Le darwinisme est une théorie scientifique, pas une idéologie

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Le 12 février dernier était célébré le 200e anniversaire de la naissance du scientifique et observateur anglais Charles Darwin, auteur de « L’origine des espèces » et de la seconde théorie de l’évolution, après celle de Lamarck. Cet anniversaire a été une occasion de dialogue ouvert entre scientifiques et théologiens, permettant de concilier la vision de la foi avec celle de la science, souvent considérées à tort comme s’opposant.

Zenit s’est entretenu avec le père Marc Leclerc S.J, professeur de philosophie de la Nature à l’université pontificale Grégorienne, qui organise aux côtés du Conseil pontifical pour la culture, le congrès sur le thème « Evolution biologique, faits et théories », qui se déroulera à Rome du 2 au 7 mars.

Zenit – Quelques mots d’abord de la vie de Darwin. Sa formation théologique dans l’Eglise anglicane a-t-elle eu une influence sur ses théories de l’évolution ?

P. Leclerc – Darwin était essentiellement un grand biologiste. Il n’était pas un philosophe ni un théologien. S’il est vrai qu’au départ sa formation a été davantage théologique au sein de l’Eglise anglicane, il a pris ses distances vis-à-vis de l’Eglise pour des raisons personnelles : principalement la mort de sa fille qui lui a semblé une grande injustice et a contribué à l’éloigner de la foi. Mais on peut dire qu’il est resté toujours respectueux ; sa femme, elle, était très croyante. Darwin a évolué. Pour finir, il a opté, comme il le disait lui-même, pour un agnosticisme ouvert, mais il n’a jamais été un athée qui utilise ses convictions religieuses contre la foi, comme le feront, malheureusement, certains de ses disciples. Mais il ne faut pas y voir une influence directe et encore moins la faute de Darwin. Il n’intervient ni dans un sens ni dans l’autre. Et sa théorie scientifique en tant que telle n’a rien à voir avec l’existence ou pas de Dieu, car nous sommes sur un tout autre plan.

Zenit – Quel risque y a-t-il de voir la théorie de l’évolution de Darwin se transformer en une idéologie ?

P. Leclerc – Je pense tout particulièrement à deux éléments de sa théorie : le caractère aléatoire des variations et le mécanisme de la sélection naturelle. Faire abstraction de ces deux éléments et les ériger en clé d’interprétation de toute la réalité, c’est passer, probablement même sans s’en rendre compte, d’un plan scientifique à un plan idéologique, ce qui est une fausse philosophie, une fausse théologie, et s’oppose directement à l’explication religieuse de la réalité. Les adversaires du darwinisme ne doivent pas tomber dans le même piège, en confondant la théorie scientifique avec ces extrapolations. La théorie scientifique mérite tout notre respect, mais doit être discutée au seul niveau scientifique, et c’est ce que nous nous proposons de faire dans ce congrès. Ses extrapolations théologiques n’ont rien à voir avec la science.

Zenit – Comment parvenir à une juste vision entre évolution et création ?

P. Leclerc – Je suis convaincu que la médiation philosophique est indispensable pour éviter une confusion entre les deux domaines : un conformisme ou un désaccord, une séparation radicale ou un méli-mélo de tout dans lequel on ne comprend plus rien, pour arriver à articuler de façon rationnelle des plans qui sont distincts. C’est là qu’une médiation philosophique s’avère indispensable.

Zenit – Dire que l’homme est le résultat de l’évolution du singe correspond-il à une vision chrétienne ? Si oui, à quel moment a été créée l’âme ?

P. Leclerc – Tout d’abord, nous sommes différents des singes. Ce sont nos cousins, pas nos ancêtres. Le problème est que biologiquement nous avons des ancêtres communs, nous sommes donc cousins sur le plan biologique. Mais leur histoire est différente de la nôtre. Les uns diront que la nôtre « commence avec l’homo sapiens », pour d’autres : « bien avant l’homo erectus », d’autres encore prétendent qu’ « elle commence avant avec l’homo habilis ». Il est impossible de trancher. Nous avons des indices, mais aucune preuve formelle. Ces indices correspondent au caractère symbolique de la pensée, au langage articulé et symbolique ouvert à tous et à la possibilité d’avoir, librement, des relations avec autrui, avec Dieu. Je suis incapable de dire à quel moment est apparue l’âme humaine : ce que l’on sait, c’est que l’humanité est aujourd’hui une espèce unique de l’homme moderne sapiens sapiens. Au sein de cette espèce, chacun d’entre nous est créé par l’âme de Dieu, chacun étant doté d’une âme propre. Quand tout cela a-t-il commencé ? Nous disposons, entre autres, d’une donnée importante : l’évolution biologique aurait culminé avec l’homo sapiens. Mais déjà avant l’apparition de l’homo sapiens commence la révolution culturelle, propre à l’homme.

Zenit – La Genèse est-elle une théorie de la création du monde ou une théorie théologique pour expliquer la création de l’homme et sa liberté ?

P. Leclerc – Je rappelle ce que disait Galilée : la Bible ne nous enseigne pas « comment le ciel va, mais comment on va au ciel ». La Genèse nous relate comment l’homme a été créé par la pensée de Dieu, comment on va à Dieu et comment on s’est éloigné de Dieu. Elle ne nous dit pas scientifiquement pourquoi. A partir de cette conception, elle veut nous faire comprendre quel est le projet de Dieu sur l’homme et comment l’homme doit s’adapter à ce projet.

Zenit – L’homme est-il le seigneur de la création ou une espèce animale plus évoluée ?

P. Leclerc – Au niveau simplement phénoménologique, seul l’homme est capable d’une interaction avec son milieu en le modifiant à son gré, et il n’est pas obligé de s’adapter aux changements extérieurs du milieu. Un exemple : l’homme a produit « L’origine des espèces ». On n’a jamais vu un animal réfléchir sur son origine et sur l’origine de tous les êtres vivants.

Source : Zenit

102 réflexions sur « Le darwinisme est une théorie scientifique, pas une idéologie »

  1. Blaise

    La fameuse citation de Galilée selon lequel la Bible ne nous enseigne pas « comment va le ciel, mais comment on va au ciel » est particulièrement perverse. Je m’étonne toujours de la facilité avec laquelle des Chrétiens peuvent l’accepter.

    Le réductionnisme de Galilée en vient ainsi à ramener toute la théologie à cette unique interrogation : « comment puis-je être sauvé ? » Et malheur à l’impertinent qui s’aviserait de franchir le grillage de fer séparant le théologique du séculier ! Mais une telle conception est proprement moderne ; elle ne se retrouve pas chez les anciens auteurs. Au contraire, on a longtemps parlé de la théologie comme de la science-reine qui interroge tous les savoirs et l’ensemble de la réalité à la lumière de la Révélation et de la foi au Christ. Pas question alors d’un quelconque « domaine » de la théologie. Soyons raisonnables : la théologie, la Bible ne proposent pas de simples « recettes » pour se tirer d’affaire, mais tiennent un discours sur Dieu, et sur son œuvre, la création – tout ce qui existe.

