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Peut-on être catholique et franc-maçon?

Peut-on être catholique et franc-maçon?

C’est une question d’actualité et il faut être sans ambigüité sur le sujet : impossible de danser sur plusieurs pieds. Il est des choix à faire.

1.Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?

Le Petit Larousse Illustré définit la franc-maçonnerie comme « un ordre initiatique universel fondé sur la fraternité et visant à réunir les hommes par-delà leurs différences. »

Donc les apparences semblent prometteuses : fraternité, universalité, réunion des hommes par-delà leurs différences… Autant d’éléments qu’on peut retrouver dans la foi catholique.

Pour autant, quand on y regarde de plus près, la franc-maçonnerie ne s’affirme pas comme croyant en Dieu. Par exemple, sur le site de « La Grande Loge de France », qui est une des représentations de la franc-maçonnerie au niveau national, sous l’onglet « valeurs », on peut lire ceci : « Les frères de la Grande Loge de France travaillent à la gloire du Grand Architecte de l’Univers. Elle laisse à ses membres, le soin d’interpréter le Grand Architecte de l’Univers, principe créateur, selon leur propre sensibilité. » Autrement dit, chacun a ses propres convictions. Donc, difficile d’expliquer qu’à titre personnel on croit en Dieu, mais, qu’en tant que franc-maçon, on croit au grand architecte de l’univers…

2.Catholique et franc-maçon ?

L’Église est très claire à ce sujet : « l’adhésion active à la franc-maçonnerie par un fidèle est interdite, en raison de l’inconciliabilité entre la doctrine catholique et la franc- maçonnerie »[1]

[1] Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983

Il n’est pas possible d’être chrétien et franc-maçon : en choisissant la franc-maçonnerie, vous devenez, de facto, hors de l’Église.

 Tout récemment, Mgr Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie a rappelé, dans une interview, l’incompatibilité entre chrétiens et francs-maçons : « L’hérésie maçonnique est une hérésie fondamentalement alignée sur l’hérésie arienne ».

[2] Interview accordée aux médias du Vatican : cf.».[2]

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-02/mgr-stagliano-eglise-et-franc-maconnerie-sont-profondement-in.html

La culture du secret, propre aux francs-maçons, n’a jamais été de mise dans l’Église catholique. De même, les prises de positions de la franc-maçonnerie dans les derniers débats sociétaux, indiquent clairement les divergences de fond.

Pour aller plus loin, il est possible de consulter deux ouvrages :

  • Maurice Caillet : J’étais franc-maçon, éditions Salvator 2009
  • Mgr Dominique Rey : Peut-on être chrétien et franc-maçon ? éditions Salvator 2021

La conclusion parle d’elle-même… Si vous voulez débattre, rejoignez-nous par chat.

« Arrière, Satan ! Car il est écrit : « C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » »

                Matthieu 4 ; 10

[1] Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983

[2] Interview accordée aux médias du Vatican : cf. https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-02/mgr-stagliano-eglise-et-franc-maconnerie-sont-profondement-in.html

le diable existe-t-il?

Le diable existe-t-il?

L’enfer est pire que la canicule car la canicule passe, alors que l’enfer… C’est le lieu où réside le diable. Mais le diable existe-t-il réellement ? Sa plus grande ruse est de faire croire qu’il n’existe pas, que c’est juste une illusion. Pourquoi alors toutes ces guerres, ces catastrophes, ces haines, si ce n’est pas le diable… Il ne s’agit pas de le voir partout, ni de le minimiser, mais d’être conscient qu’il existe bien et qu’il agit dans le monde, à la mesure des pouvoirs qu’il possède devant Dieu.

1. Qui est le diable ?

Le terme grec diabolos signifie « diviseur », ce qui veut tout dire. De même, un autre nom qui lui est donné, Lucifer, signifie « porteur de lumière », ce qui est paradoxal.

Pour expliquer qui est le diable, il est intéressant de se référer au Catéchisme de l’Église Catholique, au n°391 : « Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu qui, par envie, les fait tomber dans la mort. L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable. L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. «  Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais  » »

Donc, le diable est un ange déchu. Les anges, contrairement à nous, voient Dieu. Et ils ont eu un choix à faire de servir Dieu, un choix irréversible. Le diable a fait ce choix de refuser, entraînant à sa suite d’autres anges. Il n’a pas voulu être dominé par Dieu.

