Le 14 juillet, une surprise se prépare…
Pour participer à l’évènement : http://www.facebook.com/event.php?eid=142427089105993&ref=mf
La vidéo sur Youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=7bJftmS6hiY
Le 14 juillet, une surprise se prépare…
Pour participer à l’évènement : http://www.facebook.com/event.php?eid=142427089105993&ref=mf
La vidéo sur Youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=7bJftmS6hiY
28 août : partout en France les festivals de l’été touchent à leur fin, les vacanciers plient leurs derniers bagages, les bouchons s’accumulent sur les routes, la rentrée est proche. Défaite des bleus, durée de cotisation rallongée, reprise du boulot. Les Français font grise mine.
Tous ? Non pas tous. Quelque part, une bande d’increvables cathos s’obstine pourtant à faire la fête.
Et ils vous invitent tous, les cathos, pas cathos, croyant, athés, juifs, musulmans, jeunes, vieux, les droitiers et mêmes les gauchers (c’est notre côté révolutionnaire) à vous joindre à cette grande teuf de clôture du Festival Anuncio (made in évangelisation, ndlr).
Au détour d’une rue de la Butte Montmartre, vous aurez peut-être la chance d’entendre la douce voix de Rona Hartner, des sons pop-rock du groupe Glorious, le rap du chanteur Kodjo ou simplement n’arriverez-vous pas à choisir parmi les 12 groupes d’artistes présents répartis sur 3 scènes.
Peut-être vous arrêterez-vous au village de stands où on parle d’humanitaire, de bioéthique, de spi dating, de miséricorde, de sauver le monde… On y voit des taggueurs, des cracheurs de feu et bien d’autres trucs qui n’ont rien à voir entre eux, apparemment.
et tout est gratuit, les concerts, les rencontres et même la vie éternelle.
Gratuit on vous dit !!
Et le meilleur est à l’intérieur, comme d’habitude.
Rdv donc samedi 29 août dès 16h30 sur la Butte Montmartre, de type explosif qu’on vous dit !
S’incrire à l’évènement : Facebook
Anuncio : site du Festival
Ne ratez pas cette vidéo (ici), sous peine de mourir de soif !
Pour rejoindre le groupe Facebook « Envie d’eau fraîche » : http://www.facebook.com/group.php?gid=141084612570538&ref=ts
Pour participer à l’évènement : http://www.facebook.com/event.php?eid=142427089105993&ref=mf
La vidéo sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=SPSXVMeAr5w
Transmettez à vos amis qui ont chaud !!!
En Amazonie, des jeunes missionnaires s’engagent dans l’évangélisation, annonce l’agence vaticane Fides, nous rapporte Zenit.
Le week-end dernier (2, 3, et 4 juillet), s’est déroulée une rencontre organisée par les responsables de la Coordination de l’enfance et de l’adolescence missionnaire de l’Etat du Pará, en Amazonie, pour motiver et enthousiasmer la jeunesse missionnaire dirigée par l’Œuvre pour la Propagation de la Foi. La rencontre a eu lieu dans la ville de Castanhal-PA, dans l’objectif de donner naissance à des groupes de jeunes missionnaires à travers l’étude et la connaissance de la finalité de l’Œuvre Pontificale pour la Propagation de la Foi, c’est-à-dire la collaboration avec la mission universelle.
Selon ce qu’affirme le père Andrea Gamba, missionnaire xaviérien, coordinateur pour l’Etat du Pará de l’Enfance et de l’adolescence missionnaires, qui a envoyé à l’Agence Fides des nouvelles de l’évènement, cette rencontre avec la jeunesse missionnaire représente « le premier fruit produit par le travail de l’Œuvre Pontificale de l’Enfance Missionnaire après un long parcours. L’Amazonie est une terre qui offre beaucoup au monde en matières premières et en ressources minérales, mais elle peut donner beaucoup plus avec ses jeunes, pour l’évangélisation du monde non chrétien, même au-delà du continent latino-américain ».
Aux jeunes, on a présenté l’importance de l’engagement solidaire pour les projets missionnaires au-delà des frontières, en éveillant en eux la volonté de devenir missionnaires dans des pays qui n’ont pas de présence de missionnaires catholiques.
A la réunion, étaient aussi présents les diocèses d’Abaetetuba, Belém, Conceição de Araguaia, la prélature de Cametá et la prélature de Xingu, de l’Etat de Pará, et de Pinheiro, diocèse de l’Etat de Maranhao. Près de 130 jeunes ont participé à l’événement. La réunion a été dirigée par le père André Luiz, secrétaire national de l’Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi. (CE)
Source : Zenit
Qui se cache derrière une pareille annonce ? Personne ne le sait encore précisément. Ce que nous savons : dans les tous prochains jours, en pleine canicule, un site « rafraîchissant » va voir le jour. Il ambitionnerait même de nous donner à boire.
De quoi alimenter toutes les rumeurs, car si tout le monde a envie d’eau fraîche, quel en sera le goût ?
Et si ce site allait apporter de l’eau au moulin de Benoît XVI ? Y verra-t-on un lien avec la création du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, la semaine dernière ?
En attendant, vite, un peu de fraîcheur à l’ombre !
A suivre…
Benoît XVI a créé lundi 28 juin le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation avec l’objectif « de promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où une première annonce de la foi est intervenue et où des Églises de fondation ancienne vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte d’“éclipse du sens de Dieu” ».
C’est une décision déjà présentée comme un acte majeur de son pontificat, qui s’inscrit dans la droite ligne de sa priorité numéro une, l’évangélisation : « Rendre Dieu présent dans ce monde et ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. » (1)
Cependant, cette volonté du pape de faire reculer la sécularisation, un processus qui tend à éloigner Dieu de la vie publique et sociale pour le cantonner à la sphère privée, n’est pas toujours bien comprise.
Lire la suite de notre tribune sur Génération Benoît XVI, via Liberté Politique : cliquez ici
(1) Lettre de Benoît XVI aux évêques catholiques, mars 2008
Holy Beach est une semaine d’évangélisation de plage et de formation proposée pour les 18-30 ans par la pastorale des jeunes du diocèse de Nanterre, avec la participation de Mgr Nicolas Brouwet, évêque auxiliaire.
Les dates :
Holy Beach se déroulera en Bretagne sud, du dimanche 25 juillet 2010 au samedi 31 juillet 2010.
L’invitation :
Que tu t’appelles Pierre, Maxime, Antoine, Cédric, Clément, Guillaume, Arthur, Sébastien, Paul, Stéphane, Anthony ou Geoffroy ; Claire, Clémence, Carine, Anne, Sixtine, Isabelle, Jessica, Camille, Valentine, Virginie, Marie, Pauline, ou autrement…
Que tu habites Paris, Boulogne, ou Nanterre…
Que tu sois étudiant(e) ou jeune pro, entre 18 et 30 ans…
Que tu sois blond(e) ou brun(e)…
Qui que tu sois, et comme tu es, le staff de Holy Beach t’invite à aller t’inscrire sur www.holybeach.fr, pour profiter des 2 jours qu’il te reste avant la deadline du 30 juin !
« N’ayez pas peur ! Ayez le courage de vivre l’évangile et l’audace de le proclamer. Pour cela, je vous encourage à avoir les mots qu’il faut pour annoncer Dieu autour de vous », Benoît XVI.
Apprends à témoigner de ta confiance en Dieu : une semaine avec Mgr Nicolas Brouwet, des formations le matin, la plage l’après-midi…
Apprends à témoigner de ta confiance en Dieu : le staff de Holy Beach s’occupe de tout ; pour nous rejoindre, tu n’as plus qu’à faire quelques clics sur www.holybeach.fr.
Apprends à témoigner de ta confiance en Dieu : il reste encore des places, alors profites-en, invite tes potes et venez rejoindre tous les jeunes bacheliers, étudiants, ou jeunes pros qui sont déjà inscrits à Holy Beach !
« Portez la Bonne Nouvelle aux jeunes de votre âge et aussi aux autres. Témoignez de Dieu, car, en tant que jeunes, vous faites pleinement partie de la communauté catholique en vertu de votre baptême et en raison de la commune profession de foi (cf. Eph 4, 5). L’Église vous fait confiance, je tiens à vous le dire ! » C’est le message qu’a adressé Benoît XVI à tous les jeunes de France, lors de sa visite à Paris en septembre 2008.
Actuellement et jusqu’au 4 juillet, se déroule la semaine missionnaire de la fraternité d’Adveniat à Ermont (diocèse de Pontoise). Ils sont originaires de tout le 95 et en invitent d’autres à les aider (possibilité de les rejoindre en route !). La responsable missions, Camille Gérard, a donné une interview que nous reprenons ici avec leur aimable autorisation.
Camille, vous êtes responsable de la mission cette année. Pourquoi évangéliser ?
Nous le savons, nous sommes «le sel de la terre», «la lumière du monde». Nous désirons suivre les pas de Jésus, vivre en chrétien et donc vivre dans la charité, l’accueil, le partage. Fort de sa foi, le chrétien est heureux, il est dans la joie de l’Amour sans limite de Dieu. Mais quelle est cette joie si elle n’est pas partagée ?
