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Benoît XVI : « Etre évangélisateur n’est pas un privilège, mais un engagement »

Dimanche 16 octobre, au terme d’une longue journée ponctuée de témoignages, le pape a rencontré les nouveaux évangélisateurs qui participaient, salle Paul VI au Vatican, à la première rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la nouvelle évangélisation sur le thème « Nouveaux évangélisateurs pour la nouvelle évangélisation – la Parole de Dieu croît et se répand ».

Dans un monde où le mal fait souvent plus de bruit que le bien, le pape Benoît XVI a salué l’action de ceux qui accueillent l’invitation du Christ à devenir ses disciples. « Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu », a-t-il affirmé en rappelant qu’être évangélisateur « n’est pas un privilège mais un engagement qui vient de la foi ».

Dans son discours, le pape a aussi évoqué la condition de l’homme contemporain qui, « souvent confus », ne parvient pas « à trouver de réponse aux nombreuses interrogations qui agitent son esprit concernant le sens de la vie et les questions qui se trouvent au plus profond de son cœur ».

« L’homme ne peut éluder ces questions qui touchent la signification de soi et de la réalité, il ne peut vivre dans une seule dimension ! », a fait observer le pape avnt d’ajouter : « Au contraire, assez souvent, il s’éloigne de la recherche de l’essentiel dans la vie, alors qu’un bonheur éphémère lui est proposé, qui le contente pour un moment mais laisse bien vite tristesse et insatisfaction ».

Malgré tout, aujourd’hui encore, a affirmé le pape, et « comme aux débuts du christianisme », « la Parole de Dieu continue à croître et à se répandre ».

« Nous devons toujours croire dans l’humble puissance de la Parole de Dieu et laisser Dieu agir ! », a-t-il conseillé : « Dans le monde, même si le mal fait plus de bruit, il continue à y avoir de la bonne terre ».

« L’annonce de l’Evangile est vraiment arrivée jusqu’aux confins du monde, a constaté Benoît XVI, et, même au milieu de l’indifférence, de l’incompréhension et des persécutions, beaucoup continuent encore aujourd’hui, avec courage, à ouvrir leur cœur et leur esprit pour accueillir l’invitation du Christ à Le rencontrer et à devenir ses disciples ».

« Si tout cela, d’une part, apporte consolation et espérance, parce que cela montre le constant ferment missionnaire qui anime l’Eglise, cela doit, d’autre part, tous nous remplir d’un sens renouvelé des responsabilités envers la Parole de Dieu et la diffusion de l’Evangile », a demandé le pape.

Devant les milliers de personnes présentes salle Paul VI, Benoît XVI est revenu sur l’institution, il y a un an, du Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation dans lequel il voit « un instrument précieux pour identifier les grandes questions débattues dans différents secteurs de la société et de la culture contemporaine », et « appelé à offrir une aide particulière à l’Eglise dans sa mission, surtout au sein de ces pays d’ancienne tradition chrétienne qui semblent devenus indifférents, voire hostiles à la Parole de Dieu ».

« Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui annoncent et témoignent que c’est le Christ qui nous enseigne l’art de vivre, le chemin du vrai bonheur, parce qu’Il est la route de la vie », a insisté Benoît XVI : « Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu. Et nous devons aussi toujours rappeler que Jésus n’a pas sauvé le monde par de belles paroles ou des moyens tapageurs, mais par sa souffrance et par sa mort ».

« En vous voyant tous et en sachant le grand engagement que chacun pose au service de la mission, je suis convaincu que les nouveaux évangélisateurs se multiplieront toujours plus pour donner naissance à la vraie transformation dont le monde d’aujourd’hui a besoin », a-t-il ajouté.

Avant de conclure, le pape a rappelé qu’ « être des évangélisateurs n’est pas un privilège, mais un engagement qui vient de la foi » : « Je vous demande de vous laisser combler par la grâce de Dieu et de correspondre docilement à l’action de l’Esprit du Ressuscité. Soyez des signes d’espérance capables de regarder vers l’avenir avec la certitude qui vient du Seigneur Jésus, qui a vaincu la mort et nous a donné la vie éternelle ».

Source : d’après Zenit

Benoît XVI : « Pour être efficace, l’évangélisation a besoin de la force de l’Esprit »

 

Dimanche dernier, à l’occasion de la conclusion de la première rencontre internationale organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la nouvelle évangélisation, Benoît XVI a rappelé l’importance de la prière et de la « force de l’Esprit » pour une évangélisation « efficace ». Et il annonce une « Année de la Foi » (2012-2013).

« L’annonce doit toujours être précédée, accompagnée et suivie de la prière », a insisté le pape qui a célébré la messe dans la basilique Saint-Pierre. Dans son homélie, le pape s’est adressé aux personnes engagées dans le monde entier « sur les frontières de la nouvelle évangélisation ».

En s’arrêtant notamment sur la seconde Lecture tirée de la première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, il a souligné combien l’apôtre Paul, « le plus grand évangélisateur de tous les temps », rappelle « que l’on n’évangélise pas de manière isolée ».

« L’annonce doit toujours être précédée, accompagnée et suivie de la prière », a encore commenté le pape: « Chaque missionnaire de l’Evangile doit toujours avoir à l’esprit cette vérité : c’est le Seigneur qui touche les cœurs par sa Parole et son Esprit, appelant les personnes à la foi et à la communion dans l’Eglise ».

Enfin, Paul laisse un enseignement très précieux, tiré de son expérience. Il écrit : « Notre annonce de l’Évangile chez vous n’a pas été simple parole, mais puissance, action de l’Esprit Saint, certitude absolue » (v. 5).

« Pour être efficace – a insisté le pape – l’évangélisation a besoin de la force de l’Esprit » et l’annonce, « pour être accomplie et fidèle, demande d’être accompagnée de signes, de gestes comme la prédication de Jésus. Parole, Esprit et certitude sont donc inséparables et concourent à faire en sorte que le message évangélique se répande avec efficacité ».

« Les nouveaux évangélisateurs sont appelés à avancer sur ce Chemin qu’est le Christ pour faire connaître aux autres la beauté de l’Evangile qui donne la vie », a ajouté le pape: « Et l’on ne marche jamais seuls sur ce chemin, mais en compagnie : une expérience de communion et de fraternité qui est offerte à tous ceux que nous rencontrons, pour les faire participer à notre expérience du Christ et de son Eglise ».

« La mission de l’Eglise, comme celle du Christ – a poursuivi Benoît XVI – est essentiellement de parler de Dieu, de faire mémoire de sa souveraineté, de rappeler à tous, spécialement aux chrétiens qui ont perdu leur identité, le droit de Dieu sur ce qui lui appartient, c’est-à-dire notre vie ».

Le pape a enfin annoncé son désir de convoquer une « Année de la foi » pour donner « une impulsion nouvelle à la mission de toute l’Eglise de conduire les hommes hors du désert où ils se trouvent souvent sur leur lieu de vie »: « Ce sera un moment de grâce et d’engagement pour une conversion toujours plus totale à Dieu, pour renforcer notre foi en Lui et pour l’annoncer avec joie à l’homme de notre temps ».

« Vous êtes parmi les protagonistes de la nouvelle évangélisation que l’Eglise a entreprise et mène, non sans difficulté, avec le même enthousiasme que les premiers chrétiens », a conclu le pape: « Apprenez de la Mère du Seigneur et de notre Mère à être humbles tout en étant courageux, simples et prudent, doux et forts, non par la force du monde, mais par celle de la vérité ».

Source : d’après Zenit

Benoît XVI aux francophones : « Puisse l’Esprit Saint susciter des missionnaires généreux et audacieux »

 

Dimanche dernier, après la prière de l’Angélus, le pape Benoît XVI a rappelé l’importance de la « transmission de la foi », invitant à prier « pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation » et pour que se lèvent des « missionnaires généreux et audacieux ».

« Chers pèlerins francophones, la semaine missionnaire mondiale qui débute aujourd’hui oriente notre regard vers la transmission de la foi », a affirmé le pape en s’adressant aux pèlerins francophones, ce dimanche à l’issue de la prière de l’angélus, avant d’ajouter : « Ce don de Dieu naît lorsque le cœur est touché par sa Parole et s’ouvre à sa lumière ».

« Par le baptême, les chrétiens ont reçu la mission de faire connaître et aimer le Christ autour d’eux. Dans l’Église, ils sont nombreux à annoncer la Bonne nouvelle du Salut avec foi et courage », a-t-il précisé.

« Je vous invite à prier, a insisté Benoît XVI, pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation. Le Christ est venu pour tous. Puisse l’Esprit Saint susciter pour notre temps des missionnaires généreux et audacieux ! Bon dimanche à tous ! ».

Source : Zenit

Anuncioblog fête ses 5 ans !

Anuncioblog est né pour la semaine missionnaire mondiale 2006, 6 mois avant le festival du même nom, sous le mandat du 1er président de l’association Anuncio.

Indépendant même si proche du Festival Anuncio (ce dernier affiche les derniers billets du blog via un flux RSS), Anuncioblog est devenu depuis un site incontournable sur l’évangélisation en général et la nouvelle évangélisation en particulier.

Il est en effet le 1er blog francophone référencé dans Google sur ces questions. Il apparaît également dans Google Actualités au même titre que tout média, chrétien ou non.

Billets, articles, reprises de dépêches, interviews, témoignages, tribunes libres, vidéos, suivis journalistiques d’événements missionnaires, voilà qui a fait la recette d’un blog qui désormais connaît 5.000 visiteurs uniques par mois.

Anuncioblog promet désormais de permettre à chacun de proposer ses articles à la rédaction, via une interface attractive, ouverte à l’occasion de ce 5ème anniversaire. Avis aux amateurs ! Il vous suffit de vous inscrire ici. Une seule condition : écrire sur le thème de la mission première de l’Eglise : l’évangélisation !

« L’évangélisation favorise le développement des peuples »

A l’occasion de la Journée missionnaire mondiale, célébrée le dimanche 16 octobre au niveau mondial, Mgr Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples depuis le mois de mai dernier, a évoqué l’évangélisation comme l’un des plus beaux services à rendre à notre foi. Il a rappelé qu’elle favorise toujours « le développement des peuples ».

Au début du mois d’octobre, traditionnellement consacré à la mission, Mgr Filoni a accordé une interview à L’Osservatore Romano dans laquelle il évoque la Journée missionnaire mondiale qui se déroule le 16 octobre dans le monde entier. Un rendez-vous annuel « qui implique toute l’Eglise avant tout sur le plan de la prière et sur celui de la solidarité envers la mission évangélisatrice ».
Pour ce mois missionnaire, le pape a voulu confier à la réflexion des chrétiens un message intitulé ‘Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie’ et sur lequel Mgr Filoni a voulu réfléchir, soulignant trois points particuliers.
« Le premier concerne l’engagement que tous les chrétiens doivent porter à l’annonce de l’Evangile ; en tant que baptisés, en effet, nous avons un devoir précis, celui d’annoncer l’Evangile ; il s’agit de prendre au sérieux le commandement que Jésus, après la résurrection, confie aux apôtres et à tous les croyants », affirme-t-il. « Ainsi, les premiers destinataires de la vocation missionnaire sont les baptisés, donc les prêtres et les évêques ».
Le second aspect se réfère au service. « Evangéliser est le plus précieux des services que nous pouvons rendre à notre foi ; je dirais aussi le plus beau, parce que pour un chrétien, annoncer l’Evangile signifie répondre à la volonté de Jésus », explique-t-il. « Evangéliser, en même temps, est un service à son Eglise, mais aussi un service à chaque personne, parce qu’il aide à retrouver une dimension, celle horizontale, qui complète le sens de nos relations humaines ».
Enfin, le troisième point : « il faut souligner que l’annonce de l’Evangile vivifie l’Eglise en interne, en fortifie la ferveur, en renouvelle l’engagement dans le monde et la pousse à se réajuster dans la méthodologie et dans le zèle ».
Mgr Filoni rappelle aussi que « l’évangélisation favorise toujours le développement des peuples ». « C’est une perspective qu’il ne faut pas sous-évaluer : l’annonce de l’Evangile porte et crée de la solidarité. C’est pourquoi, bien que l’évangélisation soit notre premier objectif, nous nous proposons toujours de promouvoir la solidarité envers celui qui vit dans les territoires de mission en partageant et en comprenant leurs nécessités humaines, sociales et matérielles ».
A l’occasion de cette Journée missionnaire mondiale, le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples invite enfin les fidèles à la générosité, à condition que celle-ci « soit toujours accompagnée d’un grand amour pour les missions et d’une fervente prière quotidienne en soutien aux missionnaires et à l’annonce de l’Evangile ».
Source : d’après Zenit

Mgr Fisichella : « L’évangélisation doit trouver un nouveau langage »

Quelques jours avant la grande rencontre organisée le week-end dernier par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, son président, Mgr Rino Fisichella, avait rappelé combien l’évangélisation doit aujourd’hui trouver « un nouveau langage » et de « nouveaux styles de vie ».

