Archives de catégorie : Exprime-toi

Ce parcours pour sortir du porno commence samedi !

Communiqué de SOSPorno.net
Pour la deuxième année consécutive, notre parcours de 30 jours « Aventure Liberté » pour les personnes accros au porno commence samedi prochain, avec chaque jour par mail les conseils d’un thérapeute spécialiste de cette addiction, une action concrète et un message d’encouragement.
 
100 personnes accros, 700 parrains
Ces personnes – une centaine d’inscrits à ce jour – recevront aussi le(s) prénom(s) de leur parrain(s). Au nombre de 700, ces derniers recevront aussi le prénom de leur filleul et offrent déjà leur carême pour lui. Ils bénéficient d’un parcours dédié qui a commencé au début du carême, avec la mère du bienheureux Carlo Acutis.
Chaque jour, des personnes nous contactent par le chat’ de SOSPorno.net et nous confient leur addiction. Il s’agit d’hommes ou de femmes, de jeunes ou de moins jeunes, de personnes mariées, etc., qui ont parfois subi un traumatisme. Tous cherchent une voie pour en sortir. Nous les écoutons, nous prions pour avec eux, nous les renvoyons vers des thérapeutes indépendants quand ils le souhaitent.
Des guérisons
Grâce à la prière de délivrance à l’intercession du bienheureux Carlo Acutis de SOSporno.net, plusieurs personnes ont déjà été délivrées de leur addiction à la pornographie. C’est notamment le cas d’Agathe et de Pierre. L’épouse de ce dernier nous a écrit récemment pour nous remercier de la « véritable résurrection » qu’elle vit dans son couple depuis deux ans…
Le jeune bienheureux italien continue également de faire d’autres miracles dans la mission de Lights in the Dark, comme Sébastien, non-croyant, qui a, via notre plateforme Lavieapreslamort.com, renoncé à une euthanasie programmée en Belgique en priant la prière officielle de canonisation que nous lui avions proposée.
SOSporno.net en anglais le 19 mars
Pour la Saint Joseph, la plateforme SOSporno.net sera lancée dans une version entièrement en anglais, SOSporn.org. Ainsi Lights in the Dark se lance dans le monde anglophone pour répondre aux besoins d’un plus grand nombre d’internautes. Le pape François, informé des détails de cette mission en août 2022, a répondu à Lights in the Dark trois semaines plus tard : « Le Saint-Père rend grâce à Dieu pour votre dévouement et votre engagement auprès des personnes blessées et fragiles en quête d’un sens à leur vie. En ce moment de difficulté et de précarité, il vous encourage à être une lueur d’espérance pour ceux qui sont découragés et tristes. Comme le bienheureux Carlo Acutis, puissiez-vous trouver dans l’Evangile la force et la joie d’être des disciples-missionnaires d’espérance pour la jeunesse d’aujourd’hui. »
Dernière revue de presse :

Vivre son carême autrement !

Le carême commence bientôt ! Comme vous le savez, cette période est un temps donné pour nous recentrer sur l’important : le Christ !

Marqués par le jeûne, l’aumône et l’abstinence, ces quarante jours nous préparent à vivre le Mystère de la mort de Jésus et sa résurrection à Pâques.

Comme chaque année, vous vous demandez sûrement quel effort vous allez réaliser ou ce que vous allez faire pour préparer votre coeur.

Vivre son carême autrement

Nous avons réfléchi à une proposition inédite pour vous cette année. Si de manière générale, pendant le carême nous pensons à notre conversion, cette année, nous vous proposons de prier également pour une autre personne.

Pour se faire, nous avons créé un double parcours croisé :

Parcours 1 : Enflamme ton carême avec Carlo Acutis

Il s’agit d’un parcours où on apprend à se mettre en présence pour se laisser aimer et à son tour aimer. Comment aimer l’autre ? En comprenant sa souffrance, en priant pour lui et en offrant son carême pour lui.

Concrètement, vous recevrez quelques jours après le début du carême le prénom d’une personne souffrant d’une addiction à la pornographie et inscrite au parcours « Aventure Liberté ».

Chaque jour pendant toute la durée du carême, vous recevrez par mail :

  • une citation de Carlo Acutis et un verset de la Bible
  • une courte méditation
  • une proposition de petite action concrète à réaliser dans votre journée.

A mi-parcours, il vous sera proposé un Zoom/Youtube avec la mère de Carlo Acutis qui nous parlera de son fils et vous pourrez lui poser vos questions en direct.

Nous sommes sûrs qu’avec nos efforts, notre intercession, nos petits sacrifices et nos prières, le Seigneur relèvera les personnes du parcours « Aventure Liberté » !

Début du parcours : 2 Mars 2022

👉S’inscrire au parcours « Enflamme ton carême avec Carlo Acutis »

Parcours 2 : Aventure Liberté – 30 jours pour apprendre à se libérer de la pornographie

Tu as une addiction à la pornographie et/ou à la masturbation ? Cette addiction t’éprouve profondément et cause en toi une grande souffrance ?

Pendant 30 jours, nous t’accompagnons avec :

  • un mail avec un conseil du coach – ces conseils te seront donnés par Tanguy Lafforgue, thérapeute spécialisé dans les addictions sexuelles
  • un message d’encouragement
  • une attention particulière à avoir
  • une action concrète à réaliser.

A mi-parcours, il vous sera proposé un Zoom/Youtube avec la mère de Carlo Acutis qui nous parlera de son fils et vous pourrez lui poser vos questions en direct.

Tu pourras compter pendant toute la durée de ton aventure sur la prière personnelle d’un parrain*.

Alors prêt à rejoindre l’aventure ?

* Tes informations personnelles restent confidentielles. Nous ne donnons à ton parrain que ton prénom pour qu’il puisse prier personnellement pour toi. Ton adresse mail et ton nom de famille sont des données sensibles que nous utiliserons uniquement pour t’envoyer des mails.

Après le Congrès Mission, évangéliser pour Halloween

Les citrouilles et les toiles d’araignées lugubres refont leur apparition dans les devantures des magasins ? Profitons-en pour évangéliser !

Après le feu du Congrès Mission où l’association Lights in the Dark a tenu 6 ateliers sur l’évangélisation sur Internet, voici qu’elle lance une mission spéciale Halloween 2021 « Sors des ténèbres ! ».

Ainsi, comme chaque année à la Toussaint depuis 4 ans, les 80 e-missionnaires de Lights in the Dark évangéliseront sur Internet avec le site Lavieapreslamort.com, lancé à la Toussaint 2017 et entièrement refondu pour l’occasion. Cette mission en ligne pour la Toussaint a déjà permis, les années précédentes, deux conversions aboutissant à des demandes de baptême.  La demande est forte : alors que 70 % des Français se rendent dans les cimetières à la Toussaint, beaucoup se tournent vers Google et les réseaux sociaux pour chercher des réponses à leurs questions sur le sens de la vie terrestre.

Un nouvel espace pour évangéliser avec Halloween

Cette année, Lights in the Dark innove avec un espace dédiée à Halloween sur Lavieapreslamort.com/halloween, baptisé « Halloween zone« , où il est proposé à l’internaute :

  1. Un jeu quiz sur Halloween qui mène des ténèbres à la Lumière
  2. Un concours de citrouilles
  3. Un karaoké Halloween « Jésus est vivant ! »
  4. Un témoignage « Je rencontre Jésus le soir d’Halloween »
  5. La possibilité d’allumer un cierge en ligne pour un proche
  6. Et la possibilité habituelle de chat’er avec des e-missionnaires.

Enfin, il sera proposé aux internautes qui le souhaitent une veillée de prière pour les défunts de leurs familles, le 1er novembre de 18h à 19h, en direct sur Youtube, avec le monastère invisible Carlo Acutis.

 

4 manières de participer à cette mission « sors des ténèbres ! »

  1. Devenir contributeur pour le site, avec le Mooc « apprendre à parler aux non-cathos » ou en nous proposant directement des articles (s’inscrire ci-dessous)
  2. Devenir e-missionnaire sur le chat’ du site (se former avec le Mooc dédié)
  3. Devenir ambassadeur des contenus : la campagne se décline dans les réseaux sociaux avec des visuels sur Facebook, Twitter et Instagram, mais aussi 3 vidéos d’invitations à partager à ses amis (une, deux, trois).
  4. Faire un don : Lights in the Dark ne vit que de dons.

 

Les chrétiens s’unissent pour demander au Christ la fin du Coronavirus

Coronavirus : les chrétiens s’unissent pour demander au Christ la fin de l’épidémie !

Ils sont ainsi déjà près de 70.000 à s’être inscrit pour invoquer ensemble le nom de Dieu.

« Pâques approche et nous ne pourrons nous rassembler dans les églises ou temples à cause du Covid-19, expliquent-ils. En réponse à cela, nous appelons tous les chrétiens du monde entier, dans l’unité, à invoquer pendant 3 jours (Jeudi 9, Vendredi 10, Samedi 11 avril) le Nom de Jésus, à 15h, pendant 1 minute, afin de demander la délivrance de nos pays et une régression significative du Covid-19 à Pâques. »

Oui, « Notre secours est dans le Nom du Seigneur… » Psaume 123, 8.

Et d’expliquer :

« Nous croyons ! Pourquoi 15h ? C’est à 15h que Jésus rendit l’Esprit. Alors unissons nos voix, au dernier cri de Jésus sur la Croix. Comme dit Jésus : « Si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. » (Matthieu 17, 20) » Ainsi, nous croyons qu’une petite prière unie peut déplacer une grande pandémie ! Partagez largement autour de vous afin que nous soyons des millions à prier dans l’unité et que l’impossible devienne possible !

Pour participer, il suffit de s’inscrire sur ce site en indiquant simplement son nom et sa ville : www.finducovid19.com.

Linceul de Turin : menez l’enquête en ligne !

Alors que l’archevêque de Turin vient d’annoncer une ostension extraordinaire du Saint Suaire, samedi saint à 17h en direct sur Internet, le site LinceulTurin.net propose de mener l’enquête en ligne !

Une annonce qui fait suite à la crise du Coronavirus

L’archevêque de Turin, gardien du linceul, a ainsi annoncé dans un communiqué, suite au Coronavirus :  “Des milliers et des milliers de personnes, jeunes et vieux, en bonne santé et malades, a expliqué l’archevêque,  m’ont demandé qu’en ce moment de difficultés si graves, nous puissions prier pendant la Semaine Sainte devant le Suaire pour implorer devant l’image du Christ mort et ressuscité que le Saint Suaire nous présente d’une manière si concrète, pour lui demander la grâce de vaincre le mal comme il l’a fait sur la croix, en se confiant en la bonté et la miséricorde de Dieu ».

Et d’ajouter, en donnant rendez-vous au monde entier :

J’assure à tous que nous la réaliserons le samedi saint à partir de 17 heures : je présiderai une longue prière devant le Suaire grâce à la télévision et aux réseaux sociaux. Et donc ce temps de contemplation mettra à la disposition de tous, à travers le monde, l’image du Saint Suaire, qui nous rappelle la passion et la mort du Seigneur mais qui ouvre aussi nos cœurs à la foi en la Résurrection du Christ.

L’amour est le plus fort : c’est l’annonce de Pâques qui remplit nos cœurs de gratitude et de foi. Oui, l’amour avec lequel Jésus nous a donné sa vie est plus fort que toute souffrance, maladie et contagion, toute épreuve et découragement. Rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de cet amour, il nous unit à Lui avec un lien indissoluble.

Chers amis éparpillés dans le monde entier, je vous attends samedi prochain à 17 heures pour élever à Dieu à travers la contemplation du Suaire une prière du cœur avec son fils Jésus, notre frère et sauveur. Oui, le Suaire le répète toujours à notre cœur : l’amour est le plus fort.»

Menez l’enquête sur le linceul de Turin !

Sur LinceulTurin.net, vous pourrez donc suivre cette ostension en direct, mais aussi découvrir le point de vue de l’historien Jean-Christian Petitfils ou du philosophe Frédéric Guillaud à travers deux dossiers spéciaux !

Mais surtout, vous pouvez aussi mener vous-même votre propre enquête avec ce parcours en ligne en grande partie réalisé grâce aux recherches du Père René-Luc, fondateur de CapMissio.

Vous vous posez des questions sur le linceul de Turin ? Vous ignorez peut-être que les dernières recherches scientifiques ont montré l’existence sur le linceul de pièces de monnaie de l’époque du Christ ? De pollens et de fleurs de la région de Jérusalem ? Qu’on y retrouve tous les aspects de la Passion du Christ, de la flagellation à la crucifixion en passant par le coup de lance ? Quid de la datation au carbone 14 ? Le linceul est-il un faux du Moyen-Âge ? N’attendez plus, faites-vous votre propre opinion et transmettez ce site à vos amis loin de l’Eglise !

Pour aller plus loin :

Voici aussi un court extrait de la Passion du Christ de Mel Gibson où l’on voit apparaître le linceul (film interdit aux moins de 12 ans) :

Frédéric Guillaud : « le cerveau n’est pas un handicap pour la foi ! »

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégé de philosophie, Frédéric Guillaud a collaboré pendant dix ans à divers cabinets ministériels et travaille aujourd’hui dans le privé. Interview.

Anuncioblog : Vous êtes l’auteur du fameux livre Catholix Reloaded : pourquoi avoir écrit ce livre ?

Frédéric Guillaud : Parce que je me suis rendu compte qu’il n’existait quasiment plus de livres, en langue française, défendant la rationalité -et la crédibilité- du christianisme. Il en existe beaucoup en langue anglaise, mais rarement traduits. D’une certaine façon, l’apologétique s’est arrêtée sur le continent européen au tournant des années 60, essentiellement pour de mauvaises raisons. J’estime qu’il faut reprendre ce travail, d’autant que les données historiques, archéologiques, exégétiques n’ont pas cessé, au 20ème siècle, de renforcer la fiabilité des Evangiles.

Anuncioblog : Comment peut-on montrer que le christianisme est ‘croyable’ et que notre raison peut nous y aider ?

F. G. : On peut d’abord montrer que l’existence de Dieu est très probable, voire certaine. Ensuite, que Jésus de Nazareth a bel et bien existé. De là, on montre ensuite que Jésus a réellement affirmé non seulement être le Messie, mais être Dieu lui-même. Enfin, on peut argumenter, de manière purement rationnelle, que la Résurrection est un événement historique. Comment ? En montrant que la Résurrection est l’explication la plus probable des faits qui nous sont connus : le tombeau vide, les nombreux récits d’apparition, le passage de la dépression à l’enthousiasme apostolique chez les disciples. Si vous suivez ce parcours, vous arrivez à la conclusion que les prétentions divines de Jésus sont justifiées, puisque Dieu les a validées, authentifiées par la Résurrection.

Anuncioblog : Quels sont les points de blocage les plus fréquents qui empêchent d’adhérer à l’idée de Dieu ?

F.G. : Le point bloquant, sur le plan intellectuel, c’est certainement ce que j’appellerai le « scientisme », autrement dit l’idée selon laquelle il n’existe rien d’autre dans l’Univers que ce que connaît la science physique mathématisée, à savoir : de la matière quantitativement mesurable. Or, le scientisme est une doctrine archi-fausse, totalement distincte de la science. Jamais la science n’a démontré qu’il n’existe rien d’autre que les grandeurs physiques. La science ne s’intéresse qu’à ces grandeurs, par choix méthodologique a priori, c’est différent. Mais on ne saurait en conclure qu’il n’existe rien d’autre. La preuve, c’est qu’il existe par exemple la conscience, qui n’est pas explicable par des configurations matérielles. Et beaucoup de questions ne peuvent pas avoir de réponse scientifique : pourquoi existe-t-il un univers ? Pourquoi l’Univers est-il intelligible ? Ce qui ne veut pas dire que ces questions n’aient pas de sens, ni que leur réponse doive forcément être du domaine de l’« irrationnel ». Ce sont des questions qui doivent recevoir une réponse philosophique, métaphysique.

Anuncioblog : En quoi l’apologétique peut-elle aider les missionnaires pour leur évangélisation ?