Chez Adveniat, nous sommes des jeunes, de parcours différents, de milieux différents. Certains sont issus de famille chrétienne, d’autres ont accompli leur cheminement seuls, d’autres ont découvert Jésus il y a peu. Nous avons nos vies, et elles ne sont pas irréprochables. Seulement, Dieu en fait partie et c’est pour Lui que nous voulons changer nos vies, changer notre monde. Nous voulons éduquer nos yeux et notre cœur au non-jugement, éduquer nos yeux et notre cœur à voir en chaque personne le visage de Jésus. Voir le visage de Jésus en toute autre personne nous pousse à lui faire connaître Celui qui peut le sauver et Celui qui l’aime plus que tout. Voilà pourquoi, encouragés par la prière, nous allons dans la rue pour parler à nos frères, nous qui avons «revêtu le Christ» par notre baptême comme le dit Saint Paul dans sa lettre aux Galates.
L’annoncer ! Oui, ce n’est pas toujours évident, il y a déjà nos familles, notre travail, nos amis. Et pourtant est-ce suffisant ? Qui ira annoncer Jésus à ceux qui n’ont aucun chrétien autour d’eux ? Qui ira annoncer Jésus à ceux qui sont seuls ? Qui ira annoncer Jésus à ceux qui ont une autre confession ?
« Qui regarde vers Lui resplendira » permet de faire découvrir à ceux qui ne connaissent pas Dieu ou s’en sont éloignés un Dieu qui s’intéresse à eux, un Dieu qui aime, un Dieu qui écoute, un Dieu qui a une confiance absolue en chacun de nous, un Dieu qui est le Dieu de tous.
Source : d’après le site du diocèse de Pontoise
Pour en savoir plus : le site d’Adveniat
Voir aussi : le profil Facebook « Martine à Adveniat »
Lire aussi : le témoignage de Clotilde sur Facebook : « en évangélisant, j’ai reçu le centuple »
Comme nous en parlions le 27 avril dernier, Benoît XVI a annoncé la création d’un nouveau dicastère de la curie romaine : le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Un acte majeur de son pontificat qui souligne une nouvelle fois sa principale priorité : rendre Dieu présent à ce monde par l’annonce du Christ.
Ce nouveau Conseil aura pour tâche de « promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où la première annonce de la foi a déjà retenti et où sont présentes des Eglises d’antique fondation, mais qui vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte ‘d’éclipse du sens de Dieu’ ».
C’est ce que le pape a expliqué ce lundi soir, dans son homélie des vêpres de la solennité des apôtres Pierre et Paul, fête chômée à Rome, qui s’est déroulée dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
Comme c’est la tradition, une délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople a participé à la célébration et participera à la messe de demain matin, à Saint-Pierre. D’autres représentants de différentes confessions chrétiennes ont également participé à cette célébration.
La délégation était présidée par S. E. Gennadios (Limouris), métropolite de Sassima, accompagné de S. E. Bartholomaios (Ioannis Kessidis), évêque d’Arianzós, assistant du métropolite d’Allemagne ; du Rév. diacre Theodoros Meimaris, du siège patriarcal du Phanar.
Le pape est entré dans la basilique en procession depuis le quadri-portique , avec les moines de l’abbaye, et avant la célébration des vêpres, Benoît XVI est allé vénérer la tombe de l’apôtre Paul.
Benoît XVI a centré son homélie sur « la vocation missionnaire de l’Eglise ».
Il a cité la première phrase de l’exhortation apostolique du pape Paul VI Evangelii nuntiandi qui disait : « L’effort pour annoncer l’Evangile aux hommes de notre temps, exaltés par l’espérance mais en même temps travaillés souvent par la peur et l’angoisse, est sans nul doute un service rendu à la communauté des chrétiens, mais aussi à toute l’humanité ».
Puis Benoît XVI a rappelé « l’esprit missionnaire » qui caractérisait Jean-Paul II qui insistait sur l’urgence d’une « nouvelle évangélisation », « nouvelle », c’est-à-dire possédant un nouvel « élan intérieur » et « adaptée à l’époque et aux situations ».
« L’Eglise est dans le monde une immense force rénovatrice, non pas certes à cause de ses propres forces mais à cause de la force de l’Evangile, dans lequel souffle l’Esprit Saint de Dieu, le Dieu créateur et rédempteur du monde », a dit Benoît XVI.
Il a reconnu que « les défis de l’époque actuelle dépassent les capacités humaines ».
« Il nous semble parfois, à nous pasteurs dans l’Eglise – a poursuivi le pape – de revivre l’expérience des apôtres quand des milliers de personnes dans le besoin suivaient Jésus et qu’Il demandait : que pouvons-nous faire pour tous ces gens ? »
Les apôtres « faisaient alors l’expérience de leur impuissance. Mais Jésus leur avait précisément montré qu’avec la foi en Dieu rien n’est impossible et que quelques pains et quelques poissons, bénis et partagés, pouvaient rassasier tout le monde », a-t-il ajouté.
Le pape a expliqué qu’il y a une faim plus profonde que la faim matérielle, une faim « que seul Dieu peut rassasier ».
« L’homme du troisième millénaire aussi désire une vie authentique et pleine, il a besoin de vérité, de liberté profonde, d’amour gratuit. Dans les déserts du monde sécularisé aussi l’âme de l’homme a soif de Dieu, du Dieu vivant », a-t-il constaté.
Source : d’après Zenit
Le festival King Word Award (KWA !) est un événement d’inspiration chrétienne qui a comme objectif l’évangélisation, en invitant les personnes à mettre leurs talents au service de l’Église. Il est organisé par la communauté catholique Recado qui est en mission à la cathédrale de Toulon.
KWA c’est quoi ?
Découvrir et révéler de nouveaux talents pour la musique chrétienne dans le diocèse de Fréjus-Toulon et partout en France. Encourager de nouvelles compositions d’inspiration chrétienne.
KWA c’est où ?
Finale : au Cours Marie-France à Toulon – 220 Avenue Marcel Castié 83000 TOULON – Téléphone : 04 94 41 63 01
KWA c’est quand ?
Finale : le 25 juin 2010 à 20h00
Pourquoi KWA ?
Dans un monde en recherche, la musique peut toucher les cœurs et amener aux sources de l’espérance, selon le talent et l’inspiration.
Plus d’infos : Festival KWA.fr
Le buzz vidéo du moment, par la Frassateam !
Paroles :
Si Anelka est en vacances,
Que va devenir l’Equipe de France ?
La FFF l’a expulsé
Car Domenech était fâché
Dans le vestiaire c’est le mystère
C’est la panique c’est la misère
Judas s’est glissé dans l’équipe
Contre l’Afrique ça sent le casse pipe.
R/ Oh oh oh oh C’est la déca décadence
Oh oh oh oh Dans l’équipe de France
Oh oh oh oh Mais qui est le traître ?
Oh oh oh oh C’est pas Domenech
Les supporters sont dépités
Les joueurs peuvent plus se supporter
Mais non regarde ils sont soudés
Dès qu’il s’agit de pas bosser
Les bleus on décrété la grève
Ils refusent tous de s’entraîner
S’agirait-il d’un mauvais rêve ?
On dirait la RATP !!
R/ Oh oh oh oh C’est la déca décadence
Oh oh oh oh Dans l’équipe de France
Oh oh oh oh Qui est le Judas ?
Oh oh oh oh C’est pas Anelka !
Car l’affaire n’est pas terminée
Sarkozy l’a dit à Bachelot
Après l’mondial il faudra s’expliquer
On s’en fout on s’ra à Anuncio
Laissons tomber ces dieux du Stade
Et leur querelle de bas niveau
C’est une véritable mascarade,
Alors viens donc à Anuncio !!
Pensez au festival d’évangélisation Anuncio (19-29 août) : une expérience inoubliable d’évangélisation de terrain pour donner à tous une plus grande envie d’annoncer le Christ. Faites tomber les barrières, n’ayez pas peur ! Vous serez accompagnés, formés, aidés dans vos différentes missions en plein air. L’Esprit Saint fera le reste !
Le programme : www.festival-anuncio.fr
Le témoignage de Frère Jean-Claude, cofondateur de la communauté de l’Agneau, qui a participé à la mission Adveniat 2009.
Retrouvez de nombreux témoignages (rencontres poignantes) sur le site d’Adveniat ou en cliquant ici.
Plus d’infos sur la Communauté de l’Agneau.
Du 28 juin au 4 juillet à Ermont, à 20 minutes de la gare du Nord, la Fraternité Adveniat, du diocèse de Pontoise, organise une semaine de mission sur le thème « Qui regarde vers Lui resplendira ! ».