    A vrai dire, je suis frappé de la similitude d’approche qui existe entre Galilée et Luther. Au fond, ils sont à peu près contemporains (je n’ai pas vérifié les dates).

    Dans « La Pensée Moderne et le Catholicisme », t. V, Jean Guitton montre de façon éclairante la nouveauté de cette approche :

    {{Jusqu’à l’âge luthérien, le problème fondamental était celui de la connaissance de Dieu.

    • Noverim me, noverim te
    • Nec me nisi propter te

    ainsi chantait Saint Augustin: que je me connaisse, que je te connaisse, et que je ne me connaisse que pour te connaître. Et Saint Thomas disait : « L’intellect spéculatif est celui qui ordonne ce qu’il appréhende par la connaissance non pas en vue d’une œuvre à faire, mais en considération de la vérité seule ».

    Avec l’âge luthérien le problème principal est celui d’une œuvre à faire : ou mieux, il n’y a qu’un problème, qui est celui du salut. }}

    Non, ce que dit Galilée est du n’importe quoi. Si le théologien ne se place pas sur le même plan de recherche que le scientifique, il n’y a pas de « répartition » des domaines à proprement parler. Ainsi la question de la théorie de l’évolution concerne également l’homme de foi, et c’est pourquoi Teilhard de Chardin et ceux qui l’ont suivi étaient dans leur droit (contrairement à ce que prétendent certains philosophes et scientifiques d’obédience matérialiste).

  2. Omega3

    Vous dites : «La théorie de l’évolution concerne également l’homme de foi. C’est très juste, car la création de l’homme et de l’univers devraient intéresser tous les chrétiens car c’est le Christ qui a tout créé selon une parole de Dieu.
    Quant à Teilhard de Chardin, il a cherché à démontrer que la création par Dieu était évolutive ce en quoi je suis en désaccord.

  3. Omega3

    Le père Leclerc dit : «La théorie scientifique mérite tout notre respect, mais tout doit être discuté au seul niveau scientifique».

    Je ne vois pas comment la vision de la foi peut se concilier avec la vision de la science actuelle alors que la création par Dieu est du seul domaine de la foi, du métaphysique, de l’ontologique, du spirituel.

    Le père Leclerc dit aussi : «Je suis incapable de dire à quel moment est apparue l’âme humaine».

    À mon avis il aurait intérêt à lire les travaux de l’abbé Frédéric Marlière, théologien et philosophe, qui donne une très bonne explication de la création d’Origine par Dieu et qui va dans un sens complètement opposé à la théorie de l’évolution des scientifiques.

  4. Blaise

    Dans quel sens dois-je comprendre votre intervention?

    Que l’univers évolue relève de certitudes scientifiques. Donc la Création est en ce sens évolutive. Mais bien sûr, Dieu crée dans la simultanéité. Ainsi, aujourd’hui-même Dieu crée.

  5. Omega3

    Bonjour Blaise. Vous dites : «Dans quel sens dois-je comprendre votre intervention ?).

    Je suis d’accord avec votre affirmation selon laquelle Dieu crée dans le moment présent..dans l’instant. Aussi que l’univers est considérée comme évolutive par les scientifiques. Mais ça ne veut pas dire que la façon scientifique de voir la création de l’homme et de son univers par la science est la seule valable !

  6. Blaise

    Bonjour Omega3

    Evidemment que l’approche scientifique de la création n’est pas la seule valable! mais elle a sa valeur (relative comme toujours en science).

    Et pour revenir à ma critique de la réduction de la théologie au rang d’une spécialité, je rappelerai que si Jean-Paul II a reconnu tout le sérieux du fait de l’évolution, il n’en a pas moins précisé que les théories qui en rendent compte ne son pas indistinctement acceptables.

  7. Omega3

    L’approche scientifique n’est pas la seule valable..heureusement ! Mais elle est quasiment considérée comme un dogme pour certains et même pour plusieurs théologiens de l’Église catholique, ce qui fait que plusieurs en sont venu à rejeter plusieurs dogmes (tels le péché Originel, l’existence du démon…) à cause de leur incapacité de les expliquer à la lumière de ce que nous révèle la science par sa théorie de l’évolution et non à la lumière de la Révélation dans la Parole de Dieu.

  8. Blaise

    Et pourtant, le Père Henri de Lubac, qui n’était pas moins grand, avait pris sa défense ! mais bon, j’ignore comment il s’y prend : je n’ai pas lu son livre.

    Bien entendu, je n’ai pas prétendu opposer la foi à la raison. Je critiquai simplement une certaine rationalité, disons séculière, qui se voudrait suffisante en elle-même, complète, et qui exclut systématiquement le surnaturel et la grâce de son système du monde (la philosophie hegelienne, qui prétend embrasser toute l’histoire dans les mailles de ses concepts, est un bon exemple).

    Il suffit de penser aux Lumières, à Kant notamment, qui prétendaient élaborer une morale immanente, coupée de toute référence à Dieu et simplement déductible. Ils ont échoué, d’abord avec la Révolution française puis avec les régimes totalitaires et enfin avec notre société contemporaine, qui ne conserve de morale que quelques lambeaux incohérents, des « valeurs ».

    La morale peut être appréhendée rationnellement (et nos évêques ne s’en privent pas), mais la rationalité ne peut constituer un fondement ontologique suffisant. De même les païens n’ont pu connaître Dieu par eux-mêmes ; et pourtant les preuves de son existence ne sont pas du tout un jeu de l’esprit. Ainsi, la rationalité auto-proclamée des modernes, renvoyant les « superstitions » aux âges sombres, a elle-même sombré dans l’irrationnel.

    Le sens que je donne au réel ? il y a une difficulté inévitable. Si je me place du côté de la tendance que je critique, « tout le réel » se réduit en effet au seul « univers visible » dont parle le Credo, amputé de « l’univers invisible ». Mais une telle réduction implique également la négation du caractère surnaturel de ce même univers visible. Et lorsque le surnaturel manque tout manque à une juste compréhension.

  9. Omega3

    Oui, même si Teilhard de Chardin a buté en voulant faire de la création de Dieu une création évolutive, ça ne l’empêche pas d’être un grand chercheur.

    Oui. La science pense tout expliquer par la raison et même expliquer la foi. Elle veut tout ramener à l’évolution. À ce point même qu’un article scientifique affirmait récemment que la foi des croyants était le résultat de l’évolution du cerveau humain.

