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Le pape peut-il se tromper?

Le pape peut-il se tromper?

C’est une question qui revient souvent : le pape peut-il se tromper ? Pour y répondre il faut bien comprendre ce qu’est un pape et distinguer l’homme de la charge qu’il exerce.

1. Qu’est-ce qu’un pape ?

Selon Le Petit Larousse Illustré

Il s’agit du chef élu de l’Église catholique romaine… En fait, c’est beaucoup plus qu’un titre honorifique. Pour revenir à la source, Jésus a choisi douze apôtres pour être ses compagnons de route et poursuivre sa mission une fois qu’il serait remonté auprès de son Père. Parmi ces douze apôtres, il en a désigné un, Pierre, pour être à leur tête : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »  Donc Pierre n’est pas qu’un simple chef .

Il est un véritable pasteur

Chargé de conduire le troupeau qui lui a été confié par Jésus. Cela ne l’empêchera nullement de renier par trois fois son maître. Mais, reconnaissant sa faute, il accueille la miséricorde de Jésus. Alors, Jésus le confirme dans sa mission. Et lui donne les moyens pour l’accomplir, en l’occurrence l’Esprit Saint. Ce même Esprit Saint a été transmis à ses successeurs depuis vingt et un siècles, jusqu’à aujourd’hui avec Léon XIV.

2. Le pape a-t-il toujours raison ?

Nous en revenons donc à notre interrogation : le pape peut-il se tromper ?

En tant qu’homme, il peut se tromper, comme chacun de nous, car nous n’avons pas la science infuse. Donc, s’il tient des propos en tant qu’homme, nul n’est tenu d’y adhérer.

Mais en tant que pape, il a reçu, comme nous l’avons dit, l’Esprit Saint qui lui confère une grâce d’autorité sur le peuple dont il a la charge. Entendons bien la signification du mot « autorité » : elle n’est pas du type de celle du patron sur ses employés, mais celle du serviteur qui a pour seul souci le salut de l’Église et de chacun de ses membres.

Serviteur

Donc, en tant que pasteur, il guide les fidèles chrétiens.  Le Catéchisme de l’Église Catholique au n°891, écrit ceci, à propos de l’infaillibilité du pape : « De cette infaillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs. »

Cela signifie que, chaque fois que le pape s’exprime, en exposant un énoncé de foi, appelé « dogme », celui-ci ne peut être remis en cause. Mais les encycliques, par exemple, qui ont valeur d’enseignement, ne sont pas là pour créer un nouveau dogme, mais posent plutôt des hypothèses de travail. Donc celles -ci ne font pas partie des paroles dites infaillibles, et peuvent même être contestées . En effet, ce sont surtout des réflexions à écouter, à méditer, car elles ont été tout de même portées par la prière. Elles sont destinées à enrichir notre connaissance de Dieu et notre foi.

https://fr.aleteia.org/2024/10/24/non-une-encyclique-ne-proclame-pas-de-nouveaux-dogmes/ En revanche, quand, en 1950, le pape Pie XII a proclamé le dogme de l’Assomption de la Vierge Marie, il a engagé sa parole de pape et celle de l’Église universelle.

https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-08/l-assomption-de-la-fete-au-dogme-vierge-marie-histoire.html

 Donc, ce que dit Léon XIV est vrai, quand il parle comme pape, dans la proclamation d’un dogme. Par conséquent si nous restons fidèle à la foi catholique,  nous sommes tenus d’adhérer à  ce qu’il dit. Bien-sûr, notre liberté humaine reste intacte…

Qu’en pensez-vous ? Nous serions heureux d’échanger avec vous par chat…

« Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » »

Jean 21 ;15

Quel est l’intérêt d’être saint?

Quel est l’intérêt d’être saint?

Dans un monde en proie au doute, à la désespérance, on peut légitimement se demander si cela vaut le coup d’aspirer à la sainteté… Qu’est-ce que ça nous apporte ? À quoi bon se fixer un objectif inatteignable ? Ce n’est pas parce que nous sommes saints que le monde va forcément changer… Et si c’était le contraire…?

