J’ai lu ici où là, ces derniers jours, plusieurs articles évoquant la nouvelle évangélisation, terme dont les premières lettres ont été écrites en majuscules (« Nouvelle Evangélisation »). N’est-ce qu’une question de forme, ou cela révèle-t-il une incompréhension plus profonde ?
La nouvelle évangélisation – ou l’évangélisation nouvelle – ne se réduit pas à un groupe de personnes en particulier. Ce n’est ni un mouvement, ni une mouvance. Ce n’est pas nominatif !
Je ne vais pas vous retracer ici la genèse de cette expression employée pour la première fois par Jean-Paul II : je vous renvoie à mon vieux billet D’où vient la nouvelle évangélisation ? (lire ici).
Je vous renvoie surtout au message que Benoît XVI adresse aux jeunes pour la Journée mondiale de la jeunesse 5 avril 2009 prochain : « Le premier engagement qui nous concerne tous est donc celui d’une nouvelle évangélisation » (lire ici). Ainsi, nous dit le pape, tous les catholiques sont concernés par la nécessité d’une nouvelle évangélisation de nos contemporains ! Il faut que cette nouvelle évangélisation nous interpelle. En avons-nous bien pris conscience ?
Ainsi, amis journalistes, vous comprendrez donc que nouvelle évangélisation s’écrit en minuscules. Il faut être vigilant avec ce terme : sur le fond, cela peut nous éviter d’alimenter des querelles de clochers dont nous avons pas besoin en ce temps de crise où l’unité peut nous faire défaut. Là aussi, quand on sait que la clé de compréhension du concile Vatican II est justement la nouvelle évangélisation, on peut légitimement se demander si tout le monde l’a bien entendu de cette manière. J’en reparlerai dans mon livre qui s’intitule La nouvelle évangélisation de la France, à paraître au mois de mai prochain aux éditions de l’Oeuvre.
Encore un mot...
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