Le pape Benoît XVI encourage la mission continentale d’Amérique qui se déroule actuellement en Bolivie, à l’occasion de la 85e assemblée plénière des évêques du pays.
Dimanche dernier, le pape Benoît XVI a proclamé cinq nouveaux bienheureux, dont quatre Italiens et un Portugais, modèles pour une « société désorientée et souvent blessée », desquels ils peuvent s’inspirer, y compris pour surmonter la crise économique. Il a invité à « libérer Dieu des prisons dans lesquelles les hommes l’ont enfermé ». Jean-Paul II disait que le véritable missionnaire, c’est le saint.
« Cherchons à être des témoins de l’amour miséricordieux de Dieu », a déclaré en polonais Benoît XVI, dimanche, depuis Castel Gandolfo, après la prière du Regina Coeli.
‘Ambassadeur du Royaume de Belgique, sur instructions du Ministre des Affaires Etrangères, a fait part au Secrétaire pour les Relations du Saint-Siège avec les Etats de la Résolution par laquelle la Chambre des Représentants de son pays a demandé au gouvernement belge de « condamner les propos inacceptables du pape lors de son voyage en Afrique et de protester officiellement auprès du Saint-Siège ». Suite à cette résolution, la Secrétairerie d’Etat du Vatican vient de publier le communiqué suivant, repris sur le blog non-officiel du pape Benoît XVI (voir ici).
Joyeux anniversaire Benoît XVI ! C’est aujourd’hui que le pape a 82 ans. Dans trois jours, ce sera le quatrième anniversaire de son pontificat. Un article du blog du pape que nous reprenons ici.
Je voudrais défendre cette idée, complètement à contre-courant, que seule l’exigence nous préserve d’être déçus. D’habitude, on nous invite, quand on est jeune, à limiter nos ambitions. N’en demandez pas trop à la vie, nous répètent les vieux barbons à longueur de temps, sans ça vous risquez d’être déçus ! Mais je n’ai pas du tout envie de leur sagesse, elle me parait la triste suite d’une vie, où, au contraire, on n’a pas visé assez haut ! Limiter ses désirs, ne travailler qu’à coup sûr, se contenter des joies et des plaisirs à la petite semaine, vous trouvez cela digne d’un cœur qui bat ? Moi pas.
« Il est fondamental de proclamer la résurrection de Jésus de Nazareth comme un événement réel » a déclaré Benoît XVI lors de l’audience générale du mercredi. « La nouvelle bouleversante de la résurrection est si importante que l’Eglise ne cesse de la proclamer » a ajouté Benoît XVI, rappelant que notre mission première, l’évangélisation, consiste à annoncer le kérygme, « noyau central de notre Credo ».
Lui aussi invite à l’évangélisation : « En ce jour de Pâques, nous avons à proclamer notre Alléluia. Nous le faisons d’abord en famille et entre nous. Mais nous ne devons pas avoir honte de manifester notre foi en Jésus ressuscité à l’extérieur, par notre témoignage, notre joie et notre charité fraternelle. Ayons le courage d’être nous-mêmes, devant Dieu et devant les hommes ! », a déclaré le patriarche latin de Jérusalem au cours de son homélie, dimanche dernier.
« L’annonce de la résurrection du Seigneur illumine les zones d’ombre du monde dans lequel nous vivons », a déclaré le pape Benoît XVI dans son message de Pâques, rappelant ainsi qu’après la résurrection, l’évangélisation nous incombe. « Je pense particulièrement au matérialisme et au nihilisme, à une vision du monde qui ne sait pas dépasser ce qui est expérimentalement constatable, et qui se retrouve inconsolée dans la conscience du néant qui serait le point d’arrivée ultime de l’existence humaine ».
Du 17 au 19 avril à Hyères-les-Palmiers (Var).
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Pour la septième fois, Communion-Evangélisation, le grand rendez-vous missionnaire de l’année, rassemblera des évangélisateurs venus de toute la France. L’évènement a lieu du 17 au 19 avril à Hyères-les-Palmiers (Var). A ne manquer sous aucun prétexte !
Dans son message de Pâques, Mgr Marc Aillet, le nouvel évêque de Bayonne, Escar et Oloron, est revenu sur la « crise » de l’Eglise en rappelant les propos de Benoît XVI dans sa lettre aux évêques catholiques : « A ce moment de notre histoire, le vrai problème c’est que Dieu semble disparaître de l’horizon des hommes, et tandis que s’éteint la lumière provenant de Dieu, l’humanité manque d’orientation et les effets destructeurs se manifestent toujours plus en son sein ». Il a ainsi rappelé la nécessité de se lancer dans une nouvelle évangélisation de nos contemporains.