1. Qu’est-ce qu’un saint ?

Une des définitions que donne Le Petit Larousse illustré

Celle-ci : « qui mène une vie exemplaire sur le plan moral ou religieux ». Cela veut-il dire qu’il faut être parfait ? Et si oui, comment y parvenir ? Ne pas faire de bêtise ? Qui peut dire qu’il est moralement exemplaire ? Si la sainteté est à ce prix-là, il est à gager que personne ne pourra y arriver… Et pourtant il existe des saints ! Alors…

Dans le Catéchisme de l’Église Catholique, au n°2013, il est écrit

« L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur rang et leur état » Nous sommes donc tous appelés à la sainteté : ce n’est pas une option. C’est le but de toute personne qui croit en Dieu.

D’abord AIMER

Cela ne consiste pas d’abord en une multitude d’actes à accomplir et nous ne pourrons jamais être saints à la force du poignet. Ce qui nous est demandé, c’est d’abord d’aimer : comme disait saint Jean de la Croix, au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour. Et d’ailleurs, il n’est qu’à voir tous les saints : que ce soient les apôtres ou bien d’autres au fil des siècles, ils n’ont pas été moralement parfaits (saint Pierre a renié le Christ par trois fois…), mais ils ont aimé jusqu’au bout.

2. Comment pouvons-nous être saints et quel est le but de la sainteté ?

Soyons d’abord clairs : il n’y a pas forcément besoin d’attendre d’être reconnu par l’Église : le 1er novembre, nous commémorons tous ceux, connus ou inconnus, qui sont parvenus à la sainteté.

 Ensuite, le pape Léon XIV nous a rappelé, dans l’homélie lors de la canonisation de Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis , ces deux jeunes Italiens morts prématurément, l’exemple qu’ils ont donné.  « Pier Giorgio et Carlo ont tous deux cultivé l’amour pour Dieu et pour leurs frères à travers de simples moyens, à la portée de tous : la messe quotidienne, la prière, en particulier l’adoration eucharistique. » Un autre moyen que rappelle le pape et qu’ont appliqué nos deux saints est la confession fréquente, par le moyen de laquelle chacun peut redécouvrir comment il est aimé par Dieu, d’une manière unique…

 Quel est le but de la sainteté ? Réponse du pape, toujours dans son homélie : « Très chers amis, les saints Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis sont une invitation adressée à nous tous, surtout aux jeunes, à ne pas gâcher la vie, mais à l’orienter vers le haut et à en faire un chef-d’œuvre. » Voulons-nous réussir notre vie ? Quels moyens prenons-nous pour cela ? Comptons-nous uniquement sur nos propres forces ? Ou accueillons-nous l’aide de l’Esprit Saint pour aller plus loin ?

Voulez-vous être saint ? Discutons en par chat…

« Si tu places Dieu au centre de chacune de tes actions, alors tu iras jusqu’au bout ».

Saint Pier Giorgio Frassati

 

Le catholicisme est-il une religion du livre?

le catholicisme est-il une religion du livre

Il a souvent été dit que les trois grandes religions, le catholicisme, le judaïsme, et l’Islam, étaient une religion du Livre. Mais qu’en est-il réellement ?

1. Qu’est-ce qu’une religion du livre

Il s’agit de toute religion basée sur un livre sacré.

Ainsi, le livre sacré des musulmans est le Coran.

C’est lui qui recense toutes les paroles du Prophète, ses injonctions, ses commandements… Il est la référence de tout musulman. Le Coran permet de connaître les volontés de Dieu, telles qu’Il les a révélées à Mahomet.

Pour les juifs, le Livre par excellence, c’est le Pentateuque,

C’est-à dire les cinq premiers livres de la Bible, qui contiennent la Loi et les commandements tels qu’ils ont été donnés par Dieu à Moïse sur le Sinaï. C’est de là que découlent toutes les observances rituelles des juifs, les différentes fêtes…

La Bible est le livre sacré pour les catholiques

D’ailleurs, ce n’est pas un mais plusieurs livres regroupés dans l’Ancien et le Nouveau Testament, qui regroupent les différents prophètes, mais aussi des livres de Sagesse (psaumes, Cantique des cantiques…), les Évangiles qui parlent de la vie de Jésus et son enseignement, ses actes…, et d’autres comme des Lettres émanant d’apôtres, c’est-à-dire d’hommes ayant suivi Jésus.

