Le logo du Sidaction à l’émission du Jour du Seigneur

Pour la première fois dans l’histoire du service public de l’audiovisuel, dimanche 22 mars, le logo du Sidaction, signe profane, sera affiché à l’antenne pendant la retransmission de la messe télévisée, culte religieux.

Le Sidaction se déroule du 9 mars au 11 avril 2009. Compte-tenu de la polémique actuelle, le pape Benoît XVI ayant proposé d’enrayer la pandémie du Sida par d’autres moyens que le préservatif (lire ici), afficher le logo du Sidaction pendant toute la durée de la messe télévisée a tout l’air d’une provocation médiatique à la foi des chrétiens. Dans ces conditions, France 2 met à mal sa mission de service public, qui est d’ouvrir son antenne en respectant pleinement et sans entrave les convictions religieuses. Effet, le respect « des convictions religieuses » est garanti par l’article 2.1.1 de la charte antenne de France 2. Avec l’affichage du logo du Sidaction, signe profane, ce respect n’est pas observé, tout comme la laïcité.

Nous invitons donc nos lecteurs à réagir :

– en écrivant au médiateur des programmes de France 2 (cliquez ici)

– en écrivant au CSA (cliquez ici)

– en écrivant au Jour du Seigneur pour les soutenir (cliquez ici)

– en écrivant à la Conférence des évêques de France pour les encourager (cliquez ici), qui régit le contrat entre France 2 et le Jour du Seigneur.

Lire à ce sujet le message de Mgr di Falco, évêque de Gap, Président du Conseil pour la communication, et de Frère Arnaud de Coral, producteur du Jour du Seigneur, sur le site de la Conférence des évêques de France (cliquez ici)

— Modèle de lettre type

Monsieur le Président du CSA, Monsieur le modérateur de France 2,

Apprenant que sur l’écran de la messe dominicale diffusée en direct dimanche 22 mars sera affiché le logo du Sidaction, et compte-tenu de mes convictions religieuses catholiques, fidèle au Magistère de l’Eglise et de son pape Benoît XVI, je vous demande solennellement de retirer ce logo qui porte atteinte au respect de mes convictions religieuses. Je ne puis admettre qu’un signe profane apparaisse lors de la célébration de l’Eucharistie, source et sommet de ma foi.

Je vous rappelle que France 2, par l’article par l’article 2.1.1 de la charte antenne, doit garantir le respect des convictions religieuses. Cordialement,

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14 réflexions sur « Le logo du Sidaction à l’émission du Jour du Seigneur »

  1. ludasc

    Je comprends la position de Mgr Di Falco, mais je pense qu’il ne faut pas en faire tout un plat, ce n’est qu’un logo dans le coin de l’écran. Et le sidaction c’est la recherche pour lutter contre le sida et non la publicité pour le préservatif, ne mélangeons pas tout, nous avons bien d’autre choses à faire, comme expliquer la position de l’Eglise à nos propres brebis.

  2. castafiore

    le logo de sidaction ( un tel et un ruban, pas de quoi s’étrangler) me choque peu car il est sur toutes les émissions dites religieuses ( islam etc) mais celui du jds me scandalise beaucoup plus: deux machettes, ou marteaux en vis à vis, où est le moindre signe catholique voire chrétien? il ressemble à celui de l’agence de la bioéthique, elle aussi discréditée par les cathos, et probablement avec de meilleures raisons… je ne voie pas ce que l’évangélisation a à faire dans votre colère…

  3. gasman

    copie de ma réaction envoyée à la CEF :

    Mgr di Falco ayant passé son temps à jouer au « pompier pyromane » en expliquant qu’il recommandait l’utilisation des préservatifs à certaines catégories de personnes, il ne risquait pas d’obtenir satisfaction de France 2 !!!
    Grâce à ce genre de déclaration nous aurons bientôt le logo du Telethon pendant la messe : on pourra aussi diffuser un clip publicitaire pendant la quête pour inciter les contestataires du Pape à faire un don en ligne et se donner bonne conscience ……..

    signé : un médecin qui n’a jamais compris comment le préservatif était un mauvais contraceptif mais une bonne prévention contre une maladie mortelle, ni comment on soignera la maladie en supprimant les malades.

  4. Tigreek

    Alors ce logo, il est resté ? 😉

    Par ailleurs, je suis d’accord avec Ludasc… Le sidaction englobe l’ensemble des actions de lutte contre le SIDA, pas seulement (loin s’en faut) la pub pour le préservatif…

    Et puis, en tant que cathos, à nous de faire notre propre pub’ ! Pourquoi ne pas avoir repris ce logo à notre compte pour parler de notre vision des choses ?