« L’évangélisation est la mission même de l’Eglise qui continue depuis 2000 ans mais qui doit trouver un nouveau langage, qui doit avoir de nouveaux styles de vie faits d’une profonde identité et de respect ; d’un sens profond d’appartenance à l’Eglise et aux communautés chrétiennes mais aussi ouverts à la rencontre avec le monde entier », avait pu préciser Mgr Fisichella.

Sur Radio Vatican, le président du dicastère pour la promotion de la nouvelle évangélisation avait expliqué l’objectif de cette grande rencontre au Vatican, à commencer par celui de présenter au pape « les représentants de toutes les réalités ecclésiales qui œuvrent à la nouvelle évangélisation ».

En ce mois d’octobre, « mois missionnaire », le prélat a mis l’accent sur le thème de cette rencontre, emprunté aux Actes des apôtres : « La Parole de Dieu croît et se répand ». « Nous voulons présenter les nouveaux évangélisateurs à l’Eglise pour faire connaître la Parole de Dieu et augmenter le nombre de disciples du Seigneur », a-t-il commenté.

Mgr Fisichella s’est aussi arrêté sur l’importance de ce rassemblement en vue du prochain synode convoqué du 7 au 28 octobre 2012 au Vatican sur le thème « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».

« Cela me semble une contribution très importante pour que nous donnions aux évêques du monde entier, particulièrement à ceux qui seront présents au synode en octobre 2012, le signe évident que la Nouvelle évangélisation est à l’œuvre depuis longtemps ».

Il a aussi rappelé l’impulsion donnée par Jean-Paul II à celle-ci : « Le bienheureux Jean-Paul II, pendant 27 ans, a ‘provoqué’ l’Eglise de toutes les manières possibles pour qu’elle reconnaisse l’urgence et la nécessité de la nouvelle évangélisation ». Par la suite, « le pape Benoît XVI, par un acte vraiment prophétique, en instituant ce Conseil pontifical, a voulu que les différentes réalités – celles qui existent et celles qui naîtront à l’avenir – puissent trouver un point de référence, puissent trouver une expression concrète du service du pape pour l’Eglise en faveur de la nouvelle évangélisation ».

Plus de 6.000 personnes ont participé à cette rencontre, ce dimanche, au Vatican. Dans un programme chargé, les participants ont accueilli Benoît XVI le 15 octobre dans la salle du synode. Le lendemain, le pape a célébré une messe pour eux dans la basilique Saint-Pierre, pendant laquelle il a rappelé aux nouveaux évangélisateurs l’importance de la prière et de la « force de l’Esprit » pour une évangélisation « efficace ». Benoît XVI a choisi ce moment précis pour annoncer une « Année de la Foi » (2012-2013).

Source : d’après Zenit

Dans la nouvelle évangélisation, le silence a un rôle important

 

Il n’y a pas antithèse entre la vie contemplative et l’annonce de la Parole, rappelle le père Federico Lombardi, S.J., directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans son dernier éditorial pour « Octava Dies », le bulletin hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV).

Revenant sur la visite que Benoît XVI a effectuée, dimanche 9 octobre, à la Chartreuse de Serra San Bruno, en Calabre (Italie), le porte-parole du Saint-Siège souligne que le « silence et la Parole » avec « la prière et l’annonce », loin de s’opposer, sont essentiels, au moment où « nous nous interrogeons sur la manière de donner des ailes à la nouvelle évangélisation ».

« Le silence est la prémisse essentielle pour accueillir l’écoute de la Parole », insiste le père Lombardi, car « c’est justement parce qu’il est scandé, modulé de silences, que le son de la parole devient significatif ».

Le père Lombardi reconnaît que, pour les personnes de notre époque, plongées dans un flux de bruits continu, physique ou mental, la vie des moines suscite à la fois de l’admiration et une crainte révérencielle, la nostalgie de rythmes et équilibres de vie perdus dans le passé ». Toutefois, presque tous, de manière plus ou moins confuse, ajoute-t-il « ressentent de la fascination et comprennent l’importance essentielle d’un lieu de silence ».

Un silence, précise-t-il, qui n’équivaut pas « au vide du néant », mais « à la respiration de l’esprit » où l’on finit par percevoir ‘le souffle léger’ de la présence de Dieu, ‘la Réalité la plus réelle qui soit, comme disait le pape, et qui se trouve bien au-delà de la dimension sensible’ ».

Le Père Lombardi rappelle le thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales, le 20 mai 2012 : « Silence et Parole : chemin d’évangélisation ».

Source : d’après Zenit

Sainte Thérèse, pour appeler à l’évangélisation

A l’occasion de la fête de sainte Thérèse de l’Enfant-aJésus, le 1er octobre dernier, plusieurs milliers de personnes ont participé à la Semaine thérésienne qu’organise chaque année, depuis 5 ans, l’œuvre des Apprentis d’Auteuil, en l’honneur de leur sainte patronne et patronne de la mission universelle. Cette année, le thème était : « être missionnaire à l’école de Thérèse et de Jean-Paul II ». Avec, en filigrane, la question de cette nouvelle évangélisation qui concerne tous les catholiques.

Pendant 6 jours, au sanctuaire parisien de Notre-Dame de Lisieux, célébrations, conférences, soirées de prière ont été proposées aux franciliens pour témoigner de la mission aujourd’hui et répercuter l’appel de Benoit XVI à vivre un temps de nouvelle évangélisation, élan initié par son prédécesseur, Jean-Paul II, qui fit entrer sainte Thérèse dans le cercle des docteurs de l’Église.

De nombreux intervenants ont pris la parole comme les deux évêques auxiliaires de Paris, Mgr Renauld de Dinechin, et Mgr Jérôme Beau, ainsi que le père Marie-Michel, fondateur du Carmel de Marie Vierge Missionnaire et cofondateur de l’école d’évangélisation Jeunesse-Lumière, des membres de Fidesco, Points-Coeur, SOS Prière… Ils ont évoqué le défi de la nouvelle évangélisation en s’interrogeant sur les nouvelles formes que prend la mission aujourd’hui.

Pendant le weekend, du vendredi au dimanche, dans le Village missionnaire, des témoins ont partagé leur expérience d’évangélisation et des auteurs ont dédicacé leurs ouvrages, comme Guy Baret, Brunor, Elvine, Floris, Dominique Bar…

La fondation des Apprentis d’Auteuil comptabilise plus de 140 ans d’histoire et d’évolution au service des plus petits et des plus faibles. Reconnue d’utilité publique depuis 1929, elle accueille, éduque et forme plus de 13.000 garçons et filles en difficulté pour leur permettre de s’insérer dans la société en adultes libres et responsables. L’œuvre accompagne également les familles dans leur rôle éducatif. Elle délivre 66 formations professionnelles dans 12 filières au sein de 200 établissements en France.

Pour revivre cet évènement : www.semainetheresienne.org


Cardinal Stanislaw Rylko : « L’évangélisation n’est pas une affaire privée »

L’évangélisation est loin d’être une affaire privée : elle concerne tous les chrétiens qui sont appelés à prendre leurs responsabilités dans la vie et la mission de l’Eglise et à annoncer le Christ. C’est ce qu’affirme le cardinal Stanislaw Rylko, Président du Conseil pontifical pour les laïcs, dans un article publié dans L’Osservatore Romano, le 26 septembre dernier. Il reprend ici des lignes directrices indiquées sur ce thème en l’an 2000 par le cardinal Ratzinger.

« L’invitation de Jésus : ‘Allez vous aussi à la vigne’ » (Mt, 20, 3-4) doit être entendue par un nombre toujours plus important de fidèles laïcs – hommes et femmes – comme un rappel clair à assumer sa propre part de responsabilité dans la vie et dans la mission de l’Eglise, c’est-à-dire dans la vie et dans la mission de toutes les communautés chrétiennes : diocèses et paroisses, associations et mouvements ecclésiaux », affirme le cardinal Rylko.

Il déplore l’existence, parmi les chrétiens aussi, d’« une mentalité relativiste » qui s’enracine, se diffuse et « génère une grande confusion concernant la mission ». Il donne notamment en exemple « la propension à remplacer la mission par un dialogue dans lequel toutes les positions se valent ; la tendance à réduire l’évangélisation à une simple œuvre de promotion humaine ; un concept du respect de la liberté de l’autre qui fait renoncer à tout rappel à la nécessité de conversion ».

« Mandat explicite du Seigneur, l’évangélisation n’est pas une activité accessoire, mais plutôt la raison d’être de l’Eglise, sacrement du salut », indique-t-il avec force. « Celui qui connaît le Christ a le devoir de l’annoncer et celui qui ne le connaît pas a le devoir de recevoir cette annonce ».

Le cardinal Joseph Ratzinger, dans une conférence prononcée le 10 décembre 2000 à l’occasion du congrès des catéchistes et des professeurs de religion organisé par la Congrégation pour le clergé, a laissé à ce sujet « des indications très précieuses qui nous invitent à revenir à l’essentiel », explique-t-il.
« Le vrai problème de notre époque, c’est la ‘crise de Dieu’, l’absence de Dieu camouflée par une religiosité vide (…), c’est pourquoi l’évangélisation doit avant tout parler de Dieu, annoncer l’unique vrai Dieu ».

A partir de là, le cardinal Ratzinger a formulé trois lois : « La première est celle qu’il appelle ‘loi d’expropriation’. Nous chrétiens, nous ne sommes pas patrons, mais humbles serviteurs de la grande cause de Dieu dans le monde ». Le cardinal Ratzinger soulignait avec force : « évangéliser n’est pas simplement une manière de parler, mais une manière de vivre : vivre dans l’écoute et se faire la voix du Père ».

« L’évangélisation n’est donc jamais une affaire privée parce que derrière il y a toujours Dieu et toujours l’Eglise », insiste le cardinal Rylko.
Il cite encore le cardinal Ratzinger : « Ce n’est pas nous qui pouvons gagner les hommes. Nous devons les obtenir de Dieu pour Dieu. Toutes les méthodes sont vides sans le fondement de la prière. La parole de l’annonce doit toujours s’insérer dans une intense vie de prière ».

La seconde loi de l’évangélisation est celle qui ressortde la parabole du grain de sénevé : « La plus petite de toutes les graines qui sont sur la terre mais une fois semé, il monte et devient la plus grande de toutes les plantes potagères » (Mc, 4, 31-32). « Les grandes réalités commencent en humilité », soulignait le cardinal Ratzinger. Cette parabole nous dit que « celui qui annonce l’Evangile doit être humble, ne doit pas prétendre obtenir des résultats immédiats – ni qualitatifs, ni quantitatifs. Parce que la loi des grands nombres n’est pas la loi de l’Eglise ».