« Vous êtes tous invités, bienvenus et attendus pour annoncer le joie de l’Amour de Dieu qui nous habite ! » peut-on lire sur la page Facebook dédiée. Au programme : évangélisation de rue, vie fraternelle, veillées, offices, musique, topos, rencontres, jeux… « La mission, peut-on lire, c’est surtout vivre simplement dans la joie en suivant les pas de Jésus, annoncer Son Nom à tous nos frères ! »
Les internautes d’Anuncioblog sont particulièrement invités à laisser un petit mot sur le mur et à s’inscire sur la page de l’événement « Semaine d’évangélisation : qui regarde vers Lui resplendira ! ».
Quatre jours de festival avec Marie, étoile de l’évangélisation, du 18 au 22 août prochain, à Paray-le-Monial.
Quelques jours de vacances et de ressourcement au milieu de l’été, seul, entre amis ou en famille, jeune ou senior… ? Le Festival Marial International est un temps festif et une invitation à mieux connaître Marie et le Christ.
Le thème de cette année est « Marie, Reine des cœurs » et la méditation des mystères du rosaire.
Au programme : enseignements, prière, rencontres avec les Franciscains du Bronx, le Père Guy Gilbert, Monseigneur Rey, Monseigneur de Dinechin, le Père Michon, le Père Verlinde, le Père Laurentin…
Cette année, l’Eglise d’Orient, Eglise persécutée, sera l’invitée d’honneur.
Autres moments prometteurs : les messes, les temps de louanges, les veillées…
Plus d’informations sur http://www.festivalmarial.com et sur Facebook, la page « Festival Marial International »
Les Soirées T* réunissent des personnes désireuses de prier pour les jeunes de leur entourage en les confiant à l’intercession de Thérèse de Lisieux. Autour de ses reliques qu’abrite en permanence la chapelle Sainte-Thérèse de la Fondation d’Auteuil (Paris 16ème), les Soirées T* sont rythmées par des temps de louange, d’intercessions, d’enseignement et d’adoration eucharistique.
« … et je prends l’Ecriture Sainte. Alors tout me semble lumineux… », telle est la parole de la patronne des missions, sur laquelle Michael Lonsdale s’appuiera lors de son intervention du mardi 8 juin 2010.
Le comédien dont la carrière généreuse et multiple l’a amené à tourner avec les plus grands cinéastes témoignera de sa rencontre avec la petite Thérèse.
Il vient d’ailleurs de tourner « Des hommes et des dieux » qui a reçu Le Grand Prix du festival de Cannes (un film réalisé par Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, et Jacques Herlin, sortie le 8 septembre).
* T comme Thérèse sera là
Rendez-vous : mardi 8 juin 2010 à 20h15
Chapelle Sainte-Thérèse – 40 rue Jean de La Fontaine – Paris 16ème
M° Jasmin / Eglise d’Auteuil / RER C : Av. du Pdt Kennedy – Parking possible
Plus d’infos : le blog des soirées T*
Retour en vidéo sur les 10 ans du Rocher, une association qui mène des actions éducatives au service de la population des quartiers sensibles (Bondy, Marseille, Lyon, Toulon, Paris) ; témoignages de personnes de banlieue pour qui le Rocher compte, mais aussi de volontaires, bénévoles, sponsors…
Le Rocher fête ses 10 ans… Joyeux anniversaire Le Rocher! par Géro Prod’ – Gérald SERRAULT sur Vimeo.
Voir aussi ce petit reportage sur les actions du Rocher :
Il semblerait, selon nos dernières informations, que les cathos se soient majoritairement bien comportés ce soir-là. Mais une petite partie d’entre eux, répondant à l’appel de partis d’extrême droite dont le FN, auraient eu une attitude très limite. Il suffit de regarder ces photos pour se faire soi-même une idée :
Demandons-nous honnêtement : à quoi bon crier des slogans peu charitables à l’encontre des personnes homosexuelles comme « nous sommes des enfants d’hétéros, 1re, 2e, 3e génération », « pas de défilé pour les enfilés » ou encore « Saint-Jean est à nous » ? En réalité, non, Saint Jean n’appartient pas aux cathos, mais à Dieu, et son Evangile est aussi pour les païens, n’en déplaise à ceux qui rejettent l’évangélisation sans distinction de race, de sexe ou de religion.
Comme on peut le voir sur cette vidéo, à quoi cela sert de brandir, en béret paramilitaire, un drapeau du Vatican ou une banderole revendicative « cathophobie ça suffit » qui fait le jeu des homosexuels ? A quoi bon hurler (vous avez dit chanter ?) des « Je vous salue Marie » à la gueule d’en face ? Est-il juste de brandir des crucifix avec un regard qui ne ressemble pas tellement à celui de l’amour ? (En l’occurrence, sur cette photo à la Une de Libé Lyon, il s’agirait d’un conseiller régional FN qui a brandit son crucifix d’un bout à l’autre de la contre-manifestation).
Plus grave, lever les poings et faire le salut nazi, parfois paume ouverte, comme on peut le voir sur ces photos, n’est-ce pas inadmissible, et d’autant plus lorsqu’on sait ce que cela veut dire pour les homosexuels ? Quel intérêt, à quelques encablures de l’affaire Williamson et des Infiltrés de Bordeaux, si ce n’est donner du crédit aux attaques amalgamées des médias ? Qu’en penserait Benoît XVI en voyant son drapeau à côté de tels accoutrements ?
En attendant, la contre-manifestation s’est soldée par deux interpellations côté catholique : un beau témoignage d’amour donné ? C’est une drôle d’évangélisation. Va-t-on au devant du martyre comme on va au combat, ou le reçoit-on dignement ?
Derrière cela, il y a l’idée pour certains catholiques qu’il faut faire une distinction entre ce qu’ils appellent les « homosexualistes excités » et les « homosexuels lambda ». Autrement dit, qu’on peut casser la gueule aux premiers et laisser les autres tranquilles ? C’est un peu l’idée que défend Thibaud sur son blog E-deo : « Je me souviens avoir entendu le Père Guy Gilbert (pas « tradi » pour deux sous) avouer qu’il lui était arriver de casser la gueule de jeunes durs. C’est sans doute difficile à comprendre mais je pense que la charité le commande parfois… » N’est-ce pas là une drôle d’interprétation de l’Evangile ?
Si Glorious affirme ce matin dans Lyon Capitale (lire ici) : « ils prêchent au nom de l’extrême droite », ce n’est pas un hasard : le MPF pouvant être relié à cette mouvance dite de la « droite nationale », un de leurs responsables s’est justement exprimé (voir ici) devant les caméras lors de la manifestation. N’est-ce pas une belle récupération de son parti, et un joli coup pour lui ?
Devait-on agir ? Pourquoi pas, mais quelle était la meilleure façon de le faire ? Prier en public, oui – il n’est pas ici question de sous-estimer la force de la prière – mais de quelle façon ? En étant violent par ailleurs ?
Notons aussi que si personne n’avait bougé, ce kiss-in provocateur aurait fait 2 lignes en 4ème page du Progrès. Au lieu de cela, ils ont fait la Une de tous les journaux de la région. On leur a offert une belle couverture médiatique et enfin de compte chacun s’est servi la soupe mutuellement. Les homosexuels sont heureux : on les a entendus dire aux journalistes qu’ils avaient convoqués : « les gentils, c’est nous, les méchants, c’est eux ! ».
Le cardinal Philippe Barbarin est déçu, nous rapporte Glorious, car ce non-événement « a attisé les haines dans les deux camps et a brisé l’élan du dialogue entrepris par l’archevêque avec les associations LGBT lyonnaises ». La « lettre ouverte à notre frère homosexuel » de Glorious au Progrès était donc bienvenue pour l’archevêque car elle a permis de montrer que tous les cathos ne sont pas assimilables à ces violences physiques et verbales.
Les jeunes cathos « gazés » par les CRS seront pourtant heureux de cette soirée qu’ils peuvent désormais commémorer autour d’une bonne bière dans un café de la même place où ils se sont « battus ». Ils pourront même raconter ce moment épique à leurs petits-enfants… L’échec sera seulement celui de l’annonce du Christ aux non-croyants homosexuels, par manque de cohérence avec l’Evangile. Comprenne qui pourra !
Jean-Baptiste Maillard
La Croix nous rapporte les résultats du sondage « Picture » sur les nouvelles technologies lancé en décembre dernier auprès de 5 000 prêtres de 117 différents pays (1,2 % de leur nombre total) par la Congrégation pour le clergé, l’Université pontificale de la Sainte-Croix (Opus Dei) et l’Université suisse de Lugano.
On apprend ainsi que les prêtres manifestent une approche « positive » et « non naïve » des nouvelles technologies, selon Lorenzo Cantoni, vice-doyen de l’Université de Lugano, qui ajoute « qu’ils préfèrent la relation interpersonnelle ». Près de 95% d’entre eux accèdent quotidiennement à Internet (84% en Afrique). Ils l’utilisent beaucoup pour préparer leurs homélies (61,5%) mais peu pour proposer des conseils spirituels (38,6%). Un peu plus d’un tiers vont sur Internet pour prier, mais un autre tiers considèrent que cet usage ne se justifie pas. En revanche, ils sont 94,7% à considérer qu’Internet est indispensable à la formation des prêtres, un tiers d’entre eux l’utilisant à cette fin au moins une fois par semaine. Massivement, ils sont convaincus qu’Internet est utile pour présenter le message chrétien (52,5%), qu’il permet l’inculturation de la foi dans le monde contemporain (72,5%), et qu’il facilite l’évangélisation (56,8%) et l’approche des jeunes (75,1%).
