à Noël

Sélection des 10 questions sur les posées à Noël

Chaque année, les fêtes de fin d’année sont les événements les plus attendus de tous. C’est le moment de se retrouver en famille ou entre amis et de passer un bon temps tous ensemble. Lors des rassemblements de famille, il est possible que certaines questions fassent irruption dans les discussions des repas !

Découvrez les questions les plus fréquentes et tendances à Noël, ainsi que leurs réponses, pour pouvoir briller lors des repas de famille 😉

  1. couronneQuel est le sens des couronnes de l’avent ?

    Le cercle formé par la couronne symboliserait aussi l’éternité donnée à la vie par la résurrection du Christ, le vert symbolisant la vie, les cierges la lumière de Noël qui vient et éclaire le monde dans la nuit sainte… Lire la suite

  2. Quel est le sens du gui et du houx à Noël ?

    Leur symbolique est antérieure au christianisme. Le gui était une plante sacrée chez les Gaulois (cf Astérix et Obélix). Ils lui attribuaient la guérison de certaines maladies et des pouvoirs de protection contre les sorts. Lire la suite

  3. D’où vient la tradition des marchés de Noël ?

    La tradition des marchés de Noël remonte au XIVe siècle en Allemagne et en Alsace, sous le nom « Marché de Saint Nicolas ». Le premier document évoquant un marché de Noël est daté de 1434 sous le règne de Frédéric II de Saxe, évoquant un « Striezelmar… Lire la suite

     

  4. Pourquoi un calendrier de l’avent ?

    Autrefois destinés aux enfants, ils se déclinent maintenant en calendriers de l’Avent des bougies, de la mode, des infusions et même des bières ! Pourquoi un tel engouement ? D’où vient cette tradition ? Lire plus…

     

  5. D’où vient la crèche de Noël ?

    Au 13eme siècle, un certain Saint François d’Assise François d’Assise « invente » la crèche vivante dans une grotte de Greccio en Italie, où les frères mineurs ont établi un ermitage. Il s’agirait de la première crèche de Noël. Lire la suite

  6. Quand Jésus est-il né  ?

    Les exégètes (c’est comme cela qu’on appelle les spécialistes de la Bible) se sont longtemps accordés sur la date de naissance du Christ : 4-5 avant Jésus-Christ, peu avant la mort d’Hérode le Grand. Alors pourquoi on part de 0 quand on compte les années ? Lire la suite

  7. D’où vient le sapin de Noël ?

    Le saviez-vous ? Le sapin de Noël – et plus anciennement l’arbre de Noël – n’est pas une coutume païenne germanique, mais une coutume chrétienne associant deux symboles religieux : la lumière et la vie. Lire la suite

  8. Pourquoi plante-t-on des lentilles à la Sainte Barbe  ?

    La levée des lentilles représente aussi Dieu qui grandit dans les cœurs pour naître à Noël ! Lire plus pour savoir d’où vient cette tradition.

  9. Quel lien entre Sainte Lucie et la lumière de Noël ?

    Fête peu célébrée en France (sauf en Corse), elle correspond aussi au premier jour où le soleil se couche plus tard que la veille dans l’hémisphère nord, comme le rappelle le dicton français « à la sainte Luce, le jour croît d’un saut de puce ». Lire plus

     

  10. C’est quoi Noël ?

    Pour l’écrivain C. S. Lewis, auteur de la célèbre saga Le Monde de Narnia, « Noël est l’évènement inscrit au cœur de l’histoire du monde : le point précis autour duquel s’articule toute l’histoire. »  Lire plus

 

Aviez-vous les mêmes questions ? Nous vous invitions à découvrir le site La lumière de Noël, où vous trouverez d’autres questions/réponses sur Noël et sa magie !

Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année et un Joyeux Noël !

Un kit mission de Noël gratuit, pour les paroisses !

Cette année, Lights in the Dark innove avec sa quatrième mission de Noël, en proposant un kit paroissial gratuit !

Avec ce kit « mission de Noël » pour sa paroisse, non seulement tout est fourni, mais en plus les paroisses ou les communautés s’assurent qu’un suivi par e-mail sera proposé aux personnes qui auront été évangélisées dans la rue grâce aux 80 e-missionnaires de l’association postés sur le chat’ du Lalumieredenoel.com !

Ce kit clefs en main  « mission de Noël » comprend :

  • un guide pratique « comment organiser votre mission de Noël en paroisse ? »
  • un support de formation « comment évangéliser dans la rue à Noël ? » (powerpoint qui est le fruit de plusieurs années de missions paroissiales, avec les notes de l’animateur) au programme : la mission, c’est quoi / les destinataires / les missionnaires / comment vivre la mission / apprendre à donner son témoignage / méthode pratique en 12 points / exercice de mise en situation
  • un mini-sondage sur Noël comme support facilitateur de la mission de rue
  • un pain de la parole (60 cartes avec des paroles de Dieu différentes spéciales Noël) à imprimer pour les passants
  • des cartes de visites à imprimer pour proposer de chat’er via Lalumieredenoel.com avec les e-missionnaires qui assureront suivi & accompagnement en renvoyant vers sa paroisse si nécessaire
  • une carte postale de Noël à imprimer en recto/verso
  • des affiches à adapter pour sa paroisse
  • bonus : une collection de sweats homme/femme/enfant Lalumieredenoel.com à proposer à ses paroissiens !
Le guide pratique complet : comment organiser votre mission de Noël (en pdf)

Le guide pratique complet : comment organiser votre mission de Noël (en PDF)

Le livre d’accompagnement du support de formation (en PDF)

Le pain de la parole à imprimer en paroisse et à massicoter (60 paroles)

Les cartes postales de Noël à faire imprimer

Les cartes de visites qui proposent le chat’ missionnaire (recto/verso, à faire imprimer)

Pour faire imprimer vos cartes de visites, nous vous suggérons Rapid Flyer (livraison en 24 heures chrono, 10% de réduction avec le code RAPID10, 48,68€ TTC les 250 exemplaires recto/verso coins carrés 8,5×5,5 cm papier satimat couché demi mat – 350 gr).

Ce kit est gratuit, en contre-partie l’association demande simplement de mettre un lien sur le site officiel de la paroisse vers Lalumieredenoel.com et si possible, d’afficher une bannière (fournie).

Pour recevoir le kit par e-mail, renseignez le formulaire d’inscription à cette mission de Noël :

Après le Congrès Mission, évangéliser pour Halloween

Les citrouilles et les toiles d’araignées lugubres refont leur apparition dans les devantures des magasins ? Profitons-en pour évangéliser !

Après le feu du Congrès Mission où l’association Lights in the Dark a tenu 6 ateliers sur l’évangélisation sur Internet, voici qu’elle lance une mission spéciale Halloween 2021 « Sors des ténèbres ! ».

