Archives mensuelles : novembre 2006

Depuis la Turquie, le pape Benoît XVI exhorte les chrétiens à évangéliser

A la fin de la messe orthodoxe célébrée à Istanbul par le patriarche oecuménique Bartholomée Ier en l’église Saint-George du Phanar, siège du patriarcat, le pape Benoît XVI a prononcé un discours dans lequel il a mis l’accent sur la « mission » commune à tous les chrétiens d’évangéliser « non seulement les cultures touchées marginalement par le message de l’Evangile, mais aussi les cultures européennes de longue date profondément enracinées dans la tradition chrétienne ».

Il a aussi invité tous les chrétiens « à renouveler la conscience de l’Europe en ses racines, ses traditions et ses valeurs chrétiennes, et à leur redonner une nouvelle vitalité ».

Source : Le Monde/AFP

KTO lance des témoignages vidéos sur son site Internet !

Des témoignages de foi « kérygmatiques » sont désormais disponibles en vidéo sur le site Internet de KTO. Tirés de l’émission « un jour, une foi », Bruno, Charlotte, Benoît, Martin, Véronique et d’autres nous disent ce que Dieu a changé dans leur vie.

Charlotte raconte : « C’était comme si on avait épongé mes larmes, consolée, comme si j’avais posé mon front sur l’épaule de quelqu’un (…) Je ne pouvais plus faire comme si Dieu n’existait pas, car il avait existé très fortement pendant ces trois minutes… »

Rendez-vous en ligne : (http://www.ktotv.com/temoignages)

Le pape encourage les jeunes à évangéliser les villes

S’adressant le 8 octobre dernier à un groupe de 350 jeunes présents place Saint-Pierre et qui viennaient de participer à la mission « Jésus au centre », il leur déclara : « Chers amis, je vous félicite pour votre joyeux engagement à annoncer l’Evangile dans les rues et sur les places, dans les écoles et les hôpitaux, comme dans les lieux de loisir des jeunes de Rome. Je vous encourage à conserver ce style missionnaire dans la vie de tous les jours, en profitant toujours des initiatives de formation du diocèse (de Rome) ».

Dans le cadre de cette mission avaient été organisés des rencontres de prière, des temps d’adoration eucharistique, un chemin de Croix (de la basilique de Saint-Jean-de-Latran jusqu’à Santa-Croce-in-Gerusalemme), des visites dans les écoles catholiques et publiques, ainsi que dans les hôpitaux, des animations de rue, etc. Une « Tente de la rencontre » avait également été dressée, un concert a eu lieu place Navonne…

Après la première édition de cette mission organisée par le service diocésain pour la pastorale des jeunes du Vicariat de Rome et par le Séminaire pontifical romain majeur, en collaboration avec quelques paroisses, associations et mouvements présents sur le territoire du diocèse, une « Ecole d’évangélisation diocésaine » ouverte aux jeunes entre 18 et 35 ans a vu le jour.

Congrès de la Nouvelle évangélisation : Bruxelles passe le flambeau à Budapest !

Une cérémonie d’envoi présidée par le cardinal Godfried Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles, a clôturé le dimanche 5 novembre dans une ambiance de fête le congrès « Bruxelles –Toussaint 2006 » qui s’est tenu pendant toute la semaine précédente à la basilique du Sacré Coeur de Koekelberg, à la cathédrale des SS. Michel et Gudule et en de très nombreux endroits de la ville, rappelle un communiqué final du congrès. Le flambeau passe à Budapest.

Lors d’une conférence de presse, samedi 4 novembre, le cardinal Danneels s’est réjoui du succès de ce congrès. « Pratiquement pour chaque activité, nous avons rassemblé au moins 50% de personnes en plus de ce nous attendions », a-t-il précisé.

L’objectif du congrès, à savoir « remettre l’Eglise sur la carte » pour qu’elle puisse donner aux hommes d’aujourd’hui son message sur le sens de leur existence a été pleinement atteint, a-t-il ajouté au cours de la table ronde des 5 cardinaux et archevêques. Nous l’avons fait « sans complexe et sans arrogance ».

Rappelant le thème du congrès était « Venez et voyez » le cardinal a fait observer : « On ne pourra pas dire qu’on ne nous a pas vu ! ».

Le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, a précisé : « nous avons atteint un point de non retour » dans toutes les villes où le Congrès a eu lieu : Vienne, Paris, Lisbonne et Bruxelles.