  5. oizomat

    Je ne vois pas en quoi le signe du sidaction, qui represent avant tout le symbole de la lutte contre le sida dans tous les sens du terme, est une provocation. Ce signe est un signe sans connotation religieuse et ne peut donc pas etre confondu avec une atteinte a quelque conviction. Il me semble que cette terrible maladie n’epargne pas les chretiens catholiques et que certains ont pu se sentir soutenus en regardant la messe dimanche matin, realisant que le pays tout entier se mobilise pour leur maladie. A lire tes commentaires cependant Jean-Baptise, j’y vois la naissance precoce d’un delire paranoiaque qui, pris en charge assez tot, se soigne relativement bien.

  6. Sligo

    Voilà, ça c’est bien : pour une fois les cathos sont clairs, ils admettent que la lutte contre le sida est contraire à leurs convictions religieuses.

  7. hervémorin

    Entièrement d’accord. Ce n’est pas contre mes convictions religieuses qu’on puisse donner de l’argent à la recherche contre le sida, il ne faut pas pousser…. Que l’on s’estime déjà heureux d’avoir la diffusion d’une émission telle que le « Jour du Seigneur », financée en partie par le contribuable athée….

  8. esperedansles

    La déclaration d’un évêque est intéressante:
    « Le Pape a déstabilisé l’édifice de la pensée unique/ »

    • De Mgr Bagnard, évêque de Belley-Ars :

    De­puis des an­nées, il sem­ble­rait, au dire de bien des mé­dias, que l’Église ca­tho­li­que n’in­té­resse plus per­sonne. De­ve­nue in­si­gni­fiante, elle se­rait sur la voie de la dis­pa­ri­tion, n’étant plus au­jourd’hui qu’un or­gane té­moin du pas­sé.
    L’ac­tua­li­té de ces der­niè­res se­mai­nes ap­porte un dé­men­ti ma­ni­feste à ce genre d’ana­lyse. Il a suf­fi des quel­ques pa­ro­les échan­gées par le Pape avec les jour­na­lis­tes dans l’avion qui l’em­me­nait en terre afri­caine pour que, d’un bout à l’au­tre du monde, moyen­nant la fa­ci­li­té des com­mu­ni­ca­tions, croyants et
    in­croyants, gou­ver­nants et hom­mes po­li­ti­ques, hré­tiens ou non, tout le monde s’en­flamme !
    >
    • L’amplitude im­mense des réac­tions dé­mon­tre que l’Eglise ca­tho­li­que existe bien et qu’elle se si­tue au cœur du monde – et non à côté de lui – ! Si elle sus­cite par­tout une telle fiè­vre, al­lant jus­qu’aux raille­ries et aux in­sul­tes, comme l’a sou­li­gné le Car­di­nal Schön­born, c’est que sa pa­role ne laisse per­sonne in­dif­fé­rent. Au­tre­ment, com­ment ex­pli­quer qu’on soit ain­si sus­pen­du aux lè­vres du pape ! L’Église ca­tho­li­que est bien vi­vante ! On ne se bat pas con­tre un ca­da­vre ! On se con­tente plu­tôt de l’in­hu­mer dans le si­lence et le res­pect !
    >
    Il reste que bien des ca­tho­li­ques ont souf­fert de voir le Pape at­ta­qué, par­fois in­ju­rié, tandis que d’au­tres ont été per­son­nel­le­ment af­fec­tés parce qu’ils ne per­ce­vaient pas bien la co­hé­rence des pro­pos du Pape, n’ayant d’in­for­ma­tions que par les
    « grands » mé­dias. D’où une réelle dés­orien­ta­tion. C’est le si­gne de leur at­ta­che­ment pro­fond à l’Église. Aux uns et aux au­tres, j’ex­prime ma proxi­mi­té dans l’ami­tié, la prière et la com­mu­nion de la foi. Gar­dons en­sem­ble la con­fiance et l’es­pé­rance ; prions pour
    le Pape et pour l’Eglise : qu’elle de­meure fi­dèle au Christ et ou­verte à toute dé­tresse hu­maine.
    >

    • Qu’a dit le Pape ? Voi­ci : « On ne peut pas sur­mon­ter ce pro­blème du sida uni­que­ment avec des slo­gans pu­bli­ci­tai­res. Si on n’y met pas l’âme, si les Afri­cains ne s’en­trai­dent pas, on ne peut pas ré­sou­dre ce fléau par la dis­tri­bu­tion de pré­ser­va­tifs : au con­traire, le ris­que est d’aug­men­ter le pro­blème. » Il ajoute
    aus­si­tôt cette pré­ci­sion : la so­lu­tion se trouve dans une
    « hu­ma­ni­sa­tion de la sexua­li­té » et dans « une vé­ri­ta­ble ami­tié pour les per­son­nes qui souf­frent. »
    >
    Où donc se trou­vent les pro­pos scan­da­leux qui de­vraient, se­lon cer­tains, con­duire le pape à dé­mis­sion­ner, en­fer­mé qu’il se­rait dans un « au­tisme » dan­ge­reux pour l’hu­ma­ni­té tout en­tière ?
    >