La troisième loi est enfin celle du grain de blé qui meurt pour porter du fruit (cfr. Jn, 12, 24). « Dans l’évangélisation, la logique de la croix est toujours présente ». « La portée des devoirs que l’Eglise doit affronter au début du troisième millénaire de l’ère chrétienne nous fait souvent nous sentir impuissants. La grande cause de Dieu et de l’Evangile dans le monde est constamment entravée et contestée par des forces hostiles », déplore le cardinal Rylko.

Mais « l’espérance ne doit jamais nous abandonner. Le successeur de Pierre nous assure que Dieu aujourd’hui aussi trouvera de nouveaux chemins pour appeler les hommes et veut nous avoir avec lui comme messagers et serviteurs ».

Source : d’après Zenit

La pastorale universitaire contribue à la nouvelle évangélisation

Les 16 et 18 septembre, à Madrid, les représentants de 17 pays d’Europe ont réfléchi ensemble sur la contribution que la pastorale universitaire peut apporter à la nouvelle évangélisation, indique un communiqué du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE). Un évènement qui précédait l’assemblée plénière du CCEE en Albanie, le 30 septembre dernier, sur le thème de la nouvelle évangélisation (lire ici).

Dans ses salutations, le responsable de la pastorale universitaire de la Conférence épiscopale espagnole, Mgr Agustín Cortés Soriano, évêque de Sant Feliu de Llobregat, a évoqué l’expérience des JMJ de Madrid, en mettant l’accent sur un point particulièrement intéressant de cette expérience, à savoir la typologie des participants à ces JMJ. D’après les statistiques, le participant-type était un étudiant universitaire âgé de 22-23 ans. Il convient donc de réfléchir aux moyens de donner une continuité à l’expérience intense de foi et de communion ecclésiale faite par ces jeunes durant ces JMJ, une fois qu’ils seront rentrés dans leurs communautés et leurs pays respectifs.

Mgr Marek Jędraszewski, président de la section « Université » de la Commission « Catéchèse, école et université » du CCEE, a souligné pour sa part la figure du bienheureux Jean-Paul II qui, au cours de son pontificat, s’est toujours inspiré de l’expérience qu’il avait faite en tant que jeune évêque à Cracovie, lorsqu’il entretenait des relations suivies avec les professeurs et la jeunesse universitaire. Dans sa vision prophétique de la nécessité d’une nouvelle évangélisation, il a toujours donné à la pastorale universitaire une place privilégiée dans le dialogue entre culture et foi.

Puis Don Agustìn del Agua, expert de la Commission, a approfondi la question du contexte dans lequel il faut parler de Dieu, un contexte souvent indifférent et même hostile, ce qui demande un effort intellectuel, la capacité de se mettre vraiment à l’écoute de ses interlocuteurs, et surtout un témoignage de vie de la part de celui qui annonce l’Évangile dans les milieux universitaires.

Le rév. Ferenc Janka, secrétaire de la Commission, a présenté les résultats du Congrès qui s’est tenu à Munich (Allemagne), en janvier dernier, et a décrit les principales étapes du travail de la Commission de 2006 à 2011. Les nombreuses rencontres organisées durant ces années ont fourni des points de référence pour l’activité future de la section « Université » de la Commission. Au cours de ces années, le réseau des responsables de la pastorale universitaire en Europe s’est étendu et constitue un motif d’espérance pour la nouvelle évangélisation du continent.

Mgr Nikola Eterović, secrétaire général du synode des évêques, a fait une brève présentation du synode, en expliquant comment est apparue l’idée de la nouvelle évangélisation, et en présentant les propositions des 113 conférences épiscopales, des 13 synodes des Églises catholiques orientales, des 26 dicastères du Vatican et des supérieurs et supérieures majeurs des divers ordres religieux.

Mgr Eterović a mis l’accent sur la spécificité de la nouvelle évangélisation, qui se différencie à la fois de l’activité ordinaire de l’Église et de la mission ad gentes. La nouvelle évangélisation s’adresse aux baptisés qui sont sans foi vivante ni pratique ecclésiale. L’Évangile doit leur être annoncé avec une nouvelle ardeur, et avec de nouvelles méthodes et de nouvelles expressions.

Mgr Eterović a encouragé les participants, en leur rappelant que la pastorale universitaire est certainement un milieu dans lequel le soin pastoral de l’Église peut et doit apporter une contribution essentielle à la nouvelle évangélisation. Il leur a demandé en outre de formuler des propositions synthétiques et de fournir des données statistiques susceptibles de contribuer à la réflexion des pères synodaux.

Dans l’après-midi du samedi 17 septembre, les participants ont visité le musée du Prado où, à travers la beauté de l’art et spécialement de l’art chrétien, il est possible de saisir le rôle culturel et artistique du christianisme dans le passé. Une tâche importante de la pastorale universitaire consisterait à servir de pont entre l’art chrétien du passé et les générations d’aujourd’hui, entre la beauté exprimée dans l’art et la beauté de Dieu.

Cette rencontre a été rythmée par des temps de prière communautaire. Le dimanche 18 septembre, la célébration eucharistique présidée par Mgr Eterović s’est déroulée dans la chapelle de la Conférence épiscopale d’Espagne, ornée des magnifiques mosaïques de Marco Ivan Rupnik, une œuvre artistique originale qui a pour thème la succession apostolique.

La prochaine rencontre des délégués nationaux se tiendra à Rome durant la rencontre des étudiants universitaires organisée par le Bureau de la pastorale universitaire du vicariat de Rome, du 27 avril au 1er mai 2012, à l’occasion du premier anniversaire de la béatification de Jean-Paul II.

Le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) réunit les présidents des 33 Conférences épiscopales existant actuellement en Europe, représentées de droit par leur président, ainsi que les archevêques de Luxembourg, de la Principauté de Monaco et de Chypre des maronites, et l’évêque de Chisinau (Moldavie). Il est présidé par le cardinal Peter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest, primat de Hongrie. Ses vice-présidents sont le cardinal Josip Bozanic, archevêque de Zagreb et le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux. Le secrétaire général du CCEE est le P. Duarte da Cunha. Le siège du secrétariat se trouve en Suisse, à Saint-Gall.

Source : d’après Zenit

Les prochaines JMJ, à Rio, auront pour thème l’évangélisation

En 2013, les JMJ auront lieu à Rio de Janeiro, au Brésil, sur le thème de l’évangélisation : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples » (cf. Mt 28, 19). Ce choix n’est pas dû au hasard à l’heure même où Benoît XVI réunit dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo ses anciens étudiants sur le thème de la nouvelle évangélisation, après avoir également créé en 2010 un Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et dans l’attente du Synode des évêques qui réunira des évêques du monde entier sur cette question précise en 2012.

Benoît XVI a fait cette annonce du thème des JMJ au cours de l’audience générale, mercredi à Castel Gandolfo. Comme c’est la coutume après un voyage international, Benoît XVI a aussi proposé un bilan de la JMJ de Madrid, « inoubliable » et pleine « d’émotion ».

Le pape a vu dans les JMJ des « journées extraordinaires », un « don précieux qui permet d’espérer pour l’avenir de l’Église ». De son côté, le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs et ancien proche de Jean-Paul II, avait estimé auparavant que les JMJ sont un instrument extraordinaire » d’évangélisation, tant pour les jeunes eux-mêmes que pour la société actuelle (lire ici).

Benoît XVI a confié son émotion à la vue de ces centaines de milliers de jeunes de 193 pays venus vivre une « formidable expérience de fraternité », de « rencontre avec le Seigneur », une « vraie cascade de lumière ». Benoît XVI n’a pas manqué d’exprimer ses remerciements à « ceux qui ont travaillé à l’organisation des JMJ » et pour « l’accueil chaleureux » des souverains d’Espagne et par le pays. Passant en revue chaque étape de son séjour à Madrid, le pape a rappelé « l’enthousiasme des jeunes » lors de la cérémonie d’accueil, jeudi soir, place de Cibeles, ses rencontres au monastère de l’Escurial avec les jeunes religieuses et les professeurs universitaires, le Chemin de croix, la messe avec les jeunes séminaristes à la cathédrale de Madrid, la rencontre avec les porteurs de handicap, la veillée de prière, la messe finale, la rencontre avec les volontaires…

A propos des vocations sacerdotales et à la vie consacrée à Dieu, le pape a dit sa confiance « qu’à Madrid aussi le Seigneur a frappé à la porte du cœur de nombreux jeunes pour qu’ils le suivent avec générosité dans le ministère sacerdotal ou dans la vie religieuse » – comme en témoignent régulièrement d’anciens Jmjistes. Au sujet de la veillée et de la messe, Benoît XVI a souligné le recueillement et l’enthousiasme : « la Veillée de prière, le soir, et la grande célébration eucharistique de conclusion du jour suivant ont été deux moments très intenses: le soir, une multitude de jeunes en fête, qui n’a pas du tout reculé devant la pluie et le vent, est restée en adoration silencieuse devant le Christ présent dans l’Eucharistie, pour le louer, lui rendre grâce, lui demander aide et lumière; et ensuite, le dimanche, les jeunes ont manifesté leur exubérance et leur joie de célébrer le Seigneur dans la Parole et dans l’Eucharistie, pour s’insérer toujours plus en Lui et renforcer leur foi et leur vie chrétienne. » Aux pèlerins de langue française réunis à Castel Gandolfo, le pape a confié mercredi : « Au cours de mon voyage apostolique à Madrid, j’ai rencontré avec joie et espérance des centaines de milliers de jeunes venus du monde entier. J’ai fait l’expérience de leur enthousiasme et de leur désir de s’orienter vers la vérité la plus profonde, celle que Dieu nous a donné de connaître dans le Christ. Puissent tous ces jeunes demeurer fidèles à leur engagement d’enraciner leur vie en lui ! Bon pèlerinage à tous ! »

Pendant les JMJ, le pape a envoyé en mission les centaines de milliers de jeunes présents (Valeurs actuelles parle de près de 2 millions). Ainsi, le 21 août, il les a exhorté à ne pas avoir « peur d’être catholiques », d’en témoigner toujours autour d’eux « avec simplicité et sincérité », pour que l’Église trouve en eux et en leur jeunesse « les missionnaires joyeux de la Bonne Nouvelle » (lire ici).

Lors de la messe de clôture, le pape a encouragé les jeunes à ne pas « garder le Christ pour soi-même », mais à « transmettre aux autres la joie de la foi », en leur expliquant que « le monde a besoin du témoignage de la foi, et qu’il a certainement besoin de Dieu » (lire ici). En concluant son homélie dont le thème était « d’apporter la connaissance et l’amour du Christ au monde entier, Benoît XVI a confié « tous les jeunes du monde à l’intercession maternelle de la Sainte Vierge Marie, Étoile de la nouvelle évangélisation et Mère des jeunes ».

Au moment de partir, après l’Angelus, le pape leur a enfin demandé : « Vos amis chercheront à savoir ce qui est changé en vous après avoir été dans cette noble ville avec le pape et des centaines de milliers de jeunes du monde entier : Que leur répondrez-vous ? » (lire ici).

Source : d’après Zenit et La Croix

Benoît XVI rassemble ses anciens étudiants sur le thème de la nouvelle évangélisation

Benoît XVI rassemble ces jours-ci ses anciens élèves autour du thème du « rôle de la théologie » dans la nouvelle évangélisation.

Comme chaque année en effet, les membres du « Ratzinger Schülerkreis », le « Cercle des étudiants » du cardinal Ratzinger ont rendez-vous à Castel Gandolfo, pour trois jours à partir d’aujourd’hui, vendredi 26 août et jusqu’à dimanche, 28 août : la session se tient chaque année à huis-clos.

Le P. Stephan Otto Horn, ancien assistant du professeur Ratzinger à Ratisbonne, coordinateur du cercle, a précisé à Zenit que le pape présidera la messe du dimanche 28.

Deux invités pour parler de la nouvelle évangélisation : une théologienne laïque, Mme Hanna-Barbara Gerl-Falkowitz, spécialiste de Romano Guardini, et des rapports entre philosophie et culture, professeur à Dresde – ancienne Allemagne de l’Est – et familière des milieux sécularisés. Elle connaît le cardinal Ratzinger depuis 1976. Le second témoin est également un laïc, membre autrichien de la Communauté de l’Emmanuel, Otto Neubauer, directeur de l’Institut pour l’évangélisation à Vienne (ayant participé en 2003 à l’organisation du Congrès pour la nouvelle évangélisation dans cette ville).