Ainsi, comme chaque année à la Toussaint depuis 4 ans, les 80 e-missionnaires de Lights in the Dark évangéliseront sur Internet avec le site Lavieapreslamort.com, lancé à la Toussaint 2017 et entièrement refondu pour l’occasion. Cette mission en ligne pour la Toussaint a déjà permis, les années précédentes, deux conversions aboutissant à des demandes de baptême.  La demande est forte : alors que 70 % des Français se rendent dans les cimetières à la Toussaint, beaucoup se tournent vers Google et les réseaux sociaux pour chercher des réponses à leurs questions sur le sens de la vie terrestre.

Un nouvel espace pour évangéliser avec Halloween

Cette année, Lights in the Dark innove avec un espace dédiée à Halloween sur Lavieapreslamort.com/halloween, baptisé « Halloween zone« , où il est proposé à l’internaute :

  1. Un jeu quiz sur Halloween qui mène des ténèbres à la Lumière
  2. Un concours de citrouilles
  3. Un karaoké Halloween « Jésus est vivant ! »
  4. Un témoignage « Je rencontre Jésus le soir d’Halloween »
  5. La possibilité d’allumer un cierge en ligne pour un proche
  6. Et la possibilité habituelle de chat’er avec des e-missionnaires.

Enfin, il sera proposé aux internautes qui le souhaitent une veillée de prière pour les défunts de leurs familles, le 1er novembre de 18h à 19h, en direct sur Youtube, avec le monastère invisible Carlo Acutis.

 

4 manières de participer à cette mission « sors des ténèbres ! »

  1. Devenir contributeur pour le site, avec le Mooc « apprendre à parler aux non-cathos » ou en nous proposant directement des articles (s’inscrire ci-dessous)
  2. Devenir e-missionnaire sur le chat’ du site (se former avec le Mooc dédié)
  3. Devenir ambassadeur des contenus : la campagne se décline dans les réseaux sociaux avec des visuels sur Facebook, Twitter et Instagram, mais aussi 3 vidéos d’invitations à partager à ses amis (une, deux, trois).
  4. Faire un don : Lights in the Dark ne vit que de dons.

 

Un nouveau MOOC pour changer des vies ! – Lights in the Dark

Après la réussite du MOOC “Devenir e-Missionnaire” (près de 400 participants !), l’association Lights in the Dark lance un deuxième MOOC avec son académie Sainte Faustine, pour apprendre à parler aux non-cathos et rédiger sur le web.

L’association Lights in the Dark a pour objectif d’éclairer les chercheurs de sens sur Internet en leur témoignant de l’amour de Dieu. Aussi faut-il chercher à comprendre les questions que ces personnes se posent et leur apporter des réponses pleines d’espérance, de charité et de vérité.

Avec ce MOOC, nous proposons donc de comprendre l’enjeu de l’évangélisation sur le continent numérique et d’apprendre les règles du jeu pour être des porteurs d’espérance lumineux sur la toile.

Devenir #PORTEURDESPERANCE : une urgence pour répondre aux besoins de notre temps !

Alors que notre monde est encore plongé dans les difficultés sanitaires, que beaucoup de nos contemporains sont en recherche de vérité et d’espérance, il est urgent de se mettre en route pour annoncer La Bonne Nouvelle. Internet est un nouvel espace à évangéliser et c’est pourquoi, depuis presque 6 ans, Lights in the Dark a pour mission de parler de Jésus, Lumière du monde sur la toile. A vous aussi d’êtres des missionnaires désireux de répandre ce message d’amour sur Internet !

Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde – Matthieu 5, 13 – 16

Et si toi aussi tu te mettais en marche ? – Nouveau MOOC

Dès le 15 septembre 2021, un nouveau MOOC gratuit ouvert à tous sera disponible sur la plateforme de l‘académie Sainte-Faustine, plateforme de formation de Lights in the Dark.

A cette occasion, Lights in the Dark organise un webinaire de lancement, le 14 septembre 2021, à 20h00, par Zoom. De belles surprises attendent les inscrits donc n’hésitez plus une seconde et rejoignez-nous !

Partage l’info autour de toi !

Tu es un relais missionnaire super important pour le monde ! Lights in the dark a besoin de toi pour diffuser cette proposition à tes proches et à tes amis ! Rejoins-les sur les réseaux sociaux !

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Une co-production Cap Missio – Linceul Turin.net

Le Père René-Luc, passionné du linceul de Turin depuis une dizaine d’années, vient de publier une vidéo pédagogique avec Cap Missio et LinceulTurin.net. Tournée et réalisée pendant le confinement, le monteur, Samuel, cap-missionnaire, a travaillé au montage pendant une bonne centaine d’heures !

Elle comporte 5 parties :

  • Qu’est-ce qu’un linceul ?
  • D’où vient le linceul de Turin ?
  • Que dit la science sur le linceul ?
  • Quelles sont les concordances entre l’Homme du linceul et le Christ ?
  • Que dit l’Eglise sur le linceul de Turin ?

 

Après la vidéo, vous pouvez poursuivre vos recherches en menant vous même votre enquête, en grande partie réalisée par le Père René-Luc sur LinceulTurin.net !

Le nouveau Directoire de la catéchèse suggère une catéchèse « kérygmatique »

Le conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation a rendu public le 25 juin le nouveau Directoire pour la catéchèse. Ce long document a été approuvé par le Pape François le 23 mars dernier, il évoque la formation des catéchistes, l’écologie, mais aussi la question d’une catéchèse « kérygmatique » ou encore… Internet. Extraits de la conférence de presse de Mgr Rino Fisichella, Président de ce Conseil.

La publication d’un Directoire pour la catéchèse est un événement joyeux dans la vie de l’Église. Pour ceux qui se consacrent à l’immense tâche de la catéchèse, cela peut être considéré comme un défi positif car il leur fait apprécier la nature dynamique du mouvement catéchétique, qui a toujours eu une présence significative dans la vie de la communauté chrétienne. Le Directoire de la Catéchèse est un document du Saint-Siège et confié à toute l’Église. Beaucoup de temps et de travail ont été consacrés à sa préparation, et sa publication intervient après une large consultation internationale. Aujourd’hui, nous présentons l’édition italienne. Cependant, les traductions sont disponibles en espagnol (éditions séparées pour l’Amérique latine et l’Espagne), portugais (éditions séparées originaires du Brésil et du Portugal), anglais (éditions séparées originaires des États-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni), français, allemand et polonais . Le Directoire s’adresse en premier lieu aux évêques, premiers catéchistes du Peuple de Dieu en raison de leur responsabilité première dans la transmission de la foi (réf. N. 114). La responsabilité de la catéchèse s’étend également aux conférences épiscopales avec leurs commissions catéchétiques respectives, qui contribuent à l’élaboration d’un projet national, espérons-le, visant à soutenir le travail des diocèses individuels dans ce domaine (réf. N. 413). Cependant, ceux qui sont les plus directement impliqués dans l’utilisation du Directoire restent les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les millions de laïcs et catéchistes laïcs qui, avec générosité, dur labeur et espoir, offrent quotidiennement leur ministère dans leur diverses communautés. Le dévouement avec lequel ils travaillent, en particulier dans une période de transition culturelle comme la présente, est le signe tangible de la façon dont la rencontre avec le Seigneur peut transformer un catéchiste en un authentique évangélisateur.