2. Le catholicisme n’est pas une religion du Livre.

Le catholicisme, religion de la Parole

Mais le catholicisme, à la différence des deux autres religions, ne se base pas sur un livre, fût-ce la Bible, mais sur un Dieu qui s’est fait pleinement homme. JN,1: AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Le Verbe, donc la Parole.

https://www.aelf.org/bible/Jn/1

Jésus, né de la Vierge Marie, qui a connu notre condition humaine avec ses joies et ses peines. Il a souffert et est mort sur une croix pour nous racheter du péché originel. Jésus qui est ressuscité le troisième jour pour nous redonner la vie éternelle. Et nous ouvrir à nouveau les portes du ciel.

Donc la différence est essentielle. La foi catholique est basée sur une relation vivante avec un Dieu qui s’est fait tellement proche de nous ,qu’il a revêtu notre condition. Nous pouvons à tout instant rencontrer Dieu, en rentrant dans une église., OU bien en allant devant le tabernacle, cet endroit indiqué par une petite lumière rouge.  C’est là que  sont contenues les hosties consacrées. Ces morceaux de pain béni par le prêtre à chaque messe. Dans lesquels, Jésus a dit qu’il était réellement présent.

Donc, il est faux de réduire le catholicisme à une religion du Livre, car elle est beaucoup plus que cela.

Si vous voulez en discuter, nous sommes à votre écoute par chat…

« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque et vit et croit en moi ne mourra jamais. »

Jean 11 ; 25-26

 

Faut-il se méfier du surnaturel?

faut-il se méfier du surnaturel?

Le drame de notre société actuelle est, qu’elle est sans racines. Dès lors, la crédulité est de mise et le diable sait bien s’en servir contre nous. Il en est ainsi du surnaturel : nous ne savons pas discerner s’il vient de Dieu ou non… Qu’en penser ?

1. Le surnaturel existe

Une première évidence est que le surnaturel existe : ce n’est pas une invention, quoi qu’en pense un esprit rationaliste. Mais faut-il se méfier du surnaturel ? Dieu, les anges, le Ciel qui est notre destinée commune ultime… Même si nous ne voyons rien, cela existe. Nous ne voyons pas le vent non plus… Et pourtant ce n’est pas une illusion et nous en constatons les effets, plus ou moins bénéfiques selon les circonstances.

Dans le surnaturel, on peut aussi inclure le diable et ses sbires, car ce sont des anges.

2. Dieu agit

Pour aller plus loin, Dieu agit. Certains phénomènes inexplicables attestent de l’action de Dieu : les miracles par exemple. Il n’a pas besoin de se justifier, Il agit selon son bon vouloir.

D’un autre côté, le diable sait très bien travestir l’action de Dieu en faisant passer certains évènements comme venant de Lui, alors qu’ils ne sont qu’illusion.

3. Comment discerner ?

Un premier danger est d’être sans cesse en recherche du surnaturel : cela peut confiner à la crédulité. Vous ne trouverez pas le surnaturel à tous les coins de rue… Si Dieu nous a donné une intelligence, c’est pour que nous l’exercions, que nous sachions reconnaître le vrai du faux.

Un premier moyen est la foi en Dieu.

Si nous croyons en Dieu, si nous aimons l’Église, nous pourrons voir dans tel phénomène surnaturel, les éléments qui s’accordent avec ce qu’elle enseigne, ce que nous a dit Jésus. Dieu a toujours voulu notre bonheur, donc les fruits produits ne peuvent être que positifs. Le fruit des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes a été la conversion de nombreuses personnes, des guérisons…https://www.lourdes-france.com/pelerin-dun-jour/la-grotte/

A contrario

si ces phénomènes sont sources de division, d’inquiétude, voire de tensions, il convient de rester très dubitatif… Répétons-le, le critère essentiel pour discerner est la confiance en l’Église et ses pasteurs. Ce n’est pas en suivant le premier gourou venu que tout ira mieux…

En conclusion, le surnaturel existe, il ne faut pas s’épuiser à le chercher sans cesse, mais l’accueillir comme un enfant, quand il se produit…en fait, comme dit Jésus, « être candide comme la colombe et rusé comme le serpent ».

