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Benoît XVI : « Les baptisés doivent promouvoir la justice et la paix »

Benoît XVI à Lisbonne

Benoît XVI salur la foule, mardi 11 mai, à son arrivée pour la messe célébrée Terreiro do Paço, à Lisbonne

A l’occasion du 50e anniversaire du sanctuaire du Christ Roi de Almada, au Portugal, Benoît XVI a rappellé la vocation des baptisés :  promouvoir la « croissance de l’amour, de la justice et de la paix » dans la société, autrement dit, évangéliser. Décrivant la statue monumentale du Christ Roi (28 mètres de haut), le pape a déclaré que « l’image du Christ étend ses bras vers le Portugal tout entier, comme pour lui rappeler la Croix sur laquelle Jésus a obtenu la paix de l’univers et où il s’est manifesté Roi et Serviteur, parce qu’il est le vrai Sauveur de l’humanité ». Une question, toujours, d’évangélisation.

Au terme de la messe célébrée mardi soir à Lisbonne, au « Terreiro do Paço », le pape a lu un message pour le 50e anniversaire de la fondation du sanctuaire du Christ Roi de Almada, et il a offert au recteur une chasuble portant l’image du Cœur du Christ. Le pape n’a pu se rendre à ce sanctuaire, mais il a voulu marquer la clôture des célébrations.

Benoît XVI a souligné pour les « nouvelles générations » les exemples « d’espérance en Dieu et de loyauté au vœu prononcé », donnés par les évêques et par les fidèles chrétiens « en signe d’amour et de reconnaissance pour la préservation de la paix au Portugal ».

Le pape a fait observer que « l’image du Christ étend ses bras vers le Portugal tout entier, comme pour lui rappeler la Croix sur laquelle Jésus a obtenu la paix de l’univers et où il s’est manifesté Roi et Serviteur, parce qu’il est le vrai Sauveur de l’humanité ».

Le pape a souhaité que le sanctuaire soit de plus en plus un rappel de la vocation des baptisés à promouvoir la « croissance de l’amour, de la justice et de la paix par des interventions dans la société en faveur des pauvres et des opprimés, et pour centrer la spiritualité des communautés chrétiennes sur le Christ, Seigneur et Juge de l’histoire ».

Le pape a invoqué sur chacun les bénédictions de Dieu « créatrices d’espérance et de paix durables dans les cœurs, dans les familles et dans la société ».

Ce monument, qui se trouve sur le territoire du diocèse de Setubal, a été survolé par l’hélicoptère de Benoît XVI en partance pour Fatima. Il se trouve en effet sur la rive méridionale du Tage, à l’endroit appelé « Almada ».

Il s’agit d’une statue monumentale du Christ Roi les bras grand ouverts, de 28 mètres de haut, sur une base en ciment de 82 m, alors que la colline s’élève à 113 m. La statue du Christ est ainsi visible depuis tous les endroits de la capitale.

Elle a été inaugurée en 1959, après neuf ans de travaux. L’idée était venue à l’archevêque de Lisbonne, Mgr Manuel Gonçalves Cerejeira, qui, en 1934, à son retour du Brésil, s’est inspiré du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro. Il a voulu ainsi remercier le Christ d’avoir préservé le Portugal de la seconde Guerre mondiale. Un ascenseur placé à l’intérieur de la structure permet de monter jusqu’au pied de la statue, pour admirer le panorama.

Source : Zenit

Benoît XVI : « Anticipez l’Église eschatologique ! »

Benoît XVI à son arrivée à la chapelle des apparitions, à Fatima, le 12 mai 2010

Suite du voyage de Benoît XVI Portugal. Le pape est arrivé à Fatima dans l’après-midi du mercredi 12 mai. Après une prière à la chapelle des apparitions, il a célébré les vêpres avec les prêtres, religieux, séminaristes et diacres présents. Dans l’homélie qu’il a prononcé, il a rappelé combien est grande la nécessité de leur témoignage. Il a rappelé que Saint Jean-Marie Vianney avait voulu être prêtre pour le salut des âmes, autrement dit, l’évangélisation. Extraits.

Cette vie de consécration particulière est née comme une mémoire évangélique pour le peuple de Dieu, mémoire qui manifeste, authentifie et annonce à l’Église entière la radicalité évangélique et la venue du Royaume. Eh bien, chers frères et sœurs consacrés, par votre engagement dans la prière, dans l’ascèse, dans le développement de la vie spirituelle, dans l’action apostolique et dans la mission, tendez vers la Jérusalem céleste, anticipez l’Église eschatologique, fermes dans la possession et la contemplation amoureuse du Dieu Amour ! Combien est grande aujourd’hui la nécessité de ce témoignage ! Beaucoup de nos frères vivent comme s’il n’y avait pas d’Au-delà, sans se préoccuper de leur salut éternel. Les hommes sont appelés à adhérer à la connaissance et à l’amour de Dieu, et l’Église a la mission de les aider dans cette vocation. Nous savons bien que Dieu est maître de ses dons ; et la conversion des hommes est une grâce. Mais nous sommes responsables de l’annonce de la foi, de la totalité de la foi et de ses exigences. Chers amis, imitons le Curé d’Ars qui priait ainsi le bon Dieu : « Concède-moi la conversion de ma paroisse, et j’accepte de souffrir tout ce que Tu veux pour le reste de ma vie ». Et il a tout fait pour arracher les personnes à leur tiédeur afin de les ramener à l’amour.

Il y a une solidarité profonde entre tous les membres du Corps du Christ : il n’est pas possible de l’aimer sans aimer ses frères. C’est pour leur salut que Jean-Marie Vianney a voulu être prêtre : « Gagner les âmes au bon Dieu » déclarait-il en annonçant sa vocation à l’âge de dix-huit ans, à l’image de Paul qui disait : « afin d’en gagner le plus grand nombre possible » (1 Co 9, 19). Le Vicaire général lui avait dit : « Il n’y a pas beaucoup d’amour de Dieu dans la paroisse, vous en mettrez ». Dans son zèle sacerdotal, le saint curé était miséricordieux comme Jésus dans la rencontre avec chaque pécheur. Il préférait insister sur l’aspect fascinant de la vertu, sur la miséricorde de Dieu en présence de laquelle nos péchés sont des ‘grains de sable’. Il évoquait la tendresse offensée de Dieu. Il craignait que les prêtres deviennent « insensibles » et s’habituent à l’indifférence de leurs fidèles : « Malheur au pasteur – avertissait-il – qui demeure muet en voyant Dieu outragé et les âmes se perdre ».