Au premier cercle des étudiants du prof. Ratzinger – de Bonn, Münster, Tübingen, Ratisbonne – , le « Ratzingerschülerkreis » s’est ajouté récemment un nouveau cercle constitué non d’étudiants directs du prof. Ratzinger mais de théologiens qui se sont illustrés par l’étude de sa théologie, comme un des lauréats du Prix Ratzinger, le P. Heim. Ils participent aux sessions d’été à Castel Gandolfo avec le premier « cercle » d’étudiants directs, qui se réunissent depuis 1977 autour du cardinal Ratzinger.

Le P. Horn a précisé, souligne Radio Vatican, que l’accent serait mis sur « le rôle de la théologie » dans la nouvelle évangélisation, l’intention de Benoît XVI n’étant pas de « convertir les masses en peu de temps ». Car, explique-t-il, le pape se « méfie » de « l’activisme » et des « mouvements de masse qui s’épuisent rapidement ». Il voit ainsi la « nécessité de mettre les théologiens à contribution pour étudier la manière de communiquer la foi chrétienne dans un langage moderne ».

Source : d’après Zenit

Mgr Rino Fisichella : « l’évangélisation impose un style de vie crédible »

On ne peut évangéliser si notre style de vie n’est pas crédible, a expliqué Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, dans une courte interview accordée au quotidien espagnol « La Razón » et reprise par L’Osservatore Romano.

En quelques mots, le prélat a évoqué la difficulté de rendre le message de Jésus Christ attrayant pour les jeunes. « Les jeunes d’aujourd’hui veulent de la cohérence, des témoins cohérents entre l’annonce » du Christ et leur style de vie. « On ne peut pas annoncer l’Évangile si l’on n’a pas une crédibilité dans notre style de vie », a-t-il affirmé.

Pour l’évangélisation, Internet « est un instrument et doit le rester », a-t-il ajouté. « Internet ne peut substituer une relation interpersonnelle parce que le christianisme naît de la capacité de deux personnes de se rencontrer. Quand deux personnes se regardent dans les yeux, on peut percevoir de la crédibilité ».

Certes, nous sommes aujourd’hui « en crise, mais c’est aussi une situation vitale, dynamique, d’enthousiasme différent du passé ».

L’évangélisation doit s’adapter à chaque pays : il faut « respecter les différentes situations culturelles et les différentes traditions des Eglises dans le monde ». « Il n’y a pas de recette », a-t-il ajouté. « La nouvelle évangélisation en Europe n’est pas la même qu’en Amérique du Nord ou du Sud. Mais il y a un fondement commun : nous devons exercer un peu plus une forte identité personnelle des croyants et un sentiment fort d’appartenance à l’Église ».

Source : Zenit

Benoît XVI aux jeunes : « Vos amis chercheront à savoir ce qui est changé en vous »

Au moment où les 27e Journées mondiales de la jeunesse prennent fin, Benoît XVI a invité les jeunes sur le point de rentrer chez eux à témoigner avec audace de la vie chrétienne, c’est-à-dire, une fois encore, à se lancer dans l’évangélisation de leurs amis.

Durant la prière de l’Angélus qui a suivi la longue célébration de clôture des JMJ à l’aéroport espagnol de Cuatro Vientos, le pape s’est adressé aux près de deux millions de jeunes qui s’apprêtent à rejoindre leurs « lieux de résidence habituelle ».

« Vos amis chercheront à savoir ce qui est changé en vous après avoir été dans cette noble ville avec le pape et des centaines de milliers de jeunes du monde entier : Que leur répondrez-vous ? », a-t-il demandé.

« Je vous invite à leur donner un témoignage audacieux de la vie chrétienne. Vous serez alors le ferment de nouveaux chrétiens afin que l’Église naisse avec vigueur dans le cœur de beaucoup ».

« Combien j’ai pensé ces jours-ci à ces jeunes qui attendent votre retour ! », a-t-il poursuivi. « Transmettez-leur mon affection, en particulier aux plus défavorisés, et aussi à vos familles et aux communautés de vie chrétienne auxquelles vous appartenez ».

Le pape s’est aussi dit « impressionné par le nombre significatif d’évêques et de prêtres présents à ces Journées ». Quelque 14 000 prêtres et 800 évêques ont participé à ces JMJ. « Je les remercie tous du fond de mon cœur, les encourageant en même temps à continuer à développer la pastorale des jeunes avec enthousiasme et engagement », a conclu Benoît XVI.

Source : d’après Zenit

Benoît XVI à 1,5 million de jeunes : « Ne gardez donc pas le Christ pour vous-mêmes »

Lors de la messe de clôture des Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid, sur la base aérienne de Cuatro Vientos, le pape Benoît XVI s’est adressé, dans son homélie, à 1,5 million de jeunes. Après une explication de ce qu’est la foi à partir de l’Evangile du jour, Benoît XVI a exhorté les jeunes à « ne pas garder le Christ pour soi-même » mais à le transmettre aux autres par l’évangélisation. Nous citons ici la fin de son homélie.

Avoir la foi, c’est s’appuyer sur la foi de tes frères, et que ta foi serve également d’appui pour celle des autres, a expliqué le pape. Je vous exhorte, chers jeunes : aimez l’Église qui vous a engendrés dans la foi, vous a aidés à mieux connaître le Christ et vous a fait découvrir la beauté de son amour. Pour la croissance de votre amitié avec le Christ, il est fondamental de reconnaître l’importance de votre belle insertion dans les paroisses, les communautés et les mouvements, ainsi que l’importance de la participation à l’Eucharistie dominicale, de la réception fréquente du sacrement du pardon, et de la fidélité à la prière et à la méditation de la Parole de Dieu.

De cette amitié avec Jésus naîtra aussi l’élan qui porte à témoigner la foi dans les milieux les plus divers, y compris ceux dans lesquels il y a refus ou indifférence, a poursuivi le pape. On ne peut pas rencontrer le Christ et ne pas le faire connaître aux autres. Ne gardez donc pas le Christ pour vous-mêmes. Transmettez aux autres la joie de votre foi. Le monde a besoin du témoignage de votre foi, il a certainement besoin de Dieu. Je pense que votre présence ici, jeunes venus des cinq continents, est une merveilleuse preuve de la fécondité du mandat de Jésus donné à l’Église : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création » (Mc 16, 15). À vous aussi incombe le devoir extraordinaire d’être des disciples et des missionnaires du Christ dans d’autres terres et pays où se trouve une multitude de jeunes qui aspirent à de très grandes choses et qui, découvrant dans leurs cœurs la possibilité de valeurs plus authentiques, ne se laissent pas séduire par les fausses promesses d’un style de vie sans Dieu.

Chers jeunes, a conclu Benoît XVI, je prie pour vous avec toute l’affection de mon cœur. Je vous confie à la Vierge Marie, pour qu’elle vous accompagne toujours de son intercession maternelle et vous enseigne la fidélité à la Parole de Dieu. Je vous demande également de prier pour le Pape afin que, comme Successeur de Pierre, il puisse continuer à affermir ses frères dans la foi. Puissions-nous tous dans l’Église, pasteurs et fidèles, nous rapprocher davantage chaque jour du Seigneur, afin de croître en sainteté de vie et nous donnerons ainsi un témoignage efficace que Jésus est vraiment le Fils de Dieu, le Sauveur de tous les hommes et la source vive de leur espérance. Amen.

Retrouvez sur Zenit l’intégralité de l’homélie du pape

Benoît XVI aux francophones : « N’ayez pas peur d’être catholiques »

Ce 21 août, à l’issue de la prière de l’Angélus récitée ce dimanche de la base aérienne de Cuatro Vientos, en Espagne, le pape Benoît XVI a exhorté les jeunes francophones à ne pas avoir peur d’être catholiques et à évangéliser avec « simplicité et sincérité ». Le pape leur a aussi préconisé l’évangélisation par la joie.

Devant les pèlerins venus du monde entier pour participer à ces 26e Journées mondiales de la Jeunesse, le pape a adressé ses salutations en plusieurs langues. Aux pèlerins francophones, il a rappelé l’invitation du Christ à être « enracinés » en Lui.

« Il vous envoie pour être des témoins courageux et sans complexes, authentiques et crédibles ! N’ayez pas peur d’être catholiques, d’en témoigner toujours autour de vous avec simplicité et sincérité ! », a affirmé le pape. « Que l’Église trouve en vous et en votre jeunesse les missionnaires joyeux de la Bonne Nouvelle ! ».

Puis, dans sa salutation en portugais, le pape a ensuite invité les jeunes à annoncer la Bonne Nouvelle du Christ malgré les contradictions. « Chers jeunes et amis de langue portugaise, vous avez rencontré Jésus Christ ! », a-t-il affirmé. « Vous vous sentirez à contre-courant au milieu d’une société où règne une culture relativiste qui renonce à chercher et à posséder la vérité ». « C’est pourtant en ce moment de l’histoire, plein de grands défis et d’opportunités, que le Seigneur vous envoie pour faire retentir, grâce à votre foi, la Bonne Nouvelle du Christ pour la terre entière ».

D’après Zenit

Les JMJ, un instrument extraordinaire d’évangélisation

Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) sont un « instrument extraordinaire » d’évangélisation, tant pour les jeunes eux-mêmes que pour la société actuelle, a estimé sur Radio Vatican le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs.

Le cardinal a évoqué l’importance du témoignage des jeunes « dont le monde d’aujourd’hui, particulièrement l’Europe, a bien besoin, parce que c’est le témoignage d’une foi jeune, pleine d’enthousiasme, d’esprit missionnaire ».

Les Journées mondiales ont désormais 25 ans, a-t-il rappelé, « et dans ce laps de temps, elles se sont démontrées être un instrument extraordinaire d’évangélisation, surtout d’évangélisation des jeunes générations dont les jeunes eux-mêmes sont les protagonistes ».

Mais pas seulement : « Les Journées mondiales sont un instrument d’évangélisation de toute la société actuelle. Beaucoup de personnes qui sont en recherche, qui se sont éloignées de la foi, regardent ces jeunes avec beaucoup d’intérêt », a-t-il expliqué. « Pour eux, ils sont un grand point d’interrogation : ‘Qu’as-tu fait de ta foi ? Comment vis-tu ta foi ?’. Répondre à ces questions est une fonction importante de chaque JMJ ».

Le cardinal Rylko a aussi évoqué l’importance des JMJ dans la question de la vocation. En effet, a-t-il affirmé, « une personne qui rencontre vraiment le Christ se pose spontanément la question : ‘Comment dois-je vivre ? Qu’attend le Christ de moi ?’. Telle est la question de la vocation ».
« Je rencontre beaucoup de jeunes couples qui me disent : ‘Nous sommes le fruit de la JMJ de Czestochowa’, etc. Et combien de prêtres ont mûri leur choix définitif en faveur du sacerdoce en rencontrant le successeur de Pierre ».

Interrogé sur le climat qui règne actuellement à Madrid, le cardinal Rylko a parlé de la grande intensité de celui-ci. « Nous savons tous, comme l’a dit un sociologue, que le successeur de Pierre est le ‘phare’ de chaque Journée mondiale de la jeunesse », a-t-il souligné. « Le pape Benoît XVI s’est démontré être un grand maître de la foi, non seulement dans les domaines universitaire, académique, mais de manière générale un maître de la foi de la jeune génération ». « Nous le voyons chaque fois qu’il rencontre les jeunes, surtout quand – en improvisant – il explique les vérités fondamentales de la foi. Beaucoup de jeunes sont touchés par le caractère incisif de sa pensée, de sa parole. Et je crois que c’est justement cela que les jeunes venus ici à Madrid attendent du pape ».