Lire la suite de cette passionnante enquête : sur le site du quotidien La Croix
Radio Vatican nous rapporte que 400 personnes de 26 nationalités différentes se sont réunies à Milan pour le 21e séminaire international des cellules caroissiales d’évangélisation (à ce sujet, lire ce billet). Le principe de ces cellules a été créé en 1987 par Don Pigi, un prêtre de Milan, et a été reconnu par le Conseil Pontifical pour les laïcs, il y a un an. Les Cellules paroissiales d’évangélisation sont aujourd’hui largement diffusées dans le monde. A Milan, pour ce 21e séminaire international, des Chinois, des Congolais, des Vénézuéliens et des Irlandais ont témoigné de la vitalité des paroisses qui ont adopté cette méthode.
Ecouter le reportage du père Stéphane Lemessin : Radio Vatican
Demain samedi aura lieu le 3e pèlerinage du monde des médias, à l’initiative d’Aymeric Pourbaix, directeur des programmes Radio Notre-Dame et de l’Abbé Grimaud, sur le thème : «perversion et rectitude de la pensée ». Placé sous le patronage de Saint François de Sales, patron des journalistes, ce pélerinage permettra de méditer le message de Benoît XVI pour la journée mondiale des communications sociales du 16 mai dernier : « Que le Seigneur fasse de vous des hérauts passionnés de la Bonne Nouvelle ». C’est autrement dit la question de l’évangélisation par les médias qui sera abordée pendant cette journée ponctuée de nombreuses interventions du monde ecclésial.
Au programme :
– Exhortation de Mgr Luigi Ventura, Nonce apostolique : « Soyez des ouvriers de vérité au service du Royaume » – Nonciature apostolique, 10 avenue Pdt Wilson, Paris 16
– Conférence de Mme Marie-Joëlle Guillaume, éditorialiste, écrivain : « Perversion des idées : décryptage d’une séduction » – Franciscaines Réparatrices de Jésus-Hostie, 127 avenue de Villiers, Paris 17
– Adoration eucharistique guidée par Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Méditation sur le thème : « En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5)
– 12h30 Repas chez les Franciscaines Réparatrices de Jésus-Hostie (participation : 15€)
– 14h30 Conférence de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris : « Vérité dans la mission du journaliste » – Chapelle Saint-Martin de Porrès, 41 rue Jacques Ibert, Paris 17
– 15h30 Messe et homélie par l’abbé Gabriel Grimaud, aumônier de la Légion d’Honneur, à toutes les intentions des journalistes
Pour le pape, c’est aux catholiques de démontrer que leur vie peut présenter une autre lecture de la réalité sociale. On a besoin « de chrétiens véritables, capables de témoigner du Christ et de l’Evangile dans la société et dans le monde politique ». L’intelligence de la foi doit devenir intelligence du réel, pour mener une révolution de l’amour.
Recevant vendredi matin les participants à la 24e assemblée annuelle du Conseil pontifical pour les laïcs, Benoît XVI a rappelé d’emblée que si l’Eglise n’a pas pour mission de former des hommes politiques, elle est en droit de donner un jugement moral « sur des sujets relevant de la politique, chaque fois que sont en cause les droits fondamentaux de la personne ou le salut des âmes… Il revient aux fidèles laïques de démontrer dans leur vie, dans la vie sociale, culturelle et politique, que la foi offre une autre lecture de la réalité, et la possibilité de transformer cette dernière ».
Le pape a ajouté que les fidèles « doivent aussi prendre une part active à la vie politique, toujours en cohérence avec l’enseignement de l’Eglise, en partageant ses raisons et idéaux dans le débat démocratique. Ils doivent rechercher le consensus le plus large avec tous ceux qui ont à coeur la défense de la vie et de la liberté, de la vérité et de la famille, la solidarité et le bien public ». On a besoin aujourd’hui en politique « de chrétiens véritables, capables de témoigner du Christ et de l’Evangile dans la société et dans le monde politique. Cette exigence, qui doit être présente dans le processus éducatif des communautés ecclésiales, réclament de nouvelles formes d’accompagnement de la part des pasteurs. L’appartenance des fidèles à des associations ou mouvements ecclésiaux peut être une bonne école de témoignage, soutenue par une richesse de charismes nouveaux, éducatifs et missionnaires ».
Benoît XVI alors souligné combien « la diffusion du relativisme culturel et de l’individualisme hédoniste affaiblit la démocratie et favorise les pouvoirs autoritaires. Il est nécessaire de retrouver ou de renforcer la sagesse politique et être exigeant pour soi même, faire un usage prudent des progrès de la science, faire face à la réalité sous toutes ses formes, dépasser le réductionnisme idéologique et l’utopie, être ouvert à tout dialogue et collaboration, être conscient de ce que la politique est délicat équilibre entre idéaux et intérêts, ne jamais oublier que la contribution des chrétiens ne vaut que si l’intelligence de la foi devient intelligence du réel… Une véritable révolution de l’amour est donc nécessaire ».
Source : VIS
Difficile de voir autre chose qu’une grande exhortation à l’évangélisation dans le voyage de Benoît XVI au Portugal.
Une fois encore, un voyage apostolique de Benoît XVI placé sous le signe de l’évangélisation, mission première de l’Eglise dixit Paul VI dans Evangelii nuntiandi. Du 11 au 14 mai, Benoît XVI a parlé de l’annonce du Christ dans pas moins de douze discours ou homélies. Il était lui-même à Fatima pèlerin de la foi. Retour en actes.
Acte I : « Le Portugal a porté la foi catholique dans toutes les parties du monde »
A peine son avion avait-il décollé de l’aéroport Léonard de Vinci de Rome que le pape répondait en plein ciel à une première question du Père Lombardi sur le thème « comment évangéliser dans un contexte indifférent et hostile à l’Eglise ». Pour Benoît XVI, le Portugal a été « une grande force de la foi catholique » et ce pays « a porté cette foi dans toutes les parties du monde ». Il a englobé dans sa réponse l’actualité de la sécularisation, la dialectique entre sécularisme et foi comme une « chance » pour l’évangélisation. Il a aussi évoqué le « défi » qui se présente aux chrétiens pour que les deux se rencontrent afin que l’Europe retrouve sa véritable identité, ce dernier enjeu étant pour le pape une « nécessité humaine notre l’histoire » (lire notre billet)
Acte II. « Renforcer la qualité du témoignage jusqu’à la sainteté »
Accueilli à l’aéroport de Lisbonne par le Président portugais et le Patriarche de Lisbonne, le pape a évoqué le rapport homme-Dieu comme dimension transcendante et verticale de l’espérance chrétienne dans la société, rappelant que les chrétiens doivent « renforcer la qualité du témoignage jusqu’à la sainteté, et trouver des sentiers de mission jusqu’à la radicalité du martyre » (lire notre billet). Il était donc là encore question de l’évangélisation.
