Pour évangéliser, rechercher la sainteté n’est pas un luxe, mais un devoir. Jean-Paul II l’écrivait dans son encyclique Redemptoris Missio (la mission du Christ rédempteur) : « le plus grand missionnaire, c’est le saint ».
Le saint évangélise par nature, l’affaire est entendue. Etre saint n’est-il donc pas le meilleur chemin à prendre si l’on veut être sûr d’annoncer le Christ, comme un trésor que nous avons rencontré, trouvé, expérimenté ? Si l’évangélisation est notre but en tant que chrétiens, alors il faut réellement s’en donner les moyens. Nous ne pourrons pas non pus faire l’économie de la Croix, que l’évangélisateur trouve tôt ou tard sur sa route.
Il ne s’agit pas d’être saint pour une gloire posthume, mais d’être si proche de Dieu que nous respirons l’Amour, son amour. Il en découle une cohérence évidente entre notre témoignage de vie et notre annonce explicite de la Bonne Nouvelle du Salut, qui rend cette dernière vraiment crédible.
Être proche Dieu, c’est le prier chaque jour. Voilà pourquoi évangéliser nécessite une prière assidue, un coeur-à-coeur comme l’adoration du Christ présent dans l’Eucharistie.
Croire que tous les hommes seront sauvés, même ceux qui ne sont pas au courant, est un leurre, un prétexte pour pantoufler. En effet, si Dieu donne son Salut à tout homme, notre mission première est de proclamer la Parole de vie pour que tout homme puisse croire et rencontrer son sauveur, dès aujourd’hui.
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