Il a donc été rejeté par Dieu et de là est né l’enfer.

2. Comment le diable agit-il ?

Pour le comprendre, c’est très simple. En effet, il suffit de relire, dans la Genèse, le récit de la chute, le péché originel . Dieu a permis à Adam et Ève de goûter à tous les fruits de la création. Sauf celui de la connaissance du bien et du mal. Le diable, qui est au courant de cela, commence par insinuer le doute dans leur esprit, par le biais d’une question simple : « Dieu vous a dit que vous ne mangeriez aucun arbre du jardin ? »Car Il sait très bien que c’est faux. Mais il veut faire apparaître Dieu, comme un privateur de liberté et, surtout menteur, qui voudrait garder la main. 

Ainsi, le diable existe et fait croire que, manger des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal est anodin. Au contraire, en le faisant, ils se retrouveront à l’égal de Dieu. Il flatte, par là-même, leur ego. Ainsi, il  les fait entrer dans un désir malsain… Et le résultat est que, après en avoir mangé, leurs yeux s’ouvrent… Et ils découvrent qu’ils sont nus ! C’est-à-dire qu’ils sont limités, fautifs et coupés de la relation directe avec Dieu.

Voilà le principe du diable : nous faire prendre des vessies pour des lanternes et ainsi nous abuser. Nous en faisons tous l’expérience. Saint Paul le dit lui-même dans la Lettre aux Romains « Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. » 

3. Le diable est déjà définitivement vaincu

Mais quelques versets plus loin, saint Paul ajoute : « Ainsi pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré da la loi du péché et de la mort. »  Donc, même si le diable existe, il est déjà vaincu… Et pour cause ! Jésus, en mourant sur la croix, a assumé tous nos péchés, Il l’a définitivement vaincu et, par sa Résurrection, il nous a rouvert les portes du Paradis.

https://saintebible.com/1_corinthians/15-20.htm

Ce que nous voyons aujourd’hui encore dans le monde, ce sont des effets, des conséquences de la désobéissance première. Mais, croyons-le, le mal est déjà vaincu. La souffrance, même si elle est encore, hélas, bien présente dans le monde, n’aura jamais le dernier mot.

Alors, tenons bon et restons fermes dans la foi. Si vous souhaitez aller plus loin, discutons-en par chat.

« Dieu avec eux sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »

Apocalypse 21 ; 3-4

Différences entre miracles, apparitions et paranormal

Différences entre miracles, apparitions et paranormal.

Comment s’y retrouver entre les miracles de Dieu, les apparitions et le paranormal ? Nous allons mettre cartes sur tables, sans pour autant vous prédire l’avenir, et vous expliquer quelles sont les différences.

1. Les miracles de Dieu

Le Petit Larousse Illustré définit le miracle comme « un phénomène interprété comme résultant d’une intervention divine. » Donc, c’est un fait qui n’est pas d’ordre humain et qu’on ne peut attribuer qu’à une action de Dieu. Lisez les Évangiles et vous verrez tous les miracles accomplis par Jésus : guérisons, multiplication des pains, tempête apaisée…

À Lourdes, comme dans d’autres lieux, il se produit chaque année des guérisons. Mais l’Église dans sa sagesse, a mis en place une commission constituée de nombreux experts. Notamment des médecins, pour étudier les faits de certaines des guérisons. Et en effet, ils déclareront, parfois, après de longues expertises,  non pas des miracles, mais des guérisons inexplicables . Après, l’Église peut alors déclarer ceux-ci, comme des miracles.

 Pensons également à tous les miracles eucharistiques dans lesquels, de façon incompréhensible, l’hostie consacrée se transforme en sang. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter.

https://www.miracolieucaristici.org/fr/Liste/list.html

Nul n’est tenu de croire à ces miracles, mais pourtant, ils sont bien réels et ils visent à fortifier notre foi.

2. Les apparitions

Les apparitions, sont des manifestations, le plus souvent de la Vierge, (mais il en existe aussi de Jésus, comme à Paray-le-Monial) pour nous soutenir dans la foi, nous inviter à la conversion, la prière pour les pécheurs et garder nos lampes allumées en attendant le retour de Dieu.