Qu’en pensez-vous ? Discutons-en par chat…

« Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. »

Matthieu 10 ; 16

 

Jésus historique est-il le Jésus des évangiles?

Jésus historique est-il le Jésus des évangiles?

Y a-t-il une différence entre le Jésus historique et celui présenté par les Évangiles ? Si c’est le cas, il y a matière à se poser des questions… Qui a raison ? En fait c’est comme quand vous observez un monument : suivant l’endroit où vous êtes, vous ne voyez pas la même chose… Et pourtant c’est toujours le même monument.

1. Jésus historique

Il est d’abord à noter qu’il n’y a pas que les évangélistes à parler de Jésus. On peut citer, par exemple, Flavius Josèphe (37/38-vers 100). Dans les Antiquités Juives, il écrit ceci : « À cette époque vivait un sage nommé Jésus. Sa conduite était bonne et il était renommé pour sa vertu. Nombreux furent ceux qui, parmi les Juifs, et les autres nations, devinrent ses disciples. Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. »

 De même, Tacite (58-vers 120) écrit que les chrétiens tiennent leur nom de Christ (Christus) qui, au temps de l’empereur Tibère, fut condamné au supplice par le procurateur Ponce Pilate. Il n’est pas le seul : d’autres parmi ses contemporains, ont parlé de Jésus.

Pour renforcer l’historicité de Jésus, il suffit d’aller sur les lieux où il aurait vécu, comme Bethléem, Nazareth, Jérusalem… Les découvertes archéologiques attestent de plus en plus la réalité de son existence. Maintenant, chacun est libre de croire ou non : Napoléon a aussi existé, nous en avons des preuves, ce qui, pour autant, ne nous oblige pas à le croire…

2. Jésus des évangiles

Chez les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean, nous trouvons des similitudes et des compléments. Par exemple, les quatre parlent de la mort et de la Résurrection de Jésus. Mais tous ne parlent pas de sa naissance : seuls Matthieu, et surtout Luc, l’évoquent. 

Mais la différence avec les autres auteurs est qu’ils évoquent Jésus, non seulement dans ses actes, sa famille, son parcours, son enseignement…mais également, en tant que Fils de Dieu, par les miracles qu’il accomplit, sa Résurrection, son Ascension… ce que bien entendu, ne peuvent pas faire les auteurs païens.

Qu’en conclure ? Il ne faut pas opposer le Jésus historique et le Jésus des évangiles. Du côté des historiens, ils parlent de ce qu’ils connaissent, ont observé.

Les évangélistes n’ont pas tous connu Jésus. Pour autant, leur description est très réaliste et juste. Mais surtout, ils ne s’arrêtent pas à l’aspect historique : ils le présentent comme le Sauveur, le Messie annoncé, le Fils de Dieu. Il y a donc une complémentarité intéressante pour connaître vraiment Jésus.

https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/connaitre-et-aimer-dieu/jesus-le-dieu-vivant/

Mais, pour connaître réellement quelqu’un, il ne suffit pas d’avoir lu sa description, ce qu’on dit de lui, il faut avoir aussi vécu avec lui, être rentré dans son intimité. Pour les chrétiens, il est possible de rencontrer Jésus chaque jour, en le recevant, à la messe, dans l’hostie consacrée, en le priant… Il n’y a qu’à faire le pas… et cela peut changer une vie !

https://www.anuncioblog.com/qui-est-jesus/

Le croyez-vous ? Venez et discutons-en par chat.

« C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. »

Jean 21 ; 24

Peut-on être catholique et franc-maçon?

Peut-on être catholique et franc-maçon?

C’est une question d’actualité et il faut être sans ambigüité sur le sujet : impossible de danser sur plusieurs pieds. Il est des choix à faire.

1.Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?

Le Petit Larousse Illustré définit la franc-maçonnerie comme « un ordre initiatique universel fondé sur la fraternité et visant à réunir les hommes par-delà leurs différences. »

Donc les apparences semblent prometteuses : fraternité, universalité, réunion des hommes par-delà leurs différences… Autant d’éléments qu’on peut retrouver dans la foi catholique.