F.G. : L’apologétique peut aider à faire sauter les barrières intellectuelles : beaucoup de gens par exemple, pensent que les miracles sont impossibles. Mais si vous réussissez à démontrer rationnellement qu’il existe un Dieu tout puissant (c’est-à-dire créateur des lois de la physique), le miracle redevient possible. Certes, il ne suffit pas de démontrer que les miracles sont possibles pour avoir démontré qu’il y en a. Mais c’est le premier pas. Ensuite, il faut s’intéresser aux témoignages historiques.

Anuncioblog : Comment l’apologétique et le témoignage personnel de notre rencontre avec le Christ peuvent-ils s’articuler pour évangéliser ?

F.G. : Assez naturellement : il n’y a aucune raison pour qu’il y ait une contradiction entre le témoignage du cœur et celui de la raison. En dépit de la célèbre phrase de Pascal, le cœur peut certes aller plus loin que la raison, mais il ne sont pas complètement étrangers. Il faudrait croire sinon que Dieu a créé un monstre !

Anuncioblog : Vous animez un cycle de formation du Pôle Mission du diocèse de Paris sur cette question de l’apologétique chrétienne (voir ci-dessous). Pourquoi est-il important de se former sur ces questions quand on veut évangéliser ?

Pour renforcer sa propre foi, et pour montrer à ceux qui ont un profil un peu intellectuel que le cerveau n’est pas un handicap pour la foi !

POUR SE FORMER A L’APOLOGÉTIQUE CHRETIENNE 

Venez vous former à l’apologétique chrétienne avec Frédéric Guillaud, normalien, agrégé de philosophie, auteur de “Catholix reloaded” et de “Dieu existe”, dans un parcours sur 5 séances !

#1 DIEU : Quelles sont les preuves de l’existence de Dieu? (le 29/02)
#2 SCIENCE ET FOI : Comment sortir de la fausse opposition scientiste? (le 28/03)
#3 JESUS : Les évangiles sont-ils un témoignage historique crédible? (le 25/04)
#4 EGLISE : Le Pape, l’Eucharistie, Marie : sommets de l’irrationnel ? (le 16/05)

Paroisse Notre-Dame-des-Champs, 9h30. L’évènement sur Facebook.

Pour aller plus loin :

Le missionnaire de 2020, un érudit en bataille ?

« Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous, faites-le avec douceur et respect » nous dit Saint Pierre dans sa première lettre (1 Pi 3,15). Se former n’est pas un préalable à la mission mais va de paire avec elle, pour répondre le mieux possible aux questions de nos contemporains sur Dieu, la foi ou l’Eglise. Caroline Jamet, jeune convertie, participe à un cycle de 5 matinées de formation du Pôle Mission du diocèse de Paris, sur un thème qui lui tient à cœur : l’apologétique chrétienne. Tribune libre.

« Il n’y a qu’à ouvrir un livre d’histoire pour se rendre compte des horreurs commises par l’Eglise pendant des siècles ». Voilà le type de réponse auquel il faut s’attendre lorsque l’on se risque à parler de Dieu et du christianisme. Bien sûr, nos interlocuteurs ont été bien rôdés depuis l’enfance : Inquisition, croisades, génocide des Indiens d’Amérique… De quelles atrocités l’Eglise catholique ne s’est-elle pas, à leurs yeux, rendue coupable ? Alors, comment répondre à ce genre d’offensive qui semble couper court à toute discussion ?

D’abord, nous répondrons qu’il est malhonnête intellectuellement de faire passer aux oubliettes, au nom des erreurs commises, le formidable cadre civilisationnel qu’offrit le christianisme à l’Occident… Ne vivons-nous pas aujourd’hui dans un monde à la pensée d’origine fondamentalement chrétienne ? Et le XXe siècle, siècle le plus athée de toute l’histoire de l’humanité, n’est-il pas aussi le plus meurtrier avec ses plus de 100 millions de morts ? Hélas, l’homme n’a pas besoin du prétexte de la religion pour tuer…

Puis, nous expliquerons que, sur les points spécifiques d’histoire abordés, la réalité est souvent très éloignée de l’opinion commune. Par exemple, nous apprenons, en y regardant de plus près, qu’il faut distinguer l’Inquisition française de l’Inquisition espagnole, qui servit davantage la royauté à des fins politiques qu’une Eglise inflexible et cruelle. Avec surprise, on apprendra aussi que l’Inquisition française ne fit pas plus de 100 morts en un siècle et permit de considérables progrès en matière de protection juridique…

Nous comprenons la nécessité absolue de se former sur ces sujets sensibles. Les réponses apportées doivent être précises et maîtrisées. L’enjeu est de rétablir une vérité trop longtemps faussée et oubliée.

Oui, le missionnaire de 2020 est en bataille : il affronte une population, sinon hostile à l’Eglise, souvent réticente à l’idée d’un Dieu qu’on lui a dépeint comme un père fouettard, empiétant sur ses libertés, érigées en valeur suprême dans nos sociétés occidentales. Il ne démarre pas sur une page blanche : le brouillon est déjà plein de ratures, de fausses croyances et de rejets solidement ancrés, qu’il faut s’atteler à déconstruire les uns après les autres.

Il s’agit aussi de rétablir l’image d’un Dieu, n’existant dans l’esprit de nos interlocuteurs qu’au travers de la liste interminable de ses interdits, mais dont on ignore tout de son plan d’amour sur chacune de nos vies.

Au-delà des préjugés portant sur l’histoire de l’Eglise, les points de blocage sont donc souvent d’ordre sociétal et philosophique. « Je ne vois pas pourquoi Mike, mon pote gay, n’aurait pas le droit d’avoir un enfant par GPA : ça me choque ! » ou bien « Si Dieu existe, pourquoi y-a-il tant de mal sur terre ? »

Ces questions ne peuvent être traitées à l’aveuglette : elles font référence à des points théologiques profonds qu’on ne peut improviser sur le coin d’un trottoir en soirée d’évangélisation.

Des ouvrages de référence d’apologétique chrétienne existent. C.S. Lewis, auteur du célèbre livre Le monde de Narnia, fut un des premiers auteurs à se soumettre à cet exigeant exercice de recherche des motifs raisonnables de la foi dans son best-seller, Les fondements du Christianisme. Le livre Catholix Reloaded de Frédéric Guillaud aux éditions Cerf est aussi l’un des plus récents sur le sujet, avec Le christianisme en procès, best-seller de Manfred Lütz (éditions de l’Emmanuel).

De nouveaux outils sont également disponibles en ligne. Ainsi L’Inquisitionpourlesnuls.com, destiné aux internautes loin de l’Eglise, propose de revoir en détail, point par point, les faits historiques de l’Inquisition. Youeternity.com est un nouveau site dont une rubrique, « grandes questions », est consacrée à l’apologétique chrétienne : sont traitées sous forme d’articles les questions épineuses qui empêchent trop souvent les hommes de faire leur pas vers la foi…

La mission est donc indissociable d’une culture à la fois historique et philosophique des sujets qui ont trait à la religion catholique.

Le missionnaire de 2020 doit s’armer car l’adversaire a dressé dans les esprits de nos contemporains de hautes murailles, mais qu’il n’ait crainte, car elles ne reposent sur rien que des mensonges qu’un seul de ses souffles de vérité fera voler en éclat. C’est alors qu’affranchis de toute pensée parasite, nos frères pourront enfin accueillir la parole du témoignage missionnaire, le cœur libre !

POUR SE FORMER A L’APOLOGETIQUE CHRETIENNE

Venez vous former à l’apologétique chrétienne avec Frédéric Guillaud, normalien, agrégé de philosophie, auteur de « Catholix reloaded » et de « Dieu existe », dans un parcours sur 5 séances !

#1 DIEU : Quelles sont les preuves de l’existence de Dieu? (le 29/02)
#2 SCIENCE ET FOI : Comment sortir de la fausse opposition scientiste? (le 28/03)
#3 JESUS : Les évangiles sont-ils un témoignage historique crédible? (le 25/04)
#4 EGLISE : Le Pape, l’Eucharistie, Marie : sommets de l’irrationnel ? (le 16/05)

Paroisse Notre-Dame-des-Champs, 9h30. L’évènement sur Facebook.

Au Congrès Mission, l’urgence d’évangéliser sur Internet

Cette année encore, l’association Lights in the Dark, 100% dédiée à l’évangélisation sur Internet, sera présente au Congrès Mission qui se tient à Paris du 27 au 29 septembre.

Ses membres e-missionnaires tiendront un stand et deux ateliers sur cette mission si importante : le premier, « Evangéliser sur Internet, mode d’emploi« , pour apprendre à découvrir comment transformer des vies grâce à Internet (1). Le second, pour découvrir l’évangélisation par le live chat’ (2) qui fait la spécificité de leur mission.

De nombreux fruits !

Comme ils le racontent sur Facebook, chaque jour apporte aux e-missionnaires de Lights in the Dark son lot de fioretti. Ainsi, mardi de cette semaine, Bary, 33 ans, les contacte par le live chat’ de  Lavieapreslamort.com. Il vient de perdre sa maman : « – Dieu a-t-il voulu la mort ? – Pourquoi a-t-il pris sa vie ? ». L’e-missionnaire présent lui propose de prier pour elle. « – A quoi bon prier pour les morts ? » Finalement, il accepte la prière, donne son e-mail, reçoit une prière personnalisée composée pour lui en direct, et répond : « c’est très beau, merci pour votre action bénévole et votre altruisme ». Ils prient alors ensemble chacun derrière son écran !

Il y a quelques jours, Gabriel, retraité, a lu plusieurs fois la Bible et se pose beaucoup de questions. Autrefois enfant de chœur, il a tout abandonné… et voici qu’il se connecte sur notre site LaresurrectionduChrist.com. Il laisse un message sur le chat’. Un e-missionnaire le recontacte par e-mail, s’en suit un long échange, il lui est proposé de rencontrer quelqu’un près de chez lui, il accepte. Un autre e-missionnaire lui téléphone : très belle discussion dans laquelle Gabriel demande comment l’e-missionnaire a eu la foi : l’occasion de témoigner. Finalement, il a rencontré, un autre missionnaire, sur le terrain, à moins de 30 minutes de chez lui, pour que l’évangélisation se poursuive. La rencontre a eu lieu mercredi après-midi, elle a duré plus de 2 heures et demi ! Ils ont terminé par une prière ensemble.

Hier, un e-missionnaire a discuté avec Marwa, une musulmane de Tunisie… qui a accepté de prier pour lui… et réciproquement ! Un peu plus tard, longue discussion avec un protestant Calviniste qui voulait en savoir plus sur la Vierge Marie et le purgatoire. Enfin, une personne atteinte d’un cancer, en phase terminale, leur a dit avoir très peur de la mort.

Toutes ces personnes évangélisées et ceux des semaines précédentes (Belinda, Dominique, Lila, Kaïs…) sont portées dans les prières du Monastère Invisible Carlo Acutis que chacun peut rejoindre ici.

Une évangélisation plus qu’urgente…

Vendredi dernier à Toulon, Lights in the Dark donnait une soirée sur cette urgence de la mission en ligne, avec Mgr Dominique Rey.  Diffusée par Cançao Nova, elle s’est terminée par un temps d’intercession avec la Fraternité Missionnaire Marie Mère des Apôtres :

Enfin, samedi dernier, Jean-Baptiste Maillard, co-auteur du livre Evangéliser sur Internet, mode d’emploi, fruit des trois premières années de mission de l’association) était sur RCF Méditerranée pour en parler.

(1) Samedi 28 septembre, Collège Stanislas, salle 607 , à 16h. (2) atelier n°2, à 17h, salle 607. Tous les infos ici.

Pour en savoir plus sur le Congrès Mission : www.congresmission.com

 

 

Le Vendredi Saint de Bratislava

Didier Rance

Didier Rance

Historien de formation, Didier Rance a passé dix ans comme volontaire dans le tiers-monde, puis près de trente au service des chrétiens persécutés, menacés ou dans le besoin avec l’AED (Aide à l’Église en détresse). En 1989, après la chute du rideau de fer, Didier Rance est le premier à recueillir le témoignage des croyants qui ont survécu à la persécution. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, notamment sur les martyrs de notre temps. Ordonné diacre pour le diocèse de Metz, et aussi diacre de rite byzantin, il a reçu le Grand Prix catholique de littérature en 2013. Il continue aujourd’hui d’être engagé auprès des pays de l’Est et enseigne à l’Université catholique d’Ukraine. Interview pour son dernier livre, Le Vendredi Saint de Bratislava.


Anuncioblog : Pourquoi avoir choisi d’écrire un roman ?

Didier Rance :  J’ai publié entre 1991 et 2016 chez divers éditeurs une vingtaine de livres sur les croyants derrière le Rideau de Fer à l’époque de la persécution antireligieuse. La majorité de ces ouvrages rapportent les témoignages d’hommes et de femmes qui ont eu le courage de dire et de vivre leur foi dans tous ces pays, et qui souvent l’ont payé cher, voire très cher, de longues années dans les Goulags et les prisons, où beaucoup de leurs amis sont morts martyrs. Mais je ne sais si beaucoup de jeunes lisent ce genre de livres, et depuis des années, je me posais une question : « Ne faudrait pas trouver une autre façon de faire connaître aux jeunes ces témoignages ? BD, Internet ou, pourquoi pas, roman ? ». Et voici que peu avant Noël 2016, la directrice de la collection Signe de Piste, toujours vaillante quoique octogénaire (la collection, pas la directrice, loin s’en faut !) me demande, à l’occasion du salon des Écrivains catholiques, si je n’aimerais pas écrire un roman pour la jeunesse dans cette collection, rendue célèbre par la saga du Prince Eric et qui continue sa route. En effet, les valeurs qu’elle promeut sont de tous les temps. C’était la réponse à la question que je me posais. D’où ce roman.

Anuncioblog : A qui s’adresse-t-il ?

D.R. : En principe à la tranche d’âge 13-20 ans ou un peu plus, mais la jeunesse étant une question de cœur plus que d’état civil, bref, à tous les jeunes !

Anuncioblog : Qui est Vlado Duda ?

D.R. : Vlado, le héros de ce roman, et ses camarades de classe et leurs familles, sont les seuls personnages que j’ai créés. Le terme même est un tant soit peu impropre : je me suis beaucoup appuyé pour les imaginer sur de nombreux témoignages de jeunes que recueillis à Bratislava et ailleurs en Slovaquie. Presque tous les événements qui surviennent pour Vlado et presque toutes ses actions (et de même pour ses camarades) se sont réellement produits : j’ai condensé en eux les témoignages reçus de nombreux jeunes (et de même pour ce que j’écris sur les membres du Parti ou les agents de la terrible Sécurité d’État, police politique du régime), que ce soit le passage clandestin de frontières pour passer des livres religieux, les pèlerinages, la résistance à l’école et dans la société, les interrogatoires et de façon générale tout ce qu’a réalisé le Mouvement chrétien clandestin de Slovaquie…

« ils ont fait vaciller un régime contre l’homme autant que contre Dieu, avec pour seules armes un chapelet et un cierge à la main »

Anuncioblog : Sur quels faits historiques cette histoire se base-t-elle ?

D.R. : Comme je viens de l’expliquer, ce roman se base non seulement sur des faits historiques, mais quasiment tous les faits qu’il raconte sont historiques, à commencer par ceux du Vendredi Saint de Bratislava. J’ai simplement ajouté du liant pour faire tenir ensemble ces faits et les deux jeunes héros du roman. Car toutes les autres personnes qui apparaissent dans ce livre, à savoir les membres de ce Mouvement ont réellement existé et fait ce que rapporte ce livre. Ils portent dans ce livre leur vrai nom. Leur histoire, l’histoire de ce livre, c’est celle du Mouvement chrétien clandestin de Slovaquie, une des plus belles pages de l’Église en Europe à cette époque, dont je connais la plupart des protagonistes. L’un d’eux est devenu cardinal, un autre un des responsables du pays après la chute du communisme, mais la plupart sont restés dans un humble anonymat, alors même qu’avec les armes de la foi et de la prière ils ont fait vaciller un régime contre l’homme autant que contre Dieu quand ils ont organisé la première manifestation publique depuis 1968, avec pour seules armes un chapelet et un cierge à la main.