    On est d’au­tant moins en­clin à sous­crire à ces af­fir­ma­tions aus­si pé­remp­toi­res que l’on prend le temps de lire les rap­ports de cer­tains ex­perts qua­li­fiés. Ain­si, par exem­ple, voi­ci ce qu’a dé­cla­ré, le 18 mars, sur le Na­tio­nal Re­por­ter On­line, le di­rec­teur du Pro­jet de re­cher­che sur la pré­ven­tion du sida à l’uni­ver­si­té de Har­vard aux Etats-Unis, Ed­ward C. Green : « Le Pape
    a rai­son. Ou pour ré­pon­dre plus pré­ci­sé­ment : les meilleu­res don­nées dont nous dis­po­sons con­fir­ment les pro­pos du Pape. Il existe une re­la­tion sys­té­ma­ti­que, mise en évi­dence par nos meilleu­res en­quê­tes, y com­pris cel­les me­nées par l’or­ga­nisme
    “De­mo­graphic Health Sur­veys” fi­nan­cé par les Etats-Unis, en­tre l’ac­cès fa­ci­li­té aux pré­ser­va­tifs et leur usage plus fré­quent et des taux d’in­fec­tion par le vi­rus du sida plus éle­vés, et non plus fai­bles. Cela pour­rait être dû en par­tie au phé­no­mène con­nu sous
    le nom de “com­pen­sa­tion du ris­que”, ce qui veut dire que lors­que l’on a re­cours à une “tech­no­lo­gie” de ré­duc­tion du ris­que comme le pré­ser­va­tif, l’on perd sou­vent le bé­né­fice lié à la ré­duc­tion du ris­que par une “com­pen­sa­tion” qui con­siste à pren­dre da­van­tage de ris­ques qu’on ne le fe­rait en l’ab­sence de tech­no­lo­gie de ré­duc­tion du ris­que. »
    >

    Au­tre­ment dit, le re­cours au pré­ser­va­tif en­cou­rage à adop­ter des con­dui­tes à ris­ques. C’est fa­cile à com­pren­dre. L’as­su­rance d’être en to­tale sé­cu­ri­té par l’uti­li­sa­tion du pré­ser­va­tif en­traîne im­mé­dia­te­ment un re­lâ­che­ment dans la con­duite ! ………………

  9. gasman

    Tout ce que dit esperedansles est vrai.
    Mais les propos du Pape sont encore plus simples :
    il n’y a que l’amour vrai entre un homme et une femme qui protège du SIDA, et il n’y a que l’Eglise qui le dit !
    L’Eglise réhabilite l’amour ; c’est simple, lumineux, et plutot une bonne nouvelle que tout le monde peut entendre.

    Je ne vois pas pourquoi nos Eveques se torturent l’esprit pour essayer d’amoindrir ces propos pour les rendre plus digestes pour les medias. Il vaudrait mieux faire bloc en répétant les propos lumineux du Pape.

  10. dipopol

    Si tous les Africains utilisaient des préservatifs, l’épidémie de sida serait enrayée, quand bien même la protection ne serait pas à 100% mais à 99%… Car 1% est trop peu pour permettre au sida de continuer à prendre de l’ampleur. Il y a un seuil épidémiologique.

    Donc l’utilisation intensive du préservatif est une solution.
    L’abstinence en est une autre. Ce n’est pas parce que certains préfèrent la deuxième solution qu’il faut dire que la première n’est pas valable.

  11. gasman

    Dipopol, je suis médecin et à ce titre je ne peux donc pas me contenter de simple suppositions pseudo scientifiques dans une affaire si grave.
    D’abord, j’ai lu plusieurs articles hostiles au Pape parler d’une efficacité de 85 à 97 %, jamais 99 %. Ensuite les seuls chiffres qui comptent sont ceux de la vie réelle, pas ceux des études experimentales. Et même avec ce taux d’efficacité, je ne suis pas certain qu’un vaccin soit déclaré suffisamment efficace pour enrayer l’épidémie.

    La seule médecine que je pratique c’est ce qu’on appelle maintenant la Médecine Basée sur les Preuves (l’Evidence Bases Medicine des anglo-saxons). Dans cette médecine, il ne s’agit pas d’extrapoler l’efficacité d’un traitement à partir des seules expérimentations in vitro ou même des études chez les volontaires, mais bien de prouver l’efficacité réelle in vivo par des études épidémiologiques sérieuses à grande échelle sur des vrais patients.