Aujourd’hui, ce que nous présentons est essentiellement le troisième Directoire catéchétique depuis le Concile Vatican II. Le premier de 1971, le Directoire général de catéchèse, et le second de 1997, le Directoire général de catéchèse, ont marqué ces cinquante dernières années de l’histoire de la catéchèse. Non seulement ces textes ont eu un rôle primordial, mais ils ont également contribué à faire progresser la catéchèse, notamment en renouvelant sa méthodologie et en tenant compte des considérations pédagogiques. La nécessité d’un nouveau Directoire est née du processus d’inculturation qui caractérise la catéchèse d’une manière particulière et qui, surtout aujourd’hui, demande une attention particulière.

Aujourd’hui, l’Église est confrontée à un grand défi sous la forme d’une culture numérique. Se focaliser sur un phénomène qui s’impose comme mondial exige que ceux qui sont responsables de la formation ne tergiversent pas. Contrairement au passé, où la culture se limitait au contexte géographique, la culture numérique est intimement liée à la mondialisation en cours et détermine même son développement. Les instruments créés au cours de cette dernière décennie manifestent une transformation radicale des comportements qui influencent avant tout la formation de l’identité personnelle et des relations interpersonnelles. La vitesse du changement linguistique, et avec elle, les relations comportementales, nous permet d’entrevoir un nouveau modèle de communication et de formation, qui affecte inévitablement aussi l’Église dans le monde complexe de l’éducation.

Les diverses manifestations de la présence de l’Église dans le vaste monde d’Internet sont certainement un fait positif, mais la culture numérique va beaucoup plus loin. Elle va à la racine de la question anthropologique qui est décisive dans tous les contextes de formation et qui ne peut pas priver la vérité et la liberté. La simple pose de ce problème nécessite la vérification de l’adéquation de toute proposition de formation quelle que soit sa provenance. Pour l’Église, cependant, cette vérification est particulièrement nécessaire à la lumière de sa «compétence» sur l’humanité et de sa prétention à la vérité.

Cette prémisse est peut-être, en soi, suffisante pour exiger un nouveau Directoire pour la Catéchèse. Il n’est pas exagéré de dire que vingt ans à l’ère numérique sont comme un demi-siècle avant son apparition. D’où la nécessité d’avoir un Directoire qui examinerait avec un réalisme profond les évolutions culturelles récentes en tenant compte des exigences de la catéchèse. C’est pour cette raison que ce texte présente non seulement les problèmes inhérents à la culture numérique, mais suggère également les voies à suivre pour que la catéchèse devienne une proposition susceptible d’être comprise et adaptée aux exigences de son contexte.

La catéchèse doit donc être intimement liée à l’œuvre d’évangélisation et ne peut en être séparée. Elle doit assumer les caractéristiques mêmes de l’évangélisation, sans tomber dans la tentation de s’y substituer ou de vouloir imposer ses prémisses pédagogiques à l’évangélisation. Dans cette relation, la primauté appartient à l’évangélisation et non à la catéchèse. Cela nous permet de comprendre pourquoi, à la lumière d’Evangelii gaudium, ce Directoire se distingue par son soutien à une « catéchèse kérygmatique ».

Le cœur de la catéchèse est l’annonce de la personne de Jésus-Christ, qui dépasse les limites de l’espace et du temps pour se présenter à chaque génération comme la bonne nouvelle offerte pour atteindre le sens de la vie. Dans cette perspective émerge une caractéristique fondamentale que la catéchèse doit s’approprier: la miséricorde. Le kérygme est une annonce de la miséricorde du Père envers le pécheur qui n’est plus considéré comme une personne exclue, mais comme un invité privilégié au banquet du salut, qui consiste en la rémission des péchés. Si nous le souhaitons, c’est dans ce contexte que l’expérience du catéchuménat acquiert de la force comme expérience du pardon offert et de la nouvelle vie de communion avec Dieu qui s’ensuit.

La centralité du kérygme doit cependant être reçue dans un sens qualitatif non temporel. Elle nécessite en effet d’être présente dans toutes les phases de la catéchèse et dans chaque catéchèse. C’est la «première annonce» qui est toujours faite parce que le Christ est la seule chose nécessaire. La foi n’est pas quelque chose d’évident à invoquer dans les moments de besoin, mais un acte de liberté qui engage toute la vie. Le Directoire fait donc sien la centralité du kérygme exprimé toujours dans un sens trinitaire comme un engagement de toute l’Église. La catéchèse telle qu’exprimée par le Directoire se caractérise par cette dimension et ses répercussions sur la vie des gens. Dans cette vision, l’ensemble de la catéchèse acquiert une valeur particulière qui s’exprime dans l’approfondissement constant de notre compréhension du message évangélique. En bref, la catéchèse est destinée à conduire à la connaissance de cet amour chrétien qui conduit ceux qui l’ont embrassé à devenir des disciples évangélisateurs.

Le texte se déroule en abordant différents thèmes qui ne font référence qu’à l’objectif sous-jacent. Une première dimension est la mystagogie présentée à travers deux éléments complémentaires: une appréciation renouvelée des signes liturgiques de l’initiation chrétienne, puis, la maturation progressive du processus de formation dans lequel toute la communauté est impliquée. La mystagogie est une voie privilégiée à suivre, mais elle n’est pas facultative dans le parcours catéchétique. Son caractère obligatoire découle du fait que par lui nous sommes de plus en plus insérés dans le mystère qui est cru et célébré. C’est la conscience de la primauté du mystère qui conduit la catéchèse à ne pas isoler le kérygme de son contexte naturel. La proclamation de la foi est encore une annonce du mystère de l’amour de Dieu qui devient humain pour notre salut. La réponse de chacun ne peut aller au-delà de l’acceptation du mystère du Christ en soi pour éclairer le mystère de son expérience personnelle (Gaudium et spes, 22).

Une autre nouveauté du Directoire est le lien entre l’évangélisation et le catéchuménat dans ses différents sens (réf. N.62). Il est urgent de réaliser une «conversion pastorale» afin de libérer la catéchèse de certains blocages qui empêchent son efficacité. Le premier tel étranglement peut être identifié dans le modèle scolaire, selon lequel la catéchèse de l’initiation chrétienne est entreprise sous un paradigme scolaire. Le catéchiste remplace l’enseignant, la salle de classe devient la salle de catéchèse, le calendrier scolaire est identique à celui de catéchèse, etc. Une seconde est la mentalité par laquelle la catéchèse devient la condition pour recevoir un sacrement d’initiation particulier, avec un vide conséquent s’ouvrir une fois l’initiation terminée. Un troisième est l’exploitation d’un sacrement au nom de la stratégie pastorale, de sorte que le délai de confirmation est dicté par la nécessité de ne pas perdre le petit troupeau de jeunes restant dans la paroisse plutôt que par l’importance que le sacrement possède de elle-même dans l’économie de la vie chrétienne.