C’était le vendredi 25 mars 1988 date devenue journée nationale en Slovaquie et connue sous le nom de Vendredi Saint de Bratislava, c’est le titre du livre – dont les historiens nous disent qu’il a été une date majeure dans ce qui va conduire l’année suivante à l’effondrement du régime. Nos deux héros sont bien sûr au cœur de ces événements, parce que des milliers de jeunes catholiques slovaques le furent.

Anuncioblog : En quoi ces questions rejoignent-elles notre époque actuelle ?

D. R.  : On peut lire à la deuxième page du livre – l’action commence en 1987 : « A Bratislava, il ne fait alors pas bon être jeune, sauf si on est le fils ou la fille d’un membre du Parti. Les autres ? Beaucoup se résignent, et souvent rêvent de quitter le pays, d’autres cherchent dans l’alcool, la musique ou la drogue une illusoire liberté, ou à s’étourdir ; d’autres, enfin, résistent. Surtout les croyants. La situation de l’Église catholique en Tchécoslovaquie semble pourtant désespérée. Officiellement, il n’y pas de persécution antireligieuse, les églises sont ouvertes… En réalité l’État fait profession ouverte d’athéisme militant… La foi semble condamnée à court terme. Pourtant, Dieu revient, même là où on ne le l’attend pas ».

…J’aurais pu commencer, dans les mêmes termes, un roman sur nos pays d’Occident aujourd’hui : « En 2018, chez nous, il ne fait alors pas bon être jeune, sauf si on est le fils ou la fille de privilégiés. Les autres ? Beaucoup se résignent, et souvent rêvent de quitter le pays, d’autres cherchent dans l’alcool, la musique ou la drogue une illusoire liberté, ou à s’étourdir ; d’autres, enfin, résistent. Surtout les croyants. La situation de l’Église catholique semble pourtant désespérée. Officiellement, il n’y pas de persécution antireligieuse, les églises sont ouvertes… En réalité le système dominant promeut un athéisme pratique, de vivre comme si Dieu n’existait pas… La foi… semble condamnée à court terme. Pourtant, Dieu revient, même là où on ne le l’attend pas ».

Anuncioblog : Comment votre roman peut-il interpeller ceux qui cherchent Dieu ?

D.R. : Je donnerai ici la parole au cardinal Mgr Koreç, une des grandes figures de cette résistance spirituelle et son animateur avec Silvo Krcméry (tous deux ont connu les camps de concentration pour leur foi). Évêque clandestin à 27 ans, pourchassé près de 40 ans par le régime, il a publié plus de soixante livres clandestins pour susciter et nourrir la foi des jeunes croyants et des autres dans la persécution – Jean Paul II en fit un des premiers cardinaux après la chute du communisme dans son pays. Je lui ai posé lors de l’une de nos rencontres une question assez semblable à la votre : « Que pouvez-vous dire à la jeunesse de mon pays et surtout aux jeunes croyants à partir de l’expérience du votre ? ».  Sa réponse :

« Une jeunesse, élevée dans le marxisme-léninisme, dans l’athéisme, a poussé devant l’Europe et le monde ce cri : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de vérité, de liberté, de justice. » Notre expérience à nous tous c’est que l’homme restera toujours l’homme et que Dieu restera toujours dans son cœur. Les jeunes chez nous ont rejeté ce système parce que s’il apportait quelque chose dans les mains, les cœurs restaient vides. Et c’est pourquoi nos jeunes ont réclamé Dieu. Tous ne sont pas arrivés à le découvrir, mais ils l’ont cherché. Ces jeunes ont été privés de la Bible dès leur enfance et quand ils ont en trouvé une, ils ont pensé : « C’est pour moi. » Une jeune fille m’a raconté : « Dès que j’ai lu l’Évangile, j’ai découvert ce qu’aucun poème ne pouvait me donner, la vie éternelle. » Je peux dire que beaucoup de jeunes chez nous ont fait cette découverte et se sont dit : « L’homme ne vit pas seulement de pain, c’est l’Évangile qu’il nous faut ! » Ces jeunes, à Bratislava et ailleurs, ont eu le courage de descendre dans la rue non pas pour réclamer du pain, mais pour réclamer des raisons d’être. C’est un marxiste qui l’a reconnu en déclarant : « Ces jeunes protestent pour des raisons métaphysiques ». Dites-le en Occident : nous étions sans défense face à l’État, à la police, à l’appareil répressif. Ce qui s’est passé, la victoire de ce peuple, de ces jeunes, est sans équivalent dans l’histoire. Un régime totalitaire s’est effondré de l’intérieur parce que Dieu restera toujours dans les cœurs ».

Pour se procurer ce livre : cliquez ici (Amazon)

Trois jours pour évangéliser par Internet !

Du 13 au 15 juillet à Toulon, se tient à la 2e édition du forum e-Mission de l’association internationale Lights in the Dark, 100% dédiée à l’évangélisation par Internet. Leur motivation ? « Chaque jour, nous entrons en contact avec des non-cathos via nos outils de live chat’, et nous leur parlons du Christ ! Certains demandent à devenir chrétiens. »

Lancée en 2015 et appelée à s’implanter dans le diocèse de Fréjus-Toulon, l’association a 3 axes de développement :
1. Réaliser des sites pour les non-cathos (déjà une dizaine d’expériences réussies)
2. La formation d’e-missionnaires (leur académie Sainte Faustine a lancé pour la Pentecôte un Mooc suivi par 300 participants)
3. Innovation (lab Saint Maximilien Kolbe)

Le forum e-Mission reprend naturellement ces 3 axes, en proposant à tous les participants d’évangéliser en direct sur le web, de lancer un site d’évangélisation (corpsfeminin.com, lancé pendant le forum) ou de réaliser un clip.


Grands intervenants

  • Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon : « Evangéliser la culture avec Internet »
  • Guillaume Anselin, accompagnateur de start’ups, nouveau directeur marketing/comms et digital de Naf-Naf : « Stratégies pour évangéliser le numérique »
  • Père Ludovic Frère, Vicaire général du diocèse de Gap et d’Embrun, recteur du sanctuaire du Laus, auteur du livre Déconnexion-reconnexion: une spiritualité chrétienne du numérique« L’impact du numérique sur le spirituel »

Ateliers pour se former et évangéliser par Internet

  • Fondamentaux de l’évangélisation online (Père Samuel Chaboussou)
  • Evangéliser par le live chat’ + temps d’évangélisation en direct par le web
  • Réaliser une vidéo pour évangéliser par Internet (animé par Cançao Nova)
  • Lancer un site d’évangélisation : Corpsfeminin.com (lancé pendant le forum!)

Podiums de l’innovation

Présentation en plénière de projets innovants pour l’évangélisation du web (nous contacter pour postuler)

Veillées missionnaires

Animées par le groupe Adoramus T. Le vendredi soir (13 juillet) et le samedi soir (14 juillet) : prière, témoignages d’évangélisation par le web & surprises!

Et aussi : adorations, messes, confessions, temps de partage…

Toutes les infosinscription

Un MOOC pour apprendre à évangéliser par Internet

Après sa grande neuvaine l’Esprit Saint qui a rassemblé sur Internet plus de 1000 participants, l’association Lights in the Dark vient de lancer son 1er MOOC (Massive Online Open Courses) avec sa branche formation, l’académie Sainte Faustine (academiesaintefaustine.com), sur le thème : « comment devenir e-missionnaire sur  le live chat’ de Lights in the Dark ».

Lights in the Dark dispose en effet d’une plateforme de chat’ multi-sites (lavieapreslamort.com, linquisitionpourlesnuls.com, laresurrectionduchrist.com, piexii.com, youeternity.com, etc.) où de nombreux internautes loin de l’Eglise viennent poser leurs questions. Cette formation permet donc d’apprendre à les évangéliser en direct.

200 personnes se sont inscrites pour y participer et il est possible de les rejoindre pendant tout cette semaine via le site de l’académie. L »apprenant’ y trouve une interface complète d’e-learning, avec le cours de 10 minutes en vidéo qui lui est envoyé chaque semaine par e-mail, ainsi qu’un quiz pour évaluer son apprentissage au fil des semaines (voir capture ci-dessous).

Présentation de ce 1er Mooc

Objectif de ce Mooc : apprendre à évangéliser en live chat’

Durée du Mooc : du lundi 21 mai au lundi 25 juillet (1 vidéo de 10 minutes par semaine + 1 quiz d’évaluation par cours)

Niveau requis : débutant – néophyte

Programme :

  1. Introduction à l’évangélisation par Internet
  2. Fondamentaux de l’évangélisation par Internet (ce qu’en dit l’Eglise)
  3. Pourquoi et comment viennent-ils sur le live chat’ ?
  4. 
Comment discuter… et annoncer le Christ ?
  5. 
Préparer son témoignage en 2-3 lignes pour le web
  6. Déroulé ‘idéal’ par étapes, avec objectif final
  7. Se connecter et répondre aux questions des internautes
  8. 
La Charte du live chat’
  9. Le kit du e-missionnaire
  10. La prière du e-missionnaire

A noter :

  • Il n’y a pas d’âge requis, ni de connaissances informatiques particulières à avoir ; tout vous sera expliqué, l’essentiel est d’avoir envie de transmettre Jésus !
  • Pendant le Mooc, vous pourrez nous rejoindre au 2ème forum e-Mission (plus d’infos ici), les 13,14,15 juillet à Toulon, pour nous rencontrer !

Pour suivre ce Mooc, c’est très simple : inscrivez-vous ici et cliquez sur le mail que vous allez recevoir ! Déjà 200 participants !

+ pour recevoir chaque semaine par e-mail la vidéo du Mooc, inscrivez-vous ci-dessous et confirmez votre abonnement via le mail que vous allez recevoir :

Capture du Mooc :

MarieMadeleine.net éclaire le film aujourd’hui en salles

Le film Marie-Madeleine est en salle aujourd’hui (bande-annonce) ! Comme l’association Lights in the Dark l’avait annoncé en direct sur KTO le 6 mars dernier à Pitch my church 3, leur opération Marie Madeleine vient d’être lancée sur le web et les réseaux sociaux* pour apporter un éclairage chrétien et répondre aux questions des internautes (voir aussi la critique ci-dessous).

DE NOMBREUX POISSONS…

Le site a été réalisé en partenariat avec la Sainte Baume, dans le diocèse de Fréjus-Toulon, qui en a produit tous les contenus. Ainsi, le prieur du sanctuaire, le frère dominicain Joël-Marie, a réalisé une vidéo pour raconter l’histoire de Marie-Madeleine. Les e-missionnaires de Lights in the Dark sont aussi derrière le chat’ qui permet aux internautes de dialoguer en direct avec eux. A quelques jours de Pâques, ils sont nombreux, aux périphéries de l’Eglise, à poser des questions sur la Résurrection du Christ, thème que Lights in the Dark avait déjà abordé avec un précédent site. C’est donc aussi l’occasion d’une évangélisation online qui porte des fruits ! Le site sera enrichi de nouveaux contenus au fur et à mesure, en fonction des questions des internautes, bien au-delà de la durée du film au cinéma.

CRITIQUE DU FILM (Laurent Dandrieu / VA)

C’est sur la vague du marché des films chrétiens que tente de surfer Marie Madeleine, de Garth Davis, qui sort chez nous le 28 mars dans 202 salles. La magnifique Rooney Mara y incarne joliment une Marie Madeleine pleine de douceur, qui tranche avec les autres disciples, toujours prompts à projeter sur le Christ (Joaquin Phoenix, complètement hors sujet) leurs propres aspirations, quand elle se contente de se mettre à son écoute : cette disponibilité du coeur lui vaudra d’être le premier témoin de la Résurrection. Mais on comprend vite, hélas, que si le film met en valeur Marie Madeleine (elle n’est pas ici une prostituée repentie, juste une femme qui s’est révoltée contre le mariage que voulait lui imposer sa famille), c’est pour mieux l’opposer aux autres disciples, ceux qui ont fondé l’Église catholique en trahissant le message du Christ… Ce film d’inspiration protestante se termine ainsi en pamphlet anticatholique, guère plus sérieux que le Da Vinci Code.

(*) Suivre le compte Tweeter dédié @filmMarieMad (#mariemadeleine)

Grande première : un week-end de formation à l’évangélisation par Internet !

Il y a Marie, Mathéo, Gaëtane, Elie, Andrze, Nathalie… De l’autre côté : Rose Mary, Samuel, Cécile, Julien, Xavier, Alix. Qu’ont-il en commun ? Le même écran ! Les premiers sont non-croyants, les seconds apprentis e-missionnaires. Lights in the Dark fait l’interface, via ses sites. Et ce week-end, à Tours, ces missionnaires du continent numérique se retrouvent pour apprendre à évangéliser par Internet.

De nombreuses personnes viennent surfer et discuter en direct sur l’un des sites destinés aux non-cathos de Lights in the Dark, association 100% dédiée à l’évangélisation par Internet. Mathéo, par exemple, est lycéen, il est tombé sur le site L’Inquisition sur les nuls et a voulu poser une question, expliquant qu’il avait demandé le baptême dans une lettre au Vatican… Gaétane, elle, est canadienne, elle habite à Ottawa, mais croit en la réincarnation : en tombant sur La vie après la mort.com, elle a aussi voulu ‘jaser’ sur le live chat’, comme on dit là-bas. Sur le même site, une jeune fille qui s’automutile avait des idées noires, elle a entendu pour la première fois de cet amour de Dieu pour elle..

UNE PREMIÈRE EN FRANCE ?

Cette formation à l’évangélisation par Internet est à notre connaissance la première en France. Seront proposés les fondamentaux de l’évangélisation par Internet, détaillé l’usage du live chat’ missionnaire, mais aussi des ateliers sur la réalisation de sites pour les non-cathos, et, bien sûr, des temps de prière.

DE TOUTE LA FRANCE… ET, BIENTÔT, DU MONDE ENTIER !

Les 30 participants viennent de toute la France : de Toulouse à Ouistreham en passant par Saint Etienne ou Nice. Une trentaine d’autres se sont inscrits sur Lightsinthedark.info pour suivre une formation  à distance, par le biais d’un Mooc (massive online open courses) qui sera lancé en février sur le site de l’académie Sainte Faustine, la branche formation de Lights in the Dark. Ces derniers volontaires sont du monde entier : de Tachkent à La Paz, en passant par Jérusalem, Lomé et Yaoundé… C’est dire si la motivation est grande pour témoigner de Jésus-Christ par le web !

Pour aller plus loin :

(passage sur RCF Saint Martin le 11 janvier 2018)

Pour Noël, parrainez un e-missionnaire !

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1)

Vous connaissez déjà l’association Lights in the Dark, lancée en 2015, 100% dédiée à l’évangélisation du continent numérique, qui tire son nom de la prophétie d’Isaïe.

De nombreuses expériences réussies

Avec de nombreuses expériences réussies, plusieurs sites ont été montés depuis sa création, comme MissionMiséricorde.com, LaRésurrectionduChrist.com, PieXIII.com, et leur dernier-né, pour la Toussaint dernière : Lavieapreslamort.com.

D’autres projets sont en cours de création, comme Corpsfeminin.com. Tous ces sites permettent d’attirer de nombreuses personnes, via Google et les réseaux sociaux, puis d’établir un contact, parfois en direct. Et même d’aiguiller ces internautes dans la vie physique vers d’autres catholiques, localement, afin de leur permettre, s’ils le souhaitent, de rencontrer le Christ !

Aujourd’hui, cette mission d’Eglise appelée dans le diocèse de Fréjus-Toulon demande une équipe de missionnaires permanents.

Une mission permanente

Lights in the Dark souhaite donc pérenniser l’envoi d’e-missionnaires dans ce continent qui :

  • réaliseront des sites surfant sur l’actu, à destination de ceux qui sont loin de l’Eglise, au coeur des questions de nos contemporains, pour leur porter la lumière du Christ
  • animeront une équipe de contributeurs en contenus ou d’e-missionnaires présents en ligne (avec les outils de live chat’ pour évangéliser les internautes en direct)
  • formeront d’autres e-missionnaires et tous ceux qui le souhaitent (académie Sainte Faustine, formations en présentiel, Mooc, forum e-Mission, etc.)
  • innoveront pour optimiser les outils de cette évangélisation (Lab St Maximilien Koble

200 parrainages mensuels recherchés

Aussi, Lights in the Dark cherche 200 parrainages mensuels pour le premier e-missionnaire de l’association…

Tous les dons mensuels, même les plus petits (5,10,15 euros/mois) comptent pour la mission ! Pour parrainer le 1er missionnaire de Lights in the Dark, rendez-vous sur la page dédiée de la plateforme de dons du diocèse de Fréjus-Toulon. En contre-partie, vous recevrez personnellement des nouvelles de cette mission, des projets en cours, et, si vous le souhaitez, l’association diocésaine de Fréjus-Toulon émettra votre reçu fiscal.