    Oui une philosophie basée uniquement sur l’histoire comme vous dites n’est pas apte à appuyer une théologie qui doit résoudre des questions métaphysiques, c’est-à-dire au delà du physique, du sensible, du temporel. Quant à Kant, une morale basée uniquement sur la raison mais qui n’est pas appuyée sur l’Amour ne pourra jamais fonctionner efficacement. Le philosophe Jean-Paul Sartre a démontré que Dieu n’existait pas (sans preuves tangibles évidemment) mais en utilisant les mêmes arguments qu’il a utilisé, on peut aussi démontrer le contraire.

    Quant à votre «réel» qui se réduit au seul univers visible, que pensez-vous de l’affirmation selon laquelle «l’univers invisible» sous-tend ou fonde «l’univers visible» tel que l’affirme la parole de Dieu en Hébreux 11, 3, : «C’est la foi qui nous fait comprendre que le monde a été formé par la Parole de Dieu, en sorte que le visible vient de l’invisible ?»

  10. Blaise

    Là, j’avoue ne pas vous comprendre. Je ne vais tout de même pas me répéter.

    Dès le début, j’ai bien précisé que la pure nature était une fiction sans consistance. Et toutes mes interventions tournaient autour de cette idée pivot.

    Je crois que le réel, la nature, l’univers visible ou comme il vous plaira de l’appeler (sans oublier les anges, les archanges, l’univers invisible) participent de l’être de Dieu, découlent de sa Parole créatrice, et sans lui ne sont rien, en sorte que le visible vient de l’invisible.

    En tant qu’êtres participés, et en tant qu‘imago Dei, nous ne sommes pas purement naturels.

  11. mathieu c

    Je vous ai lu (un peu en diagonal certes) et je m’interroge.

    J’ai du mal à saisir certaines de vos interventions.
    Il semble que vous critiquiez la théorie de l’évolution mais pas de la bonne façon. Le fait est que dans les strates géologiques qui se succèdent chronologiquement on a découvert des fossiles montrant une différenciation au fur et à mesure du temps . La question est: comment on passe de l’un à l’autre. Et c’est là qu’une théorie évolutive (peu importe laquelle d’ailleurs) montre sa puissance.

    Si cette vision ne vous satisfait pas il faut alors proposer un autre modèle (incluant dieu dans votre cas) qui prenne en compte les milliards d’indices géologiques contenus dans les entrailles de la terre ainsi que leur séparation dans le temps. Jusqu’à aujourd’hui on n’a pas trouvé de modèle qui tienne mieux que celui d’une évolution (après il y a différente visions de cette évolution).

    Quant à savoir à quel moment dieu introduirait une âme à quelqu’un dans ce système, étant donné que l’âme ne se fossilise pas, seuls des raisonnements théoriques spéculatifs peuvent nous éclairer (à condition que , comme vous, on y donne du crédit).
    Mais peut-être dieu a-t-il donné une âme à toute sa création et c’est beaucoup plus simple (et plus beau aussi).

    Enfin, ce que l’on appelle « approche scientifique » se base sur quelque chose que le chrétien connaît bien: l’expérience, c’est à dire la rencontre. Un scientifique (ou n’importe qui d’ailleurs) rencontre un indice avant d’en dire quelque chose. On ne spécule qu’après avoir de la matière sous les mains.

    On peut opposer sur certains principes sciences et religions, mais n’oublions pas que chacun se base sur une rencontre qu’il juge réelle (avouez qu’un paléontologue a plus de facilités à montrer une ammonite qu’un chrétien à montrer dieu ).
    Et surtout n’oubliez jamais dans vos raisonnements que celui qui ne croit pas (déjà il n’y peut rien, c’est à dieu de se montrer) ne peut partir du postulat de dieu comme vous le fait. Votre discussion doit arriver à dieu et non en partir

  12. Blaise

    mathieu c

    Il y a malentendu. Je n’ai pas critiqué le fait de l’évolution de l’univers. Je n’ai pas non plus défendu une théorie particulière de l’évolution. Je n’ai même pas exigé du scientifique qu’il inclue Dieu dans sa démonstration.

    J’ai simplement expliqué que la déclaration de Galilée, postulant une division des sphères théologique et scientifique était erronnée: au contraire des autres disciplines – qui sont particulières – la théologie est la science Reine qui a pour charge d’embrasser tout le réel. Elle seule nous fait accéder à une connaissance qui va au fond des choses. Elle seule nous permet d’interpréter correctement les découvertes de la science.

  13. Omega3

    Blaise :

    – Vous dites : «La théologie est la science Reine qui a pour charge d’embrasser tout le réel. Elle seule nous fait accéder à une connaissance qui va au fond des choses. Elle seule nous permet d’interpréter correctement les découvertes de la science.
    – Est-ce bien ce qu’elle fait ?

  14. Blaise

    Pas toujours, hélas ! il suffit de penser à la théologie de la libération, qui s’est coulée dans les cadres théoriques du Marxisme. La foi se laissait redéfinir par un système philosophique qui lui était étranger, voire hostile. Mais dans des cas de ce genre, il s’agit justement de dérives.

  15. Blaise

    Tout dépend des hommes. Si des théologiens prennent leurs distances vis-à-vis de la foi transmise, ils s’éloignent de la Vérité. C’est le dépôt de la foi qui doit guider le théologien dans sa recherche. Sinon celle-ci est vouée à l’échec.

  16. Omega3

    Blaise (# 21) :

    Ce dépôt de la foi dont vous parlez représente la Tradition de l’Église catholique pour moi. Oui les théologiens qui s’éloignent de la Tradition s’éloignent de la Vérité. Exemple : ceux qui voudraient évacuer le péché originel..l’existence du démon..de la mort comme conséquence du péché originel..de la tache originelle ou le fait que tous les hommes naissent avec une inclination au mal.

  17. ernest ameglio

    car c’est le Christ qui a tout créé selon une parole de Dieu.
    Cette pensée merite l’oscar de la stupidité. On n’est mêmepas sur de la réalité de cette personnage, inconnu de l’histoire,

  18. Blaise

    Je vous renvoie l‘Oscar de la stupidité. Car dans ce domaine, vous battez tous les records!

    Lorsque vous affirmez :

    On n’est même pas sûr de la réalité de ce personnage, inconnu de l’histoire.

    vous ne faites que trahir votre méconnaissance de cette même histoire.

    Les historiens contemporains, quelles que soient leurs convictions, sont unanimes pour dire que l’homme Jésus a existé. Seuls quelques clowns médiatiques, style Onfray, en sont resté à la théorie mythique chère à Strauss.

    Et nous avons des documents de première main, ce qui était rarement le cas dans l’antiquité : les Evangiles.

    Inconnu de l’histoire!!! cultivez-vous, avant de sortir de telles énormités!