Le cardinal Danneels a ajouté que si l ‘Eglise voulait être présente dans le monde, elle devait oser prendre des risques. On ne peut pas attendre d’être certain de la réussite avant d’entreprendre des manifestations comme celle-ci. Des milliers de chrétiens, de Bruxelles et d’ailleurs, ont en effet convergé vers la cathédrale en quatre cortèges qui ont traversé la ville dimanche. Sous le signe de la joie, la célébration de clôture s’est achevée par la remise des livres d’intentions de prière au cardinal Danneels, et à Mgr De Kesel, évêque auxiliaire. Les évêques ont béni les participants en leur confiant la mission de « faire vivre l’esprit du congrès dans leur vie de tous les jours ».

Rappelons qu’organisé sur le thème « Venez et Voyez », ce congrès a touché plus de 100.000 personnes. Plus de 5.000 personnes ont participé au congrès proprement dit qui s’est tenu à Koekelberg dont 1.500 inscrits en provenance de France (500) et du Portugal (500), mais aussi de Hongrie, des Pays-Bas, d’Autriche, d’Italie, du Canada ou même d’Australie.

Plus de 700 activités ont été organisées par les paroisses de la ville et les communautés chrétiennes présentes dans le pays. On estime que 3.000 personnes ont assisté au concert d’ouverture, en présence du roi Albert et de la reine Paola, qui a réuni plus de 250 choristes pour interpréter la Cantate de l’Apocalypse d’André Gouzes.

La messe de la Toussaint, retransmisse en Eurovision le 1er novembre, a rassemblé 1.500 personnes, et de même pour les soirées de prières organisées à la cathédrale par la communauté de l’Emmanuel et la communauté de Taizé. A cette occasion, plus de 500 personnes ont dû s’unir à la prière par un écran géant en dehors de la cathédrale.

Le « festival jeunes » s’est déroulé place Sainte-Catherine et s’est terminé samedi soir sur la place des Palais.

Les participants ont pu vénérer les reliques de sainte Thérèse de Lisieux en l’église Notre-Dame du Sablon.

Une exposition consacrée à la Bible avait été disposée au cœur de la ville, place de la Monnaie, en collaboration avec la communauté protestante de Bruxelles.

L’année prochaine, le flambeau sera repris par Budapest. Le cardinal Peter Erdö, archevêque d’Estergom-Budapest, a confié que ce qu’il avait vécu à Bruxelles pendant cette semaine de la Toussaint constituait pour lui un précieux encouragement.

Le congrès de Budapest achèvera la série des grands rassemblements consacrée aux défis de l’évangélisation dans les grandes villes.

Il n’est pas impossible que la série se poursuive, cette expérience ayant suscité beaucoup d’intérêt en Europe et ailleurs.

Mais pourquoi donc être missionnaire ?

Être missionnaire, c’est la vocation de tout baptisé, ce à quoi Dieu appelle chacun de nous, et pas seulement les « curés » ou les « bonnes soeurs » ! La Bible ne peut être plus claire 1 Co 9, 16 : « Annoncer l’Evangile n’est pas pour moi un titre de gloire ; c’est une nécessité qui m’incombe. Oui, malheur à moi si je n’annonçais par l’Evangile. »

Le départ de missionnaires quittant leur famille, leurs amis, leur pays, leur langue, leur culture… tout cela devrait nous heurter, ne pas nous laisser indifférents. Ils nous montrent l’exemple de notre propre appel (vocare = appeler) : témoigner de notre Foi en Jésus, Christ, Fils de Dieu, mort et ressuscité pour nous.

Voilà notre Foi ! Il nous a sauvés de la mort, et nous invite à participer à sa Vie divine, à aimer en plénitude. Soyons des témoins, car cela doit nous chauffer les tripes ! Quitte à tout quitter, foyer, patrie, amis… et même notre propre vie.

Notre vocation à tous, c’est la sainteté : « n’ayez pas peur d’être les saints du 3e millénaire » nous rappellait Jean-Paul II. Mais nous avons peur. De quoi ? A force de vouloir être ouverts sur le monde, nous oublions que, si nous sommes dans le monde, nous ne sommes pas du monde (Jn 15,19). Ainsi, n’ayons pas une Foi molle en Dieu, sans conviction, nonchalante. N’oublions pas qu’Il est Amour. Ne perdons pas notre temps à chercher des poux dans les poils de nos voisins ! Aime, puis fais ce que voudras. Aime, puis cherche les poux de ton voisin, mais que cela soit ordonné à l’amour que tu as pour lui, et cela se passera bien…

N’hésitons pas à plonger dans l’océan de tendresse où le Seigneur nous attend, sous le bienveillant regard de la Vierge Marie.

Pourquoi parler de Jésus ?

La Mission n’est pas une chasse gardée, réservée à des spécialistes, à des professionnels de la Foi, elle est l’affaire de chacun. « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. » Mt 28,19.