Lire l’intégralité du discours de Benoît XVI : sur le site de La Croix

Benoît XVI : « L’annonce de la vérité est un service que l’Eglise offre à la société »

Benoît XVI au Portugal

Benoït XVI lors de la rencontre avec des personnalités du monde de la culture et représentants d'autres religions le 12 mai 2010 à Lisbonne

Au deuxième jour de son voyage au Portugal (du 11 au 14 mai), le pape a rencontré le monde de la culture au Centre Belém de Lisbonne et y a prononcé un discours dans lequel il a évoqué le ‘conflit’ présent dans la culture actuelle entre la tradition et le présent, qui s’exprime par une « crise de la vérité ». Il a rappelé avec force que l’Eglise a une mission de vérité dans le monde. Une mission qu’il a jugée « impérative ». Chercher la vérité « en dehors de Jésus Christ s’avère dramatique », a-t-il insisté. Pour le pape, annoncer la vérité n’est-ce pas ni plus, ni moins, l’évangélisation ?

Annoncer la vérité : un service offert à la société

Dans son allocution, le pape a invité à faire un « effort de compréhension » autour de « la forme dans laquelle l’Eglise se situe dans le monde, en aidant la société à comprendre que l’annonce de la vérité est un service qu’Elle offre à la société, ouvrant de nouveaux horizons d’avenir, de grandeur et de dignité ».

A ses yeux, la vérité est gage de liberté. « La fidélité à l’homme exige la fidélité à la vérité qui seule, est la garantie de la liberté (cf. Jn 8,32) et de la possibilité d’un développement humain intégral ». « C’est pour cela que l’Eglise la recherche, qu’elle l’annonce sans relâche et qu’elle la reconnaît partout où elle se manifeste. Cette mission de vérité est pour l’Eglise une mission impérative » (Caritas in veritate, n.9), a-t-il expliqué.

Evoquant enfin le Portugal comme une « société formée en majeure partie de catholiques et dont la culture a été profondément marquée par le christianisme », il a estimé que « la tentative de trouver la vérité en dehors de Jésus-Christ » s’avérait « dramatique ».

Confrontez-vous à la source de la beauté

S’adressant aux « artisans de la culture sous toutes ses formes, créateurs de pensée et d’opinion », le pape leur a rappelé combien leur « talent » leur donnait « la possibilité de parler au cœur de l’humanité, de toucher la sensibilité individuelle et collective, de susciter des rêves et des espérances, d’élargir les horizons de la connaissance et de l’engagement humain ».

« N’ayez pas peur de vous confronter avec la source première et ultime de la beauté, de dialoguer avec les croyants, avec ceux qui, comme vous, se sentent en pèlerinage dans le monde et dans l’histoire vers la Beauté infinie (Discours aux artistes, 21/XI/2009) », a-t-il lancé.

Pour Benoît XVI, l’Eglise a la « mission prioritaire, dans la culture actuelle, de tenir éveillée la recherche de la vérité et, en conséquence, de Dieu ; de porter les personnes à regarder au-delà des choses qui passent et à se mettre à la recherche des choses qui demeurent ».

« Faites des choses belles, mais par-dessus tout faites que vos vies deviennent des lieux de beauté », a-t-il conclu.

Lire l’intégralité de cet article : sur le site de Zenit

Benoît XVI : « Le Portugal a porté la foi catholique dans toutes les parties du monde »

Dans l’avion qui le conduisait lundi après-midi à Lisbonne, au Portugal, Benoît XVI a répondu une première question du Père Lombardi qui lui demandait comment annoncer la foi dans un contexte indifférent et hostile à l’Eglise. Pour le pape, le Portugal a été une grande force de la foi catholique, et ce pays a porté cette foi dans toutes les parties du monde. Une vision englobant la question de la sécularisation, de la dialectique entre sécularisme et foi comme une « chance » pour l’évangélisation, le « défi » qui se présente à nous pour que les deux se rencontrent afin que l’Europe retrouve sa véritable identité, une « nécessité humaine de notre histoire ». Extrait.

Père Lombardi : Quelles préoccupations et quels sentiments ressentez-vous à l’égard de la situation de l’Église au Portugal ? Que peut-on dire au Portugal, dans le passé profondément catholique et porteur de la foi dans le monde, mais aujourd’hui en voie de profonde sécularisation, aussi bien dans la vie quotidienne, qu’au niveau juridique et culturel ? Comment annoncer la foi dans un contexte indifférent et hostile à l’Église ?

Benoît XVI : D’abord bonne journée à vous tous et nous nous souhaitons un bon voyage, malgré le fameux nuage sous lequel nous sommes. En ce qui concerne le Portugal, j’éprouve surtout des sentiments de joie, de gratitude pour tout ce qu’a fait et fait ce pays dans le monde et dans l’histoire et pour la profonde humanité de ce peuple, que j’ai pu expérimenter lors d’une visite et auprès de beaucoup d’amis portugais. Je dirais que c’est vrai, très vrai, que le Portugal a été une grande force de la foi catholique, il a porté cette foi dans toutes les parties du monde ; une foi courageuse, intelligente et créative ; il a su créer une grande culture, nous le voyons au Brésil, au Portugal même, mais aussi la présence de l’esprit portugais en Afrique, en Asie. D’autre part, la présence du sécularisme n’est pas une chose totalement nouvelle. La dialectique entre sécularisme et foi au Portugal a une longue histoire. Déjà au dix-huitième siècle il y a une forte présence des Lumières, il suffit de penser au nom de Pombal. Ainsi nous voyons qu’en ces siècles le Portugal a toujours vécu dans cette dialectique, qui naturellement aujourd’hui s’est radicalisée et se manifeste avec tous les signes de l’esprit européen d’aujourd’hui. Et cela me semble un défi et aussi une grande possibilité. En ces siècles de dialectique entre l’esprit des Lumières, le sécularisme et la foi, il n’a jamais manqué de personnes qui voulaient construire des ponts et créer un dialogue, mais malheureusement la tendance dominante fut celle de l’opposition et de l’exclusion réciproque. Aujourd’hui nous voyons justement que cette dialectique est une chance, que nous devons trouver la synthèse et un dialogue précurseur et profond. Dans la situation multiculturelle dans laquelle nous sommes tous, on voit qu’une culture européenne qui serait seulement rationaliste n’aurait pas la dimension religieuse transcendante, elle ne serait pas en mesure d’entrer en dialogue avec les grandes cultures de l’humanité, qui ont toutes cette dimension transcendante, qui est une dimension de l’être humain. Et donc penser qu’il y aurait une raison pure, anhistorique, existant seulement en elle-même et que ce serait cela « la » raison, est une erreur ; nous découvrons toujours plus qu’elle touche seulement une partie de l’homme, qu’elle exprime une certaine situation historique, qu’elle n’est pas la raison comme telle. La raison comme telle est ouverte à la transcendance et c’est seulement dans la rencontre entre la réalité transcendante, la foi et la raison que l’homme se trouve lui-même. Je pense donc que justement la tâche et la mission de l’Europe en cette situation est de trouver le chemin de ce dialogue, d’intégrer la foi et la rationalité moderne dans une vision anthropologique unifiée, qui rend compte complètement de l’être humain et ainsi rend également les cultures humaines communicantes. Par conséquent, je dirais que la présence du sécularisme est une chose normale, mais la séparation, l’opposition entre le sécularisme et la culture de la foi est anormale et doit être dépassée. Le grand défi de ce moment est que les deux se rencontrent, et trouvent ainsi leur véritable identité. Cela, comme je l’ai dit, est une mission de l’Europe et une nécessité humaine pour notre histoire.