  19. Sandrine

    Quelques remarques :
    1) Je ne vois pas du tout le lien entre la théorie de l’évolution et le péché originel, car il n’y en a pas. Ce sont deux choses absolument distinctes, il ne faut pas tout mélanger.
    2) personne ne fait référence à l’idée de barrière génétique, avancée par des généticiens : un gène ne se modifie pas comme ça. Les modifications quand il y en a sont des aberrations et ne donnent en aucun cas naissance à une nouvelle espèce.
    3) Foi et raison ne sont jamais contradictoires, mais attention à ne pas lier la théologie avec n’importe quoi, elle n’est donc pas à l’origine de tout. Par exemple elle n’est pas à l’origine de l’histoire ou de la science. Elle n’est pas non plus la morale.

  20. Omega3

    À Sandrine, # 26 :
    Je ne sais pas si vous faites référence au # 22, mais vous dites qu’il n’y a aucun lien entre la théorie de l’évolution et le péché originel. Eh bien, si, pour votre information, il en existe un.

  21. C.S. Indhal

    @ Omega 3 :
    Avouons quand même que ce lien n’est pas évident et que vos affirmations, en l’état, ne permettent peut-être pas à tout un chacun de comprendre ce qu’il est…
    Il y a effectivement une question à se poser quand vous juxtaposer sans plus d’explications le Péché originel (notion théologique) et la Théorie de l’Evolution (théorie scientifique). A priori les deux domaines ne semblent pas se recouper sur ce point… Mais il serait interessant que vous nous expliquiez justement quel est le lien que vous connaissez entre ces deux pôles… Pour ma part je n’exclue pas du tout la possibilité d’un lien entre Péché originel et Théorie de l’Evolution, mais je n’ai jusque là aucunement connaissance qu’un tel lien existe… Instruisez nous donc !

    Pour ce qui est des rapports en Théologie et Sciences… La Théologie, en tant que science du « Discours sur Dieu », littéralement, est certes la « Science Reine » en ce sens que Dieu étant, pour un Chrétien, Créateur de toutes choses et fondement de toute Morale, elle est effectivement la Science qui nous « fait accéder à une connaissance que va au fond (ontologique et métaphysique) des choses »… Mais n’oublions pas que ce qui est en jeu dans la Théologie ne relève que du domaine du Métaphysique, même si cela ne se réduit pas au Sacré… La Théologie ne cherche pas à produire une discours de la Connaissance du Réel, et elle n’est pas, en tant que tel, arbitre de la validité ou de la pertinence de telle ou telle thèse Scientifique. Oui, Théologie et Science couvrent des champs bien distincts ! Il existe un, et à ma connaissance un seul, point d’accroche entre les 2 domaines : à savoir la Vérité ! Car la Science cherche la Vérité, alors que la Théologie part du principe que Dieu est source de la Vérité. Les démarches sont donc opposées, mais il me semble que le point de rencontre entre ces deux discours (le discours scientifique et le discours théologique) se situe à ce carrefour.
    Je pense que vous interprétez de façon trop restrictive la phrase de Galilée… Je crois qu’il est tout à fait pertinent de dire que « la Bible ne nous enseigne pas comment va le ciel, mais comment on va au Ciel », car cela permet de réfuter toute tentation de voir dans la Bible un discours scientifique sur le fonctionnement du monde. Pour autant, cela ne me semble pas exclure la possibilité de lire la Bible comme un discours sur la Vérité dans le monde ! Et si la deuxième partie de l’affirmation de Galilée vous dérange par son caractère un peu désuet, ce fameux « comment on va au ciel » pouvant sembler un peu restrictif en vis-à-vis de la visée de connaissance de la Vérité qui est à l’œuvre dans la Théologie, songez bien que Galilée parle, lui, de la Bible, de la Bonne Nouvelle ! Et, en fin de compte, quelle est la finalité ultime de la Bonne Nouvelle, et même, en fin de compte, de la recherche de la Vérité qu’est la Théologie ? Quelle est-elle, cette finalité ultime pour tout homme, sinon le Salut, la vie éternelle avec le Christ Dieu ? Donc, proprement, « aller au ciel » ?
    La formulation de Galilée peut vous paraître un peu frustre, il n’en reste pas moins que, dans les termes, elle dit justement ce que doivent être les relations entre la Bible et la Science : la Science veut connaître le fonctionnement du monde, la Bible veut amener le monde à Dieu. Dans les 2 cas, je crois que l’on peut dire qu’il y a un mouvement vers la Vérité.

    Mon intervention peut sembler un peu moqueuse, il n’en est rien. La question des rapports entre Science et Religion me passionne, en tant qu’élève de Philosophie et en tant que Catholique. J’espère donc susciter le débat, avec respect et sérénité.
    Et avec toujours au coeur cette phrase si provocante de l’Evangile : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux humbles et aux petits ». Je crois que sans le secours de la Grâce, personne, pas même le plus grand philosophe, le plus grand scientifique ou le plus grand théologien, n’est capable de connaitre vraiment la Vérité. Bon, c’est vrai, parfois, le Théologien est plus à même que les autres de s’ouvrir à la Grâce… ^^
    Bien humblement, C.S.

  22. nenes2009

    Moi, je me base sur que la science me démontre, vous de dieu, sans spécifier le quel ca r sur ce chapitre, la confusion est totale. Rien ne prouve ce que vous affirmez avec autant de vigueur. Apportez moi une épreuve que une seule des choses que nous touchons est son œuvre. Pour ce qui concerne la morale et les lois régissant les sociétés humaines au travers des siècles, chaque peuple possède les siennes qui ne correspondent pas à celles que vous appelez votre dieu. Si, pour en terminer, votre dieu est celui de la bible, ce grand serial killer décrit, je vous laisse à vos illusions

  23. Blaise

    C.S.

    Somme toute, votre conception du Christianisme est un peu celle du bouddhisme : une technique individualiste de salut, et rien de plus.

    Je vous invite à lire les Evangiles, pour vérifier vos certitudes à la source.

    Avec votre agnosticisme pieux, vous avez effectivement peu de chances de vous accorder avec Omega3.

  24. Blaise

    @ C.S. Indhal

    Non, la théologie n’est pas un domaine séparée de celui des autres sciences. Ce serait une grave erreur de le penser . Saint Thomas disait tout le contraire : « Rien n’empêche donc que les objets mêmes dont traitent les sciences philosophiques, selon qu’ils sont connaissables par la lumière de la raison naturelle, puissent encore être envisagés dans une autre science, selon qu’ils sont connus par la lumière de la révélation divine. »

    Si je me réfère à saint Thomas, c’est bien parce qu’il a donné le modèle de ce qu’est devenu la théologie Latine après lui.

    Q. 1, art. 3, sol. 1. « La doctrine sacrée ( = la théologie) ne met pas Dieu et les créatures à égalité lorsqu’elle en traite ; c’est de Dieu principalement qu’elle s’occupe, et lorsqu’elle parle des créatures, elle les envisage selon qu’elles se rapportent à Dieu, soit comme à leur principe, soit comme à leur fin. L’unité de la science est donc sauve.»