François Miclo, sur Causeur, revient sur la mission première de l’Eglise, l’évangélisation : L’Eglise n’a pas à s’adapter aux modes passagères ni à communiquer : elle a simplement à “porter témoignage” comme l’apôtre Paul y invitait déjà les Corinthiens.
Même si le Christ fut le meilleur des communicants, il est juste que d’une certaine manière, avant de penser à comment mieux communiquer, nous devrions d’abord annoncer le kérygme, et laisser le Seigneur se charger du reste !
Interview de Patrice de Plunkett, auteur de l’enquête Les évangéliques à la conquête du monde (Perrin).
Dans son homélie pour la messe chrismale, le cardinal André Vingt-Trois est revenu sur la crise de l’Eglise et a rappelé sa mission première, l’évangélisation. Il est revenu sur les actions entreprises dans diocèse de Paris, comme les Assises pour la mission. « Depuis plus d’un demi-siècle, a-t-il dit, notre Église parisienne est appelée à la mission. Avec le cardinal Suhard, la prise de conscience de la déchristianisation galopante a été le nouveau point de départ d’un envoi en mission, des prêtres d’abord avec la Mission de Paris, puis des laïcs de plus en plus étroitement associés à cette mission. »
Le prieur général de la Communauté Saint-Jean s’exprime sur l’évangélisation dans la revue Kephas.
Un sondage affirme que seuls 13 % des catholiques croient en la Résurrection. Seuls 31 % des « pratiquants » et 57% des « pratiquants réguliers » y croient, ce qui en dit long sur l’état de notre foi chrétienne. « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine » nous disait Saint Paul (1 Co 15, 17).
Dans une magnifique tribune publiée dans le journal La Croix, Jean Vanier, le fondateur de l’Arche, prend la défense de Benoît XVI et de l’Eglise. Il rappelle que les catholiques veulent annoncer la Bonne Nouvelle aux plus démunis.
Benoît XVI a reçu, le 3 avril au Vatican, une délégation du Cercle romain comme chaque année avant Pâques. Il a rappelé au « Cercle Saint Pierre » que le « service caritatif devient une forme privilégiée de l’évangélisation, à la lumière de l’enseignement de Jésus ».
Pour le non-croyant/non-pratiquant, les cathos sont des gens qui sont un peu emprisonnés, qui ont des convictions, des certitudes, des dogmes, qui leur bouchent l’horizon : il faut faire comme ci, il ne faut pas faire comme cela, voilà ce qu’il faut penser etc…
« L’évangélisateur doit être un fidèle fils de l’Eglise et, en outre, il doit être rempli d’amour pour les hommes, pour savoir leur offrir la grande espérance que nous portons dans notre âme », a déclaré Benoît XVI au deuxième groupe d’évêques d’Argentine en visite ad limina, selon une dépêche de l’agence vaticane Fides.
Un petit coup de gueule. J’entends encore dire, dans un certain microcosme ecclésial, que l’évangélisation, en particulier la nouvelle, relève d’une recherche effrénée de l’émotion pour l’émotion, du sensible pour le sensible. Et pourquoi pas du plaisir pour le plaisir, tant qu’on y est ?
Dans son discours de clôture de l’assemblée plénière des évêques de France, vendredi 3 avril, le cardinal Vingt-Trois, au nom de tous les évêques, s’est adressé aux catholiques de France. Il a rappelé notre mission première, l’évangélisation : « notre première mission est bien d’annoncer au monde que l’amour de Dieu a été jusque là : » Dieu a tant aimé le monde qu’Il a envoyé son Fils, son Unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son entremise. » (Jn 3, 16-17). ». Extrait de son discours.
Un samedi après-midi avec Aïn Karem, place Stalingrad à Paris.
Nous avions déjà interrogé Samuel Pruvot, qui évangélise régulièrement dans les rues de Paris avec la communauté Aïn Karem (lire ici). Il vient de publier un livre intitulé Flagrant délit d’espérance, témoins du Christ dans la rue (éditions Salvator), qui raconte ses quinze années d’expérience. Interview.
Voici un nouveau livre qui parle de la rencontre en évangélisation et surtout de notre rencontre avec le Christ. Je l’ai lu, je vous le recommande vivement. En attendant l’interview de l’auteur, que j’ai rencontrée !