Pour autant, quand on y regarde de plus près, la franc-maçonnerie ne s’affirme pas comme croyant en Dieu. Par exemple, sur le site de « La Grande Loge de France », qui est une des représentations de la franc-maçonnerie au niveau national, sous l’onglet « valeurs », on peut lire ceci : « Les frères de la Grande Loge de France travaillent à la gloire du Grand Architecte de l’Univers. Elle laisse à ses membres, le soin d’interpréter le Grand Architecte de l’Univers, principe créateur, selon leur propre sensibilité. » Autrement dit, chacun a ses propres convictions. Donc, difficile d’expliquer qu’à titre personnel on croit en Dieu, mais, qu’en tant que franc-maçon, on croit au grand architecte de l’univers…

2.Catholique et franc-maçon ?

L’Église est très claire à ce sujet : « l’adhésion active à la franc-maçonnerie par un fidèle est interdite, en raison de l’inconciliabilité entre la doctrine catholique et la franc- maçonnerie »[1]

[1] Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983

Il n’est pas possible d’être chrétien et franc-maçon : en choisissant la franc-maçonnerie, vous devenez, de facto, hors de l’Église.

 Tout récemment, Mgr Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie a rappelé, dans une interview, l’incompatibilité entre chrétiens et francs-maçons : « L’hérésie maçonnique est une hérésie fondamentalement alignée sur l’hérésie arienne ».

[2] Interview accordée aux médias du Vatican : cf.».[2]

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-02/mgr-stagliano-eglise-et-franc-maconnerie-sont-profondement-in.html

La culture du secret, propre aux francs-maçons, n’a jamais été de mise dans l’Église catholique. De même, les prises de positions de la franc-maçonnerie dans les derniers débats sociétaux, indiquent clairement les divergences de fond.

Pour aller plus loin, il est possible de consulter deux ouvrages :

  • Maurice Caillet : J’étais franc-maçon, éditions Salvator 2009
  • Mgr Dominique Rey : Peut-on être chrétien et franc-maçon ? éditions Salvator 2021

La conclusion parle d’elle-même… Si vous voulez débattre, rejoignez-nous par chat.

« Arrière, Satan ! Car il est écrit : « C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » »

                Matthieu 4 ; 10

[1] Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983

[2] Interview accordée aux médias du Vatican : cf. https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-02/mgr-stagliano-eglise-et-franc-maconnerie-sont-profondement-in.html

le diable existe-t-il?

Le diable existe-t-il?

L’enfer est pire que la canicule car la canicule passe, alors que l’enfer… C’est le lieu où réside le diable. Mais le diable existe-t-il réellement ? Sa plus grande ruse est de faire croire qu’il n’existe pas, que c’est juste une illusion. Pourquoi alors toutes ces guerres, ces catastrophes, ces haines, si ce n’est pas le diable… Il ne s’agit pas de le voir partout, ni de le minimiser, mais d’être conscient qu’il existe bien et qu’il agit dans le monde, à la mesure des pouvoirs qu’il possède devant Dieu.

1. Qui est le diable ?

Le terme grec diabolos signifie « diviseur », ce qui veut tout dire. De même, un autre nom qui lui est donné, Lucifer, signifie « porteur de lumière », ce qui est paradoxal.

Pour expliquer qui est le diable, il est intéressant de se référer au Catéchisme de l’Église Catholique, au n°391 : « Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu qui, par envie, les fait tomber dans la mort. L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable. L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. «  Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais  » »

Donc, le diable est un ange déchu. Les anges, contrairement à nous, voient Dieu. Et ils ont eu un choix à faire de servir Dieu, un choix irréversible. Le diable a fait ce choix de refuser, entraînant à sa suite d’autres anges. Il n’a pas voulu être dominé par Dieu.

Il a donc été rejeté par Dieu et de là est né l’enfer.

