Marie-Madeleine Gagarine, dite Macha Meryl, comédienne, chanteuse, sociétaire des Grosses têtes, écrivain à ses heures, nous livre ses aveux sur l’avortement et la sexualité dans son dernier livre, intitulé « Un jour, je suis morte ».

« Celles à qui un enfant vient naturellement, qui souhaiteraient parfois même s’en débarrasser, ne connaissent pas leur chance. (…) J’échangerais tout mon savoir, tout le temps que je passe à lire, à contempler des oeuvres d’art, à écouter de la musique contre une grossesse (…). L’acte sexuel n’est plus sacré, on s’aborde facilement. Tout l’attirail de la pornographie est entré dans la vie des jeunes couples (…). Dans cette confusion, le seul sacré qui nous reste, c’est l’enfant. Un programme strictement féminin qui nous épargne le délire. »
Sa stérilité, elle la doit « aux sirènes d’un féminisme qui a troublé les esprits de plusieurs générations » : « Simone de Beauvoir se trompait (…) Il faut en finir avec ce pseudoféminisme qui vilipende l’union entre un homme et une femme et ses conséquences sublimes (…) Il n’y a pas de plus belle féminité, que la maternité, l’enfantement ».
Elle la doit aussi au refus de sa première grossesse à 16 ans, à un avortement (…). « Si j’avais su » conclue-t-elle, triste. Ces aveux publics aux allures de libération se veulent avertissement amical pour les générations futures :
« Si une seule femme hésitante, en me lisant, prend la décision de faire un enfant, si elle va, le coeur léger, accomplir son destin de femme, alors j’aurai servi à quelque chose (…) Saisissez votre chance quand elle se présente, embrassez la vie, ne craignez rien, affrontez le mystère de la procréation, car cela demeurera toujours un mystère, un miracle, que toutes les connaissances scientifiques n’élucideront jamais complètement. »
Source : LSB
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