Lire l’intégralité des questions posées au pape : sur Zenit

Mission et laïcité, selon Benoît XVI

Benoît XVI lors de son arrivée à Lisbonne, aujourd'hui

Commençant son voyage au Portugal, Benoît XVI a été accueilli aujourd’hui à l’aéroport de Lisbonne par le Président portugais M.Anibal Cavaco Silva et le Patriarche de Lisbonne le Cardinal José da Cruz Policarpo. Dans son discours, le pape a d’abord parlé du rapport homme-Dieu, comme dimension transcendante et verticale de l’espérance chrétienne :

Je viens en pèlerin de la Vierge de Fatima et pour confirmer mes frères dans la foi sur la voie qui nous conduit au ciel… Marie est descendue du ciel pour nous rappeler les vérités évangéliques qui sont une source vive pour une humanité pauvre d’amour et d’espérance dans le salut. La première dimension de cette espérance, verticale et transcendante, est le rapport de l’homme avec Dieu. Créé par lui et tendu vers lui, l’homme cherche la vérité dans sa capacité de découvrir, dans sa propension au bien, dans son attrait pour le beau. La conscience est chrétienne si elle s’ouvre à la plénitude de la vie et du savoir qui résident en Jésus-Christ. La visite que je m’apprête à effectuer sous le signe de l’espérance se veut un invitation à la sagesse autant qu’une mission.

Puis Benoît XVI s’est exprimé sur la question de la mission des chrétiens dans les sociétés laïques. Pour le pape , il n’y a pas d’opposition entre un système laïc et un système religieux, mais la question du sens de la vie humaine qui fait appel à la liberté de chacun :

Une vision sage de la vie et du monde engendre un juste ordonnancement de la société. Insérée dans l’histoire, l’Eglise est disposée à collaborer avec qui ne marginalise pas ou ne réduit pas au domaine privé la considération essentielle du sens humain de la vie. Il ne s’agit pas d’une opposition éthique entre un système laïc et un système religieux, mais bien d’une question de sens auquel se confie la liberté de chacun, ce qui distingue la valeur attribuée à la problématique du sens et son implication dans la vie publique…

La question de l’évangélisation n’est pas loin : pour Benoît XVI, il s’agit que les chrétiens puissent évangéliser dans la société : « renforcer la qualité du témoignage jusqu’à la sainteté, trouver des sentiers de mission jusqu’à la radicalité du martyre » .

La distinction entre l’Eglise et l’Etat a ouvert un nouvel espace de liberté pour l’Eglise, espace auquel les concordats de 1940 et 2004 ont pu donner forme (pour le cas du Portugal, ndlr), dans des cadres culturels et dans des perspectives ecclésiales très marquées par des changements rapides. Les souffrances provoquées par les transformations ont généralement été affrontées avec courage. Vivre dans la pluralité des systèmes de valeurs et de repères moraux requiert d’aller jusqu’au centre de l’individu et au cœur du christianisme, pour renforcer la qualité du témoignage jusqu’à la sainteté, trouver des sentiers de mission jusqu’à la radicalité du martyre.

Source : VIS

La grande joie de l’évangélisation

L’importance de la prière, de la fidélité sur le chemin de la sainteté mais aussi la difficulté de l’évangélisation directe : le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, évoque avec humilité et profondeur la vocation du prêtre, confronté à des défis de plus en complexes, dans un livre intitulé La Joie d’être prêtre – A la suite du Curé d’Ars, publié aux Editions des Béatitudes. Cet ouvrage regroupe les enseignements donnés par le cardinal à l’occasion de la Retraite Sacerdotale Internationale qui s’est déroulée en septembre 2009 à Ars, village du patron de tous les prêtres du monde.

La grande joie de l’évangélisation, selon le cardinal Schönborn

Dans cet ouvrage, le cardinal Schönborn évoque notamment l’importance de l’évangélisation, particulièrement des jeunes. Il souligne la « grande joie » ressentie à évangéliser directement, mais aussi la « grande peur de le faire ». « Chaque fois que j’ai pu faire une expérience dans ce sens, j’en étais profondément heureux », affirme-t-il en révélant la « trouille » ressentie « à parler directement de ma foi à quelqu’un dans la rue ».

Il relate ainsi un épisode qui s’est déroulé dans le train : « Une horde de jeunes est entrée dans le train. Ils avaient déjà pas mal bu. J’ai compris qu’ils venaient de passer leur bac et ils se rendaient à une ‘méga fête’ en cet honneur. J’étais en train de prier mon bréviaire, très pieusement, et ils me dérangeaient ».

Troublé par les « petites remarques » des jeunes à son encontre, le cardinal réagit par de « petits sourires », avant de les voir descendre à Salzbourg. C’est alors qu’il réalise « qu’ils se rendaient en Turquie où de grandes beuveries sont organisées pour les bacheliers, dans lesquelles le sexe est à l’honneur, où les préservatifs et la pilule sont distribués gratuitement ».

« Quand ils furent sortis du train, j’ai pleuré amèrement sur moi-même : tu as eu là, devant toi, une bonne vingtaine de jeunes qui, manifestement, attendaient quelque chose de toi, même sous la forme de petites moqueries ; le Cardinal, leur Cardinal est là, dans le train ! », se rappelle-t-il. « J’en rougis encore aujourd’hui. C’est ça, de rater le moment où Jésus nous appelle : ‘Maintenant, vas-y, annonce-leur l’Evangile, pas nécessairement par de grandes paroles, mais simplement par ta présence’ ».

Lire l’intégralité de cet article : sur le site de Zenit

Benoît XVI : « Il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie la résurrection »

Le 11 mai à Lisbonne, Benoît XVI a célébré une messe au Terrieiro do Paço. Dans son homélie, le pape se demande : « On a peut-être mis une confiance excessive dans les structures et dans les programmes ecclésiaux, dans la distribution des responsabilités et des fonctions ; mais qu’arrivera-t-il si le sel s’affadit ? » Sa réponse : « Pour que cela n’arrive pas, il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie l’événement de la mort et de la résurrection du Christ, cœur du christianisme, fondement et soutien de notre foi, levier puissant de nos certitudes, vent impétueux qui balaie toute peur et toute indécision, tout doute et tout calcul humain. »

Texte intégral

Chers Frères et Sœurs,
Chers jeunes amis!