Le pape François a écrit que «proclamer le Christ signifie montrer que croire en lui et le suivre est non seulement quelque chose de juste et de vrai, mais aussi quelque chose de beau, capable de remplir la vie d’une splendeur nouvelle et d’une joie profonde, même au milieu des difficultés. Chaque expression de la vraie beauté peut ainsi être reconnue comme un chemin menant à une rencontre avec le Seigneur Jésus … Une formation dans la via pulchritudinis doit donc faire partie de notre effort pour transmettre la foi »(Evangelii gaudium, 167). Une approche novatrice de la catéchèse réside dans la voie de la beauté, surtout en faisant mieux connaître le grand patrimoine en termes d’art, de littérature et de musique que possède chaque Église locale. C’est pourquoi le Directoire a placé la voie de la beauté comme l’une des «sources» de la catéchèse (réf. N ° 106-109).

Une dernière dimension offerte par le Directoire se trouve dans son effort pour nous insérer progressivement dans le mystère de la foi. Cette caractéristique ne peut être déléguée à une seule dimension de la foi ou de la catéchèse. La théologie explore le mystère révélé avec les outils de la raison. La liturgie célèbre et évoque le mystère de la vie sacramentelle. La charité reconnaît le mystère du frère ou de la sœur qui tend la main. La catéchèse, de la même manière, nous guide progressivement à accepter et à vivre le mystère complètement dans notre existence quotidienne. Le Directoire adopte cette vision lorsqu’il demande que la catéchèse soit formulée de manière à maintenir l’unité du mystère tout en articulant les différentes phases de son expression. Le mystère, embrassé dans sa réalité profonde, nécessite le silence. Une véritable catéchèse ne sera jamais tentée de tout dire sur le mystère de Dieu. Au contraire, sa tâche est de nous guider vers la contemplation du mystère en faisant du silence sa conquête.

Le Directoire présente donc la catéchèse kérygmatique non pas comme une théorie abstraite, mais plutôt comme un instrument à forte valeur existentielle. Cette catéchèse trouve sa force dans la rencontre qui permet d’expérimenter la présence de Dieu dans la vie de chacun de nous. Un Dieu proche, qui nous aime et qui suit les événements de notre histoire car l’Incarnation du Fils l’engage directement. La catéchèse doit impliquer tout le monde, le catéchiste et le catéchisé, à vivre cette présence et à se sentir impliqué dans l’œuvre de miséricorde. Bref, ce type de catéchèse nous permet de découvrir qu’avant d’être une proposition morale, la foi est vraiment une rencontre avec une personne et que le christianisme n’est pas une religion du passé, mais un événement du présent. Une telle expérience favorise la compréhension de la liberté personnelle comme le fruit de la découverte de la vérité qui nous libère (réf. Jean 8:31).

Une catéchèse qui donne la primauté au kérygme est le contraire de toute imposition, même celle d’un corpus de preuves incontournables. L’option de la foi, en fait, avant de considérer le contenu auquel adhérer par son assentiment, est un acte de liberté parce qu’on découvre qu’on est aimé. Dans ce contexte, il est bon d’examiner attentivement ce que le Directoire propose concernant l’importance de l’acte de foi dans sa double articulation (réf. N. 18). Pendant trop longtemps, la catéchèse s’est concentrée sur la divulgation du contenu de la foi et sur les meilleures méthodes pédagogiques pour y parvenir, en omettant le moment le plus crucial qui est l’acte de décider de la foi et de donner son assentiment.

Nous espérons que ce nouveau Directoire pour la Catéchèse sera une véritable aide et un soutien pour le renouvellement de la catéchèse dans le seul processus d’évangélisation que l’Église ne se lasse pas de mener depuis deux mille ans, afin que le monde vienne à la rencontre de Jésus de Nazareth, le fils de Dieu a fait l’un de nous, pour notre salut.

Source (anglais) : bulletin du bureau de presse du Saint-Siège

Les chrétiens s’unissent pour demander au Christ la fin du Coronavirus

Coronavirus : les chrétiens s’unissent pour demander au Christ la fin de l’épidémie !

Ils sont ainsi déjà près de 70.000 à s’être inscrit pour invoquer ensemble le nom de Dieu.

« Pâques approche et nous ne pourrons nous rassembler dans les églises ou temples à cause du Covid-19, expliquent-ils. En réponse à cela, nous appelons tous les chrétiens du monde entier, dans l’unité, à invoquer pendant 3 jours (Jeudi 9, Vendredi 10, Samedi 11 avril) le Nom de Jésus, à 15h, pendant 1 minute, afin de demander la délivrance de nos pays et une régression significative du Covid-19 à Pâques. »

Oui, « Notre secours est dans le Nom du Seigneur… » Psaume 123, 8.

Et d’expliquer :

« Nous croyons ! Pourquoi 15h ? C’est à 15h que Jésus rendit l’Esprit. Alors unissons nos voix, au dernier cri de Jésus sur la Croix. Comme dit Jésus : « Si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. » (Matthieu 17, 20) » Ainsi, nous croyons qu’une petite prière unie peut déplacer une grande pandémie ! Partagez largement autour de vous afin que nous soyons des millions à prier dans l’unité et que l’impossible devienne possible !

Pour participer, il suffit de s’inscrire sur ce site en indiquant simplement son nom et sa ville : www.finducovid19.com.

Linceul de Turin : menez l’enquête en ligne !

Alors que l’archevêque de Turin vient d’annoncer une ostension extraordinaire du Saint Suaire, samedi saint à 17h en direct sur Internet, le site LinceulTurin.net propose de mener l’enquête en ligne !

Une annonce qui fait suite à la crise du Coronavirus

L’archevêque de Turin, gardien du linceul, a ainsi annoncé dans un communiqué, suite au Coronavirus :  “Des milliers et des milliers de personnes, jeunes et vieux, en bonne santé et malades, a expliqué l’archevêque,  m’ont demandé qu’en ce moment de difficultés si graves, nous puissions prier pendant la Semaine Sainte devant le Suaire pour implorer devant l’image du Christ mort et ressuscité que le Saint Suaire nous présente d’une manière si concrète, pour lui demander la grâce de vaincre le mal comme il l’a fait sur la croix, en se confiant en la bonté et la miséricorde de Dieu ».

Et d’ajouter, en donnant rendez-vous au monde entier :

J’assure à tous que nous la réaliserons le samedi saint à partir de 17 heures : je présiderai une longue prière devant le Suaire grâce à la télévision et aux réseaux sociaux. Et donc ce temps de contemplation mettra à la disposition de tous, à travers le monde, l’image du Saint Suaire, qui nous rappelle la passion et la mort du Seigneur mais qui ouvre aussi nos cœurs à la foi en la Résurrection du Christ.

