Indulgence plénière pour tout pèlerinage spirituel « du cœur »

Du 2 au 11 février 2008 : Indulgence plénière pour tous !

Benoît XVI accorde l’indulgence plénière quotidienne aux pèlerins, aux conditions habituelles prévues par l’Eglise, à l’occasion du 150e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes.

La pénitencerie apostolique publie en effet aujourd’hui le décret, en latin, concernant cette année jubilaire, du 8 décembre 2007 au 8 décembre 2008.

L’indulgence est attachée aux pèlerins qui visiteront l’un des lieux du « chemin du Jubilé » dessiné pour le Jubilé, comme l’a annoncé Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, le 13 novembre dernier au Vatican (cf. Zenit du 13 novembre 2007) : le baptistère de la paroisse où saint Bernadette a reçu le baptême, l’ancien « cachot », où sa famille était logée au moment de la première apparition du 11 février 1858, la Grotte de Massabielle, lieu des apparitions, et la chapelle de l’hospice, où sainte Bernadette a fait sa Première communion.

Mais tous ne pourront pas faire le pèlerinage de Lourdes. Benoît XVI accorde donc en outre l’indulgence plénière du 2 au 11 février 2008 à ceux qui se rendront à une église, une grotte, un lieu digne, en quelque partie du monde que ce soit, pour se recueillir devant l’image de la Vierge de Lourdes, exposée solennellement pour la vénération publique.

Mais même cette démarche ne sera pas possible à tous. Le pape accorde l’indulgence également aux personnes âgées, aux malades et à ceux qui pour ue « raison légitime » ne pourront pas sortir de chez eux, mais feront un pèlerinage spirituel du coeur en ces lieux du chemin du Jubilé, et « offriront à Dieu, par Marie, avec confiance, leurs souffrances et les difficultés de leur vie ».

Le décret mentionne les « innombrables séries de prodiges » touchant la santé du corps ou de l’âme survenus à Lourdes, par l’intercession de la Vierge Marie.

Ils démontrent « avec évidence, que la fin intégrale de l’homme est le bien de toute la personne, ici sur la terre et surtout dans l’éternité du salut », ajoute le décret.

Rappelons, avec le Catéchisme de l’Eglise catholique (ch. X, n. 1471 et suivants) que les conditions habituelles pour obtenir la grâce de l’indulgence plénière sont la confession sacramentelle et la communion eucharistique, la prière aux intentions du pape, et d’être libéré de l’attachement au péché.

Mais que signifie « indulgence » pour la spiritualité catholique ? Il s’agit de « la remise par Dieu de la peine temporelle pour les péchés déjà pardonnés dans la confession ».

« L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints » (Paul VI, const. ap.  » Indulgentiarum doctrina « , Norme 1).

« L’indulgence est partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché » (ibid, Norme 2).

La « peine temporelle » désignant « l’inclination au péché » demeurant encore après la réconciliation avec Dieu, et qui fait ressentir aux baptisés le besoin d’une « purification » ultérieure, au cours de la vie, par un chemin pénitentiel, ou même après la mort, c’est ce que la théologie appelle le « purgatoire ».

Le don de l’indulgence efface cette peine. Et elle est aussi applicable aux défunts : « Tout fidèle peut gagner des indulgences pour soi-même ou les appliquer aux défunts » ( CIC, can. 994).

Source : Zenit

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