« Allez donc ! de toutes les nations faites des disciples, […] apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). Ces paroles du Christ ressuscité revêtent une signification particulière en cette ville de Lisbonne, d’où sont parties en grand nombre des générations et des générations de chrétiens – évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes –, obéissant à l’appel du Seigneur et armés simplement de cette certitude qu’il leur a laissée : « Moi, je suis avec vous tous les jours ». La place que le Portugal s’est acquise parmi les nations pour le service offert à la diffusion de la foi est glorieuse : dans les cinq parties du monde, il y a des Églises locales qui ont tiré leur origine de l’action missionnaire portugaise.

Dans le passé, votre départ à la recherche des autres peuples n’a ni empêché ni détruit les liens avec ce que vous étiez et croyiez, au contraire, avec sagesse chrétienne, vous avez réussi à transplanter expériences et particularités, en vous ouvrant à la contribution des autres pour être vous-mêmes, dans une apparente faiblesse qui est une force. Aujourd’hui, en participant à l’édification de la Communauté européenne, vous apportez la contribution de votre identité culturelle et religieuse. En effet, de même que Jésus Christ s’est joint aux disciples sur la route d’Emmaüs, de même marche-t-il aussi avec nous selon sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Même si elle est différente de celle des Apôtres, nous avons nous aussi une expérience vraie et personnelle du Seigneur ressuscité. La distance des siècles est dépassée et le Ressuscité se présente vivant et agissant, par notre intermédiaire, dans l’aujourd’hui de l’Église et du monde. C’est cela notre grande joie. Dans le fleuve vivant de la Tradition ecclésiale, le Christ ne se trouve pas à deux mille ans de distance, mais il est réellement présent parmi nous et il nous offre la Vérité, il nous donne la lumière qui nous fait vivre et trouver le chemin vers l’avenir.

Présent dans sa Parole, dans l’assemblée du peuple de Dieu avec ses Pasteurs et, de façon éminente, dans le sacrement de son Corps et de son Sang, Jésus est ici avec nous. Je salue Monsieur le Cardinal Patriarche de Lisbonne, que je remercie pour les paroles affectueuses qu’il m’a adressées, au commencement de la célébration, au nom de sa communauté qui m’accueille et que je porte dans mon cœur avec ses presque deux millions de fils et de filles ; à vous tous ici présents – bien-aimés Frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce, chères personnes consacrées et laïcs engagés, chères familles et jeunes, baptisés et catéchumènes – j’adresse mon salut fraternel et amical, que j’étends à tous ceux qui se trouvent unis à nous par la radio et la télévision. Je remercie vivement Monsieur le Président de la République pour sa présence ainsi que les autres Autorités, en particulier Monsieur le Maire de Lisbonne, qui m’a courtoisement remis les clés de la ville.

Lisbonne mon amie, port et abri de tant d’espérances qui t’étaient confiées par celui qui partait et que désirait celui qui te rendait visite, j’aimerais aujourd’hui me servir de ces clés que tu m’a remises pour que tu puisses fonder tes espérances humaines sur l’Espérance divine. Dans la lecture qui vient d’être proclamée, tirée de la Première Lettre de saint Pierre, nous avons entendu : « Voici que je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui se confie en elle ne sera pas déçu ». Et l’Apôtre explique : Approchez-vous du Seigneur, il est « la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur » (1 P 2, 6.4.). Frères et sœurs, celui qui croit en Jésus ne sera pas déçu : il est la Parole de Dieu, qui ne se trompe pas et ne peut pas nous tromper. Parole confirmée par une « foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues » contemplée par l’auteur de l’Apocalypse « en vêtements blancs, avec des palmes à la main » (Ap 7, 9). Dans cette foule immense il n’y a pas seulement les saints Verissimo, Maxima et Julia, martyrisés ici pendant la persécution de Dioclétien, ou saint Vincent, diacre et martyr, patron principal du Patriarcat ; saint Antoine et saint Jean de Brito qui sont partis d’ici pour semer le bon grain de Dieu auprès d’autres terres et d’autres peuples, ou saint Nuno de Santa María que, depuis un peu plus d’un an, j’ai inscrit au livre des Saints. Mais elle est formée des « serviteurs de notre Dieu » de tous les temps et de tous les lieux, sur le front desquels a été tracé le signe de la croix avec « le sceau du Dieu vivant » (Ap 7, 2) : l’Esprit Saint. Il s’agit du rite initial accompli sur chacun de nous dans le sacrement du Baptême, par lequel l’Église conduit les ‘saints’ à la lumière.

Nous savons que des enfants récalcitrants et même rebelles ne lui manquent pas, mais c’est dans les Saints que l’Église reconnaît ses propres traits caractéristiques et c’est vraiment en eux qu’elle savoure sa joie la plus profonde. Ce qui les unit tous, c’est la volonté d’incarner l’Évangile dans leur propre existence, mus par l’Esprit-Saint, âme éternelle du Peuple de Dieu. Fixant son regard sur ses saints, cette Église locale a justement conclu qu’aujourd’hui la priorité pastorale est de faire de chaque chrétien une présence rayonnante de la perspective évangélique au milieu du monde, dans la famille, dans la culture, dans l’économie, dans la politique. Souvent nous nous préoccupons fébrilement des conséquences sociales, culturelles et politiques de la foi, escomptant que cette foi existe, ce qui malheureusement s’avère de jour en jour moins réaliste. On a peut-être mis une confiance excessive dans les structures et dans les programmes ecclésiaux, dans la distribution des responsabilités et des fonctions ; mais qu’arrivera-t-il si le sel s’affadit ?

Pour que cela n’arrive pas, il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie l’événement de la mort et de la résurrection du Christ, cœur du christianisme, fondement et soutien de notre foi, levier puissant de nos certitudes, vent impétueux qui balaie toute peur et toute indécision, tout doute et tout calcul humain. La résurrection du Christ nous assure qu’aucune puissance adverse ne pourra jamais détruire l’Église. Par conséquent notre foi a un fondement, mais il faut que cette foi devienne vie en chacun de nous. Il y a donc un vaste effort capillaire à accomplir afin que tout chrétien se transforme en témoin capable de rendre compte à tous et toujours de l’espérance qui l’anime (cf. 1 P 3, 15) : seul le Christ peut satisfaire pleinement les profondes aspirations de tout cœur humain et répondre à ses interrogations les plus inquiètes sur la souffrance, l’injustice et le mal, sur la mort et sur la vie dans l’Au-delà.

Chers Frères et jeunes amis, le Christ est toujours avec nous et il marche toujours avec son Église, il l’accompagne et la garde, comme il nous l’a dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Ne doutez jamais de sa présence ! Cherchez toujours le Seigneur Jésus, grandissez dans l’amitié avec lui, recevez-le dans la communion. Apprenez à écouter sa parole et aussi à le reconnaître dans les pauvres. Vivez votre existence avec joie et enthousiasme, sûrs de sa présence et de son amitié gratuite, généreuse, fidèle jusqu’à la mort de la croix. Témoignez à tous la joie de sa présence forte et douce, en commençant par ceux qui ont votre âge. Dites-leur qu’il est beau d’être l’ami de Jésus et qu’il vaut la peine de le suivre. Par votre enthousiasme montrez que, parmi tant de modes de vie que le monde aujourd’hui semble nous offrir – tous apparemment du même niveau –, l’unique dans lequel se trouve le vrai sens de la vie et donc la joie véritable et durable est de suivre Jésus.