Pour en savoir plus :

 

9 jours pour apprendre à évangéliser ses amis par Internet !

 

A l’occasion du prochain forum e-Mission, les 1,2,3 juillet, l’association Lights in the Dark propose à tous ceux qui le souhaitent de recevoir chaque jour des « trucs et astuces » très concrets pour apprendre à évangéliser ses amis par Internet.

 

Au programme, chaque jour du 23 juin au 1er juillet, un enseignement pour :

  • nourrir son envie de témoigner de Jésus à ses amis par Internet
  • prier à cette intention
  • relever un défi pour le mettre en application.

Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, ponctuera les méditations par une parole de feu quotidienne. Cette neuvaine vous est proposée en partenariat avec Hozana, de façon à permettre à ceux qui n’ont pas pu venir de participer au forum e-Mission par la prière et des actions concrètes.

A l’heure où nous publions cet article, déjà 100 priants se sont inscrits pour participer !

L’opération sur Hozana

e-Mission, le 1er forum européen de l’évangélisation par Internet

Les 1,2,3 juillet prochains, sous le grand chapiteau du domaine de La Castille (Var) aura lieu le 1er forum européen de l’évangélisation par Internet, pour susciter une nouvelle culture numérique dans l’Eglise, au service de sa mission. Une grande première sur un sujet d’actualité envers nos contemporains en recherche de sens. En partenariat avec Radio Maria, l’appli Pearl et Aleteia !

 

Grands intervenants :

– Introduction du forum par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
– Antonio Spadaro, s.j. (di. de la revue jésuite La Civiltà Cattolica, Rome, auteur du livre Cyberthéologie, penser le christianisme à l’heure d’Internet) : challenges pastoraux autour du monde numérique
– Jean-Marc Potdevin (appli Entourage) : le numérique au service de la charité en actes
–
– Alexandre Meyer (Aleteia) : animer un site d’infos chrétiennes
– Père Amar (Padreblog, auteur du livre Internet, le nouveau presbytère, ou comment rassembler les brebis avec des souris) : faire du buzz sur Internet pour Jésus
– Matthias et Régine Rambaud (Attraction-Communication, Suisse) : le numérique au service de la croissance de l’Eglise et de ses pasteurs

Ateliers :

1. Quel est mon profil missionnaire ? (Alex et Maud Lauriot-Prévost – Monprofilmissionnaire.com)
2. Les défis du leader de l’évangélisation par Internet (Béatrix Bréauté – Talenthéo)
3. Eglise et évangélisation par Internet (Père Samuel Chaboussou)
4. Doctrine sociale de l’Eglise et évangélisation par Internet (François Jusot)
5. Stratégies pour évangéliser par Internet (Jean-Baptiste Maillard, sec. gén. de Lights in the Dark, auteur du livre Dieu et Internet, 40 questions pour mettre le feu au web)
6. Comment écrire sur Internet pour les non-croyants (Michèle Longour – Reussirmavie.net)
7. Evangéliser sur Internet avec Wikipédia (François Jeanne-Beylot)
8. Evangéliser sur Internet avec la vidéo (Damien Boyer – Orawa production)
9. Evangéliser par Internet avec les réseaux sociaux (Alexandre La Flèche)
10. Réussir la transformation numérique de son diocèse (G. de Germain – diocèse de Fréjus-Toulon)

Podium de l’innovation, chaque jour en plénière : tous ceux qui le souhaitent peuvent venir présenter leur projet numérique innovant en 7 minutes.

Veillées : une veillée festive avec la comédie musicale ‘Enquête au Vatican’ (Ad Gentes, déjà présentée aux JMJ de Cologne) et une veillée d’intercession pour l’évangélisation du continent numérique.

Les temps de prière (messes, adorations, etc.) seront animés par la communauté brésilienne Ricado.

Renseignements pratiques et inscriptions : sur le site officiel de l’association, www.lightsinthedark.info.

Filmer comme un PRO avec son smartphone !

Les 20-21 mai prochains à Toulon, l’académie Sainte Faustine(*) vous propose une formation animée par Cançao Nova(**) , sur le thème :

filmer comme un PRO avec son smartphone

Le but de cette formation est de vous aider à produire des vidéos de qualité professionnelle avec un smartphone, pour votre groupe, votre mouvement, votre association ou votre paroisse.

Au programme, temps de formation incluant exercices pratiques, et bien sûr, prière. Une formation qui peut intéresser les responsables communication comme les simples laïcs désireux d’évangéliser en vidéo avec leur smartphone !

Inscription en ligne (dernières places disponibles!)

(*) L’académie Sainte Faustine est une école à la carte lancée par Lights in the Dark, association entièrement dédiée à l’évangélisation par Internet.

(**) Cançao Nova est une communauté brésilienne qui a lancé au Brésil une chaîne TV d’évangélisation, avec aujourd’hui 50 millions de téléspectateurs par semaine. Implantée en France depuis 10 ans dans le diocèse de Fréjus-Toulon, elle dispose d’un studio vidéo professionnel et produit de nombreuses vidéos (voir leur site cnmedia.fr).

 

 

François Bert : « Le temps des chefs est venu ! »

Se procurer le livre sur AmazonFrançois Bert, saint-cyrien, ancien officier parachutiste à la Légion étrangère, fondateur du cabinet Edelweiss RH où il a élaboré une méthode unique autour du leadership, vient du publier un manifeste intitulé Le temps des chefs est venu. En quelques pages bien écrites et qui se lisent vite, il nous livre son diagnostic sur les personnalités politiques françaises, à l’aune de l’image du chef.  Brossant, dans un premier temps, un rapide portrait de la personnalité des présidents qui se sont succédés au cours de la Ve République, l’auteur va bien au-delà des opinions ou des partis politiques, pour dégager les traits de caractère de ce qu’il appelle un vrai chef ou un meneur d’hommes. A quelques jours de l’élection présidentielle française, nous avons voulu l’interviewer pour qu’il nous dise aussi ce qu’est bon leader de l’évangélisation : passionnant !

Anuncioblog : Pourquoi ce livre ?

François Bert : J’ai envie de vous répondre : « Parce que le moment est venu… ». Le passage à l’écriture fut moi pour la combinaison de deux facteurs : l’observation, avec un degré de répétition qui confine à la règle, d’un nombre tel d’erreurs de casting dans les sociétés que j’accompagne que la comparaison avec la politique est devenue soudain évidente ; ce livre devait être au départ technique avec une quatrième partie sur la politique et celle-ci a finalement pris le pas sur le tout ; l’intuition, à force d’écouter les signes des temps, que nous arrivions un moment de bascule nette de la vie politique : essoufflement et discrédit du pouvoir médiatique, paroxysme de la non décision, de la communication absconde et de l’inconséquence comportementale avec François Hollande, rejet massif du personnel politique, renversement des idoles (défaite de Clinton, victoire du Brexit, mise hors course de Sarkozy, Juppé, Valls, etc.)

A quoi distingue-t-on un bon leader ?

F.B. : Un bon leader ne se distingue pas d’abord parce qu’il sait entraîner du monde derrière lui mais parce qu’il sait où il va. Avoir les deux est idéal mais à tout prendre mieux vaut être suivi à force de donner la bonne orientation que de plaire tout de suite avant d’égarer tout le monde. Et savoir où aller, ce n’est ni une idée fixe ni un besoin de consensus mais bien une écoute silencieuse de l’environnement pour décider de l’étape et du cheminement.

En prenant une image géométrique on peut dire qu’il y a deux sortes de leaders : les leaders centripètes et les leaders centrifuges.

Les leaders centripètes arrivent à générer une énergie forte autour d’eux mais sur la base uniquement d’une recherche d’affection (cf. Sarkozy) ou d’accord sur les idées (cf. de Gaulle). La difficulté va se créer sur la durée : d’une part parce que ce mode d’interaction crée des clivages forts (faire partie de la mission = être dans l’intensité relationnelle que je demande/être d’accord avec moi) et d’autre part parce que l’aventure menace à tout moment d’aller dans le mur parce qu’elle ne colle pas aux évolutions du contexte.

A l’inverse les leaders centrifuges raccordent l’énergie qu’ils savent mobiliser non pas sur leur personne mais sur la mission. Ce qui les fait avancer c’est la compréhension des étapes à suivre et des décisions à prendre pour que, malgré les inévitables variations brusques du contexte, la mission continue d’être réalisée. Dans ce mode de fonctionnement chacun est employé « autant que/pas plus qu’» il ne concourt à la mission : ce n’est donc pas son affection qui est recherchée, encore moins l’accord intellectuel sur des convictions mais sa capacité à faire, sa contribution au succès collectif.

Un bon leader (centrifuge) se distingue par la manière dont il sait employer tout le monde sans créer de clivage et à pouvoir éventuellement disparaître de la mission sans casse car la dynamique lancée autour de la mission et non autour de lui ne s’arrête pas à sa disparition. Ce fut notamment le génie capétien.

Les candidats officiels à la prochaine élection présidentielle représentent-ils selon vous de bons leaders, et pourquoi ?

F.B. : Hélas non et c’est bien pour cela que j’appelle un renouvellement quasi-complet de la classe politique. La campagne nous l’a bien montré : nous ne sommes même plus aux débats sur les programmes (qui sont pour moi déjà en grande partie une fausse piste : ils sont un argument de vente bien plus qu’une réalité de l’exercice futur du pouvoir) mais au fond du cloaque « affaires et potins », dans la comparaison des scandales et des costumes, dans une « barbichette » d’honorabilité et de cathodicité.

Les « affaires » de François Fillon sont un double enseignement : d’une part ils ont poussé la logique partisane à son comble (nous avons vu fleurir une kyrielle d’analyses comparatives du style « untel aussi emploie sa femme », «  et Julie Gayet elle a coûté plus cher à l’Etat », «  et le patrimoine d’untel est beaucoup plus élevé que déclaré », etc. : tous arguments absolument insignifiants sur le sujet puisque est en jeu non pas l’irréprochabilité relative du potentiel président (même si le niveau global est affligeant) mais sa capacité à faire) ; d’autre part elle a donné à François Fillon l’occasion de se démarquer sur un sujet intéressant : la capacité à traverser les crises et à décider dans l’incertitude. Reste la vision, nous en parlons plus loin.

de Gaulle, Pompidou, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Marine Le Pen, Macron, Fillon : qu’est-ce qui les distingue sur ce plan ?

F.B. : J’aborde les personnalités sous deux angles complémentaires : je regarde d’abord ce que j’appelle le « moteur de personnalité » ou intelligence dominante et l’«énergie fondamentale » ou position dans l’action.

Pour faire simple il y a trois moteurs de personnalité : selon l’image biblique nous sommes tous « prêtres, prophètes et rois » mais il y a bien des « prêtres » (ou relationnels : intelligence dominante du lien), des « prophètes » (ou cérébraux : intelligence dominante du contenu (idées, avis ou expertises)) et des rois (ou chefs naturels : intelligence dominante des contextes et donc de la décision).

Il y a ensuite l’énergie fondamentale, à savoir ceux qui sont en « impulsion » (auto génération de la vision) et ceux qui sont en « réaction » (vision qui se fait au contact en complément d’un chef ou d’un groupe).

On peut considérer qu’un leader est un « roi » en impulsion. Nous n’en avons pas aujourd’hui dans les candidats présents et nous en avons eu deux par le passé : Pompidou et Mitterrand.
François Fillon est un « roi » en réaction, ce qui veut dire qu’il a la capacité à mettre en œuvre une politique dans un cadre prédéfini mais se montre léger dans la vision, qu’il ne peut pas élaborer sans l’appui d’un groupe. C’est en cela qu’il se montre influençable dans les jeux d’alliances et les sujets de fond et a davantage le profil d’un premier ministre que d’un président.

Dans les « prophètes » nous avons eu un président en impulsion, de Gaulle (vision auto-générée mais manquant de discernement à un certain nombre de moments cruciaux) et un autre en réaction, Giscard (planificateur rigide obsédé par l’idée de plaire à gauche). Dans les candidats, Macron est aussi un « prophète » en réaction, plus agitateur d’idées que planificateur, une sorte d’ « arrangeur » musical qui n’est ni compositeur, ni chef d’orchestre. Avec des différences notables Hamon et Mélenchon font partie de la même catégorie.

Dans les « prêtres », nous retrouvons en « impulsion » Chirac et Sarkozy et en « réaction », là aussi avec des différences notables, Hollande et Marine Le Pen (et aussi Nicolas Dupont-Aignan). Là où Hollande est un obsédé du consensus quitte à ce que ce soit sur rien, Marine Le Pen est obsédée par l’allégeance affective, quitte à élargir sans cesse le rayon de ses causes, qui sont pour le coup consistantes et marquées.

Que faut-il espérer pour qu’émerge en France de nouveaux leaders politiques ?

F.B. : Il faut espérer, et c’est l’objectif de ce livre, qu’une conscience collective et individuelle se prenne sur l’erreur de casting qu’a produit depuis tant d’années la logique émotionnelle, idéologique et court-termiste des médias.

Ce que j’appelle notamment de mes vœux à la fin du livre est que puisse se faire une sorte de pré-désignation des bons leaders dans la population civile. Il ne s’agit pas de composer les listes différemment pour varier les origines mais bien de revenir au réflexe instinctif des aristocraties primitives, celui qui amène à se tourner vers ceux dont on sent qu’ils pourront nous amener au but.

L’exemple historique que j’aime à donner est celui de la guerre de Vendée : les paysans vendéens ont, par temps de crise, su aller chercher avec un taux de succès assez incroyable l’ensemble de leurs chefs naturels, qu’il soit nobles (Charette, La Rochejacquelein, Lescure, Bonchamps…) ou roturiers (Cathelineau, Stofflet,…).


Vous citez sainte Jeanne d’Arc : était-elle un bon leader, et pourquoi ?

F.B. : Sainte Jeanne d’Arc trichait un peu car elle avait un « Wifi » céleste… Cela étant dit, elle en a en effet tout du leader : l’écoute d’abord, qui l’amène au discernement, la vision claire des enjeux, des nœuds de blocage et des lieux de bascule de l’action (manque de confiance en soi du roi, importance du sacre, enchainement sans répit des batailles,…), enfin l’élan et le courage utiles à donner à ses intuitions le débouché correspondant.

Jeanne est aussi éblouissante dans son procès que dans ses combats. La présence d’esprit qu’elle a face à ses juges est une très belle illustration d’un esprit consumé par la mission et en même temps tout à l’écoute de l’environnement. C’est une continuité de fulgurances de bon sens, de présence et d’autorité pleine, de « discernement opérationnel » comme j’aime à le nommer : ce qui fait qu’on colle à l’enjeu au lieu de s’embarquer dans les idées pures ou les émotions vaines.

Jeanne est leader enfin dans tous ses doutes : un chef passe ton temps à douter, à s’interroger, à faire mouliner dans sa tête des scénarii de crises possibles car il doit se préparer à décider en  toute éventualité.


Si l’on transpose cette définition dans la sphère catholique, concernant la mission première de l’Eglise, l’évangélisation : quels sont les caractéristiques d’un bon leader de l’évangélisation ?