Source : d’après Zenit

Anuncio aux JMJ, un visage de la nouvelle évangélisation

En créant un conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’été dernier, le pape Benoît XVI déclarait : « Le premier engagement qui nous concerne tous est celui d’une nouvelle évangélisation qui aide les nouvelles générations à redécouvrir le visage authentique de Dieu, qui est amour ». Cette nouvelle évangélisation, lancée par Jean-Paul II dans les années 80, est non seulement un thème cher au coeur de Benoît XVI, mais aussi de la jeunesse catholique.

Le Festival Anuncio en est une démonstration pertinente et ses organisateurs le revendiquent. Cette année, en s’étant inscrits pour l’édition Anuncio 2011, près de 800 jeunes répondent à l’appel du pape pour cette nouvelle évangélisation qui concerne ‘tous les catholiques’. Un quatrième festival qui n’a plus lieu seulement en France cette année, étant l’une des plus importantes propositions officielles des JMJ 2011 à Madrid. Préparé depuis un an par 50 jeunes laïcs dont 10 personnes à temps plein en Espagne réunis à la ‘Casa Anuncio’, le festival n’a pas changé de ligne de conduite depuis 2007 : « se propose de former les jeunes catholiques et de les envoyer deux par deux témoigner de l’Amour de Dieu ».

Deux jours de formation et de prière du 8 au 10 août à Lourdes

De nombreux jeunes viendront pour la première fois faire l’expérience de l’évangélisation avec Anuncio. Avec de beaux temps de prière animés par une équipe de musiciens, des carrefours et des témoignages, les jeunes découvriront ce qu’est l’évangélisation. Le 10 août, ils seront ensuite envoyés en mission dans une ville de France ou d’Espagne dont ils ne connaissent pas encore la destination.

Une semaine pour annoncer que « Dieu est Amour »

Du 10 au 15 août, le festival Anuncio se déploiera dans 10 villes de France et d’Espagne (Biarritz, Pallavas, Ibiza, Barcelone, Grenade, San-Sebastian, Burgos, Cordoue, Valence, Vic, Castellon). Les jeunes iront à la rencontre des vacanciers sur les plages et les places pour susciter le dialogue entre chrétiens et non chrétiens et témoigner de l’Amour de Dieu qu’ils expérimentent dans leurs vies.

Sur place, des activités culturelles (théâtre, concerts, expositions) et des veillées de prières seront proposées à tous. Madrid, « Plaza de España », sera le centre des activités d’Anuncio : un pôle d’évangélisation, de concerts, de prédications, d’adoration et d’happenings viendra interpeller les touristes et madrilènes et leur témoigner du Christ. Des groupes de musique du monde entier (Glorious, Rexband…) ainsi que des prédicateurs de renom (Raniero Cantalamessa, les cardinaux Philippe Barbarin et Christophe Schönbron…) participeront aussi à ce festival.

Au même moment, Anuncio proposera à chaque jeune venu pour assister aux JMJ d’en devenir acteur et de venir se former et expérimenter l’évangélisation. Le Festival Anuncio se clôturera par le week-end avec le pape à Cuatroviento.

Avec ce festival, Anuncio donne un visage jeune et dynamique de la nouvelle évangélisation dont l’Europe a tant besoin. Une urgence que le pape lui-même met au coeur de son agenda, avec la tenue d’un synode des évêques sur ce thème, à Rome, en 2012.

Infos pratiques : www.festival-anuncio.fr/jmj-en-espagne/

5.000 jeunes partent aux JMJ avec l’Emmanuel

Au programme, forums internationaux de Paray-le-Monial et de Tolède, missions de rue dans le centre ville de Madrid, évangélisation sur Internet avec ICEnet, concerts du PriestBand, Noche de Alegría à Madrid avec plus de 10.000 jeunes…

Jean-Paul II a toujours manifesté une attention particulière pour les jeunes, lui qui leur avait lancé au soir de son élection : « Vous êtes l’avenir du monde et l’espérance de l’Église ». Aux Rameaux 1984, 300.000 jeunes répondent à son invitation, à Rome, pour la clôture de l’année sainte de la Rédemption.

Les jeunes de l’Emmanuel sont présents. Le pape leur transmet une croix en bois, « symbole de l’amour du Christ pour l’humanité ». La « croix des JMJ » circulera de pays en pays et son lieu de résidence sera le centre San Lorenzo (lire ici), à Rome, confié à la Communauté de l’Emmanuel.

Vingt-sept ans plus tard, pour les JMJ à Madrid, 5.000 jeunes de 30 pays différents sont inscrits sur les routes de l’Emmanuel. Ils se préparent spirituellement depuis 1 an avec parcours de formation ‘El camino’ locaux, dans les paroisses. Ils vont retrouver les centaines de milliers de jeunes qui participent à la semaine des JMJ sur le thème : « Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi » (Colossiens 2,7). L’Emmanuel organise 7 événements majeurs pendant ces JMJ, dans lesquels l’évangélisation sera active, particulièrement au travers des missions de rue.

Tout d’abord, le Forum International des Jeunes de Tolède (Espagne), préparé avec la paroisse Santa María de Benquerencia : plus de 3.500 jeunes d’Espagne, de France, d’Allemagne, de Slovénie, du Québec et d’autres pays y participent. Pas moins de 39 bus remplis de jeunes viennent de partir de toute la France pour rejoindre Tolède. Quatre diocèses français y commencent leur JMJ : Lyon, Nanterre, Nantes et Saint-Etienne. Le thème de ce forum est « Dios tiene Faithbook, visítalo» (« Dieu est sur Faithbook, ajoute-le comme ami ! »). Pendant le Forum, les journées seront rythmées par des temps de prière (louange et adoration eucharistique), d’enseignements, de partage, de découverte culturelle et de détente, ainsi que par la messe et la veillée.

Parallèlement, le Forum International des Jeunes à Paray-le-Monial, qui attend 2300 jeunes dont 1720 partent aux JMJ. Parmi ces derniers, 720 jeunes non-français (dont 110 brésiliens) et 700 adolescents avec leurs 200 accompagnateurs. Ce forum, en français et anglais, a pour thème « qui croit en moi n’aura plus jamais soif » (Jean 6,35). Après une dernière veillée le 14 août, 34 bus prendront la direction de Madrid avec une étape à Lourdes pour la fête de l’Assomption.

A Madrid auront lieux les missions de rue avec les jeunes de trois écoles d’évangélisation de l’Emmanuel (Emmanuel School of Mission) pendant le Festival de la Jeunesse, à la cathédrale Alcala de Henares et dans deux paroisses du centre-ville du quartier de Malasaña (équivalent du Marais parisien).

Mais l’évangélisation aura lieu également sur Internet, dans le centre de Madrid, avec la mission Facebook organisée par ICEnet (International Catholic Evangelisation network, créé par des jeunes de l’Emmanuel) www.ice-net.org et www.youthonmission.net. Les jeunes iront à la rencontre d’autres jeunes madrilènes et leur donneront rendez-vous via les réseaux sociaux pour les grands moments des JMJ.

A noter également, les concerts du Priest Band, groupe rock international composé de 6 prêtres et 1 laïc de l’Emmanuel. Trois concerts sont prévus entre Tolède, Lourdes et Madrid (11, 15, 17 août). Ils disent vouloir témoigner que l’Eglise est vivante et pleine de joie, « d’être ensemble prêtres, avec une musique au style populaire ». Le groupe a été créé à l’occasion des JMJ 2005 à Cologne et s’est réuni plusieurs fois depuis, notamment à la suite de la veillée papale aux JMJ de Sydney en 2008, devant 235.000 personnes.

Le 17 août, ce sera la Noche de Alegría, une soirée festive de 20h à 23h30 dans l’espace de Madrid Arena (10.000 personnes). Les trois axes de cette soirée sont la musique, présente tout au long de la soirée, avec un concert du Priestband qui l’inaugure, mais aussi les témoignages : interventions du Cardinal Meisner (Cologne), de Mgr Chaput (Denver) et Mgr Le Saux (Le Mans) ; et d’autres témoins qui parleront de leur foi dans le monde d’aujourd’hui. Enfin, la prière, avec un temps de louange et une adoration du Saint-Sacrement dans une atmosphère plus recueillie.

Le 18 août, l’hymne Alegría sera chanté lors de la cérémonie d’accueil du Saint Père, Plaza de Cibeles. Composé par un membre espagnol de l’Emmanuel, il a été sélectionné lors du concours ‘Madrid me encanta’ par un jury de professionnels pour figurer parmi les hymnes officiels des JMJ.

Lors de la messe finale des JMJ, le 21 août, Benoît XVI enverra aux Philippines un jeune français de Fidesco, l’organisation de solidarité internationale de la Communauté de l’Emmanuel. Jeune célibataire de 28 ans, de formation école de Commerce à Reims, Maxime Foucard a quitté son travail en Avignon pour donner deux ans de sa vie au service des plus démunis – les enfants des rues de Manilles – au nom de sa foi.

Le 3 février dernier, recevant en audience les responsables de la Communauté de l’Emmanuel, qui fête ses 40 ans cette année (voir le site dédié www.jubilezaveclemmanuel.com), Benoît XVI a évoqué « les 30 ans du service de Fidesco auprès des pays plus défavorisés ». « Le travail réalisé en particulier par Fidesco, a déclaré le pape, témoigne aussi de votre engagement auprès des populations des pays plus démunis (…) que partout votre charité rayonne de l’amour du Christ et devienne ainsi une force pour la construction d’un monde plus juste et plus fraternel ! ».

Quelques chiffres…

– Les JMJ ont touché près de 13,5 millions de jeunes dans le monde
– Cette année, 47.000 Français sont déjà inscrits, dont 5.000 jeunes de l’Emmanuel
– Au total, 1,5 millions de participants sont attendus à Madrid du 16 au 21 août

(dernière mise à jour : 12 août à 11h47)

Mgr Dominique Rey : « L’adoration, première condition de la nouvelle évangélisation »

Du 20 au 24 juin, près de trois cents participants se sont réunis au Salesianum, à Rome, pour vivre le colloque Adoratio 2001 sur le thème « de l’Adoration à l’Evangélisation ». Rassemblant un large éventail d’intervenants du monde entier(*), dont six cardinaux de haut rang, ce colloque international était organisé par les Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie, une communauté nouvelle reconnue en 2007 par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, à l’origine de cette initiative. Une interview exclusive de ce dernier pour Anuncioblog.

Anuncioblog : L’adoration est-elle nécessaire pour l’évangélisation ?

Mgr Dominique Rey : La première condition de la nouvelle évangélisation, c’est l’adoration. Nous devons retrouver la capacité d’adorer le Christ dans la très sainte Eucharistie, si nous voulons conduire les hommes et les femmes du XXIe siècle à la foi en Jésus-Christ. C’est l’un des thèmes clés du pontificat du pape Benoît XVI ; c’est pour cette raison que nous avons décidé cette initiative.

Etes-vous satisfait ?

Mgr Dominique Rey : Nous avons un public venant de 38 pays. Il y a une grande diversité spirituelle et missionnaire représentée ici. Lors de ce colloque, nous essayons de croiser d’une part, un approfondissement théologique de l’adoration eucharistique, des témoignages d’expériences pastorales et missionnaires ainsi qu’une vie de prière, des journées scandées par la liturgie sans oublier la nuit où nous avons une adoration permanente du St Sacrement exposé.

Avez-vous de bons échos ?

Mgr Dominique Rey : Oui les participants sont venus avec de grands désirs, certains ont traversé des continents pour nous rejoindre. Beaucoup d’évêques ont manifesté leur présence ils viennent du monde entier, six cardinaux sont aussi présents. Cet appel à la nouvelle évangélisation, l’adoration eucharistique constitue un incontournable de la mission catholique.

Quels sont les conseils que vous donneriez pour ceux qui n’osent pas se lancer dans une adoration paroissiale ?