Cherchez chaque jour la protection de Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté. Elle, la toute Sainte, vous aidera à être de fidèles disciples de son Fils Jésus Christ.

Fr. Humbrecht : « La foi naît d’une annonce explicite de l’Evangile »

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht, o p

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht, o p

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht est religieux dominicain, docteur en philosophie, du couvent de Bordeaux.  Son dernier ouvrage paru est Lire saint Thomas d’Aquin (nouvelle édition), Ellipses, déc. 2009. Pour lui, l’évangélisation est une urgence, car la foi se transmet et s’enseigne. Un entretien sans concession publié dans le numéro du 10 avril de l’Homme Nouveau, que nous republions ici.

Jean-Baptiste Maillard : En 2006, vous avez écrit un livre intitulé « L’avenir des vocations ». Quel était votre constat ?

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht : Que l’on n’osait pas en parler en public, ou sous cape, ou avec trop peu de profondeur et même de courage. Il fallait libérer le discours et, à travers lui, l’analyse des causes, des effets, des problèmes et des solutions.

J.-B. M. : Ce constat a-t-il changé depuis ?

T.-D. H. : Trop peu ! Tout le monde a la trouille : les clercs de ce qui va arriver dans les prochaines années, les laïcs de ce que cela pourrait exiger d’eux. Il y a aussi des résistances, comme l’introduction d’une théologie où le rôle du prêtre est modifié en profondeur, relativisé quant à son pouvoir sacramentel d’agir « dans la personne du Christ », au profit d’une fonction d’animation. Ce qui prélude au remplacement des prêtres par des laïcs. Ce n’est alors plus le sacerdoce catholique.

J.-B. M. : « La foi s’enseigne », disiez-vous : est-ce toujours vrai ?

T.-D. H. : La foi se transmet et s’enseigne. La foi ne se réduit pas à l’expérience qu’on a d’elle. Elle nous est commune, elle n’est pas seulement individuelle, elle se reçoit du Christ, de l’Église, se professe dans le Credo.

J.-B. M. : Comment naît la foi ?

T.-D. H. : D’une annonce explicite de l’Évangile, de la célébration de la liturgie, de la vie sacramentelle, de la charité théologale vécue dans l’Église. Comme depuis le mandat de Jésus à ses Apôtres. À cela s’ajoute la vie chrétienne en famille et la relance de l’école catholique, les deux en péril grave.

J.-B. M. : Quels sont les symptômes d’une crise de la foi ?

T.-D. H. : L’apostasie silencieuse dont parlait Jean-Paul II. On est passé en quarante ans, en France, de 30 à 3% de pratiquants réguliers. En outre, les chrétiens se sont laissés intimider par le laïcisme. Ils n’osent plus vivre en chrétiens dans la sphère publique. La culture a changé de bord, les médias distillent un certain anti-catholicisme, et nous avons laissé la culture chrétienne tirer sa révérence. On parle aujourd’hui d’une « exculturation » des catholiques. Il faut privilégier les métiers de transmission de la culture (professeurs, chercheurs, éducateurs, journalistes, écrivains, artistes), plutôt que ceux seulement lucratifs. Je dis cela pour les garçons, pas seulement pour les filles !

J.-B. M. : Comment y remédier ?

T.-D. H. : La fidélité à l’Église, la prière instante, la formation catéchétique personnelle (lisons le Catéchisme de l’Église Catholique en entier !), un zeste de culture tout court, et l’évangélisation.

J.-B. M. : Que pensez-vous du débat sur la visibilité de l’Église et l’évangélisation ?

T.-D. H. : Dans un monde post-chrétien, rendons l’Église visible. Finissons-en avec la clandestinité.

J.-B. M. : Que diriez-vous à un jeune qui se pose la question de la vocation à la prêtrise ?

T.-D. H. : Aimes-tu le Christ au point de lui donner ta vie, renonçant à la vie de tout le monde, celle que tes parents et tes amis (même chrétiens…) rêvent pour toi ? Aimes-tu l’Église au point de faire ton « métier » de la servir ? Aimes-tu les âmes, que tu veuilles passer ta vie à chercher à les sauver ? Tout cela, au lieu d’une vie chrétienne mariée, celle d’un laïc dont le métier restera profane pendant un demi-siècle, quoi qu’on en dise ? Considérons l’agenda d’une vie.

J.-B. M. : Que pouvez-vous nous dire de votre vie de prêtre ?

T.-D. H. : Comme prêtre, tout tient dans la messe et dans la confession. Comme religieux dominicain, dans la consécration, la vie contemplative, la vie commune, le travail de la théologie et la prédication doctrinale.

J.-B. M. : Avez-vous un souvenir marquant ?

T.-D. H. : Une confession est toujours marquante. Comme me le disait un magistrat, nous, prêtres, avons face à nous un pénitent qui se repent, alors que les juges ont un coupable qui se débat !

J.-B. M. : Les vocations naissent des familles chrétiennes : que faut-il, selon vous, pour être une famille vraiment chrétienne ?

T.-D. H. : Prier, si possible ensemble ; montrer Jésus par des choses à voir, des gestes, une transmission, une parole. C’est simple d’empêcher les enfants de se poser la question d’une vocation consacrée : n’en parler jamais, les enfouir sous les priorités matérialistes, l’ambition, la mondanité et le sexe. L’année du prêtre est une bénédiction pour nos esprits rouillés.

J.-B. M. : Pensez-vous que l’Église de France a réellement emboîté le pas d’une nouvelle évangélisation ?

T.-D. H. : Oui, mais avec beaucoup de retard. Paul VI l’a lancée, en 1975, et Jean-Paul II lui a donné son nom en 1979. Trente ans pour se bouger, c’est deux générations perdues de trop. Les initiatives apostoliques les plus originales sont venues des mouvements spirituels récents plus que des institutions assises et financées.

J.-B. M. : Que manque-t-il à l’Église de France pour évangéliser davantage ?

T.-D. H. : Pour les nouveaux évangélisateurs, une formation spirituelle et théologique. Nous Français, gens de culture, restons anti-intellectualistes pour les choses de la foi, et donc des sous-doués du message, avec une fausse opposition entre intellectuel et spirituel. Manque la conviction d’avoir à s’y mettre de façon continue. Ce courage change une vie.

J.-B. M. : L’évangélisation est-elle un sujet tabou au point qu’on entend encore peu ce terme, au profit de la mission ?