Une des apparitions les plus célèbres est celle de Lourdes où, en 1858, une jeune fille, Bernadette Soubirous, a des apparitions de la Vierge Marie entre le 7 février et le 16 juillet, dans une grotte, au bord du Gave de Pau. Elle invite à la pénitence, révèle qu’elle est l’Immaculée Conception, dogme qui vient d’être défini, quelques années auparavant par le pape Pie IX.

 D’autres ont eu lieu comme à Pontmain en 1871 ou Fatima, au Portugal, en 1917. Dieu, par ce moyen, veut nous rappeler à notre devoir premier de vigilance dans la foi, de conversion et d’intercession.

3. Le paranormal 

Le paranormal concerne des phénomènes inexplicables naturellement, Le phénomène paranormal est un phénomène qu’une méthode scientifique permet d’authentifier mais que la science n’explique pas« .Sans pour autant admettre qu’ils viennent de Dieu. Au moyen âge, le paranormal était attribué au diable, Lucifer (« ange de lumière » selon l’étymologie). Car,  il sait très bien faire illusion, lui aussi.

https://www.lavieapreslamort.com/adepte-de-magie-noire-jesus-lui-ouvre-les-yeux/

Le danger est de tomber dans un mysticisme qui nous fait voir des manifestations de Dieu partout. Jésus lui-même a dit que beaucoup de faux prophètes se manifesteraient dans les derniers temps, se prétendant être Dieu ou affirmant que la fin du monde est pour demain. Nul n’en sait rien. Ce qu’il nous faut, simplement, c’est rester vigilant dans l’amour.

https://www.rcf.fr/articles/actualite/le-vatican-ne-reconnait-plus-les-phenomenes-presumes-surnaturels-avec-jeanmarie

À l’inverse, gardons-nous aussi d’un rationalisme étriqué qui refuse toute intervention surnaturelle. Ayons un cœur d’enfant qui fait confiance en ses parents.

En conclusion, si nous gardons comme ligne de crête, l’amour de Dieu et de l’Église, nous n’avons rien à craindre, car Dieu s’occupe de nous. Vous voulez en discuter ? Rejoignez-nous par chat…

« Je suis l’Immaculée Conception. »

Message de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous, à Lourdes

Pourquoi aimer Dieu?

Pourquoi aimer Dieu?

J’ai envie de commencer par renverser la question : pourquoi Dieu nous aime-t-Il ? Quand on regarde l’homme, quand je me regarde, j’ai plutôt envie de désespérer : chaque jour je retombe dans les mêmes ornières, les guerres ne cessent de se produire, toujours plus de morts, de désolation… Alors oui, pourquoi Dieu devrait-Il aimer l’homme au vu de tout ce qu’il fait ?

Pour une bonne et simple raison : c’est Lui qui nous a créés, à son image et qui nous veut heureux. Et c’est là une première réponse à la question initiale : Dieu nous aime gratuitement.

1. Dieu nous aime

  • un amour qui sauve

C’est parce que Dieu nous aime, que nous pouvons l’aimer en retour. Rien ne nous y oblige, certes, mais ce serait de l’ingratitude de notre part que de refuser de répondre à cet amour gratuit. Nous ne pouvons pas vivre uniquement pour nous-même, en cherchant des plaisirs immédiats et éphémères, pour une jouissance illusoire. Nous avons besoin d’aimer, de redonner ce que nous avons reçu. Et quoi de plus naturel que de commencer par aimer Celui qui nous a aimés en premier…

Soyons clair : Dieu n’a pas besoin de notre amour puisqu’Il est lui-même Amour. Mais Il sait que notre amour peut être une participation au salut du monde : c’est l’amour qui sauvera le monde.

2. Aimer Dieu comme une offrande

  • un sacrifice d’amour

En fait, ce à quoi Dieu nous appelle, librement, c’est à nous offrir à Lui en sacrifice d’amour. Combien de personnes, à travers le monde, n’aiment pas Dieu, pour diverses raisons… Et Dieu pleure. Quand, à Paray-le-Monial, au XVIIe siècle, il a montré son cœur à une sainte, Marguerite-Marie Alacoque, qui était visitandine, lors d’une vision, Il lui a déclaré : « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui, en réponse, n’a reçu que des ingratitudes. » Dieu cherche des personnes qui acceptent de l’aimer en réparation.

https://sacrecoeur-paray.org/decouvrir/le-coeur-de-jesus/

C’est ce que disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus quand elle voulait se tenir au pied de la croix, pour recevoir toute l’eau qui a jailli du cœur transpercé de Jésus, ce flot de miséricorde qui se perd parce qu’il n’est pas accueilli.