Mgr Dominique Rey : Il faut valoriser ce qui existe. L’objectif de ce colloque est également que les expériences puissent se croiser, s’encourager mutuellement. Aujourd’hui, on a une nouvelle génération de jeunes chrétiens mais aussi de pasteurs et d’évêques qui croient que l’eucharistie est un sacrement missionnaire et beaucoup de communautés qui portent une vitalité aujourd’hui, sont centrées sur l’eucharistie et l’adoration en particulier.

Propos recueillis par Soeur Marie de la Visitation

(*) Liste des intervenants :

Cardinal Francis Arinze, Préfet émérite de la Congrégation pour le Culte Divin
Cardinal Raymond Burke, Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique
Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin
Cardinal Malcolm Ranjith, Archevêque de Colombo, Sri Lanka, ancien Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin
Cardinal Mauro Piacenza, Préfet de la Congrégation pour le Clergé
Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix
Monseigneur G. Reali, Evêque de Porto Santa Rufina, Italie
Monseigneur Giovanni D’Ercole, Évêque Auxiliaire de L’Aquila, Italie
Monseigneur D. José Ignacio Munilla – Évêque de San Sebastian, Espagne
Monseigneur Dominique Rey, Évêque du Diocèse de Fréjus-Toulon, France
Monseigneur Athanasius Schneider, Évêque Auxiliaire de Karaganda, Kazakhstan
Msgr Guido Marini, Maître des Cérémonies Pontificales, Vatican City,
Père Nicolas Buttet, Fondateur de la Communauté Eucharistein, Saint-Maurice, Suisse
Père Mark Kirby, Prieur du monastère bénédictin Notre-Dame du Cénacle à Tulsa, Oklahoma
Père Florian Racine , Fondateur des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie, Sanary, France
Mère Adela Galindo, Fondatrice des Servantes des Cœurs Transpercés de Jésus et Marie, USA
Sr. Joseph, Missionnaires de la Charité, Calcutta, Inde

Pour en savoir plus sur Adoratio : www.adoratio2011.com

Ecole de charité et de mission (ECM) : venez vous ressourcer !

L’Ecole de Charité et de mission (ECM), c’est prendre le temps de construire sa vie sur le Christ afin de rendre compte de notre espérance et être témoins de notre foi.

L’ECM propose un concentré de vie chrétienne. Nourri, guidé et accompagné pendant 9 mois, on y apprend à entendre la voix de Dieu, à lui répondre, et à faire l’expérience des transformations qui résultent de ce dialogue.

Les 4 piliers qui soutiennent ce chemin sont :
– la prière, louange, et temps de retraite
– la formation, qui nous permet de grandir dans l’intelligence de la foi, et goûter la joie de mieux connaître Dieu et son projet d’amour pour l’humanité.
– la charité, pour apprendre toujours plus à aimer et à être aimé en vérité, avec des temps de partage et du temps avec les plus pauvres.
– Et surtout la mission – l’évangélisation – pour découvrir la joie de devenir des témoins de l’Évangile et les instruments de Dieu.

Une année pour Dieu, une lumière pour toute la vie !

Venez découvrir l’ECM de la paroisse Trinité les mercredi 15 et 29 juin 2011 à la crypte de l’église. Plus d’infos : www.latriniteparis.com (rubrique jeunes pro).

Sur Facebook : l’invitation à l’évènement

La génération JMJ, ce soir sur KTO

Avec un sujet auquel participe Jean-Baptiste Maillard et sa femme, à l’origine de ce blog sur l’évangélisation.


Générations JMJ, Parlons-En par KTOTV

Présentation :

À Madrid, cet été, près de 50 000 français sont attendus pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. Depuis Buenos Aires en 1987, plusieurs générations de catholiques, portées et formées par les JMJ, ont répondu à l’appel du Pape.

KTO vous propose 90 minutes de débat en direct et de reportages. Quelles forces en ont-elles tirées ? Quelles fragilités demeurent ? Les différentes JMJ ont-elles fait évoluer la relation à l’Église et au Christ ? Que reflète le succès de ces rassemblements ? Un magazine présenté par Stéphanie Dupasquier.

Générations JMJ : Parlons-En, à voir jeudi 9 juin à 20h40 sur KTO.

Evangéliser avec Thérèse

« Evangéliser avec Thérèse » : c’est le thème de la prochaine soirée T, mardi 31 mai prochain. Marc et Florence de Leyritz, responsables des Parcours Alpha France, évoqueront comment sainte Thérèse de Lisieux nous invite à annoncer le Christ par l’évangélisation.

Les Soirées T* (T comme Thérèse) réunissent des personnes désireuse de prier pour les jeunes de leur entourage en les confiant à l’intercessions de Thérèse de Lisieux. Autour de ses reliques qu’abrite en permanence la chapelle Sainte-Thérèse d’Apprentis d’Auteuil (Paris16ème), les Soirées T* sont rythmées par des temps de louange, d’enseignement, d’intercession et d’adoration eucharistique.

Rendez-vous : mardi 31 mai à 20h15 – Chapelle Sainte-Thérèse – 40 rue Jean de La Fontaine – Paris 16ème
M° Jasmin / Eglise d’Auteuil / RER C : Av. du Pdt Kennedy – Parking possible

Pour en savoir plus : le blog des soirées T*

Festival Anuncio aux JMJ : le Teaser

Le Festival Anuncio, grâce auquel des centaines de jeunes sont partis dans les rues pour annoncer l' »Amour de Dieu »  fêtera sa quatrième édition cette année en plein cœur des JMJ, en devenant l’un des propositions phares du Festival Culturel des JMJ. Anuncio propose à ses jeunes missionnaires de faire des JMJ de Madrid des journées missionnaires, tant dans 12 diocèses qu’à Madrid.  Anuncio proposera alors des concerts, des prédications et des formations à tout les jeunes des JMJ.

Plus de 800 jeunes, tant français qu’espagnols, italiens et portugais sont attendus pour une édition internationale d’Anuncio.


Teaser Anuncio JMJ par ANUNCIO2009

Au Programme :
Logo Anuncio
– Du 8 au 10 août 2011 : 2 jours de formations à Lourdes (ateliers, louange, formation à l’évangélisation)
– Du 10 au 15 août 2011 : 5 jours de Festival Anuncio dans 12 villes en France et en Espagne, pendant les journées dans les diocèses.
– Du 15 au 19 août 2011 : le Festival Anuncio au cœur de Madrid : le Festival Anuncio sera l’un des Festival Culturel phare des JMJ en organisant la « Plaza de España »
– Du 19 au 21 août 2011 : clôture du Festival Anuncio avec les jeunes du monde entier autour du Pape Benoit XVI.

Les inscriptions pour les JMJ avec Anuncio ont déjà commencé!

Ce soir au cinéma, « Qui a envie d’être aimé ? »

Grand producteur de télévision, Thierry Bizot raconte sa conversion dans le best-seller Catholique anonyme. Aujourd’hui sort en salles Qui a envie d’être aimé ?, une adaptation au cinéma par Anne Giafferi, son épouse. C’est « l’un des meilleurs films français du moment » selon Le Point, « un subtil premier film sur la foi » pour 20 Minutes. Famille Chrétienne parle d’un film « atypique » qui touchera les lecteurs du livre dont il est tiré, « mais peut-être encore plus les autres ». Voici un extrait de l’entretien réalisé par nos soins pour Zenit, avec en filigrane la question de l’évangélisation par le cinéma.

Zenit : Pourquoi avoir adapté votre histoire au cinéma ?

Thierry Bizot : Je me convertis à chaque fois que je témoigne, j’ai donc pensé que cela m’aiderait encore à me convertir ! C’est ma femme qui m’a proposé de le réaliser. Scénariste depuis 15 ans, je connais son talent. Elle voulait depuis longtemps faire un film, plusieurs sujets étaient à l’étude mais elle a constaté que la question de Dieu est un sujet porteur, que beaucoup de gens s’y intéressent. Pour elle qui se dit non-croyante, l’histoire de Catholique anonyme est une sorte de « thème star ». Un sondage paru dimanche dernier dans Le Parisien le prouve : 62% des personnes aimeraient pouvoir discuter des questions qu’elles se posent sur Dieu avec quelqu’un mais cela reste un tabou puisque près de la moitié trouve le sujet trop intime.

Votre film aide donc à parler de Dieu ?

Oui, il permet de libérer la parole sur ce sujet crucial. C’est un témoignage pour évangéliser mais ce n’est pas non plus un film prosélyte au sens péjoratif du terme. Les gens ne veulent pas être évangélisés et le gros reproche fait aux catholiques est de s’imposer, de vouloir donner des leçons de morale, d’assener des vérités toutes faites. Dans le film, nous avons représenté les cathos comme ils sont réellement, avec leurs défauts et leurs qualités : on ne peut pas reprocher à Qui a envie d’être aimé ? d’être complaisant. D’ailleurs, quand nous avons testé le film auprès du public, nous avons eu la grande surprise de découvrir que les non-croyants avaient encore plus aimé que les catholiques pratiquants !

Quel parallèle peut-on établir avec le film de Xavier Beauvois, Des Hommes et des Dieux ?

Ce film est un film magnifique, une histoire d’hommes qui ont donné leur vie pour être moines et qui vont jusqu’à la donner tout court, comme des résistants. Qui a envie d’être aimé ? est l’histoire ordinaire entre un Dieu et un homme. Un jour, au coin de la rue, la foi peut vous tomber dessus sans prévenir, alors que vous ne serez jamais moine à Thibhirine. Ainsi, chacun a la liberté de se projeter dans le personnage.

Votre film peut donc toucher n’importe qui ?

Aujourd’hui c’est difficile de croire qu’on puisse s’enfermer dans un monastère, mais qui ne peut pas aimer de grands saints comme saint Vincent de Paul ou saint François d’Assise ? Accepter d’être faible, faillible, cela peut être un soulagement pour beaucoup de monde, et un retour aux sources. Dans le film il y une scène très importante, quand le héros, fâché avec sa femme, se retrouve chez sa sœur. Elle lui dit : « Quand t’étais petit, t’étais fan de Fred Astaire. Après, ça a été Mick Jagger, et maintenant, Jésus ! Catholique, quand même pas très sexy… ». Puis ils se rappellent quand, enfants, ils allaient encore à la messe. Tout témoignage est une histoire dans laquelle le fil est renoué avec Dieu. Ceux qui témoignent de leur foi le savent bien, ils ne disent jamais « Je crois en Dieu parce que sur un plan métaphysique, c’est une chose qui me semble possible » mais « Je crois en Dieu car il m’a sauvé d’un cancer ». Aujourd’hui, tout le monde cherche à être aimé, sans forcément y parvenir. Le film y répond à sa manière : primo, toi, tu es aimé. Secondo, ça va bien se passer entre Dieu et toi !

En quoi le cinéma peut-il être un moyen de témoigner de sa foi ?

Avec le cinéma, vous avez un très long temps d’écoute assuré, qu’aucun autre média ne permet. Qui a envie d’être aimé ? est un message d’une heure trente assuré. Le succès du film Des hommes et des Dieux est aussi sans doute dû à cela : dans une société de la rapidité permanente, de l’urgence, un film très long, très lent, permet au spectateur de s’arrêter et de réfléchir. On capte l’attention des gens de façon fabuleuse ! De la même façon, avec des amis, nous avons lancé les « dîners du silence » : sous les magnifiques voûtes du Collège des Bernardins, 80 convives écoutent des moines du Couvent des Carmes de Paris lire l’Evangile. Et cela remporte un grand succès !