2. Comment le diable agit-il ?

Pour le comprendre, c’est très simple. En effet, il suffit de relire, dans la Genèse, le récit de la chute, le péché originel . Dieu a permis à Adam et Ève de goûter à tous les fruits de la création. Sauf celui de la connaissance du bien et du mal. Le diable, qui est au courant de cela, commence par insinuer le doute dans leur esprit, par le biais d’une question simple : « Dieu vous a dit que vous ne mangeriez aucun arbre du jardin ? »Car Il sait très bien que c’est faux. Mais il veut faire apparaître Dieu, comme un privateur de liberté et, surtout menteur, qui voudrait garder la main. 

Ainsi, le diable existe et fait croire que, manger des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal est anodin. Au contraire, en le faisant, ils se retrouveront à l’égal de Dieu. Il flatte, par là-même, leur ego. Ainsi, il  les fait entrer dans un désir malsain… Et le résultat est que, après en avoir mangé, leurs yeux s’ouvrent… Et ils découvrent qu’ils sont nus ! C’est-à-dire qu’ils sont limités, fautifs et coupés de la relation directe avec Dieu.

Voilà le principe du diable : nous faire prendre des vessies pour des lanternes et ainsi nous abuser. Nous en faisons tous l’expérience. Saint Paul le dit lui-même dans la Lettre aux Romains « Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. » 

3. Le diable est déjà définitivement vaincu

Mais quelques versets plus loin, saint Paul ajoute : « Ainsi pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré da la loi du péché et de la mort. »  Donc, même si le diable existe, il est déjà vaincu… Et pour cause ! Jésus, en mourant sur la croix, a assumé tous nos péchés, Il l’a définitivement vaincu et, par sa Résurrection, il nous a rouvert les portes du Paradis.

https://saintebible.com/1_corinthians/15-20.htm

Ce que nous voyons aujourd’hui encore dans le monde, ce sont des effets, des conséquences de la désobéissance première. Mais, croyons-le, le mal est déjà vaincu. La souffrance, même si elle est encore, hélas, bien présente dans le monde, n’aura jamais le dernier mot.

Alors, tenons bon et restons fermes dans la foi. Si vous souhaitez aller plus loin, discutons-en par chat.

« Dieu avec eux sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »

Apocalypse 21 ; 3-4

Différences entre miracles, apparitions et paranormal

Différences entre miracles, apparitions et paranormal.

Comment s’y retrouver entre les miracles de Dieu, les apparitions et le paranormal ? Nous allons mettre cartes sur tables, sans pour autant vous prédire l’avenir, et vous expliquer quelles sont les différences.

1. Les miracles de Dieu

Le Petit Larousse Illustré définit le miracle comme « un phénomène interprété comme résultant d’une intervention divine. » Donc, c’est un fait qui n’est pas d’ordre humain et qu’on ne peut attribuer qu’à une action de Dieu. Lisez les Évangiles et vous verrez tous les miracles accomplis par Jésus : guérisons, multiplication des pains, tempête apaisée…

À Lourdes, comme dans d’autres lieux, il se produit chaque année des guérisons. Mais l’Église dans sa sagesse, a mis en place une commission constituée de nombreux experts. Notamment des médecins, pour étudier les faits de certaines des guérisons. Et en effet, ils déclareront, parfois, après de longues expertises,  non pas des miracles, mais des guérisons inexplicables . Après, l’Église peut alors déclarer ceux-ci, comme des miracles.

 Pensons également à tous les miracles eucharistiques dans lesquels, de façon incompréhensible, l’hostie consacrée se transforme en sang. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter.

https://www.miracolieucaristici.org/fr/Liste/list.html

Nul n’est tenu de croire à ces miracles, mais pourtant, ils sont bien réels et ils visent à fortifier notre foi.

2. Les apparitions

Les apparitions, sont des manifestations, le plus souvent de la Vierge, (mais il en existe aussi de Jésus, comme à Paray-le-Monial) pour nous soutenir dans la foi, nous inviter à la conversion, la prière pour les pécheurs et garder nos lampes allumées en attendant le retour de Dieu.

Une des apparitions les plus célèbres est celle de Lourdes où, en 1858, une jeune fille, Bernadette Soubirous, a des apparitions de la Vierge Marie entre le 7 février et le 16 juillet, dans une grotte, au bord du Gave de Pau. Elle invite à la pénitence, révèle qu’elle est l’Immaculée Conception, dogme qui vient d’être défini, quelques années auparavant par le pape Pie IX.

