
En plus de vos amis, de vos collègues, osez-vous parler du Christ à ceux qu’il place sur votre route et qui, apparemment, ne l’ont pas encore rencontré ?
Un de mes amis me faisait récemment la réflexion suivante : on oublie trop souvent que nos rencontres sont moins de notre fait que de Celui qui est le maître de l’univers. Qui sait si ce livreur de pizza, Dieu ne me l’a pas envoyé pour que je l’évangélise ? Cette sympathique serveuse qui me sert une demi-pinte de bière d’abbaye, aurait-elle été placée là aujourd’hui pour que je puisse l’aborder ? Quid de ce chic monsieur assis à côté de moi dans le métro ? Et ces passants dans la rue ? Si c’était vrai ?
Qu’adviendra-t-il si je ne leur dit pas le secret de mon coeur ? En arrivant là haut, ils pourront me le reprocher en ces termes : « eh bien, à quoi pensais-tu, ce jour-là ? j’aurais aimé tu me parles du Big Boss, tu sais ! cela aurait changé ma vie… ». En dépit des apparences, comme le disait le curé d’Ars dans l’un de ses sermons, ils n’attendent que ça.
Si nous reconnaissons en chacun de ceux que nous approchons à « portée de voix » qu’ils sont fils et filles de Dieu, qu’ils sont aimés du Seigneur, alors il nous est impossible d’affirmer que cela ne les concerne pas. Ce serait trahir Dieu.
Le dessein du Père n’est que d’entrer en relation avec toutes ces personnes, une relation d’amour, pour vivre avec elles dans l’éternité. Il attend de nous que nous soyons ses messagers. C’est aussi cela, l’évangélisation.
C’est d’ailleurs comme ça que j’ai évangélisé mon coiffeur, pour me rendre compte, au bout de plusieurs coupes… qu’il était catholique ! (Plus ou moins pratiquant.)
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