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Ce soir au cinéma, « Qui a envie d’être aimé ? »

Grand producteur de télévision, Thierry Bizot raconte sa conversion dans le best-seller Catholique anonyme. Aujourd’hui sort en salles Qui a envie d’être aimé ?, une adaptation au cinéma par Anne Giafferi, son épouse. C’est « l’un des meilleurs films français du moment » selon Le Point, « un subtil premier film sur la foi » pour 20 Minutes. Famille Chrétienne parle d’un film « atypique » qui touchera les lecteurs du livre dont il est tiré, « mais peut-être encore plus les autres ». Voici un extrait de l’entretien réalisé par nos soins pour Zenit, avec en filigrane la question de l’évangélisation par le cinéma.

Zenit : Pourquoi avoir adapté votre histoire au cinéma ?

Thierry Bizot : Je me convertis à chaque fois que je témoigne, j’ai donc pensé que cela m’aiderait encore à me convertir ! C’est ma femme qui m’a proposé de le réaliser. Scénariste depuis 15 ans, je connais son talent. Elle voulait depuis longtemps faire un film, plusieurs sujets étaient à l’étude mais elle a constaté que la question de Dieu est un sujet porteur, que beaucoup de gens s’y intéressent. Pour elle qui se dit non-croyante, l’histoire de Catholique anonyme est une sorte de « thème star ». Un sondage paru dimanche dernier dans Le Parisien le prouve : 62% des personnes aimeraient pouvoir discuter des questions qu’elles se posent sur Dieu avec quelqu’un mais cela reste un tabou puisque près de la moitié trouve le sujet trop intime.

Votre film aide donc à parler de Dieu ?

Oui, il permet de libérer la parole sur ce sujet crucial. C’est un témoignage pour évangéliser mais ce n’est pas non plus un film prosélyte au sens péjoratif du terme. Les gens ne veulent pas être évangélisés et le gros reproche fait aux catholiques est de s’imposer, de vouloir donner des leçons de morale, d’assener des vérités toutes faites. Dans le film, nous avons représenté les cathos comme ils sont réellement, avec leurs défauts et leurs qualités : on ne peut pas reprocher à Qui a envie d’être aimé ? d’être complaisant. D’ailleurs, quand nous avons testé le film auprès du public, nous avons eu la grande surprise de découvrir que les non-croyants avaient encore plus aimé que les catholiques pratiquants !

Quel parallèle peut-on établir avec le film de Xavier Beauvois, Des Hommes et des Dieux ?

Ce film est un film magnifique, une histoire d’hommes qui ont donné leur vie pour être moines et qui vont jusqu’à la donner tout court, comme des résistants. Qui a envie d’être aimé ? est l’histoire ordinaire entre un Dieu et un homme. Un jour, au coin de la rue, la foi peut vous tomber dessus sans prévenir, alors que vous ne serez jamais moine à Thibhirine. Ainsi, chacun a la liberté de se projeter dans le personnage.

Votre film peut donc toucher n’importe qui ?

Aujourd’hui c’est difficile de croire qu’on puisse s’enfermer dans un monastère, mais qui ne peut pas aimer de grands saints comme saint Vincent de Paul ou saint François d’Assise ? Accepter d’être faible, faillible, cela peut être un soulagement pour beaucoup de monde, et un retour aux sources. Dans le film il y une scène très importante, quand le héros, fâché avec sa femme, se retrouve chez sa sœur. Elle lui dit : « Quand t’étais petit, t’étais fan de Fred Astaire. Après, ça a été Mick Jagger, et maintenant, Jésus ! Catholique, quand même pas très sexy… ». Puis ils se rappellent quand, enfants, ils allaient encore à la messe. Tout témoignage est une histoire dans laquelle le fil est renoué avec Dieu. Ceux qui témoignent de leur foi le savent bien, ils ne disent jamais « Je crois en Dieu parce que sur un plan métaphysique, c’est une chose qui me semble possible » mais « Je crois en Dieu car il m’a sauvé d’un cancer ». Aujourd’hui, tout le monde cherche à être aimé, sans forcément y parvenir. Le film y répond à sa manière : primo, toi, tu es aimé. Secondo, ça va bien se passer entre Dieu et toi !

En quoi le cinéma peut-il être un moyen de témoigner de sa foi ?

Avec le cinéma, vous avez un très long temps d’écoute assuré, qu’aucun autre média ne permet. Qui a envie d’être aimé ? est un message d’une heure trente assuré. Le succès du film Des hommes et des Dieux est aussi sans doute dû à cela : dans une société de la rapidité permanente, de l’urgence, un film très long, très lent, permet au spectateur de s’arrêter et de réfléchir. On capte l’attention des gens de façon fabuleuse ! De la même façon, avec des amis, nous avons lancé les « dîners du silence » : sous les magnifiques voûtes du Collège des Bernardins, 80 convives écoutent des moines du Couvent des Carmes de Paris lire l’Evangile. Et cela remporte un grand succès !