T.-D. H. : La mission est un terme équivalent, dès qu’il s’agit d’être envoyé pour prêcher l’Évangile. Ce qui ne l’est pas, c’est « le levain dans la pâte », le mutisme, le soi-disant exemple qui prétend suffire à la transmission, le dialogue où l’on ne dit rien de constructif. Avec cette chape de silence, on a déchristianisé la France, au moment où, au contraire, sous la pression des idées les plus corrosives, il fallait d’un côté, affronter et, de l’autre, annoncer, dire au nom du Christ. La foi s’annonce ou meurt.

J.-B. M. : Réfléchissons-nous assez aux cibles de notre évangélisation et à la façon dont nous pouvons les toucher ?

T.-D. H. : Pas assez quand on en reste aux schémas mort-nés des années 60. Trop quand on se focalise sur les instruments et non sur la vérité du message, ni sur la vérité de la vie du témoin. Primauté du spirituel ! Il faire tout ce que l’on peut, le faire bien et avec les instruments intellectuels, spirituels et aussi techniques les plus affûtés. Mais la seule vraie question est : qui s’y met ?

Glorious, ça pulse !

Glorious en concert à Meaux

Glorious, ça pulse ! Cinq ans après leur premier concert à Meaux et trois albums plus tard, le groupe mythique revient donner un concert* à Meaux (77) dans la cour de la Cité épiscopale. Ils présenteront leur 5ème album.

D’autres concerts sont prévus à Mercurol (26) le 15 mai, à Beauvais le 22 mai, à Melle le 23 mai, à Vourles le 5 juin, ou encore à Davezieux (07) le 12 juin…

Glorious continue sur la lancée du Lyon Centre (les jeudis soirs à 20h) avec un autre « centre » ouvert à Albi sur le même concept (voir ce reportage sur Youtube), d’autres villes étant sur les rangs.

Le  1er mai, ils ont réuni 1.000 personnes à Dijon. Ils sont passés également sur Canal + (voir ici). Actuellement en cours, la préparation d’un DVD avec un enregistrement live le 18 mai à Lyon Centre et ce nouvel album bientôt dans les bacs !

L’évangélisation des jeunes n’attend plus !

* à 25 min de Paris via la gare de l’Est – réservations sur gloriousmeaux@gmail.com  – 8€ en pré-vente, 12€ sur place – tarif groupes ou familles

Anuncio on fire !

Il ne reste que 4 places pour la mission Anuncio au festival de Cannes, du 12 au 16 mai prochains, avec une quarantaine de jeunes ! (Inscriptions ici).

Demain soir, tous ceux qui sont intéressés par le festival qui a lieu du 20 au 28 août sont invités à la Barbec’Party Anuncio à Paris, au jardin de l’église Saint Séverin, 20h précises. C’est ‘Open-potes, ça va envoyer de la brochette ! », précise l’invitation.

Anuncio, c’est aussi une école d’évangélisation qui ouvre l’an prochain à Madrid dans l’optique des JMJ.

Un scoop : cette année la messe de clôture du festival, sur la butte Montmartre, sera présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la conférence des évêques de France.

Pour en savoir plus : le site du Festival Anuncio

Comment évangéliser à la fac ?

Tee-shirt Jesus first in my life

C’est la question du mois, envoyée par Béatrice :

« J’ai 19 ans et j’aimerais beaucoup évangéliser ; en septembre je serai étudiante et  je rentre à l’université. Il n’y aura pas beaucoup de catholiques, alors j’en profiterai pour évangéliser. Mais je suis timide et je ne sais pas comment m’y prendre. Est-ce que j’aborde immédiatement les étudiants en leur disant que je suis catholique, etc. ? Ou je m’habille de telle façon qu’on remarque que suis catho, avec un chapelet autour du poignet ? Comment je peux faire concrètement ? Car j’ai envie de commencer dès le premier jour de la rentrée, car si j’attends je n’évangéliserai pas. »

Notre réponse :

Bravo pour ton désir d’annoncer le Christ. Le mieux, pour apprendre à évangéliser, est de faire un « stage » d’évangélisation avec d’autres jeunes, sur le terrain. Il y a par exemple le Festival Anuncio (19 – 20 août), ou encore l’évangélisation de plages avec la Communauté de Béatitudes (10 – 25 juillet, regarde là). Dans ces camps de jeunes, on est formé à évangéliser : tu apprendras les « bases » de l’évangélisation, tu la pratiqueras en vrai. Forte de cette expérience – qui est aussi une expérience d’Eglise – à ton retour là où Dieu t’a placée, tu arriveras mieux à annoncer son nom, que ce soit à la fac auprès de tes copains mais aussi dans ton entourage plus ou moins proche, auprès de ceux que tu rencontres… Tu peux aussi commencer dès maintenant.

Maintenant, pour répondre plus concrètement à ta question.

  1. Il faut essayer d’avoir un témoignage cohérent entre ce que tu vis et le message annoncé. Pour le vivre, il faut que tu aimes tout azimut.
  2. Effectivement, une médaille bien visible (sans provoquer) peut aider, mais aussi par tes prises de position, en hésitant pas à rendre compte de l’espérance qui est en toi, avec douceur et respect (Cf 1, Pierre 3-15)
  3. Pour annoncer, c’est très simple, il s’agit d’ouvrir les yeux pour repérer les occasions de dire que tu es catho, et plus important encore, que tu as la foi et que tu aimes le Seigneur. C’est le témoignage de ta relation avec Jésus. C’est beaucoup plus important à donner qu’un débat qui peut être sans fin, tu dois le faire passer en priorité.
  4. Sois attentive aux « feux verts », c’est-à-dire quand tes perches sont accueillies favorablement. C’est peut-être le moment pour cette personne de faire un pas de plus, de venir à un groupe de prière, par exemple ? Si le feu est rouge, attend encore pour aller plus loin, laisse toujours l’autre libre et donne-lui du temps.
  5. Prie le Seigneur de te donner des occasions et tu verras qu’elles ne tarderont pas : une conversation entre potes sur la sexualité ou un sujet de société, une sortie qui ne tourne pas comme tu l’espérais, une discussion en tête à tête avec une copine sur sa life qui part en vrille, ou des opportunités comme la Toussaint, Noël, Pâques… Par exemple, si on te demande « que fais-tu à Noël ? », tu peux répondre « je vais la messe de minuit, c’est hyper beau, on fête la naissance de Jésus… » et proposer de t’accompagner avec des amis sympas. Laisse ensuite le Seigneur agir.
  6. Un autre point : évite si tu peux de parler politique, c’est le meilleur moyen de te fâcher avec certains copains ou de les agacer inutilement
  7. Sois toi-même, ne leur dit pas ce qu’ils veulent entendre, mais annonce-leur que Jésus veut les sauver, qu’Il les aime chacun infiniment plus que n’importe qui d’autre (c’est ce qu’on appelle le « kérygme », cf Jn 3,16). Dis-leur personnellement, droit dans les yeux, avec douceur. Demande à l’Esprit Saint de t’éclairer, parle-leur avec tout ton cœur. Dieu fera le reste. Bonne mission !

Vous aussi posez-nous votre question en nous l’envoyant sur anuncioblog@gmail.com.