    2. « l’unique science sacrée est en mesure d’envisager sous une même raison formelle, c’est-à-dire en tant que divinement révélables, des objets traités dans des sciences philosophiques différentes ; ce qui fait que cette science peut être regardée comme une certaine impression de la science de Dieu elle-même, une et simple à l’égard de tout.»

    Pour Thomas, explique Claude Geffré dans son introduction à la Prima Pars, la théologie « embrasse un domaine énorme : elle parle du monde créé, de Jésus de Nazareth, de l’Eglise, des sacrements, de l’homme et de l’histoire… La théologie s’intéresse à tout, mais, en faisant de Dieu le sujet de la théologie, S. Thomas veut dire que le point de vue formel sous lequel la doctrine sacrée considère toutes choses, qu’elles soient connues par révélation ou même simplement par la raison, c’est la « raison de Dieu » (« omnia… tractantur in sacra doctrina sub ratione Dei » a. 7, rép.).

    « C’est donc la raison de Dieu qui unifie tout le savoir théologique . »

    « Selon S. Thomas, tout discours théologique est un discours sur Dieu, même quand on ne parle pas directement de Dieu. Le théologien parle de toutes choses dans leur rapport à Dieu, ou mieux dans la lumière selon laquelle Dieu les voit. S’il fait par exemple une anthropologie théologique, il va mettre en œuvre toutes les ressources de la connaissance humaine, mais il s’efforce d’accéder au point de vue de Dieu sur l’homme, ce qu’est l’homme dans la pensée éternelle de Dieu, et cela en interrogeant les sources de la Révélation. »

    « La Bible contient une foule de renseignements d’ordre cosmologique, anthropologique, culturel, légal…, tout cela ne nous intéresse que dans la mesure où nous le rattachons à Dieu. Ce que nous cherchons dans la Bible, c’est un enseignement sur Dieu ou sur l’homme dans son rapport à Dieu. »

    En résumé, les sciences reposant sur des principes explicatifs naturels ne sont pas étrangères à la théologie qui fonde ses principes sur les articles de foi : il s’agit plutôt d’une hiérarchie des connaissances humaines et divines. De même qu’il y a une hiérarchie des objets : le scientifique s’intéressera aux objets finis (ce qui ne l’empêche pas d’aborder des questions théologiques); le théologien à Dieu (ce qui implique qu’il s’intéresse à Sa Création, et prenne donc en considération l’apport des sciences).

  25. Blaise

    Les théologiens Henri de Lubac, Yves Congar, Jean Daniélou étaient également des historiens de premier plan… comme Bernard Sesboüé aujourd’hui.

    Parmi les plus brillants des jeunes théologiens, William Cavanaugh nourrit son travail d’histoire et d’anthropologie, tout en débattant avec les auteurs clefs de l’ultralibéralisme.

    Benoît XVI, avec son Jésus de Nazareth, écrit en tant que théologien, a instauré un magnifique dialogue avec l’exégèse scientifique. Il s’était également intéressé aux questions anthropologiques, et plus récemment il a abordé la théorie de l’évolution du vivant, en organisant un colloque sur ce sujet.

    Gustave Martelet, a consacré toute son oeuvre à intégrer l’apport de la théorie de l’évolution dans la réflexion théologique. D’autres théologiens également, qui cherchent entre autres à mieux saisir le rapport entre l’évolution et le péché originel.

    Je pourrai continuer la liste indéfiniment…

    Nous pourrions même parler des scientifiques qui décident de traiter de questions théologiques. Par exemple, Dominique Laplane. En sa qualité de neurologue, et s’appuyant sur ses recherches, il a proposé une théorie sur le rapport de l’âme et du corps (ainsi qu’une critique de la réincarnation).

    En philosophie, Jean Guitton s’est intéressé à l’exégèse, à la mystique, à l’astrophysique, comme autant de voies conduisant vers Dieu, le Dieu révélé et annoncé par l’Eglise.

    Les Congrégations romaines font appel à de nombreux scientifiques, venus de disciplines très diverses, pour pouvoir se prononcer sur des sujets contemporains, mais à la lumière de la Révélation et du point de vue de Dieu. Le pape lui-même, pour sa dernière encyclique, n’a pas seulement consulté des théologiens, mais des économistes.

    etc., etc.

  26. Omega3

    À M.C.S. Indhal, # 27 :

    C’est vrai que le lien entre le péché originel ou le mauvais choix Originel et la théorie de l’évolution n’est pas évident à premier abord. Le premier est du domaine de la Foi alors que la seconde est du domaine de la Science. Le premier est du domaine de la connaissance intuitive, alors que la seconde est du domaine de la connaissance objective. Il serait peut-être long de donner une explication au rapport qui existe entre les deux, mais je vais tenter malgré tout de donner une explication à cette affirmation.
    C’est qu’après le mauvais choix Originel d’Adam et Ève et de toute l’humanité (le péché originel), toute la création de Dieu qui était alors différente de ce qu’elle est actuellement (elle était spirituelle), est devenue ce qu’elle est présentement. Elle est devenue toute à l’opposée de la nature de Dieu car elle était de même nature que lui. Or un trait de la nature de Dieu, c’est son Immutabilité. Dieu ne change pas dans son Être. Il demeure toujours le même. Il n’y a pas «passage de ou vers» pour lui..tout comme il n’y a pas de causes et d’effets en lui. La création que l’on observe actuellement n’est que l’objectivation de la création Originelle de Dieu. Et elle est toute à l’opposée de la création de Dieu..ou de la nature de Dieu. C’est ainsi que tout ce qui fonde la théorie de l’évolution tel que le mouvement, le transport, l’évolution elle-même, le changement, la finitude, le temps (pour Dieu le temps n’existe pas), la sédimentation, etc. n’existent pas dans la création Originelle de Dieu (toujours existante derrière le monde actuel). Ce n’est que pour l’homme dans sa condition actuelle que le monde actuel lui apparaît comme une évolution. C’est à cause du péché originel si la création de Dieu a été objectivée, matérialisée, existentialisée et que l’on observe le monde actuel.
    Évidemment tout cela relève du domaine métaphysique..de la science de «l’être»..du Réel ontologique..de la Foi.
    Je n’en dis pas plus pour le moment car vos dernières affirmations demanderaient beaucoup de temps à discuter. Mais le chrétien recherche également la Vérité..à sa manière à lui.

  27. Blaise

    Le Prologue de l’évangéliste Jean est typique d’une connaissance décernée aux hommes : de l’origine inaccessible de toutes choses, au-delà du temps, jusqu’à l’événement de l’Incarnation et de la Résurrection, dont témoignent les premiers chrétiens.

