Les dix tartes à la crème sur l’évangélisation, initialement publiées sous le titre « 10 objections courantes sur l’évangélisation » sur le site Christicity.com. A lire, relire et faire lire d’urgence !
Objection n°1 : « À quoi ça sert d’évangéliser ? »
« Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir »… Si véritablement nous sommes comblés par l’amour que Christ nous porte alors nous ne pouvons que souhaiter faire partager ce bonheur aux autres… c’est le choix de Dieu que de toucher les cœurs à travers des témoins de son amour, c’est comme cela que l’Église répand l’amour que Jésus est venu porter au monde.
Objection n°2 : « C’est réservé aux prêtres, aux missionnaires ! »
Ils y ont sûrement un rôle éminent car évangéliser est avant tout la mission de l’Eglise ; mais notre baptême, notre confirmation ou la situation terrible de notre société, nous engagent à agir à notre tour ; sans remplacer le prêtre nous pouvons apporter notre pierre à l’édification de l’Église car nos contemporains sont de plus en plus éloignés de l’Église ; avant de connaître un prêtre, c’est souvent à travers de simples laïcs, qu’ils connaîtront l’Église.
Objection n°3 : « On ne peux pas forcer les gens ! »
On pourrait croire qu’aller évangéliser les gens, c’est aller contre leur liberté ! Il n’est nullement question de les forcer mais comment peut-on imaginer de les laisser passer à côté d’un si grand bienfait, d’un si grand trésor ? Quand un enfant est malade on le soigne ; nos contemporains sont seuls sans Dieu, orphelins ; nous devons leur permettre de connaître la Bonne Nouvelle du Christ. Dieu sauve, il rend heureux et il est venu donner sa vie sur terre pour cela… nous serions égoïstes de prétendre garder ce bonheur pour nous-mêmes. Il faut donc, au moins, leur proposer le Christ, même s’ils ne s’y attendent pas. Et d’ailleurs, c’est encore mieux, dans ce cas !
Objection n°4 : « Nous ne détenons pas la vérité ! »
La vérité ne nous appartient pas, nous la servons, nous y adhérons avec humilité mais elle n’est pas notre instrument ; le Christ est « LA » vérité et la vie (Jn 10,16). Nous ne sommes pas les propriétaires de la vérité mais ses témoins, afin que tous la connaissent car la vérité du Christ est le bonheur ultime de l’humanité… et c’est plus exigent de la servir ainsi que de prétendre la posséder. Se conformer à la vérité, y adhérer, l’accepter est un acte d’humilité et pas d’orgueil, mais par contre nous n’avons pas honte de connaître la voie et la vérité qu’est le Christ. Il ne s’agit pas de plaquer une vérité de façon démonstrative, mais de donner le témoignage de ta foi – qui doit cependant être en cohérence avec ta vie perso… C’est pas facile, mais c’est possible !
Objection n°5 : « Je suis seul et seul on ne peut rien faire ! »
Individuellement il est déjà possible de témoigner par le simple exemple de sa vie, par l’attention portée aux autres, par le service aux nécessiteux que nous croisons, matériellement ou moralement, sans oublier, tôt ou tard, l’annonce explicite du kérygme (= le contenu de la foi). Chaque jour nous avons de multiples occasions de témoigner de la foi qui nous anime et qui dirige notre vie. Mais nous ne sommes jamais seul, le Christ est toujours à nos côtés, en notre âme. Cependant, il est certain que l’action missionnaire est plus facile lorsqu’elle est organisée, lorsque nous pouvons partir à deux par deux pour évangéliser… ça ne te rappelle rien ?
Objection n°6 : « Je ne sais pas répondre aux objections qu’on me fait ! »
On n’est jamais assez formé ; même après des années, il reste encore des choses à apprendre et tu rencontreras toujours des objections auxquelles tu ne sauras pas répondre. Si tu attends d’être assez formé pour évangéliser, tu ne le feras jamais. Le meilleur stimulant de la formation, c’est l’expérience pratique ; à force de rencontrer des objections tu sais dans quel domaine te former et tu deviens de plus en plus capable d’y répondre. Il faut évangéliser et se former en même temps.
Objection n°7 : « Je ne sais pas parler ou convaincre ! »
Il est rare d’être un orateur né, mais nous avons chacun des dons différents et Dieu donne à chacun d’entre nous la capacité de toucher le cœur de nos frères. Il est possible d’évangéliser par son sourire, sa gentillesse, son souci des autres, sa volonté de se donner… et dire qu’on aime le Christ ! C’est un ensemble qui touchera le cœur de notre prochain ; chacun de nous selon ses qualités évangélise à sa manière. A toi de trouver ta manière ! Sinon, tu n’as plus qu’à prier… pour que l’Esprit Saint t’éclaire !
Objection n°8 : « Je suis trop souvent un mauvais exemple, je ne veux pas être hypocrite ! »
Mais justement, nous ne menons pas les gens à nous-mêmes mais au Christ ; Il nous aime et veut nous sauver même si nous sommes pécheurs ; il n’est pas venu pour les Parfaits ; notre témoignage est donc de dire « malgré notre bassesse, Il nous aime quand même», c’est cela être chrétien. Dire les choses avec un peu d’humilité, essayer d’être le plus en cohérence possible avec la foi que l’on proclame : c’est déjà pas mal ! Et puis, secrètement, pourquoi ne vises-tu pas la sainteté ?
Objection n°9 : « Évangéliser, c’est vouloir convertir ? »
La conversion est un acte personnel qui se déroule dans l’intimité de l’âme, dans un dialogue avec Dieu seul. C’est le Christ qui convertit, à travers son amour, à travers la grâce de ses sacrements donnés par le prêtre. Évangéliser c’est permettre à des âmes de peut-être se convertir, de changer leur vie, mais c’est surtout semer sans connaître le résultat de ce que l’on fait, c’est annoncer l’Église et le Christ en acceptant d’être seulement un instrument entre les mains du Seigneur. Lire pour cela la parabole du grain de sénevé dont nous parlait le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, dans sa conférence sur la nouvelle évangélisation.
Objection n°10 : « Une nouvelle évangélisation, est-ce bien nécessaire ? »
Il ne s’agit pas d’un nouvel Évangile ; l’Évangile du Christ est éternel et ne change pas mais dans notre Occident qui a déjà été évangélisé, la foi semble désormais s’éteindre… C’est pourquoi le Pape Jean-Paul II a appelé à une « nouvelle évangélisation », une seconde évangélisation de nos contrées, nouvelle dans le renouvellement de ses méthodes, dans l’ardeur à consacrer à cette tâche et dans le langage à employer à l’égard de nos contemporains qui connaissent l’existence du christianisme mais souvent ignorent ce qu’il est et le rejettent sans le connaître vraiment.
Lire aussi : Trois critères pour évangéliser, de Richard Borgman.
Source : d’après Christcity.com
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Bonjour. Notre problème est que nous voulons intellectualiser les évangiles. C’est vrai, la lecture des évangiles est relativement facile pour ceux qui veulent se donner la peine d’essayer mais mettre en application ce que le Christ a voulu enseigner pour avoir accès au salut éternel. est beaucoup plus difficile. Cette expression » tartes à la crème » me plait bien, car elle me fait penser aux gags de Laurel et Hardy ou encore à ceux de . Charlie Chaplin. Les réponses à toutes les questions que nous nous posons sont dans les évangiles et au moins, ces réponses sont celles de Jésus. Amicalement