 D’autres ont eu lieu comme à Pontmain en 1871 ou Fatima, au Portugal, en 1917. Dieu, par ce moyen, veut nous rappeler à notre devoir premier de vigilance dans la foi, de conversion et d’intercession.

3. Le paranormal 

Le paranormal concerne des phénomènes inexplicables naturellement, Le phénomène paranormal est un phénomène qu’une méthode scientifique permet d’authentifier mais que la science n’explique pas« .Sans pour autant admettre qu’ils viennent de Dieu. Au moyen âge, le paranormal était attribué au diable, Lucifer (« ange de lumière » selon l’étymologie). Car,  il sait très bien faire illusion, lui aussi.

https://www.lavieapreslamort.com/adepte-de-magie-noire-jesus-lui-ouvre-les-yeux/

Le danger est de tomber dans un mysticisme qui nous fait voir des manifestations de Dieu partout. Jésus lui-même a dit que beaucoup de faux prophètes se manifesteraient dans les derniers temps, se prétendant être Dieu ou affirmant que la fin du monde est pour demain. Nul n’en sait rien. Ce qu’il nous faut, simplement, c’est rester vigilant dans l’amour.

https://www.rcf.fr/articles/actualite/le-vatican-ne-reconnait-plus-les-phenomenes-presumes-surnaturels-avec-jeanmarie

À l’inverse, gardons-nous aussi d’un rationalisme étriqué qui refuse toute intervention surnaturelle. Ayons un cœur d’enfant qui fait confiance en ses parents.

En conclusion, si nous gardons comme ligne de crête, l’amour de Dieu et de l’Église, nous n’avons rien à craindre, car Dieu s’occupe de nous. Vous voulez en discuter ? Rejoignez-nous par chat…

« Je suis l’Immaculée Conception. »

Message de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous, à Lourdes

Pourquoi aimer Dieu?

Pourquoi aimer Dieu?

J’ai envie de commencer par renverser la question : pourquoi Dieu nous aime-t-Il ? Quand on regarde l’homme, quand je me regarde, j’ai plutôt envie de désespérer : chaque jour je retombe dans les mêmes ornières, les guerres ne cessent de se produire, toujours plus de morts, de désolation… Alors oui, pourquoi Dieu devrait-Il aimer l’homme au vu de tout ce qu’il fait ?

Pour une bonne et simple raison : c’est Lui qui nous a créés, à son image et qui nous veut heureux. Et c’est là une première réponse à la question initiale : Dieu nous aime gratuitement.

1. Dieu nous aime

  • un amour qui sauve

C’est parce que Dieu nous aime, que nous pouvons l’aimer en retour. Rien ne nous y oblige, certes, mais ce serait de l’ingratitude de notre part que de refuser de répondre à cet amour gratuit. Nous ne pouvons pas vivre uniquement pour nous-même, en cherchant des plaisirs immédiats et éphémères, pour une jouissance illusoire. Nous avons besoin d’aimer, de redonner ce que nous avons reçu. Et quoi de plus naturel que de commencer par aimer Celui qui nous a aimés en premier…

Soyons clair : Dieu n’a pas besoin de notre amour puisqu’Il est lui-même Amour. Mais Il sait que notre amour peut être une participation au salut du monde : c’est l’amour qui sauvera le monde.

2. Aimer Dieu comme une offrande

  • un sacrifice d’amour

En fait, ce à quoi Dieu nous appelle, librement, c’est à nous offrir à Lui en sacrifice d’amour. Combien de personnes, à travers le monde, n’aiment pas Dieu, pour diverses raisons… Et Dieu pleure. Quand, à Paray-le-Monial, au XVIIe siècle, il a montré son cœur à une sainte, Marguerite-Marie Alacoque, qui était visitandine, lors d’une vision, Il lui a déclaré : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui, en réponse, n’a reçu que des ingratitudes. » Dieu cherche des personnes qui acceptent de l’aimer en réparation.

https://sacrecoeur-paray.org/decouvrir/le-coeur-de-jesus/

C’est ce que disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus quand elle voulait se tenir au pied de la croix, pour recevoir toute l’eau qui a jailli du cœur transpercé de Jésus, ce flot de miséricorde qui se perd parce qu’il n’est pas accueilli.