    Connaissance sur Dieu, sur l’être de Jésus, sur la création, sur l’histoire humaine, sur notre destinée personnelle… car l’histoire n’est pas dépourvue de sens : Dieu a un projet pour l’homme (encore une connaissance). Il veut faire de nous ses enfants! C’est la connaissance la plus énorme. Et vous ne pouvez réduire cette connaissance-là à un moyen pour vivre après la mort. C’est une vérité qui doit conduire à la louange, à la contemplation, à l’amour.

    Jean déclare aussi en 1 Jn 4, 8 : « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »

    Conclusion : la bonne nouvelle n’est pas réductible à une recette pour se sortir du pétrin après la mort. Il s’agit de connaître Dieu et de l’aimer, de désirer vivre avec lui pour l’éternité. Et nous n’aimons, n’avons foi qu’en celui que nous connaissons.

    C’est pourquoi st Irénée de Lyon rassemblait les différents courants gnostiques de son temps sous le qualificatif de « gnose au nom menteur ». C’est-à-dire de fausse connaissance, qu’il opposait à la véritable connaissance, que lui-même prêchait en tant qu’évêque.

  28. Blaise

    Vous vous trouvez sur un site internet chrétien, et même –soyons précis – catholique. Notre Dieu est donc celui « d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » ; le Dieu prêché par les apôtres, et que les chrétiens d’aujourd’hui continuent d’annoncer. Bref, le vrai Dieu. L’unique. Il n’y a aucune confusion.

    Je sais bien que la morale et les lois qui régissent les différents peuples ne sont pas tout-à-fait les mêmes. Malgré tout, il y a des constantes. Partout, vous trouverez quelques interdits fondamentaux communément respectés, mais dont l’application diffère grandement d’un coin de la terre à l’autre. Un des plus évidents est l’interdit du meurtre. Mais bien sûr, cet interdit n’a jamais été compris tel quel. La peine de mort pour les uns, ou la nécessité de la guerre (dont les motifs ne relèvent pas tous de la simple défense contre l’adversaire), le sacrifice humain, ou l’élimination de populations constituées ou d’individus considérés comme indésirables peuvent être des exceptions assez convaincantes. Bien sûr la liste pourrait être rallongée. Ajoutons que pour le chrétien, la première vertu est la charité. L’amour, si vous préférez. Il doit vivre selon la charité, à l’image de Dieu lui-même qui est Charité, selon l’évangéliste Jean. Je ne crois pas que l’on retrouve une telle primauté dans les autres sociétés humaines. D’ailleurs, la charité des Chrétiens est étroitement liée à la connaissance de Dieu. La solidarité du sang, celle des alliances, l’importance accordée à l’honneur ont souvent pris le dessus chez les hommes.

    De toute façon, la diversité des « valeurs » n’est pas une chose gênante. Elle s’explique même très aisément. L’ignorance de Dieu, et de ce que Dieu veut pour nous, entraîne la méconnaissance de ce qui est bien et de ce qui est bénéfique pour nous. Car l’homme qui ignore la Révélation a tendance, étant donné sa condition de pécheur, à refouler la loi naturelle que Dieu a inscrite en son cœur. Cet état général des hommes, nous l’expliquons par le péché originel. Mais, exception faite des partisans du libéralisme, toutes les sociétés humaines ont cru aux vertus et à la vie vertueuse. Les croisades contre la morale ne datent que d’aujourd’hui. Hors de l’ethos libéral, l’homme cherche à vivre bien, mais sa condition de pécheur l’empêche de voir clair par lui-même. Voici ce que les chrétiens peuvent dire.

    Dieu, un serial killer ? ça n’a pas grand sens de dire une telle chose. Au contraire, l’homme commence à tuer lorsqu’il refuse d’écouter Dieu. Caïn déjà… Au fond, ce sont des régimes athées qui ont accompli les plus grands massacres au XXe siècle. Tandis que la Bible et le Nouveau Testament ne cessent de nous rappeler que les hommes sont tous frères, créés par Dieu et destinés à un même culte, à une destinée commune dans la Gloire.

    Vous nous laissez à nos illusion ? je peux vous aider auparavant, vous donner quelques pistes de recherches.

    Par exemple, je vous recommande le site internet Vivre pour la Vérité, à la rubrique Athéisme et Agnosticisme :

    http://v.i.v.free.fr/spip/spip.php?…

    J’y participe en tant que rédacteur. Les articles sont assez divers, mais je suis certain que dans la masse vous y ferez votre miel.

    Pour approfondir librement votre recherche je vous conseille l’anglais, si vous le maîtrisez. C’est dans cette langue que l’on trouve le plus grand nombre d’articles apologétiques.

    Je vous conseillerai encore l’ouvrage de Claude Tresmontant, « Comment se pose aujourd’hui le problème de l’existence de Dieu ? », qui est publié au Seuil.

  29. omega3

    À M.C.S. Indhal, # 27 :

    C’est vrai que le lien entre le péché originel ou le mauvais choix Originel et la théorie de l’évolution n’est pas évident à premier abord. Le premier est du domaine de la Foi alors que la seconde est du domaine de la Science. Le premier est du domaine de la connaissance intuitive, alors que la seconde est du domaine de la connaissance objective. Il serait peut-être long de donner une explication au rapport qui existe entre les deux, mais je vais tenter malgré tout de donner une explication à cette affirmation.
    C’est qu’après le mauvais choix Originel d’Adam et Ève et de toute l’humanité (le péché originel), toute la création de Dieu qui était alors différente de ce qu’elle est actuellement (elle était spirituelle), est devenue ce qu’elle est présentement. Elle est devenue toute à l’opposée de la nature de Dieu car elle était de même nature que lui. Or un trait de la nature de Dieu, c’est son Immutabilité. Dieu ne change pas dans son Être. Il demeure toujours le même. Il n’y a pas «passage de ou vers» pour lui..tout comme il n’y a pas de causes et d’effets en lui. La création que l’on observe actuellement n’est que l’objectivation de la création Originelle de Dieu. Et elle est toute à l’opposée de la création de Dieu..ou de la nature de Dieu. C’est ainsi que tout ce qui fonde la théorie de l’évolution tel que le mouvement, le transport, l’évolution elle-même, le changement, la finitude, le temps (pour Dieu le temps n’existe pas), la sédimentation, etc. n’existent pas dans la création Originelle de Dieu (toujours existante derrière le monde actuel). Ce n’est que pour l’homme dans sa condition actuelle que le monde actuel lui apparaît comme une évolution. C’est à cause du péché originel si la création de Dieu a été objectivée, matérialisée, existentialisée et que l’on observe le monde actuel.
    Évidemment tout cela relève du domaine métaphysique..de la science de «l’être»..du Réel ontologique..de la Foi.
    Je n’en dis pas plus pour le moment car vos dernières affirmations demanderaient beaucoup de temps à discuter. Mais le chrétien recherche également la Vérité..à sa manière à lui.