F.B. : Jeanne m’offre une transition de choix : « Les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire » dit-elle. Un bon leader d’évangélisation (comme un bon leader tout court) doit commencer par ce constat : il n’est pas maître de la victoire. Son job c’est le combat.
Il doit ensuite s’inspirer de deux qualités que j’évoquais en début d’interview pour qualifier le leader : savoir entraîner derrière soi et savoir conduire au bon endroit. Cela veut dire concrètement qu’il doit au maximum comprendre la personnalité des gens pour bien les employer et lui-même bien se compléter dans ses manques ou faiblesses ; il doit par ailleurs se mettre régulièrement en retrait pour pouvoir intervenir au bon moment et à bon escient.
L’expérience de l’évangélisation montre que nous ne sommes que des passeurs, des serviteurs inutiles placés aux bons endroits. Notre mission individuelle et a fortiori celle de celui qui nous emploie et de se mettre en présence de Dieu comme du contexte pour écouter ce qui s’impose au déroulé la mission par-delà la planification initiale.

Enfin un bon leader est garant de la mission et à ce titre il doit davantage chercher à être juste que gentil. Il doit donc se tenir à une juste distance relationnelle de chaque membre du groupe pour être le chef de tous et non le chef d’une bande, le facilitateur de l’action et non le G.O. de la relation.

Pour aller plus loin : se procurer le livre sur Amazon

Votre mission, si vous l’acceptez…

Ce 1er forum européen sur l’évangélisation par Internet réunira à Toulon, sous le grand chapiteau du domaine de La Castille, tous ceux qui souhaitent une nouvelle Pentecôte numérique dans l’Eglise !

De fait, l’évangélisation par Internet n’est pas réservé à une élite, ni aux cathos geeks, comme le rappelle sur son blog le secrétaire général de l’association Lights in the Dark, qui organise l’évènement. « C’est au contraire, précise-t-il, une tâche pour tous les chrétiens désireux de profiter de ce ‘don de Dieu’ (pape François) au service de la mission première de l’Eglise, l’évangélisation ! ». Et d’ajouter :  « La révolution numérique est en marche : comment l’Eglise peut-elle s’approprier cette innovation majeure, qui fait d’Internet un nouvel espace anthropologique, comme elle le fit avec l’imprimerie de Gutenberg pour imprimer largement la Bible ?  »

Teaser de l’évènement :

 

Le programme : de nombreux ateliers, mais aussi les grands intervenants suivants :
– Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
– Antonio Spadaro (directeur de la revue jésuite La Civiltà Cattolica, Rome, auteur du livre Cyberthéologie, penser le christianisme à l’heure d’Internet) : challenges pastoraux autour du monde numérique
– Jean-Marc Potdevin (appli Entourage) : le numérique au service de la charité en actes
– Alexandre Meyer (Aleteia, partenaire) : animer un site d’infos chrétiennes
– Père Amar (Padreblog, auteur du livre Internet, le nouveau presbytère, ou comment rassembler les brebis avec des souris) : faire du buzz sur Internet pour Jésus
– Matthias et Régine Rambaud (Attraction-Communication, Suisse) : le numérique au service de la croissance de l’Eglise et de ses pasteurs.

Plus d’infos ici

Inscription (hébergement limité)

Comment un chrétien fidèle à l’évangélisation peut-il voter ?

 


Mgr Dominique Rey, dans une déclaration* toute récente sur l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, se met-il en embuscade contre l’envolée annoncée de Macron ?

Il veut faire réfléchir ses compatriotes sur les qualités prioritaires d’un chef d’Etat (nous y reviendrons prochainement) :
« Les  scandales qui émaillent la campagne actuelle sont à la fois préoccupants et peu surprenants (…) Rien de tout cela n’est de nature à nous ébranler. (…) Ainsi, on n’élit rarement les plus vertueux. Il s’agit de voir celui qui est le plus capable de servir le bien commun et de diriger une communauté pour que chacun puisse y vivre en paix ».

Mgr Rey souhaite visiblement  faire réfléchir également sur les enjeux prioritaires pour l’avenir du monde :
« … La protection des droits des enfants reste une priorité : ils sont l’avenir de notre pays. Il est de notre responsabilité de protéger leurs conditions de croissance psychologique, leur stabilité affective et leur environnement familial. L’adoption plénière par un couple de même sexe n’est pas un cadre juridique protecteur pour l’enfant, qui a besoin de se savoir issu d’un père et d’une mère. L’être humain ne peut être traité comme une marchandise : ni les enfants, ni le ventre des femmes ne peuvent faire l’objet de transactions. La GPA (gestation pour autrui) est une pratique gravement contraire à la dignité de la personne humaine et doit être fermement condamnée. »

Et il cite le pape François :

« L’être humain risque d’être réduit à un simple engrenage d’un mécanisme qui le traite à la manière d’un bien de consommation à utiliser, de sorte que lorsque la vie n’est pas utile au fonctionnement de ce mécanisme elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades, des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin, ou des enfants tués avant de naître. »

C’est une question que nous pouvons nous poser ici : comment un chrétien fidèle à l’évangélisation peut-il voter aujourd’hui ?

La note du Padreblog peut aussi vous éclairer sur ce point.

Source : * Discerner pour voter

Congrès mission 2016 : focus sur Lights in the Dark, la nouvelle assoc’ dédiée à l’évangélisation du continent numérique

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La cuvée 2016 du Congrès Mission ne déroge pas à la règle de ces rassemblements sur l’urgence de la mission première de l’Eglise, l’évangélisation : c’est carton plein ! Réunissant 1500 missionnaires autour de la paroisse Notre-Dame-des-Champs et du lycée Stanislas, la rencontre du mouvement Anuncio a même eu les honneurs du journal Le Monde : le quotidien parle d’un «  réveil missionnaire » des catholiques de France.

Parmi les nombreuses initiatives présentées pendant le Congrès, une petite nouvelle : l’association Lights in the Dark, à qui l’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Dominique Rey, a confié la mission d’évangéliser le continent numérique. Elle démarre ainsi un grand projet incluant la création d’un centre spécialement dédié à la formation des catholiques sur ce sujet, au sein de son diocèse (voir vidéo ci-dessous).

« Je tiens à ce que cette association animée par une équipe de jeunes laïcs s’incarne dans notre réalité locale, en plein cœur du domaine de La Castille, non loin des vignes et de notre séminaire diocésain. Dans ce but, je confie à cette association la rénovation d’un mas provençal qui s’y trouve, afin d’en faire ce lieu d’accueil, incluant la construction d’une chapelle où Jésus-hostie pourra être exposé. » Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

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L’académie Sainte Faustine : un double objectif missionnaire

Le premier objectif de cette nouvelle mission est de permettre aux missionnaires de s’y ressourcer et de se former à l’évangélisation du continent numérique pour bâtir des projets audacieux et innovants. Dans ce lieu seront donc organisées des formations en présentiel ou en e-learning pour les « éclaireurs » de la toile, des rencontres régulières sur le sujet. Mais les membres de l’association seront aussi amenés, comme ils le font déjà, à se déplacer dans les diocèses qui le demandent pour y dispenser leurs différentes formations, en particulier aux jeunes de la génération Y, très demandeurs.

Le second objectif missionnaire est de développer les actions d’évangélisation à travers différents initiatives sur la toile (Lights in the Dark a déjà un certain nombre d’expériences réussies à son actif), mais aussi d’organiser des événements locaux afin de mettre les non croyants en relation avec l’Eglise (pour mener du web au réel, la fameuse rencontre IRL = in real life). « Notre intuition est que l’internaute non croyant et chercheur de sens puisse faire une vraie rencontre avec le Christ par l’intermédiaire de son Eglise. En d’autres termes, le mettre en contact avec la paroisse ou la communauté à côté de chez lui » explique Jean-Baptiste Maillard, Secrétaire Général de Lights In The Dark. 

Par cette action, le diocèse de Toulon entend accompagner le développement des nouvelles technologies de communication et transmettre la lumière du Christ dans le monde virtuel avec tout ce qu’il comporte d’embûches, et parfois aussi, de ténèbres.

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Forte de plusieurs expériences réussies en la matière avec des initiatives comme PieXII.com, L’Inquisition pour les nuls ou Ainsi soient-ils.com, Lights in the Dark animait pendant le Congrès un atelier sur le thème « comment apporter un éclairage sur les séries TV ou les films pour évangéliser » (voir photos ci-contre). De nombreuses personnes y sont venues se former, avec l’envie de participer à de nouvelles initiatives proposées par Lights in the Dark, preuve d’un réel intérêt et besoin sur le sujet.

Plus d’informations : www.lightsinthedark.info

 

La résurrection du Christ.com : un éclairage sur ce film déjà en salles !

La résurrection du Christ

Heureuse surprise sur le web : l’association Lights in the D@rk, dédiée à la diffusion de la culture chrétienne sur Internet(*), a pu réserver le .com correspondant au film. Elle y dévoile un site complet pour apporter un éclairage sur cet épisode finalement pas si connu de l’histoire de l’humanité. 

Sur le site, une quarantaine d’articles ont été publiés dès le lancement, dans différentes rubriques : le filmla passion du Christla résurrection du Christles apôtresles romainsles reliquesMarie. Parmi ceux-ci, on trouve des articles comme « Qui était Ponce Pilate ?« , « La résurrection du Christ, une douteuse opération de com’ ?« , ou encore « Pourquoi le Christ demande-t-il aux apôtres d’être ses témoins ?« .  

Un site dynamique pour une enquête menée tambour battant

« La résurrection du Christ est un film distribué en exclusivité par Sony Pictures, avec un fort potentiel de diffusion, expliquent notamment les créateurs de ce site sur leur page ‘qui sommes-nous ?’. C’est une enquête menée tambour battant par un tribun romain (admirablement bien joué par Joseph Fiennes) qui, à la demande de Pilate, cherche à retrouver le corps du Christ… bref, un vrai thriller (bande-annonce) nous donnant la possibilité de donner une lumière nouvelle sur un sujet peut-être pas si bien connu ! »

Genèse d’un projet mené dans la discrétion

« En février dernier, expliquent-ils encore, nous avons appris dans les médias la sortie prochaine du film Risen sur les écrans français, sous le nom « La Résurrection du Christ ». Nous avons donc réservé assez vite le .com correspondant, avant de voir le film en projection presse, pour se faire notre propre opinion ». Cette discrétion leur a permis de déployer leur proposition éditoriale sur le web, en totale liberté, tant vis-à-vis du public, que du distributeur Sony Pictures, mis au courant de leur initiative. Ayant seulement quelques semaines devant eux, une équipe dédiée a dû être montée, composée d’une vingtaine de contributeurs bénévoles. Le site désormais en ligne permet non-seulement d’informer sur le film, mais également d’être utilisé comme outil d’évangélisation. Une aventure à suivre les prochaines semaines sur LaresurrectionduChrist.com !

(*) Voir aussi : PieXII.com,  L’Inquisitionpourlesnuls, Ainsisoientils.com

Carême : lancement de missionmisericorde.com !

missionmisercicorde2

Pour répondre à l’appel du Pape François « puisse le Carême de cette Année Jubilaire être vécu plus intensément comme un temps fort pour célébrer et expérimenter la miséricorde de Dieu » (1), l’association Lights in The Dark propose une initiative originale de Carême autour de la miséricorde. Elle fonctionne sur le même principe que leur opération de 2013, Missionconclave.com. Elle permettait alors à chaque catholique de recevoir le nom d’un cardinal pendant le conclave et de prier pour lui (30 000 participants au total).

Aussi, Missionmisericorde.com propose à chaque chrétien de recevoir un cheminement concret et personnalise pour expérimenter la miséricorde par les œuvres spirituelles et corporelles proposées par le Pape François dans sa Bulle d’Indiction de l’Année jubilaire. Le pape y exprimait son souhait que les catholiques s’y plongent : « J’ai un grand désir que le peuple chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de Miséricorde corporelle et spirituelle. » (2)

L’internaute reçoit une courte méditation, des idées concrètes de mise en application de ces œuvres de miséricorde autour de lui, des paroles de l’Ecriture sur la miséricorde et quelques mots du Pape François.

Missionmisericorde.com propose un retour d’expérience de tous ceux qui auront participé en les invitant à témoigner pour diffuser les fioretti. La part belle est donnée aux réseaux sociaux avec la création d’une page Facebook et d’un compte Tweeter sur lesquels seront relayés toute l’actualité de l’opération.

Participer : www.missionmisericorde.com

  1. Misericordia Vultus n° 15
  2. Misericordia Vultus n° 17.

 

Monprofilmissionnaire : à chacun sa manière d’évangéliser !

monprofilmissionnaire

Après un an d’activité, plus de 10.000 internautes se sont connectés sur le site www.monprofilmissionnaire.com pour mieux identifier leurs charismes missionnaires et mieux comprendre leur mode relationnel dans l’évangélisation. Nous l’avons testé pour vous : un outil très réussi à mettre entre toutes les mains !

Un an après son lancement, Monprofilmissionnaire.com se voit recommandé (sur la front page du site) par 6 institutions missionnaires, reconnues et qui font ‘autorité’ en France en matière d’évangélisation : Alpha-France, Anuncio, les Cellules paroissiales d’évangélisation, Priscille & Aquila, et les 2 écoles internationales d’évangélisation, Jeunesse Lumière et l’ESM de Paray-le-Monial (Communauté de l’Emmanuel).

Toutes utilisent les services du site pour la formation de leurs propres membres et recommandent sa diffusion pour la croissance et le développement de l’évangélisation. De plus en plus de services diocésains, de paroisses ou de mouvements utilisent et font connaitre ce service à leurs membres.

Avec Monprofilmissionnaire.com, plus de raison de ne pas évangéliser : chacun peut connaître son propre charisme ! Un outil que chaque chrétien devrait utiliser au moins une fois pour mieux répondre à ce commandement du Christ : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 29,19-20).

Attraction-communication : une nouvelle idée de l’évangélisation !

Attraction Communication est une toute nouvelle agence qui vient de naître en Suisse, et dont on parle déjà beaucoup ! Fondée par un jeune couple (Matthias et Régine Rambaud) dans le but d’aider l’Eglise dans sa mission première, l’évangélisation, nous avons voulu les interviewer. Matthias est un habitué d’Anuncioblog : nous l’avions déjà interrogé ici en… 2007 ! Nous l’avons retrouvé avec plaisir sept ans plus tard !  

Anuncioblog : Pourquoi avoir créé Attraction Communication Services, d’où vous est venue cette idée ?

Matthias : Attraction est un élan, un appel né du constat qu’une génération se lève mondialement au cœur de l’Eglise catholique pour annoncer le Salut de manière renouvelée, mais ne sait pas forcément comment le faire et avec quels moyens. Il nous a donc semblé urgent de lancer une agence pro & catho pour équiper cette nouvelle génération de leaders avec les outils professionnels nécessaires à une communication qui libère l’Evangile dans le monde avec pertinence.

D’où vient ce nom ?

Le nom Attraction vient de l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium du pape François. Texte qui a été pour nous une réelle confirmation de ce que nous portions en créant notre agence. Le souverain pontife y insiste, à la suite de son prédécesseur, que tout le monde à le droit à l’Evangile et que «les chrétiens ont le devoir de l’annoncer sans exclure personne, non pas comme quelqu’un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu’un qui partage une joie, qui indique un bel horizon, qui offre un banquet désirable ». Il relève ensuite avec brio que « L’Eglise ne grandit pas par prosélytisme, mais « par attraction » ». Tout est dit !

Que propose concrètement votre agence ?

Nous proposons aux leaders catholiques un coaching individualisé qui comprend leur identité et qui leur apporte un éclairage spécialisé ainsi que des outils professionnels en communication dans une profonde communion avec l’Eglise universelle. Cela va de la réalisation d’un identité graphique complète à un logo ou une affiche, en passant par le positionnement stratégique (cibles, message, etc.) et le media training ou la formation à la recherche de fonds et l’organisation événementielle.

Quelle est l’importance de la communication pour l’évangélisation ?

Elle est incontournable ! Si nous voulons annoncer le Christ au monde, nous devons aussi nous adresser à lui grâce aux moyens de communication contemporains qui sont omniprésents dans nos quotidiens. Mais cette communication, pour être crédible, doit être de qualité, car si nous ne sommes pas responsables de la manière dont les gens accueillent le message salvateur de l’Evangile dans leur vie, nous devons pouvoir répondre de la crédibilité et de la qualité de notre annonce.

Quelles sont vos attentes ?

