Les catholiques sont-ils des idolâtres?

Les catholiques sont-ils des idolâtres

Quand on voit des catholiques, dans une église, prier devant une statue, une icône ou regarder ce qui semble, apparemment un morceau de pain rond, il est tentant de se demander s’ils ne sont pas idolâtres… Qu’en est-il réellement ?

1. Qu’est-ce qu’un idolâtre ?

Selon le Petit Larousse Illustré, un idolâtre est celui qui voue un culte aux idoles. Mais qu’est-ce qu’une idole ? Ce même dictionnaire dit qu’il s’agit d’une image ou représentation d’une divinité qui est l’objet d’un culte d’adoration. Ainsi, quand les Hébreux adoraient un veau d’or, c’était de l’idolâtrie puisqu’il représentait une divinité qui n’existait pas. D’ailleurs, ils le reconnaissaient eux-mêmes quand ils disaient : « Israël, voici tes dieux qui t’ont fait monter du pays d’Égypte. » 

 Il en est de même, plus tard lors de la confrontation entre le prophète Élie et les prophètes : quand ceux-ci invoquent leur dieu Baal, c’est clairement de l’idolâtrie. 

https://regardsprotestants.com/bible-theologie/qui-est-le-dieu-baal-dans-lancien-testament/#:~:text=Baal%2C%20dieu%20de%20la%20foudre,Yhwh%20dans%20l’Ancien%20Testament.&text=Il%20est%20au%20centre%20de,du%20premier%20livre%20des%20Rois.

2. Les catholiques sont-ils idolâtres ?

  1. Il n’y a qu’un Dieu qui sauve

Si nous reprenons l’exemple d’Élie, le but de la confrontation est de mettre face à face Baal et Dieu, pour savoir qui est vraiment celui qui doit être adoré. On connaît la suite : Baal reste silencieux alors que Dieu agit. Pour être clair, il n’y a qu’un Dieu qui sauve.

2. Mais alors, vénérer une icône est-ce de l’idolâtrie ?

Car ce n’est qu’une image… La question a longtemps été débattue et l’objet de controverses. L’Église affirme aujourd’hui que, même si Dieu ne peut pas être représenté, (puisque nous n’avons pas de photo de lui), et ne peut être représenté parce qu’Il est infiniment plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer, vénérer une icône n’est pas vénérer une simple image, mais la personne qui est reproduite, que ce soit Dieu, par exemple ou un (e) saint(e) qui, par son modèle nous conduit à Dieu.

3. Adorer Jésus, Dieu vivant, dans l’Hostie

De même, quand nous prions devant ce qui, a priori, n’est qu’un simple morceau de pain rond, ce n’est absolument pas de l’idolâtrie : il s’agit de ce qu’on appelle une « hostie consacrée », qui l’a été au cours d’une messe, selon le rite que Jésus a institué au cours du dernier repas pris avec ses apôtres avant la passion, la Cène : il a béni du pain qu’il leur a donné en disant : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »  Chaque fois que le prêtre consacre, au cours de la messe, l’hostie, c’est Jésus lui-même qui est présent dans cette hostie. Et donc, en la recevant à la communion, c’est Dieu que nous recevons véritablement. Comme, chaque fois que nous prions devant elle quand elle est exposée sur l’autel, nous prions devant Dieu : non pas une quelconque divinité, mais le Dieu vivant qui s’est incarné en son Fils Jésus qui nous a aimé jusqu’à prendre sur lui nos péchés en mourant sur la croix et donné la vie éternelle en ressuscitant.

Le saint Curé d’Ars demandait un jour à un de ses paroissiens ce qu’il faisait chaque jour devant le tabernacle (lieu où sont conservées les hosties consacrées). Et le paroissien lui répondit : « Je l’avise et Il m’avise… »

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« Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »

Luc 22 ;19

 

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