  30. Omega3

    À M.C.S. Indhal, # 27 :

    C’est vrai que le lien entre le péché originel ou le mauvais choix Originel et la théorie de l’évolution n’est pas évident à premier abord. Le péché originel est du domaine de la Foi alors que la théorie de l’évolution est du domaine de la Science. Le péché originel est du domaine de la connaissance intuitive, alors que la théorie de l’évolution est du domaine de la connaissance objective. Il serait peut-être long de donner une explication au rapport qui existe entre les deux, mais je vais tenter malgré tout de donner une explication à cette affirmation.
    C’est qu’après le mauvais choix Originel d’Adam et Ève et de toute l’humanité (le péché originel), toute la création de Dieu qui était alors différente de ce qu’elle est actuellement (elle était spirituelle), est devenue ce qu’elle est présentement. Elle est devenue toute à l’opposée de la nature de Dieu car elle était de même nature que lui. Or un trait de la nature de Dieu, c’est son Immutabilité. Dieu ne change pas dans son Être. Il demeure toujours le même. Il n’y a pas «passage de ou vers» pour lui..tout comme il n’y a pas de causes et d’effets en lui. La création que l’on observe actuellement n’est que l’objectivation de la création Originelle de Dieu. Et elle est toute à l’opposée de la création de Dieu..ou de la nature de Dieu. C’est ainsi que tout ce qui fonde la théorie de l’évolution tel que le mouvement, le transport, l’évolution elle-même, le changement, la finitude, le temps (pour Dieu le temps n’existe pas), la sédimentation, etc. n’existent pas dans la création Originelle de Dieu (toujours existante derrière le monde actuel). Ce n’est que pour l’homme dans sa condition actuelle que le monde actuel lui apparaît comme une évolution. C’est à cause du péché originel si la création de Dieu a été objectivée, matérialisée, existentialisée et que l’on observe le monde actuel.
    Évidemment tout cela relève du domaine métaphysique..de la science de «l’être»..du Réel ontologique..de la Foi.
    Je n’en dis pas plus pour le moment car vos dernières affirmations demanderaient beaucoup de temps à discuter. Mais le chrétien recherche également la Vérité..à sa manière à lui.

  31. Omega3

    Heureusement que dans sa façon de considérer la théorie de l’évolution, le pape Benoît XVl rajoute cette citation : «cependant les théories de Charles Darwin ne sont pas suffisantes pour expliquer les origines de la vie».

  32. ameglio ernest

    le pape Benoît XVl rajoute cette citation : «cependant les théories de Charles Darwin ne sont pas suffisantes pour expliquer les origines de la vie». Or, ce pape n’e’ a aucun et celle dela bible, copiée » da peuplade plus anciennes. Le monde de dieu, Quelle dieu. Le massacreur de peuples de la bible ebraïque.Vous aimez plaisentaer?

  33. ernest ameglio

    La Genèse nous relate comment l’homme a été créé par la pensée de Dieu, comment on va à Dieu et comment on s’est éloigné de Dieu. Jean : Au commencement était la Parole et la parole était Dieu. « Bereshit bara Elohim… » On pourra jamais trouver un accord? Yahwé ou Jeshoua ?

  34. Omega3

    À ernest ameglio, # 40 :

    Vous êtes sur un site catholique. Il s’agit évidemment du Dieu de Jésus-Christ, de la Trinité : un seul Dieu en trois Personnes distinctes.

  35. Sandrine

    Si la théorie de l’évolution relève de la science, votre lien entre péché originel et théorie de l’évolution relève de la science-fiction.
    en effet on ne sait absolument pas ce que serait devenu la création s’il n’y avait pas eu le péché originel.
    Par conséquent votre raisonnement est sans aucune base et aussi sans aucune utilité.

  36. Omega3

    Sandrine, # 43 :

    La théorie de l’évolution relève de la science, oui. Non, le raisonnement avancé ne relève pas de la science-fiction, mais bien de la réalité. Il faut savoir dans quel contexte ça a été dit. Il ne s’agit pas d’un lien direct entre la théorie de l’évolution et le péché originel, mais bien d’un lien indirect. C’est à cause du péché originel (qu’on peut appeler le mauvais choix originel) que le regard de l’homme a été modifié et qu’il est devenu ce qu’il est maintenant. Il faut accepter au départ le fait que le Paradis ou l’Éden de la Bible n’était pas terrestre mais bien céleste. Tout part de cette constatation et du fait que cet Éden a été modifié par notre faute à tous, et que le regard de l’homme a changé. C’est ainsi qu’avec ce regard modifié, ou encore par ce qu’il perçoit par ses sens et son esprit, le monde actuel lui apparaît comme une «évolution». Si l’homme n’avait pas fait le mauvais choix en Éden (le péché originel) la création serait devenue le Royaume de Dieu. Le péché originel c’est en quelque sorte une épreuve à laquelle Dieu soumettait l’homme pour tester son Amour pour lui et qui lui aurait permis d’accéder à son Royaume si ce dernier avait fait le bon choix. Ce raisonnement est basé sur le concept révélé de «la création d’Origine». Il est d’une grande utilité pour le chrétien afin qu’il ne refasse pas le même mauvais choix qu’à l’Origine, à savoir qu’il accepte l’Amour de Dieu.

  37. nenes2009

    A Sandrine- croire dans l’amour de Dieu, celui de la Bible, à mes yeux signifie deux choses: ne pas savoir donner aux mots leur signification aux mots, ou alors, aimer à se leurrer.

  38. Jean-Baptiste Maillard

    A Nenes : je n’ai pas bien compris, vous ne croyez donc pas que Dieu est amour, qu’il nous a créés à son image et qu’il a envoyé son fils unique, Jésus, pour nous racheter du mal et nous proposer la vie éternelle ? Pourtant, ce message est pour vous aussi !

  39. nenes2009

    Je crains que vous raisonnez dans uns un état second. Indiquez- moi la preuve que votre dieu, en m’expliquant lequel, soit amour, que Jésus soit fils d’un dieu et qu’ils nous prépare la vie éternelle. Sans tricherie. Sur le Dieu biblique, servez- vous de la bible du rabbinat, svp. Salutations distinguées

  40. Omega3

    Nenes 2009, # 47,

    Le Dieu dont il est question sur ce site est le Dieu des chrétiens, ou encore le Dieu de Jésus-Christ, le seul et unique, une seule Personne en trois Personnes distinctes, une Trinité de Personnes si vous préférez. On peut dire de ce Dieu qu’il est Amour car par Amour pour nous, il s’acharne à vouloir faire de nous ses Enfants adoptifs. C‘est cet Amour que l’on a tous refusé en Éden et qui représente le mauvais choix Originel ou si vous préférez le péché originel. Dieu le Père nous offre son Pardon et son Amour à nouveau en nous offrant son Fils unique. Ce Fils est né lui-même de son Amour (né de son Esprit), tout comme ses fils adoptifs peuvent naître (ou renaître) divinement de son Amour. C’est par le sacrement de l’Eucharistie que l’on peut accéder à la vie éternelle ou encore naître à l’Amour de Dieu : «Celui qui mange ma chair et boît mon sang a la vie éternelle». Et la Bible qui représente la Parole de Dieu pour nous, et que l’on utilise est la Bible des chrétiens.