Que nous puissions contribuer, avec les responsables catholiques, à mettre debout une génération qui aime le Christ ainsi que son Eglise et qui se mobilise pour communiquer l’Evangile dans la société avec pertinence! « Dieu à tant aimé le monde »! Equiper d’outils professionnels est nécessaire, mais nous voulons aussi rappeler qu’il est d’abord central de se laisser renouveler par le Christ pour rayonner autour de soi.

Pour aller plus loin : www.attraction-communication.com

Homosexuel(le)s : invitation pour une soirée exceptionnelle !

Trinité - Homosexualité


Parmi nos proches, nos relations personnelles ou professionnelles, nous connaissons ou sommes liées à des personnes en quête de leur identité, des hommes et des femmes qui interrogent ou remettent en cause leur propre sexualité.Vous en faites même peut-être simplement partie ?

Par manque d’informations ou à cause de paroles injustes ou de regards malheureux, beaucoup d’entre elles pensent que l’Eglise les condamne, les rejette, les exclut. Beaucoup n’ont pas encore eu la joie de faire l’expérience personnelle de l’Amour, de la Miséricorde inconditionnelle du Christ.

C’est pourquoi, le 2 octobre prochain à 20H30, dans l’église de La Trinité à Paris*, des chrétiens accueillent, prient pour et avec ceux ou celles qui se sentent concernés par ces sujets, cause de nombreuses souffrances. 

Musiques, chants de louanges, instants de silence et de contemplation accompagneront, entre autres : un éclairage du Père Philippe de Maistre, aumônier du Collège Stanislas à Paris, sur la difficulté d’être soi-même sous le regard de Dieu,et le témoignage d’Andrew Comiskey, témoin venu des Etats Unis qui, à partir de sa précédente expérience homosexuelle, poursuit sa mission d’accompagnement et d’annonce de la Miséricorde Divine auprès de ceux et de celles qui se sentent attirés par d’autres personnes de même sexe.

Des petits groupes d’intercession prieront particulièrement avec ceux et celles désireux de présenter une ou plusieurs intentions personnelles. 

Par amitié ou délicate attention, n’hésitez pas à faire passer cette invitation (entrée libre et gratuite) à ceux et celles qui pourraient être sensibles à l’événement ! 

Nous comptons aussi sur votre présence pour prier avec et pour eux, mais aussi pour vous, tout au long de la soirée. 

(*) 9ème arrondissement – métro : Trinité-d’Estienne d’Orves ou Chaussée d’Antin-Lafayette / RER : Auber / Parking public : 10 rue Jean-Baptiste Pigalle.

La Mante Religieuse : L’Empire contre-attaque !

Film La Mante Religieuse © La Mante Religieuse 2014

Plus c’est gros, plus ça passe. L’orgueilleux empire médiatique, mécontent qu’un tel film soit sorti au cinéma – chasse gardée d’une dictature culturelle ? – n’a pas attendu pour lancer ses vaisseaux à l’assaut de l’OVNI Mante Religieuse. Sa stratégie est simple : quand il en parle, chercher à ridiculiser le film en critiquant la réalisation plutôt que le message lui-même. Quant à ceux qui sont sensés être les prescripteurs d’un tel message, ils crient à la « complaisance » sans se frotter aux codes du monde moderne. A croire que Christian Clavier a raison (dernier Figaro Magazine) lorsqu’il dit qu’en France, la critique ne supporte pas ceux qui pensent autrement. Sur Allociné, la moyenne critique presse est de 1,7 contre 3,7 pour la note spectateurs, ce qui, rapporté en %, fait 34% des journalistes contre 74% des spectateurs qui ont aimé ! Autant dire que le public, lui, adore ! Le film ayant fait couler « beaucoup d’encre » (Ouest France), voici une revue de presse en 12 points avec l’avis des fans, pour tout savoir (ou presque) sur La Mante Religieuse.

1. Sur la réalisation

« Une collection de clichés dignes de la pire littérature de gare, dans un film réalisé et interprété à la truelle » condamne d’un trait Le Bien Public. « Pour ses débuts de réalisatrice, reprend Le Monde, Natalie Saracco propose une variation contemporaine très premier degré du mythe de Marie-Madeleine, dans laquelle l’outrance du propos le dispute à l’indigence de la mise en scène. » Etes-vous sûr ? Chez France télévisions, un critique cinéma déclare au contraire qu’il s’agit d’un film « carné » : « Ce qui frappe d’emblée dès les premières scènes de « La Mante religieuse », commence-t-il, c’est le professionnalisme de la réalisation de Natalie Saracco. La qualité du cadrage, de la lumière, des décors, des costumes… une esthétique non esthétisante, une véritable patte, rarement détectable dans un premier long métrage. »

Et comment expliquer que Jean-Claude Fleury, producteur d’Almodovar et de Jane Campion pour « La leçon de piano », ait vu le film et témoigné en vidéo combien il l’appréciait, en précisant qu’il y avait « tout » pour un excellent film ? Nous avons un début de réponse avec la critique du Parisien, intitulée « Un enfer » : « Scènes surjouées, dramaturgie appuyée, ce film piqué par le mystique est un match de catch à l’issue duquel le spectateur, qu’il ait la foi ou non, finit au tapis. » Peur du KO de la conversion ? Est-ce parce qu’il s’agit de religion ?

Heureusement, plusieurs avis comme celui-ci, posté sur Première, prennent la défense de la réalisatrice : « Le film de Nathalie Saracco est un chef d’oeuvre ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un film de cette qualité. Les acteurs jouent tous exceptionnellement bien, le scénario est très intéressant et la mise en scène très bien ficelée. On se laisse complètement envouter par ce film qui ne s’oublie pas par son originalité et son talent. » Un autre ajoute, sur la réalisation : « De très beaux plans de tournage avec une belle lumière. » Précisons que le film a été tourné en 35 mm, avec les talents du chef opérateur Giovanni Fiore Coltellacci, vieux routier du cinéma italien…

Les vieux singes du cinéma ne s’y trompent pas : ainsi Xavier, ancien animateur de ciné-club, se dit « impressionné par la densité » de la Mante Religieuse : « Votre film sera promoteur d’échanges et de discussions passionnées et passionnantes, prophétise-il : un vrai cadeau dont tous les cinéphiles et tous les amateurs de sujets pointus et contemporains vont se régaler, car vos acteurs comme vos images sont justes et de grande qualité.  Votre Mante Religieuse va faire causer dans les chaumières et pas que catholiques, moi j’vous le dis, en tant qu’ancien animateur de ciné-clubs et des ciné-forums. »

2. Sur les acteurs

La Voix du Nord déboule : « La réalisatrice s’applique, à chaque plan, à prouver son incapacité à construire un plan, à diriger un acteur (ils sont tous calamiteux), à exprimer un sentiment. Fort heureusement, le ridicule ne tue plus. » Mais là encore France télévisions répond : « Une exigence (de réalisation) qui se retrouve dans le choix des acteurs. Mylène Jampanoï, beauté troublante, sulfureuse qui se définit comme « pro de la vie en 3D » (Dope-Destroy-Dégoût). Face à elle, Marc Ruchmann campe un très convaincant jeune prêtre à la foi communicative, pétri de modernité. »

Il faut bien dire que lorsqu’on est journaliste et qu’on veut chercher le gros insecte, mygale géante digne de Star Wars ou simple mante religieuse, on n’est pas à une contradiction près. Comme en témoigne cette difficulté des directeurs de publication à se placer d’un côté ou de l’autre de la force obscure. Ainsi, Le Figaro a publié une critique à quatre étoiles sous la plume de Marie-Noëlle Tranchant, tandis que son supplément du week-end démolit le film, sous les griffes acérés et un tantinet moqueuses (notamment envers la Providence) de Jean-Claude Buisson. Cela donne : « C’est une histoire de foi qui déplace les montages, et de buzz qui souffle où il veut » contre « La Mante Religieuse est un chemin de croix dans son format cinématographique ». Cherchez l’erreur ! Cette dernière critique conclut que de toute façon, les films vus à Cannes étaient bien meilleurs. Y compris Welcome to New York, M. le critique ?

Nice Matin monte à l’assaut ? « Découverte dans Sous le soleil, la malheureuse Mylène Jampanoi, honnête croisement entre Sophie Marceau et Laura Smet, fait tout ce qu’elle peut pour avoir l’air sulfureux et son partenaire Marc Ruchmann pour paraître sexy, rien n’y fait, tout sonne faux. ». Cette phrase que l’on croirait tirée d’un mail groupé est reprise telle quelle par La Provence, qui rajoute (dur labeur : ont-ils vraiment vu le film ?) la sentence « nanar du mois ». Aussitôt, un fan poste le commentaire contraire : « Quel film ! Ça remue, bouscule, émeut, mais après réflexion, tout est juste, réfléchi, inspiré. Dans une société où tout laisse à croire que le mal n’existe pas, on voit bien que la spirale infernale du péché mène à la mort. Cela pose à chacun la question du sens profond de son existence. Et dans un monde qui banalise, ignore ses prêtres et leurs actions, cela met en évidence qu’ils donnent leur vie pour nous, dans toute leur humanité. Ce sont nos héros des temps moderne ! »

Sur le jeu des acteurs, une fan écrit aussi : « J’en ai été émerveillée, ils sont si justes chacun, si vrais dans leur rôle. Et puis je trouve que ce film en dit juste ce qu’il faut. Il va à l’essentiel, dans les prises de vue, dans le message et dans le jeu des acteurs. Bravo, je pressens que ce film va faire du bien ! »

 

3. Sur le scénario

 

Trop dérangeant le scénario ? Pour le journal La Croix, un peu dépassé, ça va trop vite : « Le scénario, on le constate aisément, ne s’embarrasse pas de fioritures pour parvenir à la rencontre attendue entre le diable et le Bon Dieu. Et c’est bien le défaut artistique de ce film. »

« Un scénario et à une réalisation peu subtils. Court extrait : au bord du péché mortel, le P. David, enlacé à la tentatrice Jézabel, voit la croix pendue à son cou tomber. Et là, zoom sur le pendentif, dont le prêtre se saisit d’une main ferme avant de revenir à la raison… » Le journaliste n’a donc pas compris cette scène et commet un abominable « spoiler » (révélation de l’intrigue)…

Heureusement qu’il y a France télévisions(!) : « La cinéaste signe un scénario original dont une grande partie repose sur la définition de personnages complexes et évolutifs. » Ouf, on a eu chaud ! Et on peut lire, rassurés, sur le Skylab : « Sur fond de religion et de débauche, l’histoire est avant tout centrée sur l’amour. Celui qui peut redonner l’envie de vivre à une jeune-femme excessive. ». La Dépêche du Midi : « La force du film réside dans son scénario original et ses idées véhiculées. En effet, le film livre ici une leçon tolérance, d’amour et de sens des valeurs atypique. » Stéphane, un fan, conclut : « L’intrigue, qui va crescendo, est passionnante. »

Mathilde, a aimé « l’âpreté et l’originalité du scénario » : « on veut la version longue », ajoute-elle ! Un autre fan s’extasie : « Du « vrai » cinéma ! Un film superbe, un excellent casting, les sentiments humains les plus profonds à l’état brut ! Des questions existentielles traitées sans pathos et en vérité. Il n’y a aucune vulgarité dans ce film, car aucune scène « osée » n’est gratuite ou déplacée, elles donnent au contraire du sens, de l’humanité, de l’épaisseur aux personnages et aux sentiments vécus. Le jeu de Mylène Jampanoï est une véritable révélation. Une très belle réussite de Natalie Saracco ! On en redemande ! »

Et encore : « Jézabel est exceptionnelle dans son rôle d’artiste peintre talentueuse paumée et dépravée qui va faire une rencontre décisive bouleversant sa vie. »

Malgré tous ces fans, La Vie, par exemple, a tout simplement oublié (c’est ballot !) d’aller voir les témoignages publiés sur Jaimelamante.com : « Qui se sentira touche par pareille histoire ? Qui se reconnaîtra dans ces personnages sans nuances ? ».

Redonnons encore la parole aux fans, comme Emmanuelle : « J’ai été très touchée et bouleversée par le message profond du film qui est celui d’avancer chacun qui que nous soyons, quelle que soit notre vie dans notre chemin de foi. »

La 2366ème critique publiée par Titoo sur Allociné est sur la Mante Religueuse : « du grand cinéma, une qualité de réalisation et les deux comédiens principaux savent nous émouvoir ». Jean-Paul poste aussi : « Moi qui ne suis pas croyant, j’ai trouvé film étonnamment audacieux et juste. Le film est bien construit, et la fin, superbe ». Et Agnès écrit à son tour : « Très bon film. Une surprise ! Je ne comprends pas pourquoi la critique a boudé ce film ». (Bah nous, si !). Dylan, lui, écrit : « bizarre seuls quelques sites cathos disent du bien de ce film, les critiques sont sévères avec ce mélo ! ».

Auféminin.com en fait son coup de cœur de la semaine ? Lucie, elle, répond que le film son « coup de cœur 2014 » !

Sévères, les critiques ? Ah bon ? 😉

4. Prosélytisme 

« Attention, risque de tromperie sur la marchandise : loin du film érotique promis par le titre, ce premier long métrage de Natalie Saracco (devenue mystique après un accident) vire à la bondieuserie saint-sulpicienne, sans profondeur religieuse. Son héroïne déjantée est censée incarner « une Marie Madeleine des temps modernes » (sic). Ce n’est pas tout à fait ça. » C’est ainsi que le Canard déchaîné se jette sur la pauvre petite mante religieuse pour la dévorer toute crue, sans foi ni loi ! Et le film devient le vilain petit canard cherchant pourtant à donner un sens à la vie. Car derrière cette accusation de tromperie, se trouve en réalité celle de porter témoignage à la vérité, autrement dit d’évangéliser – ce dont Natalie ne s’est jamais caché, cf cet interview sur Anuncioblog.

Trois couleurs, revue spécialisée de cinéma, écrit une critique d’une seule ligne et reprend ce thème – croyant dénoncer une machination : « Pour son premier long métrage la réalisatrice Natalie Saracco catholique fervente ne cache pas ambitions prosélytes. » La Voix du Nord copie bêtement, sans réfléchir : « auréolée de ses prosélytes ambitions, Natalie Saracco… ».

La Croix en profite pour taper sur la nouvelle évangélisation : « Noble ambition, qui s’inscrit manifestement dans la volonté de l’équipe du film de participer au mouvement de la nouvelle évangélisation ». ‘Manifestement’, c’est mal d’être pris en flagrant délit de témoignage ! Qui vient à la rescousse de la réalisatrice ? Témoignage chrétien ? On y lit : « Un premier film dont les bonnes intentions sont évidentes. » Première le contredit : « Encombré de symboles judéo-chrétiens et d’une imagerie criarde, ce premier film pavé de mauvaises intentions joue la carte de la provocation light avant de rentrer dans le droit chemin. Amen. »

Mais au fait, qu’a donc Première contre les symboles judéo-chrétiens ?

Quoiqu’il en soit, des Juifs aussi aiment le film. En voici deux qui témoignent : « Nous avons beaucoup aimé ce film, car il nous fait ressentir l’ensemble du registre émotionnel, du rire aux larmes ; il est très bien joué et fait réfléchir à beaucoup de questions essentielles : sens de la vie, place de Dieu… Certaines scènes sont extraordinaires comme le sourire de l’enfant…. Un film à aller voir et un film destiné particulièrement à notre jeunesse. »

Un peu gênant pour ce journaliste qui parle de « notes exagérément laudatives de la part des habituelles grenouilles de bénitier ». D’ailleurs, les protestants ne sont pas en reste : « Nous sommes un couple chrétien évangélique et nous avons beaucoup aimé le film, hier soir. Fait amusant : il y a eu une panne générale dans tout le cinéma au bout de 15 mn, et nous avons eu un long moment pour raconter à nos voisins ce qui était arrivé à la réalisatrice, et pourquoi elle avait fait ce film. Ils étaient très intéressés. Le planning de Dieu est parfois curieux ! ». Faut-il signaler qu’à Dole, un pasteur protestant organise lui-même une projection le 18 juin au cinéma de Dole ?

Quand le fan-club poste sur Facebook qu’il ne manque plus que les musulmans à l’appel, un commentaire est posté en réponse immédiate : « Je suis musulmane et j’ai craqué sur le film….et le prêtre ! :)) ».