Patrice de Plunkett : « La nouvelle évangélisation sera l’évangélisation d’une France et d’une Europe radicalement nouvelles »

Débat étonnant dans Témoignage chrétien, sur la question « L’Eglise est-elle encore influente ? » Patrice de Plunkett y signe une tribune très intéressante :


La « nouvelle évangélisation » sera l’évangélisation d’une France et d’une Europe radicalement nouvelles, où il n’y aura ni trace ni écho des nostalgies (progressistes ou conservatrices) d’une bourgeoisie marquée par le passé plus ou moins proche.

La nouvelle évangélisation, c’est vivre la foi chrétienne plénière dans une société européenne devenue mondiale, où le passé culturel ne veut plus rien dire. La foi vit dans l’instant présent. Le passé n’évangélise pas. Et la prêtrise n’est pas le passé : c’est la Cène, aujourd’hui, hier et demain, jusqu’à la consommation des siècles.

En France et ailleurs, la seule influence que cherche l’Église est celle du Christ dans chaque âme.

Lire l’intégralité de l’article : Témoignage chrétien

Pour en savoir plus sur Patrice de Plunkett : voir son blog

Evangéliser la culture ?

Culture

Comment peut-on évangéliser la culture, ou plutôt les cultures ? La réponse est donnée dans la fantastique exhortation apostolique de Paul VI sur l’évangélisation dans le monde moderne, Evangelii Nuntiandi, au numéro 20. Avec à la clef, la nécessité de proclamer la Bonne Nouvelle du salut.

Evangélisation des cultures

20. Nous pourrions exprimer tout cela en disant : il importe d’évangéliser — non pas de façon décorative, comme par un vernis superficiel, mais de façon vitale, en profondeur et jusque dans leurs racines — la culture et les cultures de l’homme, dans le sens riche et large que ces termes ont dans Gaudium et spes(1), partant toujours de la personne et revenant toujours aux rapports des personnes entre elles et avec Dieu.

L’Evangile, et donc l’évangélisation, ne s’identifient certes pas avec la culture, et sont indépendants à l’égard de toutes les cultures. Et pourtant le Règne que l’Evangile annonce est vécu par des hommes profondément liés à une culture, et la construction du Royaume ne peut pas ne pas emprunter des éléments de la culture et des cultures humaines. Indépendants à l’égard des cultures, Evangile et évangélisation ne sont pas nécessairement incompatibles avec elles, mais capables de les imprégner toutes sans s’asservir à aucune.

La rupture entre Evangile et culture est sans doute le drame de notre époque, comme ce fut aussi celui d’autres époques. Aussi faut-il faire tous les efforts en vue d’une généreuse évangélisation de la culture, plus exactement des cultures. Elles doivent être régénérées par l’impact de la Bonne Nouvelle. Mais cet impact ne se produira pas si la Bonne Nouvelle n’est pas proclamée.

(1) Cf. n. 53 : AAS 58 (1966), p 1075.

Source : Evangelii Nuntiandi

Evangéliser les musulmans, selon Charles de Foucauld

Bienheureux Charles de Foucauld

Bienheureux Charles de Foucauld

Voici une lettre de Charles de Foucauld adressée en 1907 à René Bazin, de l’Académie française. Parlant du risque d’un empire africain musulman indépendant, il explique comment pratiquer l’évangélisation des musulmans dans ces pays : « tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime. » Extrait.

« Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle. Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite : quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.
L’empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes, dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.
Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.

Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du medhi, il n’y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve;  » l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération « , disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France.

De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du medhi… »

Charles de Foucauld

(Merci à JM)

Faut-il évangéliser l’Occident ? (Oui, pour Samuel Pruvot)

Samuel Pruvot

Le rédacteur en chef actualités de l’hebdomadaire Famille Chrétienne, Samuel Pruvot, revient sur la bonne nouvelle que nous étions les premiers à annoncer en France sur la création d’un dicastère pour la nouvelle évangélisation :

Bruit de réseaux sur Internet. (…) Un dicastère consacré à l’évangélisation de l’Occident. L’Occident où l’Évangile a été annoncé, mais où sa trace s’est estompée au fil du temps. Au point de sombrer sous la barre des 1 % de pratiquants dans certains diocèses français. Les catholiques passent aujourd’hui pour une espèce en voie de disparition, au même titre que les ours blancs.

Pour l’éditorialiste, c’est une très bonne nouvelle :

Ce nouveau dicastère est donc bienvenu. « France, pays de mission », tel était déjà le titre d’un best seller imprimé pendant la guerre (ndlr : plutôt en 1947 ?). Entre temps la prophétie s’est réalisée. Évangéliser ou disparaître, telle est désormais la question.

Il revient d’ailleurs sur le forum Communion-Evangélisation :

Cependant, la fille aînée de l’Église n’a pas dit son dernier mot. À preuve le congrès Communion et Évangélisation qui s’est déroulé du 23 au 25 avril à Avignon. Une initiative chaleureusement soutenue par Mgr Rey et par Mgr Cattenoz. Le thème ne faisait pas peur : « L’évangélisation pour les nuls ». Mais les intervenants donnaient le frisson en racontant leurs exploits apostoliques. Des bordels de Pigalle aux plages de Saint-Tropez, des myriades de conversions inattendues et consolantes.

Lire la suite : Famille Chrétienne

A propos de la troisième vague

Evêque auxiliaire de Reims, Mgr Joseph Boishu est responsable du groupe épiscopal d’accompagnement du Renouveau charismatique. Dans un entretien accordé au portail de l’Eglise catholique de France, il présente un ouvrage publié suite à une rencontre organisée à Paris en mai 2009 pour les délégués diocésains au Renouveau et des responsables de communautés charismatiques.

La question du discernement est sous-jacente :

Nous voyons apparaître depuis quelques années comme un nouvel élan charismatique qu’on a appelé « Troisième vague » ou « Mouvement de la Gloire ». Ce nouvel élan se manifeste surtout par de grands rassemblements qui se déroulent dans une ambiance émotionnelle forte et avec des phénomènes comme des guérisons, des « repos dans l’Esprit » (état de paix, de sérénité et d’abandon, NDLR), des spasmes, des rires… La Parole y est annoncée par divers orateurs, catholiques, réformés, évangéliques…

Il perçoit l’évangélisation commune comme une chance :

Même si ce n’est pas toujours facile, cette collaboration œcuménique est une chance pour l’évangélisation aujourd’hui. Dans son encyclique « Ut unum sint », Jean-Paul II écrivait « Les relations entre chrétiens… demandent dès maintenant les collaborations pratiques possibles à divers niveaux, pastoral, culturel, social et aussi dans le témoignage du message de l’évangile… Cette collaboration est aussi une épiphanie du Christ lui-même » (n° 40). Cette évangélisation commune est alors une chance.