L’amour est le plus fort : c’est l’annonce de Pâques qui remplit nos cœurs de gratitude et de foi. Oui, l’amour avec lequel Jésus nous a donné sa vie est plus fort que toute souffrance, maladie et contagion, toute épreuve et découragement. Rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de cet amour, il nous unit à Lui avec un lien indissoluble.

Chers amis éparpillés dans le monde entier, je vous attends samedi prochain à 17 heures pour élever à Dieu à travers la contemplation du Suaire une prière du cœur avec son fils Jésus, notre frère et sauveur. Oui, le Suaire le répète toujours à notre cœur : l’amour est le plus fort.»

Menez l’enquête sur le linceul de Turin !

Sur LinceulTurin.net, vous pourrez donc suivre cette ostension en direct, mais aussi découvrir le point de vue de l’historien Jean-Christian Petitfils ou du philosophe Frédéric Guillaud à travers deux dossiers spéciaux !

Mais surtout, vous pouvez aussi mener vous-même votre propre enquête avec ce parcours en ligne en grande partie réalisé grâce aux recherches du Père René-Luc, fondateur de CapMissio.

Vous vous posez des questions sur le linceul de Turin ? Vous ignorez peut-être que les dernières recherches scientifiques ont montré l’existence sur le linceul de pièces de monnaie de l’époque du Christ ? De pollens et de fleurs de la région de Jérusalem ? Qu’on y retrouve tous les aspects de la Passion du Christ, de la flagellation à la crucifixion en passant par le coup de lance ? Quid de la datation au carbone 14 ? Le linceul est-il un faux du Moyen-Âge ? N’attendez plus, faites-vous votre propre opinion et transmettez ce site à vos amis loin de l’Eglise !

Pour aller plus loin :

Voici aussi un court extrait de la Passion du Christ de Mel Gibson où l’on voit apparaître le linceul (film interdit aux moins de 12 ans) :

Frédéric Guillaud : « le cerveau n’est pas un handicap pour la foi ! »

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégé de philosophie, Frédéric Guillaud a collaboré pendant dix ans à divers cabinets ministériels et travaille aujourd’hui dans le privé. Interview.

Anuncioblog : Vous êtes l’auteur du fameux livre Catholix Reloaded : pourquoi avoir écrit ce livre ?

Frédéric Guillaud : Parce que je me suis rendu compte qu’il n’existait quasiment plus de livres, en langue française, défendant la rationalité -et la crédibilité- du christianisme. Il en existe beaucoup en langue anglaise, mais rarement traduits. D’une certaine façon, l’apologétique s’est arrêtée sur le continent européen au tournant des années 60, essentiellement pour de mauvaises raisons. J’estime qu’il faut reprendre ce travail, d’autant que les données historiques, archéologiques, exégétiques n’ont pas cessé, au 20ème siècle, de renforcer la fiabilité des Evangiles.

Anuncioblog : Comment peut-on montrer que le christianisme est ‘croyable’ et que notre raison peut nous y aider ?

F. G. : On peut d’abord montrer que l’existence de Dieu est très probable, voire certaine. Ensuite, que Jésus de Nazareth a bel et bien existé. De là, on montre ensuite que Jésus a réellement affirmé non seulement être le Messie, mais être Dieu lui-même. Enfin, on peut argumenter, de manière purement rationnelle, que la Résurrection est un événement historique. Comment ? En montrant que la Résurrection est l’explication la plus probable des faits qui nous sont connus : le tombeau vide, les nombreux récits d’apparition, le passage de la dépression à l’enthousiasme apostolique chez les disciples. Si vous suivez ce parcours, vous arrivez à la conclusion que les prétentions divines de Jésus sont justifiées, puisque Dieu les a validées, authentifiées par la Résurrection.

Anuncioblog : Quels sont les points de blocage les plus fréquents qui empêchent d’adhérer à l’idée de Dieu ?

F.G. : Le point bloquant, sur le plan intellectuel, c’est certainement ce que j’appellerai le « scientisme », autrement dit l’idée selon laquelle il n’existe rien d’autre dans l’Univers que ce que connaît la science physique mathématisée, à savoir : de la matière quantitativement mesurable. Or, le scientisme est une doctrine archi-fausse, totalement distincte de la science. Jamais la science n’a démontré qu’il n’existe rien d’autre que les grandeurs physiques. La science ne s’intéresse qu’à ces grandeurs, par choix méthodologique a priori, c’est différent. Mais on ne saurait en conclure qu’il n’existe rien d’autre. La preuve, c’est qu’il existe par exemple la conscience, qui n’est pas explicable par des configurations matérielles. Et beaucoup de questions ne peuvent pas avoir de réponse scientifique : pourquoi existe-t-il un univers ? Pourquoi l’Univers est-il intelligible ? Ce qui ne veut pas dire que ces questions n’aient pas de sens, ni que leur réponse doive forcément être du domaine de l’« irrationnel ». Ce sont des questions qui doivent recevoir une réponse philosophique, métaphysique.

Anuncioblog : En quoi l’apologétique peut-elle aider les missionnaires pour leur évangélisation ?

F.G. : L’apologétique peut aider à faire sauter les barrières intellectuelles : beaucoup de gens par exemple, pensent que les miracles sont impossibles. Mais si vous réussissez à démontrer rationnellement qu’il existe un Dieu tout puissant (c’est-à-dire créateur des lois de la physique), le miracle redevient possible. Certes, il ne suffit pas de démontrer que les miracles sont possibles pour avoir démontré qu’il y en a. Mais c’est le premier pas. Ensuite, il faut s’intéresser aux témoignages historiques.

Anuncioblog : Comment l’apologétique et le témoignage personnel de notre rencontre avec le Christ peuvent-ils s’articuler pour évangéliser ?

F.G. : Assez naturellement : il n’y a aucune raison pour qu’il y ait une contradiction entre le témoignage du cœur et celui de la raison. En dépit de la célèbre phrase de Pascal, le cœur peut certes aller plus loin que la raison, mais il ne sont pas complètement étrangers. Il faudrait croire sinon que Dieu a créé un monstre !

Anuncioblog : Vous animez un cycle de formation du Pôle Mission du diocèse de Paris sur cette question de l’apologétique chrétienne (voir ci-dessous). Pourquoi est-il important de se former sur ces questions quand on veut évangéliser ?

Pour renforcer sa propre foi, et pour montrer à ceux qui ont un profil un peu intellectuel que le cerveau n’est pas un handicap pour la foi !

POUR SE FORMER A L’APOLOGÉTIQUE CHRETIENNE 

Venez vous former à l’apologétique chrétienne avec Frédéric Guillaud, normalien, agrégé de philosophie, auteur de “Catholix reloaded” et de “Dieu existe”, dans un parcours sur 5 séances !