Enfin, des personnes qui ont quitté l’Eglise sont enchantées, comme Marie : « C’est un film qui redéfinit l’essence de l’amour et le respect pour autrui… merci Nathalie ! Je redeviendrais presque catho à cause de ton film ! »

Alors, prosélytisme forcément sectaire ou « évidentes » bonnes intentions ? On parle même de « grâces outrancières » (sic). C’est vrai que tous ces cadeaux tombés du ciel sont presque choquants pour qui veut manger du cureton !

5. Du côté lumineux(?) de la Force

Feu et Lumière parle de Cristeros. Il est vivant!, Panorama, ont chacun publié un « contre-point » sur la Mante Religieuse. La Vie, un « pour et contre ». France Catholique réalise un très bel entretien de Natalie Saracco mais démonte tout de même le film : « faute d’une vraie mise en scène, on a du mal à rentrer dans le film, qui fait la part trop belle – pas bien ! – aux errements de son héroïne, au détriment de ce qui la déstabilise ; les dialogues restent beaucoup trop à la surface des choses ». Finalement, il n’y a guère que Paris Notre Dame (avec la critique du Père Guilhem Causse s.j.), Radio Notre Dame (partenaire du film), RCF et La Nef pour en parler favorablement. Dans ce dernier, Jacques de Guillebon signe une belle critique : « Nous sommes en 2014. Toute l’Église de France est occupée par les bourgeois. Toute ? Non. Natalie Saracco résiste seule, encore et toujours à l’envahisseur… »

Les spectateurs, eux, ne s’y trompent pas. Sur Facebook, le public est fan. Ainsi, Gabriel déclare : « Excellente mise en scène, bravo aussi pour les artistes, je dois l’avouer, j’y suis allé avec une certaine méfiance, mais tous mes préjugés sont tombés. C’est une réalisation qui peut faire beaucoup de bien ! ». Elsa : « superbe prestation de Mylène Jampanoï », Les infiltrès (spécialistes cinéma) tweetent : « Des personnages torturés qui soulèvent des questions rarement portées à l’écran. Un film édifiant, osé et précieux ! ». Jordane : « c’est trash… mais tellement bouleversant ! ».

Alors sous la critique au vitriol du quotidien La Croix, un premier abonné se lâche : « J’ai vu de beaux visages d’hommes et de femmes filmés avec un art certain. J’ai vu aussi de beaux portraits psychologiques. (…). Je trouve que ce film arrive à montrer la profondeur, l’intériorité de la rencontre du tout Autre sans ennuyer le spectateur grâce entre autre à un scénario qui n’est pas si mince, ni rempli d’invraisemblances, ni de messages surlignés à gros traits comme vous l’écrivez. Les images parlent et nous touchent. »

6. Un film à en pleurer ?

Beaucoup disent avoir pleuré, comme ce spectateur qui met la note maximale sur Première, où l’écart entre presse et spectateurs est de 3 étoiles (du jamais vu : la moyenne des appréciations du public est tout simplement la note maximale !) : « Ce film m’a très touché, beaucoup d’émotion, de l’amour, et surtout le point fort, le côté humain, j’ai versé des larmes ; dans ce film, on a envie d’aider cette Jézabel à s’en sortir ; jamais vu un film comme ça ! ». Sur Twetter, on peut lire « en pleurs après avoir vu le film, quelle jubilation ! ». « Magnifique, les larmes aux yeux », reconnaît aussi Natafi. Anne s’est reconnue dans Jézabel et dit ne pas en avoir dormi plusieurs nuits d’affilée. Catherine, elle, se dit touchée comme avec le film Des hommes et des Dieux : « Difficile de dire tout ce que l’on a ressenti, mais en ce qui me concerne, je suis ressortie sans voix comme avec le film “Des Hommes et des Dieux” ». Sans voix ? C’est justement ce que l’on peut constater dans les vidéos des avant-premières qui ont circulé sur Internet…

Dommage, d’ailleurs, que la presse soit restée sans voix à ce sujet ! Notons bien que les mêmes, qui, hier, encensaient sans retenues Qui a envie d’être aimé ? descendent la Mante Religieuse au lance-flammes. Peut-être parce que La Mante Religieuse ne leur apporte pas ce qu’ils attendent ? Ils voudraient moins de sexe… ou plus de sexe.

Ils auraient préféré une attaque en règle contre l’Eglise ? (Le film lui est sans doute trop « complaisant » !) Un prêtre pédophile, peut-être… voire un méchant Jedi ? Notons que la question épineuse du célibat des prêtres, d’ordinaire si souvent utilisée pour taquiner les cathos, est ici complètement occultée. Une question mérite d’être posée : le rôle de la critique est-il d’être un juge suprême de nos consciences avec droit de vie ou de mort sur les évènements culturels que sont les sorties de film ? Ou bien d’être un baromètre objectif du public et de ce qui se trame dans les salles obscures ?

7. Une psychologie nulle ?

Jean-Baptise Hibbon, lui, ne mâche pas ses mots : « C’est un petit chef-d’oeuvre cinématographique. L’art de conjuguer les antagonistes de la nature humaine. J’aime cette subtilité féminine avec laquelle Natalie Saracco traite le rapport de forces entre force et fragilité, amour et haine, vulgaire et beauté. (…) Comme psychologue je retrouve certaines situation que j’ai dû accompagner en thérapie. Portant un handicap physique je retrouve aussi des situations paradoxales avec lesquelles je dois en permanence composées. »

8. Faiblesse artistique ?

Fleur Nabert, sculpteur, prend aussi la défense du film : « Pour ce qui me concerne, je me moque du pour comme du contre. Et du balancier stérile de la polémique : on trouvera le film insupportablement sulfureux ou tristement réaliste. On le jugera complaisant, ou parfaitement chrétien. Ce qui me pousse à écrire c’est le talent de Natalie Saracco à nous montrer un cœur qui était en hiver et qui fond, comme la neige, sous le soleil de Dieu. » Elle ajoute un peu plus loin : « La Jézabel de Natalie Saracco rejoint la cohorte silencieuse des Charles de Foucauld mis à genoux sous les voûtes de saint Augustin, Etty Hillesum dans sa salle de bain, Ignace de Loyola sur son lit de blessé et des milliers d’anonymes dont je fais partie qui ont laissé venir Dieu après lui avoir tourné le dos et qui ne peuvent se guérir de cette brûlure d’amour. On peut tout dire de ce film. Mais – et je le sais dans ma chair – il touche à la vérité de la conversion humaine face à la miséricorde divine, cet alliage fragile et si difficile à décrire. »

9. Quand on reproche au prêtre (et au film) sa naïveté… 

Ouest France écrit  « le prêtre, qui résiste à la tentation, se montre non seulement très imprudent, mais aussi peu convaincant dans son rôle de pasteur ». Côté Catho, pour Témoignage Chrétien, « le prêtre est trop saint ». Il aurait fallu qu’il le soit moins, car c’est toujours dangereux, un saint prêtre. Cependant, pour le rédacteur en chef de Panorama, Jean-Baptiste de Fombelle, le prêtre est au contraire « très justement interprété ». Comme pour France télévisions, qui souligne aussi « l’excellente prestation de Marc Ruchmann ».

Pour certains, La Mante Religieuse est « un concentré de tous les clichés bobo sur les prêtres ». L’abbé Grosjean, lui, n’y va pas par quatre chemins : « Film percutant, qui ne laisse pas indifférent… Un beau et ardent témoignage de foi, accessible aux non-cathos. Merci. » Comme tant d’autres prêtes qui se sont exprimés en faveur de ce film (certains sont référencés dans ce diaporama Facebook, même un vicaire général !). Douze prêtres  venus voir le film ensemble ont adoré et posté une critique sur Allociné ! (Jésus était avec eux). D’autres s’expriment aussi en vidéo sur le site des fans, comme ce prêtre de Versailles – encore ! – qui rappelle lors d’une avant-première au Roxane que Jézabel existe vraiment, surtout dans cette ville huppée de l’Ouest parisien !

Cependant, un prêtre des Légionnaires du Christ fait circuler un mail dans lequel il invite ses paroissiens à ne pas aller voir le film : « J’ai eu le malheur d’aller voir La Mante Religieuse », écrit-il. Le Père Louis-Marie Guitton, prêtre issu de la Communauté Saint Martin et qui a assisté à une avant-première à Toulon, se lâche sur Facebook : « S’il suffisait d’aller dans les sex shops et les bordels pour évangéliser les périphéries, cela se saurait ! (…) Je ne sais pas si je fais tout ce que ce prêtre accomplit, mais je suis capable de tomber comme lui. Si bien que je ne peux pas dire que je n’éprouve pas une certaine affection pour lui. » Ah ? Et d’ajouter : « Et puis flûte, je préfère passer pour un abominable puritain, rétrograde, passéiste, intégriste… Oui, l’idée du film est bonne. Non, cela ne suffit pas à en faire un grand film. Cette complaisance pour diverses formes de perversions met mal à l’aise. La sensualité est pesante. Pas besoin de cela pour montrer comment la miséricorde vient plonger dans la misère. Le cinéma a cette puissance d’évocation qui lui permet de ne pas avoir besoin de tout faire voir! Pour évoquer la conversion d’un violeur, faut-il le montrer à l’œuvre ? Celle d’un meurtrier, faut-il absolument exposer toutes les circonstances de ses crimes ? Celle d’un pervers, entrer dans ses délires ou sa cruauté ?».

En revanche, pour le Père Guillaume Antoine, La Mante Religieuse « rejoint le top 5 des films sur la figure du prêtre au cinéma », avec « Au revoir les enfants » !

Un laïc s’exprime à son tour : « Nous sommes tous faillibles et pécheurs, pas besoin d’un film pour en prendre conscience. Oui la miséricorde dépasse et efface nos péchés mais elle ne les justifie pas (ce qui me semble être le risque lorsqu’on traite de ce genre de sujets). On en oublie un peu trop souvent que la sainteté n’est pas une option pour un chrétien et encore moins pour un prêtre. » (Vous avez raison, cher ami, pas besoin du cinéma non plus !).Ce à quoi répond un fan du film : « Si on ne faisait pas ce genre de film parce qu’on a déjà tourné Léon Morin prêtre, alors cela ferait des millénaires qu’on arrêterait d’écrire des histoires d’amour (qui finissent mal en général). Pour ce qui est de la vision de l’Eglise, ce n’est pas parce qu’on montre une seule face (souvent niée) que les autres n’existent pas. »

Et ils sont nombreux, y compris au sein des critiques, ceux qui confondent La Mante Religieuse avec Léon Morin Prêtre, pourtant sorti il y a 53 ans ! 😉

 

10. Complaisance ou érotisme ?

« Outrances à tous les étages, scènes de sexe complaisantes et autres automutilations à la bougie, on bascule dans un ridicule achevé » écrit aussi Télé Obs. Studio Ciné Live embraye d’une traite : « Romance caricaturale et pas assez perverse, dont l’issue devrait passablement énerver les mécréants mais plaire aux prosélytes de la cause chrétienne Bref, à vous de choisir votre camp ! ». C’est vrai que La Croix, référence en la matière, parle « d’images complaisantes. » Un peu comme La Manche Libre(!) : « La réalisatrice s’attarde trop sur la vie dissolue de son héroïne, avec des images complaisantes, au détriment de son évolution intérieure. ». Le magazine Famille chrétienne, lui, voit « un érotisme poisseux ».

La Vie rejoint Studio Ciné live : « On passe sur cet érotisme qui culmine dans le ridicule, manière de suggérer que ce film avance sans tabous ? ». Quant au Journal du Dimanche, il ne prend pas de gants : « Mylène Jampanoï a beau jeter des regards qui se veulent langoureux, la sensualité est absente de ce film qui se voudrait provocateur mais qui n’est que vain ».

Allo les fans ? Une religieuse trouve au contraire des corps « très beaux, très artistiques ». Et une fan, Camille, d’ajouter « ils sont dépeints avec beaucoup de pudeur ». Du 7ème art ?

Un fan sur Facebook défend la Mante Religieuse contre les intransigeants : « Cette conversation me fait penser au procès qui a été fait par des cathos trop bien pensants au projet Thérèse Vivre d’Amour. Finalement, à vouloir être le défenseur bien, on finit par vouloir voir le mal partout… et combattre le bien. »

Pour Mathilde Henry, fan du film, « points de plans pornographiques, quelques paires de seins et baisers érotiques et chauds, la banalité du quotidien de nos jeunes contemporains de ce début de 21e siècle ».

Cependant, Nice Matin trouve qu’il n’y a – carrément ! – pas assez de sexe : « A la place des scènes de sexe attendues, on a droit à de longues plages de dialogues censés illustrer le dilemme des deux protagonistes ». Hé, les gars, si vous vouliez aller voir un film porno avec vos amis de Studio Ciné Live, vous vous êtes trompés de salle ! Non sans ironie, le journal Lui, de son côté, se régale : « La Mante Religieuse est un premier film intense, sombre, moins pervers que ce qu’il devrait, plus bernanosien qu’il ne faudrait, mais assez trouble et complexe pour attacher le spectateur chrétien. Je me demande combien de femmes catholiques ont couché avec un prêtre. ll faudrait pouvoir les écouter en confession… »

Bref, il faudrait surtout accorder les violons. 😉

11. Combat spirituel

 

« La force du film, pour le rédac chef de Panorama, est de nous faire entrer dans ce combat spirituel par lequel vont passer les deux personnages, non sans dommages. Comme on traverse un gué, on ne peut apprécier La Mante religieuse qu’une fois sur l’autre rive Alors, on approche le mystère de la croix et sa puissance de rédemption. » Cependant, trois lignes plus loin, en « contre point » (les fameux !), le père Arnaud Adibert, assomptionniste appelé à la rescousse reconnaît «  un moment d’une grande clarté la confession de foi du prêtre dans une vibrante prière ». Avant d’asséner : « De quel amour parle-t-on ? C’est toute l’ambiguïté de ce film dont on ressort plus perplexe qu’éclairé. (…) Y a-t-il quelque chose de crédible dans cette histoire entre un être vivant et un spectre ? »

Soulignons un contre-sens : « Le désir de paix de la jeune fille invite à l’espérance, écrit-il, mais sa volonté persistante de « coucher » avec le Père David au mépris affiché du choix de vie de celui-ci contredit l’hypothèse d’un amour vrai, fruit d’une conversion. » Qui a dit que Jézabel s’était convertie « dès le premier flirt » ?

L’abbé Grosjean, lui, explique : « Ce film est fort. Troublant, parfois difficile. Certaines scènes ne sont pas faciles à regarder pour le prêtre que je suis, qui pense à tel ou tel confrère qui est tombé, lui. Mais ressort bien cette violence et ce drame du combat intérieur… »

12. Une évangélisation ?

« Ce film magnifique, qui met le spectateur en présence de ses propres forces et faiblesses, sans jugement, sans contraintes, mais au contraire le laisse libre dans la manière dont il recevra le message, a marqué la jeune Mylène Jampanoï (Jézabel dans le film) : enceinte, elle a décidé qu’elle ferait baptiser son enfant et qu’elle se ferait baptiser le même jour. » (Jean-Michel Touche, écrivain, sur son blog). Mathilde Henry, de l’agence Bonne Nouvelle, a tout compris : « Avec des accents nietzschéens, le film va aux périphéries existentielles du désespoir, de l’appel de la mort, de la haine de soi. Un film très « pape François », mais aussi « Voyage au bout de la nuit », qui nous laisse libre de choisir entre ténèbres et lumière. (…) Catholiques, ce film n’est pas pour vous, mais pour entrouvrir une porte vers l’invisible aux personnes que vous inviterez. Il est fait pour ceux qui cheminent vers le baptême, ceux qui se disent «’Dieu pourquoi pas ?’, ceux qui crèvent de vivre enfermés sur eux-mêmes, les autistes de l’amour que nous sommes tous – plus ou moins ».