  41. Sandrine

    @ Omega 3 : Non, on ne peut pas dire que les hommes ont refusé l’amour de Dieu dans l’Eden. On n’a pas assez de détails sur cette histoire. Je ne crois pas du tout que le péché originel soit une épreuve à laquelle Dieu nous aurait soumis. Dieu n’induit pas sa créature en tentation, c’est complètement erroné de croire cela.
    @ Nenes : Il n’y a pas de véritable preuve de l’existence de Dieu par a+b, ce serait trop facile et nous ne serions plus libres d’y croire ou non. Mais si vous n’y croyez pas comment pouvez-vous croire à l’existence de certains fait ? A un moment donné il faut faire confiance…

  42. Omega3

    Sandrine, # 49,

    Tous les hommes ont refusé l’Amour de Dieu en Éden ou dans la création d’Origine. Il n’y a que Marie qui a fait le bon choix en tant que personne.

    L’Amour de Dieu le Père c’est son Fils, c’est le Christ, c’est le Verbe créateur de l’Éden ; celui qui a tout créé. On peut même aller plus loin et dire que l’Amour de Dieu pour nous, son Pardon, sa Parole, son Royaume et même plus, c’est son Fils. Dieu le Père a mis toutes ses faveurs, ses Dons, en son Fils : tout passe par son Fils.
    Dans le monde actuel, nous sommes tous soumis à la même épreuve qu’Adam et Ève (et toute l’humanité d’Origine) ont dû expérimenter. Pour nous aussi il nous faut faire un choix entre l’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance du Bien et du mal. Il nous faut choisir entre les fruits de l’arbre de la vie (comme l’Amour de Dieu) ou les fruits de l’arbre de la connaissance (comme tout ce qui est éphémère).
    Cette épreuve là il faut la voir comme un test ou une mise en situation devant un choix plutôt qu’une tentation. Ça n’a rien à voir avec le «ne nous soumets pas à la tentation». Dieu le Père respecte toujours la liberté de sa créature. Il la laisse complètement libre d’accepter ou de refuser l’Amour qu’il lui offre gratuitement. Son Amour, tout comme son Pardon, c’est son Fils ; c’est le Christ dans notre monde et le Verbe dans l’Éden ou dans la création originelle.

  43. Sandrine

    « il n’y a que Marie qui a fait le bon choix en tant que personne » : pas OK. Marie n’a rien choisi du tout, ayant été créée sans péché elle ne pouvait qu’accepter, elle était déterminée, elle n’avait pas le choix.
    Trop de mariolâtrie pour nous éloigner des protestants nuit à la vérité.
    L’arbre de la connaissance, arbre éphémère ?…pas OK non plus. Ou alors votre terminologie est mauvaise. Relisez fides et ratio : foi et raison sont liés. Nous ne pouvons que chercher à connaître, cela nous rapproche de Dieu. Dieu ne nous ordonne pas de choisir entre l’ amour et la connaissance : les deux sont liés.

  44. Omega3

    @ Sandrine, # 51 :

    En Éden, Marie a eu a faire un choix entre les deux arbres elle aussi, tout comme les autres personnes créées par Dieu qui faisaient partie de la création d’Origine. Nous n’avons pas été créés par Dieu dans ce monde, mais dans le Monde de Dieu ; un Monde intemporel. Le monde que l’on observe actuellement, le monde visible n’est pas celui que Dieu a créé. Dieu a créé le monde invisible qui est devenu le monde visible suite au péché originel (voir Hébreux 11, 3). Il faut se rappeler que l’Éden ou le Paradis n’était pas terrestre, mais céleste, spirituel. Il ne faut pas confondre la personne de Marie de la création originelle avec le personnage de la Vierge Marie de la création actuelle (qui est la même cependant, mais il faut différentier la personne du personnage chez un être humain). Avant d’être la mère du Verbe rédempteur sur terre, Marie a été la mère du Verbe créateur en Éden. Marie a re-fait le bon choix sur terre en acceptant l’Amour de Dieu, c’est-à-dire en acceptant d’être la mère de Jésus-Christ. Le Verbe créateur, celui qui a tout créé, et le Verbe rédempteur, celui qui est venu pour notre rédemption, sont une seule et même Personne : le Fils de Dieu. C’est parce que Marie a fait le bon choix en Éden (en choisissant l’Amour de Dieu) que Dieu le Père l’a choisie pour être la Mère de son Fils. On peut même dire que Marie est co-créatrice avec le Verbe créateur et co-rédemptrice avec le Verbe rédempteur. Il ne faut pas oublier que c’est le Christ qui a tout créé, mais ce n’est pas l’homme et l’univers que l’on observe actuellement qu’il a créés (voir Jean, 1, 1).

    Aussi, je ne dis pas ça pour qu’on s’éloigne des protestants qui rejettent la Vierge Marie mais parce que c’est la réalité ; la vérité.

    L’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance ne sont pas seulement symboliques mais représentent chacun, une réalité existentielle. L’arbre de la vie est devenu le Pain de la Vie (l’Eucharistie) et l’arbre de la connaissance est devenu le monde actuel avec tous les biens éphémères qu’il renferme et qui sont appelés à disparaître un jour. Tout ce qui existe actuellement est appelé à disparaître un jour. Ces deux termes viennent de la Bible.

    Foi et Raison sont liés ensemble, oui. La foi peut se raisonner. C’est ce qu’on appelle l’intelligence de la foi. Nous ne pouvons que chercher à connaître, cela nous rapproche de Dieu, oui. L’Amour de Dieu et la connaissance de Dieu sont liés, oui. Mais c’est en acceptant l’Amour que Dieu nous offre par son Fils que l’on peut mieux connaître qui il est. Il ne faut pas oublier que notre Dieu comporte trois Personnes distinctes avec chacun leur propre Amour ; un seul Amour en trois qu’on pourrait dire.

  45. Sandrine

    Houlà, je crois que vous vous égarez. Marie n’a pas vécu en Eden avant de vivre sur terre, elle n’a vécu que sur terre. Marie n’a jamais été la mère du verbe rédempteur en Eden : elle n’était pas encore née. Vous avez lu trop de romans et vous en écrivez : ce n’est pas crédible.
    Et tout ce qui existe actuellement n’est pas appelé à disparaître, exemple : la musique…

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