#1 DIEU : Quelles sont les preuves de l’existence de Dieu? (le 29/02)
#2 SCIENCE ET FOI : Comment sortir de la fausse opposition scientiste? (le 28/03)
#3 JESUS : Les évangiles sont-ils un témoignage historique crédible? (le 25/04)
#4 EGLISE : Le Pape, l’Eucharistie, Marie : sommets de l’irrationnel ? (le 16/05)

Paroisse Notre-Dame-des-Champs, 9h30. L’évènement sur Facebook.

Pour aller plus loin :

Le missionnaire de 2020, un érudit en bataille ?

« Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous, faites-le avec douceur et respect » nous dit Saint Pierre dans sa première lettre (1 Pi 3,15). Se former n’est pas un préalable à la mission mais va de paire avec elle, pour répondre le mieux possible aux questions de nos contemporains sur Dieu, la foi ou l’Eglise. Caroline Jamet, jeune convertie, participe à un cycle de 5 matinées de formation du Pôle Mission du diocèse de Paris, sur un thème qui lui tient à cœur : l’apologétique chrétienne. Tribune libre.

« Il n’y a qu’à ouvrir un livre d’histoire pour se rendre compte des horreurs commises par l’Eglise pendant des siècles ». Voilà le type de réponse auquel il faut s’attendre lorsque l’on se risque à parler de Dieu et du christianisme. Bien sûr, nos interlocuteurs ont été bien rôdés depuis l’enfance : Inquisition, croisades, génocide des Indiens d’Amérique… De quelles atrocités l’Eglise catholique ne s’est-elle pas, à leurs yeux, rendue coupable ? Alors, comment répondre à ce genre d’offensive qui semble couper court à toute discussion ?

D’abord, nous répondrons qu’il est malhonnête intellectuellement de faire passer aux oubliettes, au nom des erreurs commises, le formidable cadre civilisationnel qu’offrit le christianisme à l’Occident… Ne vivons-nous pas aujourd’hui dans un monde à la pensée d’origine fondamentalement chrétienne ? Et le XXe siècle, siècle le plus athée de toute l’histoire de l’humanité, n’est-il pas aussi le plus meurtrier avec ses plus de 100 millions de morts ? Hélas, l’homme n’a pas besoin du prétexte de la religion pour tuer…

Puis, nous expliquerons que, sur les points spécifiques d’histoire abordés, la réalité est souvent très éloignée de l’opinion commune. Par exemple, nous apprenons, en y regardant de plus près, qu’il faut distinguer l’Inquisition française de l’Inquisition espagnole, qui servit davantage la royauté à des fins politiques qu’une Eglise inflexible et cruelle. Avec surprise, on apprendra aussi que l’Inquisition française ne fit pas plus de 100 morts en un siècle et permit de considérables progrès en matière de protection juridique…

Nous comprenons la nécessité absolue de se former sur ces sujets sensibles. Les réponses apportées doivent être précises et maîtrisées. L’enjeu est de rétablir une vérité trop longtemps faussée et oubliée.

Oui, le missionnaire de 2020 est en bataille : il affronte une population, sinon hostile à l’Eglise, souvent réticente à l’idée d’un Dieu qu’on lui a dépeint comme un père fouettard, empiétant sur ses libertés, érigées en valeur suprême dans nos sociétés occidentales. Il ne démarre pas sur une page blanche : le brouillon est déjà plein de ratures, de fausses croyances et de rejets solidement ancrés, qu’il faut s’atteler à déconstruire les uns après les autres.

Il s’agit aussi de rétablir l’image d’un Dieu, n’existant dans l’esprit de nos interlocuteurs qu’au travers de la liste interminable de ses interdits, mais dont on ignore tout de son plan d’amour sur chacune de nos vies.

Au-delà des préjugés portant sur l’histoire de l’Eglise, les points de blocage sont donc souvent d’ordre sociétal et philosophique. « Je ne vois pas pourquoi Mike, mon pote gay, n’aurait pas le droit d’avoir un enfant par GPA : ça me choque ! » ou bien « Si Dieu existe, pourquoi y-a-il tant de mal sur terre ? »

Ces questions ne peuvent être traitées à l’aveuglette : elles font référence à des points théologiques profonds qu’on ne peut improviser sur le coin d’un trottoir en soirée d’évangélisation.

Des ouvrages de référence d’apologétique chrétienne existent. C.S. Lewis, auteur du célèbre livre Le monde de Narnia, fut un des premiers auteurs à se soumettre à cet exigeant exercice de recherche des motifs raisonnables de la foi dans son best-seller, Les fondements du Christianisme. Le livre Catholix Reloaded de Frédéric Guillaud aux éditions Cerf est aussi l’un des plus récents sur le sujet, avec Le christianisme en procès, best-seller de Manfred Lütz (éditions de l’Emmanuel).

De nouveaux outils sont également disponibles en ligne. Ainsi L’Inquisitionpourlesnuls.com, destiné aux internautes loin de l’Eglise, propose de revoir en détail, point par point, les faits historiques de l’Inquisition. Youeternity.com est un nouveau site dont une rubrique, « grandes questions », est consacrée à l’apologétique chrétienne : sont traitées sous forme d’articles les questions épineuses qui empêchent trop souvent les hommes de faire leur pas vers la foi…

La mission est donc indissociable d’une culture à la fois historique et philosophique des sujets qui ont trait à la religion catholique.

Le missionnaire de 2020 doit s’armer car l’adversaire a dressé dans les esprits de nos contemporains de hautes murailles, mais qu’il n’ait crainte, car elles ne reposent sur rien que des mensonges qu’un seul de ses souffles de vérité fera voler en éclat. C’est alors qu’affranchis de toute pensée parasite, nos frères pourront enfin accueillir la parole du témoignage missionnaire, le cœur libre !

POUR SE FORMER A L’APOLOGETIQUE CHRETIENNE

Venez vous former à l’apologétique chrétienne avec Frédéric Guillaud, normalien, agrégé de philosophie, auteur de « Catholix reloaded » et de « Dieu existe », dans un parcours sur 5 séances !

#1 DIEU : Quelles sont les preuves de l’existence de Dieu? (le 29/02)
#2 SCIENCE ET FOI : Comment sortir de la fausse opposition scientiste? (le 28/03)
#3 JESUS : Les évangiles sont-ils un témoignage historique crédible? (le 25/04)
#4 EGLISE : Le Pape, l’Eucharistie, Marie : sommets de l’irrationnel ? (le 16/05)

Paroisse Notre-Dame-des-Champs, 9h30. L’évènement sur Facebook.

Au Congrès Mission, l’urgence d’évangéliser sur Internet

Cette année encore, l’association Lights in the Dark, 100% dédiée à l’évangélisation sur Internet, sera présente au Congrès Mission qui se tient à Paris du 27 au 29 septembre.

Ses membres e-missionnaires tiendront un stand et deux ateliers sur cette mission si importante : le premier, « Evangéliser sur Internet, mode d’emploi« , pour apprendre à découvrir comment transformer des vies grâce à Internet (1). Le second, pour découvrir l’évangélisation par le live chat’ (2) qui fait la spécificité de leur mission.

De nombreux fruits !