Acte III : « De nouveau annoncer avec vigueur et joie la résurrection du Christ »
Dans l’homélie de la messe au Terrieiro do Paço, le pape se demande : « On a peut-être mis une confiance excessive dans les structures et dans les programmes ecclésiaux, dans la distribution des responsabilités et des fonctions ; mais qu’arrivera-t-il si le sel s’affadit ? » Sa réponse est claire et se trouve dans l’évangélisation : « Pour que cela n’arrive pas, il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie l’événement de la mort et de la résurrection du Christ, cœur du christianisme, fondement et soutien de notre foi, levier puissant de nos certitudes, vent impétueux qui balaie toute peur et toute indécision, tout doute et tout calcul humain. » (lire notre billet)
Acte IV : « Promouvoir la croissance de l’amour, de la justice et de la paix »
A l’occasion du 50e anniversaire du sanctuaire du Christ Roi de Almada, le pape a rappelé la vocation des baptisés : promouvoir la « croissance de l’amour, de la justice et de la paix » dans la société, autrement dit, évangéliser. Décrivant la statue monumentale du Christ Roi, le pape a déclaré que « l’image du Christ étend ses bras vers le Portugal tout entier, comme pour lui rappeler la Croix sur laquelle Jésus a obtenu la paix de l’univers et où il s’est manifesté Roi et Serviteur, parce qu’il est le vrai Sauveur de l’humanité ». Ou comment faire pour que les Portugais embrassent la foi catholique ? (lire notre billet)
Acte V : « L’annonce de la vérité est un service que l’Eglise offre à la société »
Le 12 mai à Lisbonne, lors de la rencontre avec les personnalités du monde de la culture, Benoît XVI s’est exprimé sur la « crise de la vérité » actuelle entre la tradition et le présent. Il a rappelé avec force que l’Eglise a une mission de vérité dans le monde, qu’il a jugée « impérative ». Il n’est pas difficile non plus de discerner qu’il s’agit encore ici d’annoncer le Christ comme étant la vérité. (lire notre billet)
Acte VI : « Combien est grande la nécessite d’un témoignage qui annonce la radicalité évangélique »
Arrivé à Fatima le même jour, Benoît XVI a prononcé un discours lors d’une rencontre pour les Vêpres avec les prêtres, religieux, diacres et séminaristes. Le pape a dit combien est grande la nécessité de leur témoignage, « annonce de la radicalité évangélique ». Il a rappelé que Saint Jean-Marie Vianney avait voulu être prêtre pour le salut des âmes. «Anticipez l’Eglise eschatologique ! » a aussi exhorté Benoît XVI. (lire notre billet)
Acte VII : « La première de toutes les priorités est de rendre Dieu présent dans ce monde »
Le même soir, lors de la récitation du chapelet avec les fidèles rassemblés sur l’esplanade du sanctuaire de Fatima, dans la chapelle des apparitions, Benoît XVI a rappelé que l’évangélisation était la première priorité des chrétiens : « De nos jours, où la foi dans de vastes régions du monde, risque de s’éteindre comme une flamme qui n’est plus alimentée, la première de toutes les priorités est celle de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. » Il aussi déclaré : « n’ayez pas peur de parler de Dieu et de manifester sans honte les signes de la foi en faisant resplendir aux yeux de vos contemporains la lumière du Christ. » (lire notre billet)
Acte VIII : « L’Eglise, instrument d’évangélisation »
Le lendemain matin, jeudi 13 mai, en la solennité de Notre Dame de Fatima, jour du dixième anniversaire de la béatification de Jacinta et Francisco et jour de l’Ascension, Benoît XVI a célébré une grand messe devant un demi-million de fidèles rassemblés sur l’esplanade du sanctuaire. Dans son homélie, il a rappelé que l’Eglise est un instrument d’évangélisation : « Je suis venu parce que vers ce lieu converge aujourd’hui l’Eglise pèlerine, voulue par son Fils comme instrument d’évangélisation et sacrement du salut. » (lire notre billet)
Acte IX : « Offrir les moyens du salut à tous »
En fin d’après-midi, le pape a rencontré, en l’église de la Trinité de Fatima, les laïcs engagés dans la pastorale sociale. Dans son discours, le pape a invité les catholiques à construire « avec une dynamique nouvelle et de grande ampleur » la civilisation de l’amour, pour « offrir les moyens du salut à tous ». Pour Benoît XVI, « l’amour inconditionnel de Jésus doit se transformer en amour donné gratuitement et généreusement ». Il était donc question, une fois encore, de l’évangélisation. (lire notre billet)
Acte X : « Il faut d’authentiques témoins de Jésus »
En début de soirée, Benoît XVI a rencontré les évêques du Portugal. Il les a appelés à être « d’authentiques témoins de Jésus Christ, surtout dans ces milieux humains où le silence de la foi est plus vaste et plus profond». Il a également rappelé que les temps actuels exigent un nouveau dynamisme de l’évangélisation et en a détaillé les principes. Pour le pape, « la foi pourra très difficilement toucher les cœurs à travers de simples discours ou des rappels moraux et encore moins par des allusions générales aux valeurs chrétiennes ». (lire notre billet)
Acte XI : « Nous n’imposons rien, mais nous proposons toujours »
Après avoir quitté Fatima, le pape a gagné Porto, dernière étape de son voyage au Portugal, où il a célébré, vendredi 14 mai, une messe sur l’avenue des Alliés. Le pape a rappelé que la tentation est grande de se contenter ce que l’on a, parce que c’est la mort de la présence de l’Eglise en ce monde et que le peuple chrétien a reçu dès l’origine le mandat d’aller évangéliser ceux qui ne connaissent pas le Christ, sans L’imposer mais en Le proposant. « Nous ne sommes pas dispensés d’aller à la rencontre des autres », a-t-il dit. (lire notre billet)
Acte XII : « Que l’Evangile soit témoigné avec passion par chaque disciple du Christ »
Au terme de son voyage, Benoît XVI s’est adressé dans un discours d’au revoir au Président de la République du Portugal, aux autorités et à ses frères et amis en les remerciant pour cette visite et en les invitant à poursuivre leur oeuvre d’évangélisation : « Je désire que ma visite soit source d’encouragement en faveur d’une nouvelle ardeur spirituelle et apostolique, a-t-il déclaré. Que l’Évangile soit accueilli dans son intégralité et témoigné avec passion par chaque disciple du Christ, afin qu’il devienne comme le levain d’un renouvellement authentique de la société entière ! » (lire notre billet)
Benoît XVI accueilli par des milliers de personnes à Porto, dernière étape de son voyage au Portugal, le vendredi 14 mai 2010
Au terme de son voyage au Portugal qui l’a conduit à Lisbonne, Fatima et Porto, Benoît XVI s’est adressé dans un discours d’au revoir au Président de la République du Portugal, aux autorités et à ses frères en les remerciant pour cette visite et en les invitant à poursuivre leur oeuvre d’évangélisation. « Je désire que ma visite soit source d’encouragement en faveur d’une nouvelle ardeur spirituelle et apostolique, a-t-il déclaré. Que l’Évangile soit accueilli dans son intégralité et témoigné avec passion par chaque disciple du Christ, afin qu’il devienne comme le levain d’un renouvellement authentique de la société entière ! »
Texte intégral
Monsieur le Président de la République,
Illustres Autorités,
Frères bien-aimés dans l’Épiscopat,
Chers amis,
Au terme de ma visite, il me revient à l’esprit l’intensité de ces nombreux instants vécus durant ce pèlerinage au Portugal. Je conserve dans mon cœur la cordialité de votre accueil chaleureux, la manière tellement enthousiaste et spontanée avec laquelle se sont créés des liens de communion avec les groupes que j’ai pu rencontrer, l’engagement qu’a représenté la préparation et la réalisation du programme pastoral.
En ce moment où nous prenons congé les uns des autres, j’exprime à tous ma sincère gratitude : à Monsieur le Président de la République, qui m’a honoré de sa présence depuis que je suis arrivé ici, à mes frères Évêques avec lesquels j’ai renouvelé la communion profonde au service du Règne du Christ, au Gouvernement et à toutes les autorités civiles et militaires qui se sont dépensées avec un dévouement visible tout au long de mon voyage. Je vous souhaite tout le bien possible ! Les moyens de communication sociale m’ont permis de m’adresser à de nombreuses personnes qui ne pouvaient pas me voir de près. Je leur exprime aussi ma profonde gratitude.
À tous les Portugais, catholiques ou non, aux hommes et aux femmes qui vivent dans ce pays, même s’ils n’y sont pas nés, j’adresse mon salut en ce moment où je vous quitte. Que ne cesse pas de croître entre vous la concorde qui est essentielle pour une solide cohésion. C’est la voie nécessaire pour affronter avec responsabilité commune les défis qui se présentent à vous. Puisse cette glorieuse Nation continuer à manifester sa grandeur d’âme, le sens profond de Dieu, l’ouverture solidaire guidée par les principes et les valeurs imprégnés de l’humanisme chrétien. À Fatima, j’ai prié pour le monde entier, demandant que l’avenir soit porteur d’une plus grande fraternité et solidarité, d’un plus grand respect réciproque, d’une familiarité et d’une confiance renouvelée en Dieu, notre Père qui est aux cieux.
Je me réjouis d’avoir été témoin de la foi et de la dévotion de la communauté ecclésiale portugaise. J’ai pu constater l’enthousiasme des enfants et des jeunes, l’adhésion fidèle des prêtres, des diacres et des religieux, le dévouement pastoral des Évêques, la volonté évidente de rechercher la vérité et la beauté dans le monde de la culture, la créativité des acteurs de la pastorale sociale, la vivacité de la foi des fidèles des diocèses que j’ai visités. Je désire que ma visite soit source d’encouragement en faveur d’une nouvelle ardeur spirituelle et apostolique. Que l’Évangile soit accueilli dans son intégralité et témoigné avec passion par chaque disciple du Christ, afin qu’il devienne comme le levain d’un renouvellement authentique de la société entière !
Que descende sur le Portugal, sur tous ses fils et sur toutes ses filles ma Bénédiction Apostolique, porteuse d’espérance, de paix et de courage, Bénédiction que je demande à Dieu par l’intercession de Notre-Dame de Fatima, à laquelle vous vous adressez avec tant de confiance et avec un amour inébranlable. Puissions-nous continuer à marcher dans l’Espérance ! Au revoir !
