Dimanche dernier, le pape Benoît XVI a proclamé cinq nouveaux bienheureux, dont quatre Italiens et un Portugais, modèles pour une « société désorientée et souvent blessée », desquels ils peuvent s’inspirer, y compris pour surmonter la crise économique. Il a invité à « libérer Dieu des prisons dans lesquelles les hommes l’ont enfermé ». Jean-Paul II disait que le véritable missionnaire, c’est le saint.
« Si les hommes savaient ce qu’est vivre dans la grâce, ils ne s’effraieraient d’aucune souffrance » : Benoît XVI a cité cette remarque de sainte Rose de Lima lors de l’audience de mercredi, à Castel Gandolfo.
Saint Bernard de Clairvaux « excellait ‘à faire distiller des textes bibliques le sens qui s’y trouvait caché’ », a expliqué Benoît XVI dans sa catéchèse du mercredi 20 août, jour de la fête du grand docteur de l’Eglise.
Le Bureau des célébrations liturgiques pontificales annonce 6 béatifications dont celles de deux laïcs français, les parents de sainte Thérèse de Lisieux, Louis et Azélie Martin, et du père spirituel de sainte Faustine Kowalska, le P. Michel Sopocko, polonais. Les autres futurs bienheureux sont deux prêtres italiens et une religieuse, italienne aussi. Rappelons qu’en évangélisation, « le plus grand missionnaire, c’est le saint » (Jean-Paul II, Redemptoris Missio).
Un appel du pape à la sainteté qui doit retentir dans le coeur de tous ceux qui veulent porter au monde le message du Christ. « Le plus grand missionnaire, c’est le saint » écrivait son prédécesseur Jean-Paul II dans Redemptoris Missio…