Parler de Jésus, ça n’est pas pour se mettre en valeur mais au contraire pour s’effacer derrière Lui. Alors, j’essaie d’être son porte-voix, tout simplement. Il n’y a pas de mérite à cela : quand on aime, on se plaît à parler de celui que l’on aime ! Donc, j’aime parler de Jésus, et je n’ai pas envie de raconter trop de bêtises sur Lui.

Notre monde a besoin d’une Parole exigeante, forte, et vraie. Une Parole qui aime. Jésus lui-même, pendu au gibet de la Croix. Une Parole vivante, Jésus ressuscité. Une Parole qui élève, qui te prend là où tu es, et qui te rend ta dignité (Jn 8,10-11) :

– Personne ne t’a condamnée ?

– Personne, Seigneur.

– Moi non plus, je ne te condamne pas, va, désormais, ne pèche plus.

Voilà ce dont nous avons besoin, de cette parole d’amour. « Alors Jésus fixa sur lui son regard et l’aima. » (Mc 10,21). Puissions-nous, Chrétiens, poser un regard d’amour sur ceux que nous croisons, à l’exemple du Christ. Et quand nous pouvons agir, agissons ! Ne restons pas à regarder le ciel et les nuages (cf. Ac 1,11). Agissons avec Amour, donc avec fermeté et miséricorde (qui prend la misère du cœur, la partage), par Amour, et dans l’Amour. Amen !

Etienne Rosset

Article initialement rédigé pour Catholique.org

O Jérusalem : un film d’espérance, actuellement au cinéma

O Jérusalem est un film admirablement joué, au ton extrêmement juste qui aide à prendre du recul et à comprendre non seulement les conflits actuels en Israël et au Moyen-Orient, mais aussi la montée des violences communautaristes dans notre pays. Le film laisse aussi comprendre que la violence surgit dès que l’Etat commence à légiférer pour une minorité au détriment du bien commun, ce qui est intéressant à l’approche de nos élections présidentielles. Un film prophétique donc, apaisant, qui donne de l’espérance et fait comprendre que la paix commence par nous-mêmes et avance pas à pas par nos amitiés.

« Bruxelles Toussaint 2006 » : messe de la Toussaint sur France 2

ROME, Mardi 31 octobre 2006 (ZENIT.org) – La messe télévisée sur « France 2 » pour la Toussaint sera diffusée depuis la cathédrale de Bruxelles, dans le cadre du congrès pour la Nouvelle évangélisation sur le thème : « Contribuer à l’humanisation de Bruxelles » (cf. www.lejourduseigneur.com).

A l’occasion de ce congrès « Bruxelles Toussaint 2006 » (cf. http://www.bruxelles-toussaint2006.be), le cardinal Danneels invite en effet les chrétiens à réfléchir à leur identité et à leurs responsabilités envers l’humanisation de Bruxelles, car il est convaincu que la foi rend les hommes plus humains et humanise la ville. Cette réflexion interpelle tous les Bruxellois, qu’ils soient croyants ou non (cf. Zenit du 3 octobre).

Le congrès a commencé le 28 octobre et s’achèvera dimanche 5 novembre. Il rassemble des milliers de participants de Belgique, et de toute l’Europe, venus vivre le message de l’Evangile de Jean : « Venez et voyez… ». Non pas pour voir des personnes ou des choses, mais pour redécouvrir toute la pertinence et l’actualité de l’exemple et du message de Jésus, en 2006.

Vienne (2003), Paris (2004), Lisbonne (2005), ont été l’occasion de rencontres très ouvertes avec tous ceux qui veulent rendre les hommes et les femmes plus heureux. « Dans la ligne des congrès précédents, nous tenterons de rendre l’Eglise catholique plus visible dans le paysage de Bruxelles et de mieux mettre en lumière le rôle des chrétiens à cette nécessaire humanisation » explique le Cardinal Danneels.

Pour tout savoir sur les rencontres de Toussaint rendez-vous en ligne à l’adresse : http://www.bruxelles-toussaint2006.be.

Une église dédiée à Saint-Michel existait dès le IXe siècle à l’emplacement actuel de la cathédrale de Bruxelles. Elle fut remplacée au XIe par une église romane qui prit en 1047 le nom de collégiale. Les reliques de Sainte Gudule y furent transportées.

En février 1962, elle prit le titre de Cathédrale Saint-Michel pour être promue avec la cathédrale de Malines, le siège de l’archevêque de Malines-Bruxelles.

La construction de l’église actuelle, de style gothique brabançon, avait débuté par le chœur en 1226 ; la nef et le transept sont des XIV et XVe siècles. La façade, de style français, est surmontée de deux tours, œuvre de Jan van Ruysbroec, décédé en 1485.