Et en même, temps, à propos de cette évangélisation pratiquée ensemble (comme entre évangéliques et catholiques), il précise qu’il faut aussi un discernement théologique :

Cette collaboration est aussi une épiphanie du Christ lui-même » (n° 40). Cette évangélisation commune est alors une chance. Bien sûr, elle demande à être réfléchie et accompagnée d’un vrai travail de discernement théologique.

Enfin, il rappelle aussi que c’est toute l’Eglise qui est charismatique, puisqu’elle vit aussi du charisme de ses membres :

Nous savons, comme l’a dit Jean-Paul II, que « la dimension institutionnelle et la dimension charismatique sont co-essentielles à la constitution divine de l’Eglise ». (Message aux participants du Congrès des Mouvements ecclésiaux, D. C. du 5-07-1998.)

Lire la suite : l’entretien sur le portail Catholique.fr

Benoît XVI va créer le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation

Une très importante décision du pape : Benoît XVI publiera dans les prochaines semaines une lettre apostolique créant le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Le président en sera Mgr Rino Fisichella, actuel recteur de l’université du Latran (où il sera remplacé par le salésien don Enrico Dal Covolo). Cette idée a été proposée par le Patriarche de Venise SER Mgr.Angelo Scola. Cette nouvelle mission vise directement à réévangéliser l’Europe, les USA, l’Amérique du Sud. Cette nouvelle charge a été expressement pensée et voulue par le Saint-Père.Mgr Fischella voit son importance renforcée à la Curie. D’autre part Mgr. Gianfranco Ravasi, ministre de la Culture au Vatican, se voit propulsé au premier rang pour la succession du cardinal Tettamanzi à l’archevéché de Milan.

Source : lu dans Sagri Palazzi, par le vaticaniste Andrea Tornielli (merci à Pierre)

On a retrouvé l’arche de Noé

L'Arche de Noé version Playmobil

L'Arche de Noé de l'exposition « Il était une foi Playmobil » (jusq'au 16 mai au musée des Arts décoratifs à Paris)

« Si eux se taisent, les pierres crieront » : comment ne pas penser à cette parole de l’Evangile (Luc 19,40) en apprenant cette nouvelle ? Comme si, par manque d’évangélisation de la part des croyants, les fouilles archéologiques se font révélateur de l’histoire sainte, Bible à l’appui…

L’arche de Noë retrouvée en Turquie ? (AFP)

Un groupe d’explorateurs évangéliques chinois et turcs ont annoncé aujourd’hui qu’ils pensaient avoir découvert l’arche de Noé sur un sommet de quelque 4000 mètres du mont Ararat en Turquie. Ils affirment avoir retrouvé des restes en bois de la structure de l’arche dont la datation au carbone quatorze remonterait à 4.800 ans, époque présumée où l’arche aurait navigué.

« Nous ne sommes pas sûrs à 100% qu’il s’agit de l’arche mais nous le sommes à 99,9% », a déclaré Yeung Wing-cheung, réalisateur chinois de films documentaires à Hong Kong et l’un des quinze membres de l’équipe baptisée Noah’s Ark Ministries International. La structure de l’arche comporte plusieurs compartiments, certains dotés de poutrelles en bois, qui devaient abriter des animaux, a-t-il ajouté.

L’équipe a exclu que l’emplacement de la découverte ait été habité puisqu’on n’a jamais trouvé, dans la région, de traces de présence humaine au-delà de 3.500 mètres d’altitude. Les responsables turcs locaux vont demander au gouvernement de demander à l’UNESCO d’accorder à la région le statut de « patrimoine mondial » afin que le site soit protégé pendant toute la durée des fouilles, a indiqué Yeung.

Selon la Bible, Dieu aurait déclenché le déluge pour laver la terre de sa corruption et demandé à Noé de construire une arche et d’y placer un spécimen de chacune des espèces vivantes. Toujours selon la Bible, lorsque les eaux de l’inondation provoquée par le déluge se sont retirées, l’arche s’est posée à sec sur l’une des hauteurs d’une chaîne montagneuse que certains chercheurs pensent être le mont Ararat.

Communion-Evangélisation : premier retour

Celui de Patrice de Plunkett qui participait, comme nous, aux interventions :

Organisée en Avignon ce week-end par Mgr Cattenoz et Mgr Rey, la rencontre Communion et évangélisation a été trop riche et dense pour être synthétisée en quelques mots. Un public nombreux, toutes sensibilités, milieux et âges mêlés ; beaucoup de jeunes ; une animation musicale et une ferveur collective happy-clappy à se croire dans une assemblée évangélique, ce qui me rappelait mon enquête récente (si ce n’est la présence de la Vierge Marie dans les chants) ; des témoignages et des enseignements impressionnants, en phase avec le monde réel. C’est un creuset pour demain, un laboratoire du catholicisme en mutation, et le test du succès de la politique pastorale consistant à associer « toute la palette de ce que l’Eglise inclut », selon la formule du directeur du séminaire de La Castille, le P. Arnaud Adrien.

lire la suite : sur son blog

Relooking d’Anuncioblog

A la veille du forum Communion Evangélisation qui a lieu du 23 au 25 avril en Avignon (lire ici), Anuncioblog se dote d’un nouveau moteur (WordPress) et d’une nouvelle carrosserie dans le style du laboratoire d’idées.

En 4 ans, ce sont plus de 1.200 billets sur l’annonce du Christ qui ont été posté, pour atteindre aujourd’hui 30.000 pages vues par mois.

Créé en octobre 2006 pour la journée mondiale des missions, Anuncioblog est devenu au fil des mois le 1er site consacré à l’évangélisation (Source : Google).

De nombreux non-catholiques commentent les billets, donnant la possibilité d’une évangélisation online, bien que difficile par manque d’incarnation. Le dialogue d’écran à écran, s’il est en apparence plus facile, présente un grand défi : comment faire une vraie rencontre ?

Actualité de l’évangélisation, pop louange, première annonce, évangélisation nouvelle, médias et Evangile, réseaux sociaux, culture, ce sont toutes ces questions qui sont abordées dans le blog sous des angles et des formes variés : interviews, vidéos, tribunes lires, billets d’humeur, analyses.

Pour les prochains mois, le blog souhaite faire appel à de nouveaux contributeurs pour améliorer son offre : plus de témoignages de foi, plus de pratique, plus de chroniques personnelles sur la mission de l’Eglise. Avis aux amateurs ! (La rédaction : anuncioblog@gmail.com).

NB : lors de la migration de Dotclear à WordPress, le lien vers les images a été rompu, elles devraient réapparaître progressivement… de même qu’un certain nombre de widgets de la version précédente !

Au nom du Père

Au nom du Père

Ce n’est pas un nouveau film du genre, mais un documentaire de Virginie Ledoyen et Jean-Marc Coudert diffusé ce soir sur France 4. Ils ont rencontré plusieurs séminarites pour comprendre le sens de leur vocation. On parlera sans doute de la mission première de l’Eglise, l’évangélisation…

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