Pour en savoir plus :
– Le récit de sa conversion, résumé sur Etanchermasoif.com
L’entretien intégral sur Zenit
Catholique anonyme sur Amazon, en livre de poche
La fiche du film sur Allociné (bande-annonce, séances)
Le blog de Thierry Bizot

Benoît XVI à l’Emmanuel : « Ayez soif d’annoncer la Parole de Dieu ! »

Benoît XVI a reçu hier matin au Vatican en audience privée une cinquantaine de responsables et des évêques issus de la Communauté de l’Emmanuel, qui s’apprête à fêter ses 40 ans au cours d’un Jubilé. L’année jubilaire se déroulera du 25 mars 2011 au 15 août 2012 avec de nombreux événements. Seront ainsi célébrés les 20 ans de la mort de son fondateur, Pierre Goursat, dont la cause de canonisation a été introduite 2010 ; les 30 ans de Fidesco (ONG de volontariat de solidarité internationale) ; les 40 ans de la Communauté et les 20 ans de la première reconnaissance de la Communauté par le Saint Siège comme association privée de fidèles.

A l’occasion de cette rencontre, le Saint-Père leur leur adressé un discours dans lequel il rappelle que l’adoration est source de toute évangélisation : « l’adoration naît la compassion pour tous les hommes et de cette compassion naît la soif d’évangéliser.» Puis il a rappelé ce dont le monde a le plus besoin : « Ce dont le monde a besoin, c’est de l’amour de Dieu, c’est de rencontrer le Christ et de croire en lui », a-t-il dit.

Benoît XVI a continué sur ce thème de l’annonce : « Une vie authentiquement eucharistique est une vie missionnaire. Dans un monde souvent désorienté et à la recherche de nouvelles raisons de vivre, la lumière du Christ doit être portée à tous. Soyez au milieu des hommes et des femmes d’aujourd’hui d’ardents missionnaires de l’Evangile, soutenus par une vie radicalement saisie par le Christ ! Ayez soif d’annoncer la Parole de Dieu ! ».

Texte intégral

Chers Frères dans l’épiscopat,
Chers amis,

Je suis heureux de vous accueillir alors que la Communauté de l’Emmanuel se prépare à célébrer le vingtième anniversaire de la mort de son fondateur, Pierre Goursat, dont la cause de béatification a été introduite l’an dernier. Que l’exemple de sa vie de foi et celui de son engagement missionnaire vous stimulent et soient pour vous un appel constant à marcher vers la sainteté ! Au cours des mois qui viennent vous célébrerez aussi les 30 ans du service de Fidesco auprès des pays plus défavorisés, puis les 40 ans de la fondation de la Communauté et les 20 ans de la reconnaissance de ses statuts par le Conseil pontifical pour les Laïcs. Avec vous, je rends grâce à Dieu pour cette œuvre ! À chacun et à chacune de vous, prêtres et laïcs, j’adresse mes salutations cordiales. Je salue particulièrement le Modérateur de la Communauté – que je remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées –, les membres du Conseil international, les responsables des grands services, ainsi que les Évêques qui sont issus de la Communauté. Que votre pèlerinage à Rome en ce début d’année jubilaire soit l’occasion de renouveler votre engagement à demeurer d’ardents disciples du Christ dans la fidélité à l’Eglise et à ses Pasteurs !

Chers amis, la grâce profonde de votre Communauté vient de l’adoration eucharistique. De cette adoration naît la compassion pour tous les hommes et de cette compassion naît la soif d’évangéliser (cf. Statuts, Préambule I). Dans l’esprit de votre charisme propre, je vous encourage donc à approfondir votre vie spirituelle en donnant une place essentielle à la rencontre personnelle avec le Christ, l’Emmanuel, Dieu-avec-nous, afin de vous laisser transformer par lui et de faire mûrir en vous le désir passionné de la mission. Dans l’Eucharistie, vous trouvez la source de tous vos engagements à la suite du Christ, et dans son adoration vous purifiez votre regard sur la vie du monde. « En effet, nous ne pouvons garder pour nous l’amour que nous célébrons dans ce Sacrement. Il demande de par sa nature d’être communiqué à tous. Ce dont le monde a besoin, c’est de l’amour de Dieu, c’est de rencontrer le Christ et de croire en lui » (Exhort. apost. post-synodale Sacramentum caritatis, n. 84). Une vie authentiquement eucharistique est une vie missionnaire. Dans un monde souvent désorienté et à la recherche de nouvelles raisons de vivre, la lumière du Christ doit être portée à tous. Soyez au milieu des hommes et des femmes d’aujourd’hui d’ardents missionnaires de l’Evangile, soutenus par une vie radicalement saisie par le Christ ! Ayez soif d’annoncer la Parole de Dieu !

Aujourd’hui, l’urgence de cette annonce se fait particulièrement sentir dans les familles, si souvent éclatées, chez les jeunes ou dans les milieux intellectuels. Contribuez à renouveler de l’intérieur le dynamisme apostolique des paroisses, en développant leurs orientations spirituelles et missionnaires ! Je vous encourage encore à être attentifs aux personnes qui reviennent vers l’Eglise et qui n’ont pas bénéficié d’une catéchèse approfondie. Aidez-les à enraciner leur foi dans une vie authentiquement théologale, sacramentelle et ecclésiale ! Le travail réalisé en particulier par Fidesco témoigne aussi de votre engagement auprès des populations des pays plus démunis. Que partout votre charité rayonne de l’amour du Christ et devienne ainsi une force pour la construction d’un monde plus juste et plus fraternel !

J’invite particulièrement votre Communauté à vivre une authentique communion entre ses membres. Cette communion, qui n’est pas simple solidarité humaine entre membres d’une même famille spirituelle, est fondée sur votre relation au Christ et sur un engagement commun à le servir. La vie communautaire que vous souhaitez développer, dans le respect de l’état de vie de chacun, sera alors pour la société un témoignage vivant de l’amour fraternel qui doit animer toutes les relations humaines. La communion fraternelle est déjà une annonce du monde nouveau que le Christ est venu instaurer.

Que cette même communion, qui n’est pas repliement sur soi-même, soit aussi effective avec les Eglises locales. En effet, chaque charisme se rapporte à la croissance du Corps du Christ tout entier. L’action missionnaire doit donc sans cesse s’adapter aux réalités de l’Église locale, dans un souci permanent de concertation et de collaboration avec les pasteurs, sous l’autorité de l’Evêque. Par ailleurs, la reconnaissance mutuelle de la diversité des vocations dans l’Eglise et de leur apport indispensable pour l’évangélisation, est un signe éloquent de l’unité des disciples du Christ et de la crédibilité de leur témoignage.

La Vierge Marie, mère de l’Emmanuel, tient une grande place dans la spiritualité de votre Communauté. Prenez-là « chez vous », comme l’a fait le Disciple bien-aimé, pour qu’elle soit vraiment la mère qui vous guide vers son divin Fils et qui vous aide à lui demeurer fidèles. Vous confiant à son intercession maternelle, j’adresse de grand cœur à chacun et à chacune de vous, ainsi qu’à tous les membres de la Communauté de l’Emmanuel, la Bénédiction Apostolique.

En quoi la nouvelle évangélisation est-elle nouvelle par son langage ? (4/4)

Pour commencer l’année 2011, rien de tel que de finir notre série sur le thème « à quelle nouveauté la nouvelle évangélisation fait-elle référence ? ».

En créant à l’automne dernier le Conseil pontifical consacré à la nouvelle évangélisation et en annonçant la réunion d’un synode l’an prochain sur ce thème, Benoît XVI place la nouvelle évangélisation à l’épicentre de la mission universelle de l’Eglise en ce début de 3ème millénaire. Dans nos précédents articles (1 et 2 et 3), nous avons identifié les contours de la nouvelle évangélisation définis par nos trois derniers papes et commencé à aborder les trois caractéristiques de cette nouveauté selon Jean Paul II : « nouvelle par son ardeur, par ses méthodes et par son expression ». Après avoir expliqué en quoi elle est nouvelle par son ardeur puis par ses méthodes, nous abordons ici la troisième caractéristique de la nouvelle évangélisation : nouvelle par son langage.

Une évangélisation nouvelle par son langage

Pour comprendre, il nous faut regarder avant tout Jésus, le premier et le plus grand des évangélisateurs : il va à la rencontre de ses contemporains, aussi bien dans le Temple et les synagogues que sur les routes et dans leurs maisons ; il transmet l’Evangile de manière simple et directe, attestant ses propos par des signes messianiques : « Jésus parcourait la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle, guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple » (1). L’évangélisation selon lui est assise sur trois piliers : l’inculturation du message, l’annonce de la Parole de Dieu et la guérison des malades.

1. L’inculturation du message

« Le christianisme du troisième millénaire devra répondre toujours mieux à cette exigence d’inculturation », c’est-à-dire au souci permanent « d’aller au-devant des exigences de chacun en ce qui concerne la sensibilité et le langage » (2), en les rejoignant sur leur lieux de vie et au travers de leurs modes culturelles ou d’expression – d’où toute l’importance aujourd’hui d’évangéliser par exemple sur Facebook, par la musique, dans les boîtes de nuit ou dans la rue – et en abordant de front toutes les questions existentielles qui habitent souvent douloureusement et nourrissent la « langueur » des hommes : la justice, l’amour, le sexe, la famille, le travail, les conflits, la souffrance, la mort…

2. L’annonce de la Parole de Dieu

L’annonce de la Parole de Dieu est le souci, déjà évoqué plus haut, de rien retirer au contenu et à la puissance de la Bonne Nouvelle. D’où l’importance de s’appuyer explicitement sur la Révélation faite en Jésus-Christ, dont les textes évangéliques, les Actes et les Epîtres sont dépositaires : combien de fois avons nous expérimenté depuis près de 30 ans qu’il n’y a pas plus « efficace » pour conduire au Christ qu’une prédication qui présente et traduit en langage d’aujourd’hui les textes néo-testamentaires !

3. La guérison

La guérison des maladies, physiques et intérieures, est le 3ème pilier de l’évangélisation de Jésus lui-même. Certes, elle est la plus dérangeante, et, lorsqu’elle fut minimisée ou oubliée dans la pratique et l’histoire de l’Eglise, ce fut à chaque fois lorsque la prédication kérygmatique était marginalisée ou oubliée. Pourtant, ouvrons les yeux ! Nos contemporains sont las de belles paroles, de belles conférences savantes ou pieuses sans effet sur leur vie : ils veulent être témoins des « merveilles de Dieu » qui sont annoncées dans la confession de foi de l’Eglise, ils attendent de toucher de près l’authenticité et l’efficacité de l’Evangile du Christ.

D’où l’importance pour ces personnes d’écouter et de voir des témoins de la foi pour illustrer cette authenticité, et d’être témoin de guérisons pour attester de cette efficacité. La guérison au nom de Jésus est la manifestation où se révèle le triomphe du Christ sur la maladie, le péché et la mort que nous confessons dans le Credo ; et le témoignage ou la constatation de ces guérisons interpellent et édifient croyants et incroyants : ils sont alors d’autant mieux disposés à écouter et à accueillir le message du Salut par adhésion à la personne de Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur.

Si la prédication est pour sa part « parole de Dieu », la guérison est « manifestation de Dieu », c’est à dire authentification de la Parole, attestation pratique que Jésus-Christ, ressuscité et à la droite de Dieu, est bien vivant et agissant aujourd’hui dans nos vies. Dans les périodes les plus riches de l’histoire de l’Eglise, prédication et guérison ont toujours été associées ; les opposer est un non-sens et produit deux dérives : prédication sans guérison risque de dériver vers l’intellectualisme qui n’intéresse plus grand monde ; la guérison sans prédication dérive vers la manipulation, la magie ou le charlatanisme.

Certes, si les guérisons physiques sont souvent d’ordre exceptionnel, liées à des ministères charismatiques singuliers (les saints ou des personnes comme le Père Emiliano Tardif plus récemment), à des lieux de grâces particulières (Lourdes par exemple), à certaines assemblées liturgiques, spirituelles ou missionnaires (telles messes pour les malades, rassemblements ou groupes de prière), d’innombrables guérisons intérieures ou relationnelles sont aujourd’hui le fruit de la nouvelle évangélisation, comme l’illustrent depuis 40 ans des centaines (3) de livres ou d’interviews, sans parler des innombrables anonymes qui témoignent si régulièrement à leurs proches ou dans divers groupes des merveilles de Dieu dans leur vie.