Comme ils le racontent sur Facebook, chaque jour apporte aux e-missionnaires de Lights in the Dark son lot de fioretti. Ainsi, mardi de cette semaine, Bary, 33 ans, les contacte par le live chat’ de  Lavieapreslamort.com. Il vient de perdre sa maman : « – Dieu a-t-il voulu la mort ? – Pourquoi a-t-il pris sa vie ? ». L’e-missionnaire présent lui propose de prier pour elle. « – A quoi bon prier pour les morts ? » Finalement, il accepte la prière, donne son e-mail, reçoit une prière personnalisée composée pour lui en direct, et répond : « c’est très beau, merci pour votre action bénévole et votre altruisme ». Ils prient alors ensemble chacun derrière son écran !

Il y a quelques jours, Gabriel, retraité, a lu plusieurs fois la Bible et se pose beaucoup de questions. Autrefois enfant de chœur, il a tout abandonné… et voici qu’il se connecte sur notre site LaresurrectionduChrist.com. Il laisse un message sur le chat’. Un e-missionnaire le recontacte par e-mail, s’en suit un long échange, il lui est proposé de rencontrer quelqu’un près de chez lui, il accepte. Un autre e-missionnaire lui téléphone : très belle discussion dans laquelle Gabriel demande comment l’e-missionnaire a eu la foi : l’occasion de témoigner. Finalement, il a rencontré, un autre missionnaire, sur le terrain, à moins de 30 minutes de chez lui, pour que l’évangélisation se poursuive. La rencontre a eu lieu mercredi après-midi, elle a duré plus de 2 heures et demi ! Ils ont terminé par une prière ensemble.

Hier, un e-missionnaire a discuté avec Marwa, une musulmane de Tunisie… qui a accepté de prier pour lui… et réciproquement ! Un peu plus tard, longue discussion avec un protestant Calviniste qui voulait en savoir plus sur la Vierge Marie et le purgatoire. Enfin, une personne atteinte d’un cancer, en phase terminale, leur a dit avoir très peur de la mort.

Toutes ces personnes évangélisées et ceux des semaines précédentes (Belinda, Dominique, Lila, Kaïs…) sont portées dans les prières du Monastère Invisible Carlo Acutis que chacun peut rejoindre ici.

Une évangélisation plus qu’urgente…

Vendredi dernier à Toulon, Lights in the Dark donnait une soirée sur cette urgence de la mission en ligne, avec Mgr Dominique Rey.  Diffusée par Cançao Nova, elle s’est terminée par un temps d’intercession avec la Fraternité Missionnaire Marie Mère des Apôtres :

Enfin, samedi dernier, Jean-Baptiste Maillard, co-auteur du livre Evangéliser sur Internet, mode d’emploi, fruit des trois premières années de mission de l’association) était sur RCF Méditerranée pour en parler.

(1) Samedi 28 septembre, Collège Stanislas, salle 607 , à 16h. (2) atelier n°2, à 17h, salle 607. Tous les infos ici.

Pour en savoir plus sur le Congrès Mission : www.congresmission.com

 

 

En 24 heures, ils lancent Tous pour Notre Dame .com !

Moins de 24h après l’incendie de Notre Dame, Lights in the Dark a mis en ligne un nouveau site pour ceux qui sont loin de l’Eglise : www.touspournotredame.com.

Cet évènement touche bien au-delà des catholiques. La mission de Lights in the Dark est d’écouter l’émotion de tous les amoureux de cet édifice, d’y trouver un prolongement, pour leur donner une chance de découvrir la place de Notre Dame dans leur vie.

A l’intérieur du site, s’y trouve la possibilité de laisser un message de soutien ou un témoignage sur Notre Dame, d’y déposer une intention de prière, de découvrir l’édifice et la figure de Notre Dame avec des liens vers d’autres sites, mais aussi un coin pour les enfants (coloriages, etc.).

Des internautes non-croyants visitent le site, comme Béatrice, qui témoigne : « Notre Dame, je suis athée, mais pour moi, tu as accompagné mes pensées depuis petite, je t’ai vue plusieurs fois, j’ai marché, marché dans Paris pour te rejoindre, tu es l’emblème de notre histoire de France, et je rêve de monter caresser tes gargouilles. Les films, les dessins animés : tu fascines tout le monde et j’espère qu’on réparera les blessures avec savoir-faire et respect. Mon coeur est en deuil. »

Sur le live chat’, des e-missionnaires discutent en direct avec les internautes, comme Michel, qui se dit « débaptisé » mais très ému par ce drame.

Notre Dame est toujours là !

Visiter le site et le partager à ses amis : www.touspournotredame.com

La page Facebook : Facebook.com/touspournotredame

Sur Twitter : twitter.com/all4notredame

 

Le Vendredi Saint de Bratislava

Didier Rance

Didier Rance

Historien de formation, Didier Rance a passé dix ans comme volontaire dans le tiers-monde, puis près de trente au service des chrétiens persécutés, menacés ou dans le besoin avec l’AED (Aide à l’Église en détresse). En 1989, après la chute du rideau de fer, Didier Rance est le premier à recueillir le témoignage des croyants qui ont survécu à la persécution. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, notamment sur les martyrs de notre temps. Ordonné diacre pour le diocèse de Metz, et aussi diacre de rite byzantin, il a reçu le Grand Prix catholique de littérature en 2013. Il continue aujourd’hui d’être engagé auprès des pays de l’Est et enseigne à l’Université catholique d’Ukraine. Interview pour son dernier livre, Le Vendredi Saint de Bratislava.


Anuncioblog : Pourquoi avoir choisi d’écrire un roman ?

Didier Rance :  J’ai publié entre 1991 et 2016 chez divers éditeurs une vingtaine de livres sur les croyants derrière le Rideau de Fer à l’époque de la persécution antireligieuse. La majorité de ces ouvrages rapportent les témoignages d’hommes et de femmes qui ont eu le courage de dire et de vivre leur foi dans tous ces pays, et qui souvent l’ont payé cher, voire très cher, de longues années dans les Goulags et les prisons, où beaucoup de leurs amis sont morts martyrs. Mais je ne sais si beaucoup de jeunes lisent ce genre de livres, et depuis des années, je me posais une question : « Ne faudrait pas trouver une autre façon de faire connaître aux jeunes ces témoignages ? BD, Internet ou, pourquoi pas, roman ? ». Et voici que peu avant Noël 2016, la directrice de la collection Signe de Piste, toujours vaillante quoique octogénaire (la collection, pas la directrice, loin s’en faut !) me demande, à l’occasion du salon des Écrivains catholiques, si je n’aimerais pas écrire un roman pour la jeunesse dans cette collection, rendue célèbre par la saga du Prince Eric et qui continue sa route. En effet, les valeurs qu’elle promeut sont de tous les temps. C’était la réponse à la question que je me posais. D’où ce roman.

Anuncioblog : A qui s’adresse-t-il ?