Aubry ne disait pas autre chose ici même en rappelant la nécessité « stratégique » de soutenir le film en 1ère semaine pour que « Manon » puisse elle aussi le voir et être touchée. Benoit XVI, dans son encyclique Caritas in Veritate, écrivait : « si l’on ne fait pas connaître la Bonne Nouvelle dans l’environnement numérique (et donc dans ce lui du cinéma), elle pourrait être absente dans l’expérience de beaucoup de ceux pour qui cet espace existentiel est important ». Alors que son successeur, le pape François, invite particulièrement ses prêtres à aller « aux périphéries de l’existence » pour « garder l’odeur des brebis », n’est-ce pas précisément ce que fait le prêtre dans La Mante Religieuse ? (Dans ces conditions, pas étonnant que pour Télérama, il n’y ait « rien à sauver », même pas des âmes !).

Le débat attendu, en écho à ceux des avant-premières, n’a pas eu lieu dans les médias. Ni sur le célibat des prêtres, ni sur la désespérance d’une certaine jeunesse, ni sur l’espérance proposée en retour par les chrétiens qui osent aller « aux périphéries de l’existence ». Ici, le très critique Télé Obs ne s’est pourtant pas trompé : « Le premier film de Natalie Saracco trouve une certaine grâce dans les séquences où Jézabel et le père Daniel vont à la rencontre des autres : prostituées parisiennes, SDF reclus sous des tentes, concierges hostiles à leur locataire travesti, mère supérieure de couvent ouverte et tolérante. » Et quand le pape invite l’Eglise, pour la Pentecôte, à être dérangeante sous peine d’être placée « en réanimation », ce film répond à 100% à cet objectif !

Tout cela ne serait pas grave si, au fond, il ne s’agissait pas de la capacité – ou non ? – de ce film à évangéliser. Dans un contexte où le sexe est de plus en plus déconnecté de l’amour vrai – rappelons que 15% des Français ont déjà eu un « plan à trois », que le « sexfie » fait fureur et qu’aux Etats-Unis débarque la 1ère téléréalité porno sur une chaîne « normale », s’écrier, lorsqu’on est catho, « au bûcher, la Mante Religieuse, au bûcher ! » a quelque chose d’irréel. Un peu comme un agneau aboyant avec les loups, ou Luke Skywalker passant du côté obscur !

L’Empire a contre-attaqué, dévoilant ses positions. Finalement, La Mante Religieuse a agit comme un révélateur. La presse catho n’a globalement pas soutenu le lancement d’un film pourtant très actuel et prometteur : ce n’est pas encore cette fois que les catholiques ré-investiront le champ de la culture. On se souviendra de cette femme, perplexe devant les critiques négatives des journaux chrétiens et de ce qu’elle avait entendu de Natalie Saracco à la radio, voulant en avoir le cœur net : elle est allée voir le film et elle a beaucoup aimé ! A noter aussi que Philippe Arino, qui a d’abord descendu le film sur son blog, aurait presque changé d’avis en rencontrant Natalie Saracco dimanche soir, à Saint Germain des Près…

Le film reste une 3ème semaine à l’affiche à Paris : vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez vous faire votre propre opinion plutôt que d’écouter les Dark Vador ! 😉

Pierre-Antoine Bousquet

Merci Benoît XVI !


Il y a deux semaines, à Rome, quelqu’un te demandait si tu serais bien de la partie pour les JMJ de Rio, l’été prochain. Tu répondis : « ce sera moi, ou un autre ». Ton propre frère, Georg, était au courant de ton long discernement.

En 2009, tu avais donné un autre signe. Comme le rapporte Zenit hier, tu t’étais rendu à l’Aquila pour prier pour les victimes du séisme et tu t’étais rendu à la basilique, très endommagée, de Notre-Dame de Notre-Dame de Collemaggio. Les reliques de Saint Célestin (1209-1296) y avaient été retrouvées intactes, et tu avais déposé là le pallium que tu avais reçu sous les applaudissements, le jour de ton intronisation, le 24 avril 2005. Un geste important. Qui était donc Saint Célestin pour que tu lui confies ton pallium ? En l’an de grâce 1292, on était venu chercher cet ermite pour qu’il dirige la barque de l’Eglise, devenant Célestin V. Et puis, finalement, il avait démissionné deux ans plus tard, pour retourner à sa vie monastique…

Tu avais fait allusion à ce geste un an plus tard, le 4 juillet 2012, lorsque tu t’es à nouveau rendu dans la région, à Sulmona, pour le traditionnel « pardon » de Célestin V. Tu avais alors déclaré :

« Huit cents ans se sont écoulés depuis la naissance de saint Pierre Célestin V, mais il reste présent dans l’histoire en raison des célèbres événements de son époque et de son pontificat et, surtout, de sa sainteté. En effet, la sainteté ne perd jamais sa force d’attraction, elle ne tombe pas dans l’oubli, elle ne passe jamais de mode, au contraire, avec le passage du temps elle resplendit d’une luminosité toujours plus grande, exprimant la tension éternelle de l’homme vers Dieu ».

Et tu avais voulu tirer « plusieurs enseignements de la vie » du saint pape, également «  valables également à notre époque », comme si, vraiment, tu prenais déjà cela pour toi, en essayant de vivre toi-même ce que tu nous disais, ce qui te ressemble bien.

Tu voyais en Célestin un  « chercheur de Dieu, souhaitant trouver des réponses aux grandes interrogations de notre existence : qui suis-je, d’où est-ce que je viens, pourquoi est-ce que je vis, pour qui est-ce que je vis ? ». Pour y répondre, tu ressentais un appel au silence :

« Nous vivons dans une société où chaque espace, chaque moment semble devoir être ‘rempli’ par des initiatives, des activités, des sons; nous n’avons souvent même pas le temps d’écouter et de dialoguer. Chers frères et sœurs! N’ayons pas peur de faire le silence en nous et à l’extérieur de nous, si nous voulons être capables non seulement de percevoir la voix de Dieu, mais également la voix de ceux qui sont à nos côtés, la voix des autres ».

C’est ta vie bien (trop ?) remplie de pape qui t’a redonné envie de goûter au silence de Dieu. Quand tu es retourné voir les reliques de Célestin, tu as mis la puce à l’oreille de certains, à Rome !

Et voilà, hier, tu as démissionné. Cela reste un choc auquel peu de monde s’attendait : depuis 7 siècles (ce n’est pas rien) aucun autre pape n’avait osé. Car il faut oser une décision pareille ! Ton prédécesseur Jean-Paul II, qui n’avait pas peur, ne l’avait pas fait, peut-être pour une autre raison : abdiquer devant la maladie n’est pas la même chose que devant la vieillesse (de nombreuses personnes malades physiquement ou psychiquement sont sans doute encore reconnaissantes envers Karol Wojtyla d’avoir tenu jusqu’au bout).

A notre époque moderne, nulle autre trace de démission pontificale, si ce n’est, pendant la Seconde guerre mondiale, avec Pie XII, que tu as rendu Vénérable : averti que les nazis cherchaient à le faire enlever, il avait laissé une lettre de démission sur son bureau, pour qu’on puisse, si cela arrivait, élire immédiatement un autre pape…

En 2010, dans ton excellent livre-interview Lumière du monde : le pape, l’Eglise et les signes du temps, tu avais évoqué la possibilité pour le pape de démissionner : « oui, si un pape se rend compte clairement qu’il n’est plus capable physiquement, psychologiquement ou spirituellement d’accomplir les tâches de sa fonction, il a le droit et, selon certaines circonstances, l’obligation de démissionner ». Et tu avais rappelé, aussi, comment Jean-Paul II avait refusé ta démission d’évêque, à presque 75 ans : « vous n’avez aucun besoin d’écrire cette lettre, je veux vous avoir jusqu’à la fin ».

Sans être canonistes, nous savions donc que c’était possible. Ce qui nous rassure, te connaissant, c’est que tu as longtemps mûri cette décision. Ce n’est donc pas sur un coup de tête que tu as provoqué un nouveau conclave ! Ouf ! Cela nous montre aussi, si besoin était, ta grande liberté intérieure et ton entière confiance en Dieu.

Ton choix a très vite été salué par notre président, François Hollande, comme « éminemment respectable ». Merci pour ce coup de pub la veille du vote, en notre Assemblée nationale, d’un projet inhumain contre les enfants du pays : on va pouvoir surfer sur la vague, c’est bien mieux qu’une guerre au Mali !

Cela dit, quand même, tu nous laisses orphelins à la fois d’un pape et d’un père. Quelques larmes on déjà coulé. Mais c’est plutôt sympa de ta part de te retirer sur la pointe de pieds sans casser ta trombine : on trouvera bien le moyen de te dire un vrai au revoir, en chair et en os !

Je suppose que tu ne regrettes rien. Tu mérites bien ce départ tranquille pour te rapprocher plus encore du Seigneur, à qui tu as déjà consacré toute ta vie. J’espère que tu nous donneras quelques nouvelles dans quelques semaines, une lettre ou même un livre, « mémoires d’un pape » ? Ce serait riche d’enseignements.

C’est indéniable, tu as été un grand pape, avec une parole toute aussi puissante que profonde. Nous n’avons pas fini d’étudier tes discours, tes homélies comme tes publications. Merci.

Nous avons oublié les difficiles épisodes de ton pontificat, quand tu as dû faire le ‘sale boulot’. Hier midi, j’ai eu une petite pensée pour l’opération « Benoît j’ai confiance en toi » qu’on avait lancé avec Frigide Barjot, et les milliers de témoignages de soutien que nous avions pu te remettre en mains propres, à Rome. Merci pour cette aventure, défendre son pape contre les attaques sournoises et mensongères de certains médias aura été une vraie fierté et une joie, également. (Nous remettrons le couvert, si nécessaire, pour ton successeur, sois sans crainte !)

Tu as été un grand pape de l’évangélisation. Tu as développé sans cesse cette urgence, en particulier à travers la nouvelle évangélisation. Tu souhaitais que ton pontificat soit « un pèlerinage pour apporter Dieu au monde » (1), afin de « rendre Dieu présent dans ce monde et ouvrir aux hommes l’accès à Dieu » (2). C’est ce que tu as fait, en paroles et en actes. On se souvient notamment de ton discours aux Bernardins, qui, en France, avait remué tout le gotha du monde de la culture, de la politique et des médias. Et de cette messe en plein air aux Invalides, dans laquelle tu avais exhorté les Français à renoncer au culte des idoles pour mieux rencontrer Dieu, c’était magnifique. Il n’est pas anodin, non plus, qu’après la création d’un ministère dédié à la nouvelle évangélisation en 2010, ton dernier synode ait eu lieu sur ce thème de l’évangélisation renouvelée. Il s’agissait, pour toi, de « promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où la première annonce de la foi a déjà retenti et où sont présentes des Eglises d’antique fondation, mais qui vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte ‘d’éclipse du sens de Dieu’ » (3). Aux jeunes qui viendront à Rio, tu suggérais justement d’utiliser Internet pour cette évangélisation nouvelle !

Tu nous laisses en pleine année de la foi. Sans doute as-tu trouvé que d’autres témoins de cette foi vivante, ou d’autres réformateurs, étaient plus à même que toi de reprendre le flambeau : merci pour cette leçon d’humilité. D’autres que toi, à travers le monde, au niveau national comme au niveau le plus local, seraient bien inspirés de t’imiter, en donnant les clefs aux plus jeunes, pour que le changement survienne enfin dans nos sociétés en faveur du beau, du vrai, du bon, du bien.

Dans l’Eglise comme ailleurs, prédomine parfois un système de fonctionnaires castrateurs qui bride la marche des peuples vers le seul chemin, le Christ, qui est aussi la vérité et la vie (1 Jn 14,6). Nous, catholiques, avons tant besoin de missionnaires zélés à l’annonce de la Bonne Nouvelle du salut ! Nous avons tant besoin de saints ! Merci de nous l’avoir confirmé. Tu as su aussi nous recadrer de temps en temps sur la source et le sommet de la vie chrétienne, l’eucharistie : merci encore.

Enfin, je pense à tous les saints que tu as canonisés pour faire aimer ce trésor de l’Eglise. D’ici l’élection de ton successeur, ils nous aideront, j’en suis sûr. Et puis, surtout, l’Esprit Saint est aux commandes ! Nous allons prier pour toi et le prochain pape, promis. Un autre avenir s’ouvre pour toi : puisses-tu te reposer, maintenant, tu l’as bien mérité !

Bon vent, bonne route, cher Benoît XVI !

Et du fond du cœur, merci, merci, merci.

 

(1) Benoît XVI, message aux participants au deuxième congrès mondial pour la Pastorale des pèlerinages et des sanctuaires, 27 septembre 2010.

(2)  Benoît XVI, discours prononcé lors de la bénédiction des flambeaux, sur l’esplanade du sanctuaire de Fatima, au Portugal, le 12 mai 2010.

(3) Benoît XVI, première audience aux membres du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, 30 mai 2011.

Billet initialement publié sur le blog de Jean-Baptiste Maillard, Jésusprems.com.

Alpha Campus dans les « starting blocks » : le nouvel outil d’évangélisation pour les étudiants !

Alpha Campus

Enfin, une version d’Alpha Classic adapté aux étudiants : le parcours Alpha Campus. Il s’appuie sur des exposés interactifs pour faire découvrir aux jeunes la foi chrétienne de façon conviviale et ludique ! Il s’agit de sept soirées + un week-end pour les étudiants et jeunes pro qui se posent des questions sur le sens de la vie, sur Dieu, sur la foi chrétienne. Le repas et le groupe d’échange font bien sûr toujours partie de la formule !

Ce parcours est une réponse au ‘gap’ qui existe entre les jeunes et la foi chrétienne comme le témoigne ce micro trottoir sur « Qui est Jésus ? ».

Alpha Campus vient de décoller cette été 2012, depuis l’abbaye d’Hautecombe pendant le Forum des jeunes proposé par la Communauté du Chemin Neuf (communauté catholique à vocation œcuménique). La formation proposée aux jeunes pendant le forum à permis à ceux qui désiraient de lancer un parcours Alpha Campus dans leur aumônerie étudiante ou pastorale des jeunes. « Nous avons présenté notamment la plateforme Internet qui permet de télécharger les outils nécessaires à l’animation des soirées, explique Charly Mootien, le responsable du projet au sein d’Alpha France. »
L’idéal est de participer avec son équipe de jeunes à l’une des formations organisées dans toute la France pour lancer sont parcours à la rentrée ou au second semestre ! Les outils (site, page Facebook, Groupe Facebook pour les leaders, topo, présentation dynamique « Prezy », clip vidéo…) sont prêts !

Déjà une quinzaine de parcours Alpha Campus démarrent prochainement dans toute la France. Alors si tu veux répondre à l’urgence d’annoncer le Christ au monde : fonce ! Au souffle de l’Esprit.

Plus d’infos sur les parcours Alpha Campus : www.campus.parcoursalpha.fr

Inquisitio : la vraie bande annonce et autres sortilèges

Vous n’avez pas encore entendu parler d’Inquisitio ? Il est temps de vous mettre à niveau, en commençant par cette bande-annonce qui rétablit la vérité :

Inquisitio : la VRAIE bande annonce ! from Saturnin Napator on Vimeo.

Afin ensuite de répondre aux premières objections que vous poserons vos contradicteurs, et notamment les non-encore-croyants de votre entourage proche ou plus lointain – prémices d’une évangélisation sur le sujet ? – vous pouvez lire la critique d’Inquisitio par Charles Vaugirard ou celle sur Jésus prem’s (ceux-ci ont pu voir les quatre premiers épisodes).

Si cela ne vous suffit pas, donc si vous êtes quelque part un vagabon spirituel du net, en quête d’en sens à votre vie, ou si, plus simplement, vous ne craignez pas la Sainte Inquistion médiatique et préférez vous pencher sur des textes d’historiens (des vrais), afin de nourir véritablement votre intelligence au lieu de donner de l’écho à vos instincts primaires par le biais des pixels télévisuels… bref, si vous chercher un outil sur cette question de l’Inquisition, vous avez toujours L’Inquisition pour les nuls, ce nouveau petit manuel en ligne du parfait petit apprenti inquisiteur ! Vous pouvez bien entendu le partager autour de vous, c’est gratuit.

Vous avez également la page Wikipédia sur Sainte Catherine de Sienne, très bien faite.

Et en dernier recours, vous pourrez toujours consulter Saturnin Napator !