    Le seul chercheur reconnu qui s’est exprimé sur cette affaire en tenant un discours strictement scientifique, qui respectent les principes que j’ai énoncé plus haut, est le Professeur Edward C. Green de Harvard.
    Il démontre très clairement que toutes les campagnes basées en premier sur la distribution généralisée des préservatifs depuis plus de 20 ans sont des échecs. Vous trouverez facilement ses propos sur Internet.

    Donc, quelle qu’en soit les raisons ( et ce n’est quand même pas à lui de les expliquer !), le Pape a scientifiquement raison de dire :
    on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs. CQFD

  12. mathieu c

    je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que le sida n’est pas un bien, bien au contraire. De même je pense que rares sont ceux qui croient que l’église n’est pas contre le sida.

    donc finalement nous sommes tous d’accord.

    le désaccord vient peut-être des moyens de lutte proposés. Mais cela sous entend que nous nous battons ensemble contre le même ennemi. C’est un point à ne pas oublier, nous sommes dans le même camp dans cette affaire.
    Ensuite, je crois que contre un mal complexe il est toujours bon d’avoir plusieurs solutions de lutte.

    si on admet que le préservatif est un barrage infranchissable contre la maladie, il n’en reste pas moins qu’un outil qui, mal utilisé, ne sert plus à rien (d’ailleurs l’efficacité du préservatif dans les faits chute à cause de cela).
    combien d’entre nous ont-ils déjà laissé le bouton du gaz ouvert ? le bouton d’arrêt de gaz est efficace à 100% lui aussi, pas l’humain.
    dans des cas aussi graves que celui du sida l’église ne peut rejeté un outil aussi puissant que le préservatif et croire que des millions de gens vont changer leurs comportements sexuel du jour au lendemain (mais c’est une très bonne solution à long terme), de même on ne peut balancer des préservatifs aux gens sans leur expliquer de quoi il en retourne, comment s’en servir, quelles sont les conduites à risque conduisant au sida etc…
    N’oublions qu’en France aussi le sida est toujours là malgré toute l’information qu’on a dessus. Ce n’est donc pas si facile.
    Il faut s’allier et conjuguer efforts et solutions plutôt que de les mettre en opposition.

    Le pire dans cette affaire c’est que le sida est une maladie que l’on sait éviter. Mais cela passe aussi par un bon dépistage. Vous pouvez être séropositif sans le savoir (même sans avoir couché avec quelqu’un ) et transmettre le virus à votre fiancée.

    j’ajouterai qu’il faut aussi faire attention à quelque chose qui préoccupe inconsciemment les gens:
    c’est que l’église par ses conseils ne propose pas seulement une approche réfléchie de la sexualité mais aussi une conception de la vie amoureuse qui est sienne et pas forcément celle de tout le monde.
    Beaucoup ont l’esprit de contradiction et si c’est l’église qui propose quelque chose ce sera forcément mauvais dans leur esprit.
    D’ailleurs l’église ne doit pas penser que sa conception de l’amour est la meilleure. D’autres existent (la mienne par exemple) qui ne sont pas incompatibles avec une sexualité réfléchie, un respect de soi et de l’être que l’on aime.

    Vous savez, si on ne veut pas entendre la vérité de votre bouche, demandez à quelqu’un d’autre de parler à votre place. L’église est un peu trop seule sur son terrain à ce niveau là. Elle se doit de s’entourer d’autres mouvements, d’autres personnes afin de ne pas faire peur aux gens et ne pas les toucher sur la responsabilisation du sexe. Car l’église effraie beaucoup de monde (moi par exemple) et se serait dommage que lorsqu’elle a de bonnes choses à offrir (ce qui est souvent le cas) on la rate à cause de cette peur. Nous sommes nombreux à être religion-phobes. Et ce n’est souvent pas de notre faute.

    Enfin il est dommage qu’on nous montre toujours l’église face à ce sujet (très important) et qu’on ne l’entende pas sur la vente d’arme, le paludisme, la déforestation, la pollution etc…(est-ce du fait des médias ?).
    D’un autre côté l’église est surtout là pour ouvrir les coeurs à l’amour. Normalement cette seule ouverture est une réponse suffisante à beaucoup de nos maux actuels. Pas besoin de long discours, si tout le monde savait aimer on sait bien toutes les conséquences positives que cela amènerait sur la terre.

    Hélas, il y a tellement de barrières entre les gens. Moi j’en franchis des dizaines en venant sur ce blog et ce n’est pas toujours facile.

    Serrons nous les coudes et luttons contre les fléaux de notre siècle parce que nous sommes tous à la recherche de l’amour et du bonheur pour nous et autant que pour les autres !!

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