D.R. : En principe à la tranche d’âge 13-20 ans ou un peu plus, mais la jeunesse étant une question de cœur plus que d’état civil, bref, à tous les jeunes !

Anuncioblog : Qui est Vlado Duda ?

D.R. : Vlado, le héros de ce roman, et ses camarades de classe et leurs familles, sont les seuls personnages que j’ai créés. Le terme même est un tant soit peu impropre : je me suis beaucoup appuyé pour les imaginer sur de nombreux témoignages de jeunes que recueillis à Bratislava et ailleurs en Slovaquie. Presque tous les événements qui surviennent pour Vlado et presque toutes ses actions (et de même pour ses camarades) se sont réellement produits : j’ai condensé en eux les témoignages reçus de nombreux jeunes (et de même pour ce que j’écris sur les membres du Parti ou les agents de la terrible Sécurité d’État, police politique du régime), que ce soit le passage clandestin de frontières pour passer des livres religieux, les pèlerinages, la résistance à l’école et dans la société, les interrogatoires et de façon générale tout ce qu’a réalisé le Mouvement chrétien clandestin de Slovaquie…

« ils ont fait vaciller un régime contre l’homme autant que contre Dieu, avec pour seules armes un chapelet et un cierge à la main »

Anuncioblog : Sur quels faits historiques cette histoire se base-t-elle ?

D.R. : Comme je viens de l’expliquer, ce roman se base non seulement sur des faits historiques, mais quasiment tous les faits qu’il raconte sont historiques, à commencer par ceux du Vendredi Saint de Bratislava. J’ai simplement ajouté du liant pour faire tenir ensemble ces faits et les deux jeunes héros du roman. Car toutes les autres personnes qui apparaissent dans ce livre, à savoir les membres de ce Mouvement ont réellement existé et fait ce que rapporte ce livre. Ils portent dans ce livre leur vrai nom. Leur histoire, l’histoire de ce livre, c’est celle du Mouvement chrétien clandestin de Slovaquie, une des plus belles pages de l’Église en Europe à cette époque, dont je connais la plupart des protagonistes. L’un d’eux est devenu cardinal, un autre un des responsables du pays après la chute du communisme, mais la plupart sont restés dans un humble anonymat, alors même qu’avec les armes de la foi et de la prière ils ont fait vaciller un régime contre l’homme autant que contre Dieu quand ils ont organisé la première manifestation publique depuis 1968, avec pour seules armes un chapelet et un cierge à la main.

C’était le vendredi 25 mars 1988 date devenue journée nationale en Slovaquie et connue sous le nom de Vendredi Saint de Bratislava, c’est le titre du livre – dont les historiens nous disent qu’il a été une date majeure dans ce qui va conduire l’année suivante à l’effondrement du régime. Nos deux héros sont bien sûr au cœur de ces événements, parce que des milliers de jeunes catholiques slovaques le furent.

Anuncioblog : En quoi ces questions rejoignent-elles notre époque actuelle ?

D. R.  : On peut lire à la deuxième page du livre – l’action commence en 1987 : « A Bratislava, il ne fait alors pas bon être jeune, sauf si on est le fils ou la fille d’un membre du Parti. Les autres ? Beaucoup se résignent, et souvent rêvent de quitter le pays, d’autres cherchent dans l’alcool, la musique ou la drogue une illusoire liberté, ou à s’étourdir ; d’autres, enfin, résistent. Surtout les croyants. La situation de l’Église catholique en Tchécoslovaquie semble pourtant désespérée. Officiellement, il n’y pas de persécution antireligieuse, les églises sont ouvertes… En réalité l’État fait profession ouverte d’athéisme militant… La foi semble condamnée à court terme. Pourtant, Dieu revient, même là où on ne le l’attend pas ».

…J’aurais pu commencer, dans les mêmes termes, un roman sur nos pays d’Occident aujourd’hui : « En 2018, chez nous, il ne fait alors pas bon être jeune, sauf si on est le fils ou la fille de privilégiés. Les autres ? Beaucoup se résignent, et souvent rêvent de quitter le pays, d’autres cherchent dans l’alcool, la musique ou la drogue une illusoire liberté, ou à s’étourdir ; d’autres, enfin, résistent. Surtout les croyants. La situation de l’Église catholique semble pourtant désespérée. Officiellement, il n’y pas de persécution antireligieuse, les églises sont ouvertes… En réalité le système dominant promeut un athéisme pratique, de vivre comme si Dieu n’existait pas… La foi… semble condamnée à court terme. Pourtant, Dieu revient, même là où on ne le l’attend pas ».

Anuncioblog : Comment votre roman peut-il interpeller ceux qui cherchent Dieu ?

D.R. : Je donnerai ici la parole au cardinal Mgr Koreç, une des grandes figures de cette résistance spirituelle et son animateur avec Silvo Krcméry (tous deux ont connu les camps de concentration pour leur foi). Évêque clandestin à 27 ans, pourchassé près de 40 ans par le régime, il a publié plus de soixante livres clandestins pour susciter et nourrir la foi des jeunes croyants et des autres dans la persécution – Jean Paul II en fit un des premiers cardinaux après la chute du communisme dans son pays. Je lui ai posé lors de l’une de nos rencontres une question assez semblable à la votre : « Que pouvez-vous dire à la jeunesse de mon pays et surtout aux jeunes croyants à partir de l’expérience du votre ? ».  Sa réponse :

« Une jeunesse, élevée dans le marxisme-léninisme, dans l’athéisme, a poussé devant l’Europe et le monde ce cri : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de vérité, de liberté, de justice. » Notre expérience à nous tous c’est que l’homme restera toujours l’homme et que Dieu restera toujours dans son cœur. Les jeunes chez nous ont rejeté ce système parce que s’il apportait quelque chose dans les mains, les cœurs restaient vides. Et c’est pourquoi nos jeunes ont réclamé Dieu. Tous ne sont pas arrivés à le découvrir, mais ils l’ont cherché. Ces jeunes ont été privés de la Bible dès leur enfance et quand ils ont en trouvé une, ils ont pensé : « C’est pour moi. » Une jeune fille m’a raconté : « Dès que j’ai lu l’Évangile, j’ai découvert ce qu’aucun poème ne pouvait me donner, la vie éternelle. » Je peux dire que beaucoup de jeunes chez nous ont fait cette découverte et se sont dit : « L’homme ne vit pas seulement de pain, c’est l’Évangile qu’il nous faut ! » Ces jeunes, à Bratislava et ailleurs, ont eu le courage de descendre dans la rue non pas pour réclamer du pain, mais pour réclamer des raisons d’être. C’est un marxiste qui l’a reconnu en déclarant : « Ces jeunes protestent pour des raisons métaphysiques ». Dites-le en Occident : nous étions sans défense face à l’État, à la police, à l’appareil répressif. Ce qui s’est passé, la victoire de ce peuple, de ces jeunes, est sans équivalent dans l’histoire. Un régime totalitaire s’est effondré de l’intérieur parce que Dieu restera toujours dans les cœurs ».

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