Après avoir quitté Fatima, le pape a gagné Porto, dernière étape de son voyage au Portugal, où il a célébré, vendredi 14 mai, une messe sur l’avenue des Alliés. Une homélie sur la mission première de l’Eglise, l’évangélisation, à lire dans son intégralité. Le pape nous y rappelle que la tentation est grande de se contenter ce que l’on a, parce que c’est la mort de la présence de l’Eglise en ce monde, et que le peuple chrétien a reçu dès l’origine le mandat d’aller évangéliser ceux qui ne connaissent pas le Christ, sans L’imposer mais en Le proposant.
Texte intégral
Chers Frères et Sœurs,
« Il est écrit au livre des Psaumes : […] que sa charge passe à un autre. […] Il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection » (Ac 1, 20-22). C’est ce que dit Pierre, lisant et interprétant la parole de Dieu parmi ses frères, réunis au Cénacle après l’Ascension de Jésus au ciel. Matthias fut choisi, lui qui avait été témoin de la vie publique de Jésus et de sa victoire sur la mort, lui restant fidèle jusqu’au bout, malgré l’abandon de beaucoup. La « disproportion » entre les forces en présence qui aujourd’hui nous effraie, étonnait déjà il y a deux mille ans ceux qui voyaient et écoutaient le Christ. Il était seul, des berges du Lac de Galilée jusqu’aux places de Jérusalem, seul ou presque seul dans les moments décisifs : seul en union avec le Père, seul dans la force de l’Esprit. Pourtant, à la fin, du même amour qui a créé le monde, la nouveauté du Règne a poussé comme une petite graine qui germe de la terre, comme une étincelle de lumière qui jaillit dans les ténèbres, comme l’aube d’un jour sans crépuscule : c’est le Christ ressuscité. Et il est apparu à ses amis, en leur montrant la nécessité de la croix pour parvenir à la résurrection.
Ce jour-là Pierre cherchait un témoin de tout cela. Deux ayant été présentés, le Ciel a désigné « Matthias, qui fut associé aux onze Apôtres » (Ac 1, 26). Aujourd’hui nous célébrons sa glorieuse mémoire en cette « Cité invaincue », qui a revêtu des habits de fête pour accueillir le Successeur de Pierre. Je rends grâce à Dieu de m’avoir conduit parmi vous, pour vous rencontrer autour de l’autel. Je vous adresse un salut cordial à vous, frères et amis de la ville et du diocèse de Porto, à ceux qui sont venus de la Province ecclésiastique du nord du Portugal et aussi de la proche Espagne, et à tous les autres qui sont en communion physique ou spirituelle avec notre assemblée liturgique. Je salue l’Évêque de Porto, Monseigneur Manuel Clemente qui, avec une grande sollicitude, a souhaité ma visite, qui m’a accueilli avec grande affection et qui s’est fait l’interprète de vos sentiments au début de cette Eucharistie. Je salue ses prédécesseurs et les autres Frères dans l’Épiscopat, les prêtres, les personnes consacrées et les fidèles laïcs, avec une pensée particulière pour tous ceux qui se sont impliqués pour donner son dynamisme à la Mission diocésaine et, plus concrètement, dans la préparation de ma visite. Je sais qu’elle a pu compter sur la collaboration effective du Maire de Porto et des autres Autorités publiques, dont beaucoup m’honorent de leur présence ; je profite de ce moment pour les saluer et leur souhaiter, à elles et à tous ceux qu’elles représentent et servent, les meilleurs succès pour le bien de tous.
« Il faut que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection », disait Pierre. Et son Successeur actuel répète à chacun de vous : Mes frères et sœurs, il faut que vous deveniez avec moi des témoins de la résurrection de Jésus. En effet, si vous, vous n’êtes pas ses témoins dans votre milieu de vie, qui le sera à votre place ? Le chrétien est, dans l’Église et avec l’Église, un missionnaire du Christ envoyé dans le monde. C’est là la mission qu’on ne peut différer de toute communauté ecclésiale : recevoir de Dieu le Père et offrir au monde le Christ ressuscité, afin que toute situation d’affaiblissement et de mort soit transformée, par l’Esprit Saint, en occasion de croissance et de vie. Dans ce but, dans toute célébration eucharistique, nous écouterons plus attentivement la Parole du Christ et nous goûterons assidument le Pain de sa présence. Cela fera de nous des témoins et, plus encore, des porteurs de Jésus ressuscité dans le monde, l’apportant aux divers secteurs de la société et à tous ceux qui y vivent et y travaillent, répandant cette « vie en abondance » (cf. Jn 10, 10), qu’il nous a gagnée par sa croix et sa résurrection et qui rassasie les aspirations les plus légitimes du cœur humain.
Nous n’imposons rien, mais nous proposons toujours, comme Pierre nous le recommande dans une de ses lettres : « Traitez toujours saintement dans vos cœurs le Seigneur Christ, toujours prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous » (1 P 3, 15). Et en définitive, tous le demandent même ceux qui semblent ne pas le demander. Par expérience personnelle et communautaire, nous savons bien que c’est Jésus, celui que tous attendent. En effet, les attentes les plus profondes du monde et les grandes certitudes de l’Évangile se rencontrent dans la mission irrécusable qui nous revient puisque « sans Dieu l’homme ne sait où aller et ne parvient même pas à comprendre qui il est. Face aux énormes problèmes du développement des peuples qui nous pousseraient presque au découragement et au défaitisme, la parole du Seigneur Jésus Christ vient à notre aide en nous rendant conscients de ce fait que : ‘Sans moi, vous ne pouvez rien faire’ (Jn 15, 5) ; elle nous encourage : ‘Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde’ (Mt 28, 20) » (Benoît XVI, Enc. Caritas in veritate, n. 78).
Toutefois, si cette certitude nous console et nous tranquillise, elle ne nous dispense pas d’aller à la rencontre des autres. Nous devons vaincre la tentation de nous limiter à ce que nous avons encore, ou que nous estimons avoir, de nôtre et d’assuré : ce serait à terme une mort, quant à la présence de l’Église dans le monde, laquelle, d’ailleurs, ne peut seulement être que missionnaire dans le mouvement d’effusion de l’Esprit. Depuis ses origines, le peuple chrétien a perçu avec clarté l’importance de communiquer la Bonne Nouvelle de Jésus à tous ceux qui ne le connaissaient pas encore. Au cours de ces dernières années, le cadre anthropologique, culturel, social et religieux de l’humanité a changé : aujourd’hui l’Église est appelée à affronter de nouveaux défis et elle est disposée à dialoguer avec les diverses cultures et les religions, cherchant à construire avec toute personne de bonne volonté la cohabitation pacifique des peuples. Le champ de la mission ad gentes se présente aujourd’hui notablement élargi et il ne peut être défini seulement sur la base de considérations géographiques : en effet, nous sommes attendus non seulement par les peuples non chrétiens et les terres lointaines, mais aussi par les milieux socio-culturels et surtout par les cœurs qui sont les véritables destinataires de l’action missionnaire du peuple de Dieu.
Il s’agit d’un mandat dont l’accomplissement doit progresser «par la même route qu’a suivie le Christ, c’est-à-dire par la route de la pauvreté, de l’obéissance, du service et de l’immolation de soi jusqu’à la mort, dont il est sorti victorieux par sa résurrection » (Décret Ad gentes, n. 5). Oui ! Nous sommes appelés à servir l’humanité de notre temps, comptant uniquement sur Jésus, en nous laissant éclairer par sa Parole : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous partiez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jn, 15, 16). Que de temps perdu, que de travail renvoyé à plus tard sur ce point par inadvertance ! Tout se définit à partir du Christ, quant à l’origine et à l’efficacité de la mission : la mission nous la recevons toujours du Christ, qui nous a fait connaître ce qu’il a entendu de son Père, et nous y sommes engagés par l’Esprit, dans l’Église. Comme l’Église elle-même, œuvre du Christ et de son Esprit, il s’agit de renouveler la face de la terre en partant de Dieu, toujours et seulement de Dieu !
Chers frères et amis de Porto, levez les yeux vers Celle que vous avez choisie comme patronne de la ville, l’Immaculée Conception. L’Ange de l’Annonciation a salué Marie comme « pleine de grâce », signifiant par cette expression que son cœur et sa vie étaient totalement ouverts à Dieu et donc complètement remplis de sa grâce. Qu’Elle vous aide à faire de vous-mêmes un « oui » libre et plein à la grâce de Dieu, afin que vous puissiez être renouvelés et renouveler l’humanité par la lumière et la joie de l’Esprit Saint.
Suite du voyage de Benoît XVI au Portugal : jeudi 13 mai en fin d’après-midi, le pape a rencontré, en l’église de la Trinité de Fatima, les laïcs engagés dans la pastorale sociale. Dans son discours, le pape a invité les catholiques à construire « avec une dynamique nouvelle et de grande ampleur » la civilisation de l’amour, pour « offrir les moyens du salut à tous ». Pour Benoît XVI, « l’amour inconditionnel de Jésus doit se transformer en amour donné gratuitement et généreusement ». Il était donc question, une fois encore, de l’évangélisation.