Dieu invite certaines personnes à aller plus loin en Lui donnant toute leur vie : les prêtres, les consacré(e)s… J’ai donné ma vie à Dieu pour un célibat consacré afin de montrer que Dieu peut combler une vie, de rendre amour pour amour, redire à chacun qu’il est aimé personnellement par Dieu.

Enfin, on peut aimer Dieu gratuitement… parce qu’Il est Dieu. Cela suffit.

Aimez-vous Dieu ? Venez en parler avec nous par chat.

« Je t’aime, Seigneur, ma force :

  Seigneur, mon roc, ma forteresse,

 Dieu, mon libérateur, le rocher qui m’abrite,

 mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! »

Psaume 17(18) 2-3 

Qui sont les saints?

Qui sont les saints?

Je ne citerai personne : chacun se reconnaîtra… Plus sérieusement, qu’est-ce un saint ? Tout le monde peut-il être saint ou est-ce réservé à une élite ? Et, sur la base de quels critères ? Voilà l’objet de cet article

1. La sainteté aux yeux du monde

Le Petit Larousse Illustré nous donne la définition  du saint : « Se dit de quelqu’un qui, selon l’Église, a mené une vie exemplaire, a pratiqué les vertus évangéliques, et a été canonisé. »

Donc, est saint celui qui a mené une vie exemplaire. Mais qu’est-ce que cela signifie ? S’agit-il d’être parfait ? Et comment envisager la perfection ? S’il faut n’avoir fait aucune erreur dans sa vie, nul ne peut alors prétendre être saint puisque je ne connais personne qui n’ai commis la moindre faute.

Une autre erreur consiste à vouloir devenir saint à la force du poignet. Je vous souhaite bien du courage… En fait, on ne peut pas être saint par soi-même… Alors, c’est impossible ?

2. La sainteté selon l’Église

Si nous reprenons la définition du Petit Larousse Illustré, elle parle de toute personne qui, selon l’Église, a mené une vie exemplaire, a pratiqué les vertus évangéliques.

  • L’exemplarité selon l’Église ne consiste pas à n’avoir fait aucune bêtise

Car, voyez saint Pierre ou saint Paul. Cela commence par se reconnaître pauvre devant Dieu. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait qu’elle arriverait au ciel les mains vides. Cette pauvreté va de pair avec le fait de reconnaître l’amour fou de Dieu pour chacun de nous, comme la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas. En effet, de persécuteur, il devient ardent témoin de la foi car il a fait l’expérience de l’amour inconditionnel de Dieu pour lui.

le saint désire répondre amour pour amour en faisant le bien autour de lui, en menant une vie de foi, d’espérance et de charité, selon les vertus théologales.( celle de Dieu)

3. Comment être saint ?

  • Y a-t-il un mode d’emploi de la sainteté ?

Si vous le connaissez, merci de me l’indiquer… En fait, personne ne sera canonisé de son vivant. Il faut attendre plusieurs années après sa mort pour qu’une enquête puisse être ouverte, à la demande de plusieurs personnes ou de l’Église afin de vérifier si cette personne a mené une vie digne d’être montrée en exemple. Quelqu’un est désigné pour être en charge du dossier qui est établi, d’abord au niveau local avant d’être envoyé à Rome.

  • plusieurs étapes

  • une commission se réunit pour étudier le dossier et donner un avis : s’il est favorable, alors la personne peut être déclarée comme vénérable, puis bienheureuse, et enfin sainte. Pour ce, il faut un ou plusieurs miracles dus à son intercession.

 En conclusion, nous pouvons remarquer, qu’au vu des évènements tragiques qui ont jalonné le XXe siècle, il n’y a jamais eu autant de saints que durant les dix-neuf siècles précédents. Donc le saint est un modèle qui nous est donné, car nous sommes tous appelés à la sainteté : ce n’est pas réservé à une élite.

Voulez-vous être saint ? Discutons-en par chat.

« Mais à l’exemple du Dieu saint qui vous a appelés, devenez saints, vous aussi, dans toute votre conduite. »

1 Pierre 1 ; 15