Dieu invite certaines personnes à aller plus loin en Lui donnant toute leur vie : les prêtres, les consacré(e)s… J’ai donné ma vie à Dieu pour un célibat consacré afin de montrer que Dieu peut combler une vie, de rendre amour pour amour, redire à chacun qu’il est aimé personnellement par Dieu.

Enfin, on peut aimer Dieu gratuitement… parce qu’Il est Dieu. Cela suffit.

Aimez-vous Dieu ? Venez en parler avec nous par chat.

« Je t’aime, Seigneur, ma force :

  Seigneur, mon roc, ma forteresse,

 Dieu, mon libérateur, le rocher qui m’abrite,

 mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! »

Psaume 17(18) 2-3 

Qui sont les saints?

Qui sont les saints?

Je ne citerai personne : chacun se reconnaîtra… Plus sérieusement, qu’est-ce un saint ? Tout le monde peut-il être saint ou est-ce réservé à une élite ? Et, sur la base de quels critères ? Voilà l’objet de cet article

1. La sainteté aux yeux du monde

Le Petit Larousse Illustré nous donne la définition  du saint : « Se dit de quelqu’un qui, selon l’Église, a mené une vie exemplaire, a pratiqué les vertus évangéliques, et a été canonisé. »

Donc, est saint celui qui a mené une vie exemplaire. Mais qu’est-ce que cela signifie ? S’agit-il d’être parfait ? Et comment envisager la perfection ? S’il faut n’avoir fait aucune erreur dans sa vie, nul ne peut alors prétendre être saint puisque je ne connais personne qui n’ai commis la moindre faute.

Une autre erreur consiste à vouloir devenir saint à la force du poignet. Je vous souhaite bien du courage… En fait, on ne peut pas être saint par soi-même… Alors, c’est impossible ?

2. La sainteté selon l’Église

Si nous reprenons la définition du Petit Larousse Illustré, elle parle de toute personne qui, selon l’Église, a mené une vie exemplaire, a pratiqué les vertus évangéliques.

  • L’exemplarité selon l’Église ne consiste pas à n’avoir fait aucune bêtise

Car, voyez saint Pierre ou saint Paul. Cela commence par se reconnaître pauvre devant Dieu. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait qu’elle arriverait au ciel les mains vides. Cette pauvreté va de pair avec le fait de reconnaître l’amour fou de Dieu pour chacun de nous, comme la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. En effet, de persécuteur, il devient ardent témoin de la foi car il a fait l’expérience de l’amour inconditionnel de Dieu pour lui.

le saint désire répondre amour pour amour en faisant le bien autour de lui, en menant une vie de foi, d’espérance et de charité, selon les vertus théologales.( celle de Dieu)

3. Comment être saint ?

  • Y a-t-il un mode d’emploi de la sainteté ?

Si vous le connaissez, merci de me l’indiquer… En fait, personne ne sera canonisé de son vivant. Il faut attendre plusieurs années après sa mort pour qu’une enquête puisse être ouverte, à la demande de plusieurs personnes ou de l’Église afin de vérifier si cette personne a mené une vie digne d’être montrée en exemple. Quelqu’un est désigné pour être en charge du dossier qui est établi, d’abord au niveau local avant d’être envoyé à Rome.

  • plusieurs étapes

  • une commission se réunit pour étudier le dossier et donner un avis : s’il est favorable, alors la personne peut être déclarée comme vénérable, puis bienheureuse, et enfin sainte. Pour ce, il faut un ou plusieurs miracles dus à son intercession.

 En conclusion, nous pouvons remarquer, qu’au vu des évènements tragiques qui ont jalonné le XXe siècle, il n’y a jamais eu autant de saints que durant les dix-neuf siècles précédents. Donc le saint est un modèle qui nous est donné, car nous sommes tous appelés à la sainteté : ce n’est pas réservé à une élite.

Voulez-vous être saint ? Discutons-en par chat.

« Mais à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite. »

1 Pierre 1 ; 15