Texte intégral
Chers Frères et amis,
Vous avez entendu Jésus dire : « Va, et toi aussi fais de même » (Lc 10, 37). Il nous exhorte à faire nôtre l’attitude du bon samaritain, dont l’exemple vient d’être proclamé, face aux situations où l’aide fraternelle fait défaut. Et quelle est cette attitude ? « C’est ‘un cœur qui voit’. Ce cœur voit où l’amour est nécessaire et il agit en conséquence » (Benoît XVI, Enc. Deus caritas est, n. 31). C’est ce qu’a fait le bon samaritain. Jésus ne se limite pas à exhorter ; comme l’enseignent les Saints Pères de l’Eglise, le Bon Samaritain c’est Lui, qui se fait proche de tout homme, et « verse sur ses blessures l’huile de la consolation et le vin de l’espérance » (Préface commune VIII), qui le conduit à l’auberge, qui est l’Église, où il le fait soigner, le confiant à ses ministres et payant en personne, par avance, pour sa guérison. « Va, et toi aussi fais de même ». L’amour inconditionnel de Jésus qui nous a guéris devra maintenant se transformer en amour donné gratuitement et généreusement, à travers la justice et la charité, si nous voulons vivre avec un cœur de bon samaritain.
J’éprouve une grande joie à vous rencontrer en ce lieu béni que Dieu s’est choisi pour rappeler à l’humanité, par la Vierge, ses desseins d’amour miséricordieux. Je salue avec grande amitié toutes les personnes ici présentes ainsi que les institutions auxquelles elles appartiennent, dans la diversité des visages qui se trouvent unis dans la réflexion sur les questions sociales et surtout dans la pratique de la compassion envers les pauvres, les malades, les détenus, ceux qui vivent seuls et abandonnés, les personnes handicapées, les enfants et les personnes âgées, les migrants, les personnes sans emploi et toutes celles qui connaissent des besoins qui abiment leur dignité de personnes libres. Merci, Monseigneur Carlos Azevedo, pour l’hommage de communion et de fidélité à l’Église et au Pape que vous avez voulu m’offrir aussi bien de la part de cette assemblée de la charité que de la Commission épiscopale de Pastorale sociale que vous présidez et qui encourage sans cesse ces grandes semailles de bonnes œuvres à travers tout le Portugal. Conscients, en tant qu’Église, de ne pas être en mesure d’offrir des solutions pratiques à chaque problème concret, et dépourvus de tout type de pouvoir, déterminés à servir le bien commun, vous êtes prêts à aider et à offrir les moyens du salut à tous.
Chers frères et sœurs qui opérez dans le vaste monde de l’entraide, « le Christ nous révèle que ‘Dieu est amour’ (1 Jn 4, 8 ) et il nous enseigne en même temps que la loi fondamentale de la perfection humaine, et donc de la transformation du monde, est le commandement nouveau de l’amour. A ceux qui croient à la divine charité, il apporte ainsi la certitude que la voie de l’amour est ouverte à tous les hommes » (Const. Gaudium et spes, n. 38). Le déroulement actuel de l’histoire est fait de crises socio-économiques, culturelles et spirituelles, et il met en évidence l’opportunité d’un discernement orienté par la proposition créative du message social de l’Église. L’étude de sa doctrine sociale qui prend la charité comme principe et force principale, permettra de tracer un processus de développement humain intégral qui implique les profondeurs du cœur et vise à une plus vaste humanisation de la société (cf. Benoît XVI, Enc. Caritas in veritate, n. 20). Il ne s’agit pas d’une simple connaissance d’ordre intellectuel, mais d’une sagesse qui donne saveur et relief, offre une créativité aux voies d’appréhension et d’action visant à affronter une crise aussi vaste et complexe. Puissent les institutions de l’Église, avec toutes les organisations non ecclésiales, perfectionner leurs capacités d’étude et leurs orientations en vue d’une dynamique nouvelle et de grande ampleur, qui conduise vers « cette civilisation de l’amour dont Dieu a semé le germe dans chaque peuple et chaque culture » (ibid. n. 33).
Dans sa dimension sociale et politique, cette diaconie de la charité est le propre des fidèles laïcs, appelés à promouvoir organiquement le bien commun, la justice et à configurer de manière droite la vie sociale (cf. Benoît XVI, Enc. Deus caritas est, n. 29). Une des conclusions pastorales, qui ressortent de vos récentes réflexions, est de former une nouvelle génération de leaders serviteurs. Attirer de nouveaux acteurs laïcs dans ce domaine pastoral méritera certainement une attention particulière de la part des pasteurs, attentifs à l’avenir. Celui qui apprend de Dieu Amour sera immanquablement une personne pour les autres. En effet, « l’amour de Dieu se révèle dans la responsabilité envers autrui » (Benoît XVI, Enc. Spe salvi, n. 28). Unis au Christ dans sa consécration au Père, nous sommes saisis par sa compassion pour les multitudes qui demandent justice et solidarité et, comme le bon samaritain de la parabole, nous nous engageons à offrir des réponses concrètes et généreuses.
Souvent, cependant, il n’est pas facile d’arriver à une harmonie satisfaisante entre la vie spirituelle et l’activité apostolique. La pression exercée par la culture dominante, qui présente avec insistance un style de vie fondé sur la loi du plus fort, sur le gain facile et alléchant, finit par influencer notre mode de penser, nos projets et les perspectives de notre service, avec le risque de les vider de cette motivation de foi et d’espérance chrétiennes qui les avait suscités. Les nombreuses et pressantes demandes d’aide et de soutien que nous adressent les pauvres et les marginaux de la société nous poussent à chercher des solutions qui répondent à la logique de l’efficacité, de la visibilité et de la publicité. Toutefois, la synthèse en question est absolument nécessaire, frères bien-aimés, pour pouvoir servir le Christ dans l’humanité qui vous attend. Dans ce monde divisé, s’impose à tous une profonde et authentique unité de cœur, d’esprit et d’action.
Parmi de nombreuses institutions sociales au service du bien commun, proche des populations nécessiteuses, on compte celles de l’Église catholique. Il faut que leur orientation soit claire, pour qu’elles adoptent une identité bien évidente : dans l’inspiration de leurs objectifs, dans le choix de leurs ressources humaines, dans leurs méthodes d’action, dans la qualité de leurs services, dans la gestion sérieuse et efficace de leurs moyens. La ferme identité des institutions est un réel service, d’un grand avantage pour ceux qui en bénéficient. Au-delà de l’identité tout en étant lié à elle, il est fondamental d’accorder à l’activité caritative chrétienne une autonomie et une indépendance à l’égard de la politique et des idéologies (cf. Benoît XVI, Enc. Deus caritas est, n. 31b), y compris dans la collaboration avec les organes de l’État pour atteindre des buts communs.
Que vos activités d’assistance, d’éducation ou de charité soient complétées par des projets de liberté qui promeuvent l’être humain, dans la recherche de la fraternité universelle. Se situe ici l’engagement urgent des chrétiens dans la défense des droits humains, attentifs à la totalité de la personne humaine dans ses diverses dimensions. J’exprime ma profonde appréciation pour toutes ces initiatives sociales et pastorales qui cherchent à lutter contre les mécanismes socio-économiques et culturels conduisant à l’avortement et qui tiennent clairement compte de la défense de la vie, de la réconciliation, et de la guérison des personnes blessées par le drame de l’avortement. Les initiatives qui ont pour but de sauvegarder les valeurs essentielles et premières de la vie, dès sa conception, et de la famille, fondée sur le mariage indissoluble entre un homme et une femme, aident à répondre à certains des défis les plus insidieux et les plus dangereux qui aujourd’hui se opposent au bien commun. Ces initiatives constituent, avec beaucoup d’autres formes d’engagement, des éléments essentiels pour la construction de la civilisation de l’amour.
Tout ceci s’intègre bien au message de la Vierge qui retentit en ce lieu : la pénitence, la prière, le pardon qui visent à la conversion des cœurs. C’est le chemin pour édifier la civilisation de l’amour, dont Dieu a jeté les semences dans le cœur de tout homme et que la foi dans le Christ Sauveur fait germer.
Hier en début de soirée, Benoît XVI a rencontré les évêques du Portugal à la Maison Notre-Dame des carmes. Après un salut de Mgr Jorge Ferreira da Costa Ort, évêque de Braga et président de la Conférence épiscopale du Portugal, le pape a prononcé un discours où il a appelé les chrétiens à être «d’authentiques témoins de Jésus Christ, surtout dans ces milieux humains où le silence de la foi est plus vaste et plus profond». Il a également rappelé que les temps actuels exigent un nouveau dynamisme de l’évangélisation, et en a détaillé les principes. Extraits.