L’évangélisation « nouvelle dans son expression » dont parle Jean-Paul II doit donc être accompagnée, comme dans l’Evangile et les Actes des Apôtres, par la manifestation de la puissance de Dieu ‘ici et maintenant’, et donc par « des signes et des prodiges » (4) que l’Esprit-Saint veut répandre à profusion. En cela, rien d’exceptionnel : ce n’est que répondre au commandement du Christ « Allez, prêchez, et dites ‘Le royaume des cieux est proche’. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux » (5).

La « nouveauté » attendue par nos papes depuis plus de 35 ans dans l’approche de l’évangélisation est un retour aux sources apostoliques : répondre sans réserve et sans restriction au mandat missionnaire donné par le Christ à ses disciples, et accueillir l’effusion de l’Esprit-Saint qui « fait toute chose nouvelle » (6) en nos vies et dans l’Eglise. Avec Benoît XVI, « prions Dieu … afin que l’accueil de l’Esprit de Pentecôte soit comme un feu ardent et un vent impétueux pour la vie chrétienne et pour la mission de toute l’Eglise » (7).

Alex et Maud Lauriot Prévost

(1) Mt 4, 23 et 9,35
(2) Jean-Paul II « Au début du nouveau millénaire » § 40
(3) Sans doute des milliers d’ailleurs
(4) Ac 2, 22
(5) Mt 10, 8
(6) AP 21,5
(7) Homélie de Benoît XVI – Rassemblement des Mouvements et Communautés nouvelles, juin 2006

En quoi la nouvelle évangélisation est-elle nouvelle par ses méthodes ?

Etancher ma soif.com, un site de nouvelle évangélisation lancé l'été dernier, en pleine canicule.


En créant cet automne le Conseil pontifical consacré à la nouvelle évangélisation et en annonçant la réunion d’un synode en 2012 sur ce thème, Benoît XVI place la nouvelle évangélisation à l’épicentre de la mission universelle de l’Eglise en ce début de 3ème millénaire. Voici la suite de notre série sur le thème « à quelle nouveauté la nouvelle évangélisation fait-elle référence ? ».

Dans nos précédents articles (ici et ), nous avons identifié les contours de la nouvelle évangélisation définis par nos trois derniers papes et avons commencé à aborder les trois caractéristiques de cette nouveauté selon Jean Paul II : « une nouvelle ardeur, de nouvelles méthodes et un nouveau langage ». Après avoir expliqué en quoi elle est nouvelle par son ardeur, nous abordons ici la deuxième caractéristique de la nouvelle évangélisation.

Une évangélisation nouvelle par ses méthodes

1. L’annonce du kérygme

Qui dit méthode, dit pédagogie, cheminement pour accompagner ses interlocuteurs. D’où l’importance de saisir toute la différence entre « kérygme » et « catéchèse » comme l’ont toujours fait les chrétiens dans les premiers temps de l’Eglise, annonçant la foi dans les sociétés paganisées : le premier est l’annonce de la personne de Jésus et de son œuvre bienfaisante dans nos vies ; le second est la transmission de ce que recouvre la foi et ses conséquences. L’un et l’autre sont essentiels pour la vie chrétienne, mais le premier précède le second, sans quoi l’évangélisation ne porte pas du fruit et la catéchèse – aussi intelligente et pédagogique soit elle – s’avère tôt ou tard stérile au plan apostolique. Une telle distinction donne une clé de lecture essentielle pour comprendre l’érosion constante depuis des décennies de la pratique religieuses et de l’intérêt pour la foi au sein de très nombreuses Eglises malgré les trésors de générosité, de foi et d’énergie que l’Eglise investit dans son travail catéchétique auprès d’enfants ou d’adulte ayant quasiment tous grandi dans un contexte familial et social si marqué par l’athéisme et les philosophies des Lumières.

Le kérygme est à la catéchèse, ce que la naissance est à la croissance : il la précède, il lui est préalable, il en est même la condition pour que fructifie la catéchèse.

Le kérygme ne « donne » pas la vie, c’est Dieu qui la donne ; mais la prédication vivante du kérygme, l’attestation par le témoignage réveillent dans le cœur qui la reçoit, la puissance de vie d’enfant de Dieu inscrite en chacun de nous ; le kérygme nous conduit à désirer ou à faire fructifier le Salut du Christ donné au baptême, à le rendre efficient par la réponse de la foi et l’accueil de Jésus de Nazareth comme Fils de Dieu, comme seul et véritable Messie pour chaque homme ou femme.

La catéchèse déploie pour sa part toute les conséquences de cet acte de foi et de vie qu’est la reconnaissance et l’accueil de la personne de Jésus ; elle recouvre le 1er volet de ce que les Actes des Apôtres décrivent comme conséquences de cette adhésion au Christ par la foi : « ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (1).

2. L’importance du témoignage

Cette nouvelle pédagogie missionnaire est avant tout centrée sur l’authenticité du message avancé, et non la présentation des dogmes ou des pratiques religieuses : elle est assise sur le témoignage humble et l’expérience personnelle de l’amour du Père, du Salut du Christ, de l’illumination de L’Esprit-Saint. Paul VI a beaucoup insisté sur cette exigence désormais incontournable pour évangéliser nos contemporains : « aujourd’hui, le monde écoute davantage les témoins que les maîtres, ou s’il écoute des maîtres, c’est avant tout parce qu’ils sont des témoins ». C’est une évolution pastorale majeure dans une société de chrétienté millénaire où on naissait chrétien, on vivait chrétien, on mourrait chrétien : il fallait nourrir la foi, non l’éveiller ou la faire naître. La vie apostolique se résumait à Ac 2, 42 : la catéchèse, la liturgie, la vie paroissiale, les œuvres de charité, mais l’importance première du kérygme et de l’œuvre de Pentecôte n’étaient que sous-jacentes. Puisque l’enfant dès son plus jeune âge était évangélisé de multiple manières par sa famille, l’Eglise se concentrait sur la catéchèse et la liturgie car elle prenait pour acquis l’événement fondateur de la foi, c’est-à-dire la rencontre personnelle avec Dieu dont le signe le plus évident est la certitude intérieure d’être immensément aimé par lui sans condition et sans mérite !

Pour renouer le fil de cette expérience primordiale de l’amour de Dieu, Paul VI insista sur la nécessité d’articuler témoignage de vie et annonce intégrale du kérygme : « Il n’y a pas d’évangélisation véritable sans que le nom, l’enseignement, la vie, le règne, les promesses, le mystère de Jésus de Nazareth Fils de Dieu ne soient annoncés ».

3. Avoir pour objectif  la conversion

Pour sa part, Jean-Paul II insista sur la finalité de l’évangélisation qui est bien la conversion, renoncement explicite et public au mal et aux faux dieux par un acte libre et le choix personnel du Christ. La conversion est un thème-clé de son encyclique-testament qu’est « Au début du nouveau millénaire » (2). Cette reconnaissance de l’importance de la conversion comme fruit de la mission n’est pas bien entendu une « nouveauté » apostolique, mais un retour aux sources rendu particulièrement nécessaire lorsque que des pans entiers de l’Eglise sont touchés par le sécularisme, le relativisme et le doute. Paul VI dénonça le premier « le manque de ferveur d’autant plus grave qu’il vient du dedans (de l’Eglise) : il se manifeste dans la fatigue et le désenchantement, la routine et le désintérêt, et surtout le manque de joie et d’espérance ». Tout en réfutant les « alibis insidieux » soi-disant inspirés du Concile, il rappelle la honte de Paul à l’égard de ceux qui « rougissent de l’Evangile » (3) ; Jean Paul II, pour sa part, met en garde contre « une indifférence malheureusement très répandue parmi les chrétiens et souvent fondée sur des conceptions théologiques inexactes et imprégnées d’un relativisme religieux qui porte à considérer que toutes les religions se valent »(4).

Désirer la conversion de ceux à qui il nous est donné l’immense joie d’annoncer le Christ, nous place devant cette évidence : comment ne pas être le premier concerné par la conversion de mon cœur pour transmettre ce que j’ai moi-même expérimenté ? Même si, comme Obélix, nous sommes nombreux à être tombés dans la potion magique de l’Eglise quand nous étions petits, nous avons besoin de retrouver l’audace d’affronter les païens qui nous entourent pour découvrir combien cette force nous habite ! Prions l’Esprit-saint de nous remplir de l’audace des générations d’enfants de Dieu missionnaires qui ont transmis fidèlement depuis 2000 ans, la Bonne Nouvelle, parfois même au prix de leur vie.


Références

(1) Ac 2, 42
(2) Et le sujet central des § 46 et 47
(3) Paul VI, exhoratation apostolique Evangelii nuntiandi sur « L’évangélisation dans le monde moderne », § 79 et 80
(4) Jean Paul II, encyclique Redemptoris missio sur « La Mission du Christ Rédempteur », § 58

Adoration et évangélisation : colloque à Rome


Du 20 au 23 juin 2011 aura lieu à Rome un colloque international sur l’adoration eucharistique intitulé «Adoratio 2011 ». Organisé par les Missionnaires du Très Saint-Sacrement, communauté nouvelle reconnue par Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, en 2007, ce colloque rassemblera un large éventail d’intervenants du monde entier, dont sept cardinaux.

« La première condition de la nouvelle évangélisation, c’est l’adoration », a déclaré Mgr Rey. « Nous devons retrouver la capacité d’adorer le Christ dans la très sainte Eucharistie, si nous voulons conduire les hommes et les femmes du XXIe siècle à la foi en Jésus-Christ. C’est l’un des thèmes clés du pontificat du pape Benoît XVI », a-t-il souligné, « c’est pour cette raison que nous avons décidé cette initiative. »

Adoratio 2011 comprendra quatorze conférences, des carrefours, la célébration de la messe sous les formes nouvelles et anciennes, l’adoration de nuit et l’office divin. Environ 300 participants sont attendus, auxquels viendront s’en ajouter d’autres pour l’une ou l’autre des interventions chaque jour. Une traduction simultanée sera assurée en différentes langues.

Le colloque s’achèvera par la célébration de la Solennité de la Fête Dieu avec le pape Benoît XVI dans sa Basilique (Saint-Jean de Latran) et la procession eucharistique vers la Basilique de Sainte-Marie-Majeure qui suivra.

Le père Florian Racine, fondateur des Missionnaires du Très Saint-Sacrement et organisateur principal, a déclaré : « Nous sommes convaincus que ce colloque apportera une contribution importante au nouveau printemps de l’Adoration Eucharistique si chère au cœur de notre Saint-Père Benoît XVI. Nous sommes impressionnés de voir tous ceux qui donnent déjà tant pour que ce colloque aille bien au-delà de nos espérances. Adoratio 2011 promet d’être un événement international important pour la vie de l’Église en 2011. »

Parmi les intervenants figureront :

– le cardinal Francis Arinze, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements
– le cardinal Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique
– le cardinal Antonio Canizares Llovera, préfet de la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements
– le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo, Sri Landa, ancien secrétaire de la Congrégation pour le culte divin
– le cardinal Mauro Piacenza, président de la Congrégation pour le clergé
– le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical justice et paix
– Mgr Giovanni d’Ercole, évêque auxiliaire de L’Aquila, Italie
– Mgr D. José Ignacio Munilla, évêque de Saint-Sébastien, Espagne
– Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, France
– Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Karaganda, Kazakhstan
– Mgr Guido Marini, Maître de cérémonie, Cité du Vatican
– P. Nicolas Buttet, Fondateur de la Communauté Eucharistein, Suisse
– P. Mark Kirby, Prieur du monastère bénédictin diocésain de Notre Dame du Cénacle à Tulsa, Oklahoma
– P. Florian Racine, Fondateur des Missionnaires du Très Saint Sacrement, Sanary, France
– Mère Adela Calindo, Fondatrice des servantes des coeurs transpercés de Jésus et Marie, USA
– Sr. Joseph, Missionnaire de la charité, Calcutta, Inde

Source : d’après Zenit