Pour en savoir plus :
– Le récit de sa conversion, résumé sur Etanchermasoif.com
L’entretien intégral sur Zenit
Catholique anonyme sur Amazon, en livre de poche
La fiche du film sur Allociné (bande-annonce, séances)
Le blog de Thierry Bizot

Le dernier ferme l’église et meurt !

J’ai encore entendu des gens dire : « la nouvelle évangélisation ? mais qu’est-ce que c’est que ce truc, la mission c’est fini, notre rôle c’est d’être levain, cachés, enfouis ! »

Je ne sais pas d’où ça vient. Je ne sais pas comment on a pu imaginer l’Église autre que missionnaire. Je ne sais pas comment on a pu arriver à la conclusion bizarre que le service des pauvres, la charité, l’engagement social même, étaient incompatibles avec la mission. Ou comment l’un s’opposerait à l’autre, comment il faudrait faire un choix entre les deux !

Bien sûr, beaucoup identifient l’évangélisation à certaines communautés nouvelles, où l’on prie avec tout son corps (beurk), et où l’on chante en langues (horreur). Communautés à qui on a su reprocher de n’être que sensiblerie, affect, pathos et caetera, et qui, quand elles ont fait un effort formidable pour se structurer, se former, se formaliser, se verraient aujourd’hui reprocher d’être devenues trop classiques ! Mais alors, quand vont-elles vous plaire, mes frères ? Jamais ? Ah, oui, je m’en doutais !

La vérité, c’est que la mission est consubstantielle à l’Église, elle est sa raison d’être, et donc, celle de toutes nos communautés ! Inséparable de la liturgie et de la diaconie, c’est un des trois piliers de la vie d’Église ! Et elle n’est pas affaire de choix personnel, une préférence, ou une option. Et le déclin apparent de l’Église d’Occident n’est pas inéluctable, il n’est pas programmé, et il n’est pas obligatoire ! Le penser, c’est se placer dans une perspective seulement humaine : ça a plu, ça plait plus, le dernier ferme l’église et meurt !

Attendez, attendez ! Qu’est-ce que c’est l’Église ? Un formidable élan d’évangélisation né d’un groupe d’hommes quelconques et pour la plupart illettrés, dans un pays minuscule, occupé, enchâssé dans des civilisations colossales autrement plus puissantes que lui !

Et alors, aujourd’hui, ce serait pire ?

La mission ne se nourrit pas de circonstances, mais de charité, de foi et d’espérance !

Ingrid Betancourt rendra visite au pape le 1er septembre

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Benoît XVI recevra Ingrid Betancourt le lundi 1er septembre, indique un communiqué de la famille de l’ancienne candidate à la présidence de Colombie. Ingrid Betancourt a en effet été enlevée en pleine campagne électorale, le 23 février 2002 par des rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), la guérilla marxiste. Elle est restée otage des FARC pendant 6 ans dans la jungle colombienne jusqu’au 2 juillet dernier. La nouvelle est confirmée par le Vatican. Ingrid Betancourt a donné de nombreux signes de conversion, donnant un beau témoignage de foi au monde à travers les médias.

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La prière d’Ingrid Betancourt

A genoux sur le tarmac de la base militaire de Catam, Ingrid Betancourt remercie d’abord Dieu pour sa libération. Un beau témoignage de celle qui fut prisonnière des FARC pendant plus de six années. « Cette opération qui s’est déroulée à la lumière du Saint-Esprit et a été placée sous la protection de notre Seigneur et de la Vierge est une opération d’intelligence comparable aux plus grandes épopées épiques de l’histoire de l’humanité », a lancé le prédisent colombien Alvaro Uribe mercredi 2 juillet au soir.
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René-Luc, du grand banditisme à la foi

Abandonné par son père, René-Luc se convertit en 1981 à l’âge de 14 ans, en écoutant le témoignage de Nicky Cruz, un ancien chef de gang de New York devenu pasteur. Après cette rencontre décisive, il change radicalement de vie. Son témoignage sort en librairie le 5 juin.

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Fabio Quartulli, de Marx… à Jésus Christ !

De la cellule communiste “Ho Chi Min” à la prêtrise au sein de l’Opus Dei, il y a un fossé que Fabio a franchi, confiant dans le Seigneur qui guidait chacun de ses pas. Un article d’Il est Vivant, en partenariat avec Anuncioblog.

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« J’étais franc-maçon ! »

« Oui, j’ai été franc-maçon pendant quinze années et j’ai eu l’insigne. Une grâce que Jésus vienne à ma rencontre à Lourdes avec douceur, alors que je venais d’avoir cinquante ans ! Ma vie de païen endurci ne laissait pas espérer une telle conversion… ». Maurice Caillet, ancien franc-maçon et occultiste, a vécu à 50 ans un retournement inattendu de sa vie en découvrant le message libérateur de l’Evangile. Témoignage d’une conversion brutale.

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Benoît XVI : « Que signifie se convertir ? »

ROME, Mercredi 21 février 2007 (ZENIT.org) – « Que signifie, en réalité, se convertir ? » Benoît XVI a posé cette question et y a répondu dans sa catéchèse du Mercredi des Cendres en la salle Paul VI du Vatican en repartant du « désir de Dieu ». « Se convertir signifie chercher Dieu », répondait le pape.

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