« Vivre un nouveau dynamisme missionnaire »
En vérité, les temps dans lesquels nous vivons exigent un nouveau dynamisme missionnaire des chrétiens, appelés à former un laïcat mûr qui s’identifie à l’Église et solidaire de la transformation complexe du monde. Il faut d’authentiques témoins de Jésus Christ, surtout dans ces milieux humains où le silence de la foi est plus vaste et plus profond : les hommes politiques, les intellectuels, les professionnels de la communication qui professent et promeuvent une orientation culturelle unique, en méprisant la dimension religieuse et contemplative de la vie. Dans ces milieux, il y a des croyants honteux de leur foi qui prêtent leur concours au sécularisme, qui fait obstacle à l’inspiration chrétienne. En même temps, Frères bien-aimés, nombreux sont ceux, dans ces milieux, qui défendent avec courage une pensée catholique vigoureuse, fidèle au Magistère ; qu’ils continuent à bénéficier de vos encouragements et de votre parole éclairante pour vivre, en fidèles laïcs, dans la liberté chrétienne.
« Réussir à inculquer chez toute personne qui évangélise un vrai désir de sainteté »
Maintenez vive, sans bâillon, la dimension prophétique dans l’histoire du monde actuel, parce que « la parole de Dieu n’est pas enchaînée » (2 Tm 2,9). Les personnes réclament la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, qui donne sens à leur vie et sauvegarde leur dignité. En votre qualité de premiers évangélisateurs, il vous sera utile de connaître et de comprendre les diverses tendances sociales et culturelles, d’évaluer les carences spirituelles et de programmer efficacement les ressources pastorales ; néanmoins, ce qui est décisif, c’est de réussir à inculquer chez toute personne qui évangélise un vrai désir de sainteté, et la conscience que tout résultat dépend essentiellement de l’union avec le Christ et de l’action de son Esprit.
« La foi pourra très difficilement toucher les cœurs à travers de simples discours ou des rappels moraux et encore moins par des allusions générales aux valeurs chrétiennes »
En effet, quand aux yeux de beaucoup, la foi catholique n’est plus le patrimoine commun de la société et que, souvent, on la regarde comme une graine étouffée et supplantée par les ‘idoles’ et par les maîtres de ce monde, elle pourra très difficilement toucher les cœurs à travers de simples discours ou des rappels moraux, et encore moins par des allusions générales aux valeurs chrétiennes. Le rappel courageux et intégral des principes est essentiel et indispensable ; toutefois, la simple énonciation du message ne va pas jusqu’au fond du cœur de la personne, ne touche pas sa liberté, ne transforme pas sa vie.
« Par la foi, attirer vers la grâce du Christ »
Ce qui séduit, c’est, avant tout, la rencontre avec des personnes croyantes qui, par leur foi, attirent vers la grâce du Christ, en Lui rendant témoignage. Je me souviens de ces paroles du Pape Jean-Paul II : « L’Église a besoin surtout de grands courants, mouvements et témoignages de sainteté parmi les ‘fidèles’, parce que c’est de la sainteté que naît tout renouveau authentique de l’Église, tout enrichissement authentique de l’intelligence de la foi et de la suite du Christ, une ré-actualisation vitale et féconde du christianisme dans la rencontre avec les besoins des hommes, une forme renouvelée de présence au cœur de l’existence humaine et de la culture des nations » (Discours pour le XXe anniversaire du Décret conciliaire ‘Apostolatum actuositatem’, 18 novembre 1985). Certains pourraient dire : « ‘l’Église a besoin de grands courants, de mouvements et de témoignages de sainteté…’ mais il n’y en a pas ! »
« Les nouveaux mouvements et communautés, un nouveau printemps pour l’Eglise suscité par l’Esprit Saint »
À ce sujet, je vous confesse l’agréable surprise que j’ai eue dans la prise de contact avec les mouvements et les nouvelles communautés ecclésiales. En les observant, j’ai eu la joie et la grâce de voir comment, en un moment de fatigue pour l’Église, en un moment où l’on parlait d’un « hiver de l’Église », l’Esprit Saint suscitait un nouveau printemps, faisant se réveiller chez les jeunes et chez les adultes la joie d’être chrétiens, de vivre au sein de l’Église, qui est le Corps vivant du Christ. Grâce aux charismes, la radicalité de l’Évangile, le contenu objectif de la foi, l’influx vivant de sa tradition sont communiqués de façon convaincante et sont accueillis comme une expérience personnelle, c’est-à-dire comme une adhésion de la liberté à l’événement présent du Christ.
Lire le discours intégral : sur le site de La Croix
Lors du deuxième jour de son voyage au Portugal, Benoît XVI a rappelé la première priorité des chrétiens, l’évangélisation : « De nos jours, où la foi dans de vastes régions du monde, risque de s’éteindre comme une flamme qui n’est plus alimentée, la première de toutes les priorités est celle de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. » Il aussi déclaré : « n’ayez pas peur de parler de Dieu et de manifester sans honte les signes de la foi en faisant resplendir aux yeux de vos contemporains la lumière du Christ. »
Hier soir, Benoît XVI a rejoint la chapelle des apparitions pour la récitation du chapelet avec les fidèles rassemblés sur l’esplanade du sanctuaire de Fatima. Avant la prière mariale, il a béni les flambeaux et s’est adressé à l’assemblée : « Chers pèlerins, vous semblez un océan de lumière autour de cette simple chapelle, érigée avec empressement en l’honneur de la Mère de Dieu et notre mère, elle dont le chemin de retour de la terre au ciel était apparu aux jeunes bergers comme un faisceau de lumière. Cependant, comme Marie, nous ne jouissons pas d’une lumière propre. Nous recevons celle de Jésus, dont la présence en nous renouvelle le mystère et le rappel du buisson ardent qui, jadis sur le Sinaï, a attiré Moïse et ne cesse de fasciner tous ceux qui se rendent compte qu’une lumière spéciale brûle en nous sans jamais se consumer… Dieu avait ordonné à Moïse de se déchausser, car le lieu foulé est une terre sainte. C’est ce qu’il fit et ne remit ses sandales que pour aller libérer son peuple de l’esclavage de l’Egypte et le conduire vers la terre promise. Tout au long de l’histoire du peuple élu, la promesse de la terre assume toujours plus cette signification. La terre est donnée pour qu’il y ait un lieu de l’obéissance, afin qu’il y ait un espace ouvert à Dieu. De nos jours, où la foi dans de vastes régions du monde, risque de s’éteindre comme une flamme qui n’est plus alimentée, la première de toutes les priorités est celle de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Pas à un dieu quelconque, mais à ce dieu qui a parlé sur le Sinaï. C’est ce dieu que nous reconnaissons dans l’amour vécu jusqu’au bout en Jésus-Christ crucifié et ressuscité… N’ayez pas peur de parler de Dieu et de manifester sans honte les signes de la foi en faisant resplendir aux yeux de vos contemporains la lumière du Christ ».
En ce lieu, a poursuivi Benoît XVI, « il est étonnant d’observer que trois enfants ont cédé à la force intérieure qui les a envahis au moment des apparitions de l’Ange et de la Mère du Ciel. Ici, où l’on nous a demandé si souvent de réciter le Rosaire, laissons-nous attirer par les mystères du Christ, les mystères du chapelet de Marie… En méditant les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, tandis que nous récitons les Ave Maria, nous contemplons le mystère de Jésus tout entier, de l’Incarnation jusqu’à la Croix et à la gloire de la Résurrection ; nous contemplons l’intime participation de Marie à ce mystère et notre vie en Christ aujourd’hui, qui apparaît tellement entremêlée de moments de joie et de souffrance, d’ombre et de lumière, d’anxiété et d’espérance. La grâce envahit notre cœur en suscitant le désir d’un changement de vie incisif et évangélique. »
Puis le pape s’est confié : « je sens que m’accompagnent la dévotion et l’affection des fidèles réunis ici ainsi que celles du monde entier. Je porte avec moi les préoccupations et les attentes de notre temps et les souffrances de l’humanité blessée, les problèmes du monde, et je viens les déposer aux pieds de la Vierge de Fátima : Vierge Mère de Dieu et notre Mère bien-aimée, intercède pour nous auprès de ton Fils afin que toutes les familles des peuples, celles qui se distinguent par le nom de chrétiennes, comme celles qui ignorent encore leur Sauveur, vivent dans la paix et la concorde jusqu’à se rassembler en un seul peuple de Dieu, à la gloire de la Sainte et indivisible Trinité ».
Source : d’après VIS
En la solennité de Notre Dame de Fatima, jour du dixième anniversaire de la béatification de Jacinta et Francisco, Benoît XVI a célébré une grand messe devant un demi million de fidèles rassemblés sur l’esplanade du sanctuaire. A l’homélie, il a d’abord rappelé être « venu à Fatima pour jouir de la présence de Marie et de sa protection maternelle. Je suis venu parce que vers ce lieu converge aujourd’hui l’Eglise pèlerine, voulue par son Fils comme instrument d’évangélisation et sacrement du salut. Je suis venu pour prier, avec Marie et tant de pèlerins, pour notre humanité affligée par des détresses et des souffrances…et pour confier à sa protection maternelle les prêtres, les personnes consacrées, les missionnaires et tous ceux qui œuvrent pour rendre la Maison de Dieu accueillante et bienfaisante. »
Lire l’intégralité de l’homélie de Benoît XVI : sur le site de La Croix
(Avec VIS)