Le dialogue interreligieux est le meilleur moyen de témoigner notre foi à l’autre

Le dialogue interreligieux est le meilleur moyen de découvrir ‘l’autre’, de chercher à le comprendre et de lui « témoigner notre foi », a affirmé le secrétaire du Conseil pontifical pour la culture. Il « interpelle tous les hommes de bonne volonté ». Comme le rappelait le document Dialogue et annonce du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le dialogue est intimement lié à l’annonce, donc à l’évangélisation. Ce que rappelait aussi Benoît XVI lors de sa visite en France, évoquant la Note doctrinale sur certains aspects de l’évangélisation du 3 décembre 2007 : « La bonne volonté ne suffit pas. Je crois qu’il est bon de commencer par l’écoute, puis de passer à la discussion théologique pour arriver enfin au témoignage et à l’annonce de la foi elle-même » (lire ici).

Les propos du père Bernard Ardura ont été publiés dans L’Osservatore Romano du 18 février. Il s’est exprimé lors de l’ouverture du Congrès sur le thème ‘De la diversité culturelle au dialogue interreligieux en Méditerranée’, qui se déroule du 15 au 18 février au Foyer Saint-Etienne au Caire, en Egypte.

Ce Congrès réunit des personnalités du monde de la culture appartenant non seulement aux différents rites de l’Eglise catholique présents dans le pays, mais aussi de l’Eglise copte et de l’islam.

Dans son intervention, le père Bernard Ardura, secrétaire du Conseil pontifical pour la culture, a souligné que la Méditerranée a été pendant des siècles et continue à être un pont entre les cultures et les religions.

« Nous en sommes convaincus, le dialogue est le meilleur moyen de se rapprocher de l’autre, l’étranger, de ne plus en avoir peur, de le rencontrer, de le découvrir, de l’accueillir, de l’écouter, de le comprendre, de lui témoigner notre foi en respectant ses convictions », a-t-il expliqué.

Mais pour le chrétien, la « question fondamentale » est de savoir « avec qui devons-nous dialoguer ? ». Paul VI y répond dans l’encyclique ‘Ecclesiam suam’ : « L’Eglise doit être prête à maintenir le dialogue avec tous les hommes de bonne volonté, qu’ils soient dans ou hors de son enceinte ».

Pour le père Ardura, le dialogue interculturel « interpelle tous les hommes de bonne volonté, quelles que soient leur nationalité, leur culture, leur religion, pour construire une culture authentique de paix et d’harmonie » à travers « l’éducation de la conscience et la culture ».

Ce dialogue, a-t-il ajouté, « implique d’assumer profondément le sens de l’homme et de la fraternité humaine, dans le respect de la sacralité de la vie, la reconnaissance de la solidarité de tous les hommes avec le monde créé, avec les autres hommes et avec Dieu ».

Pour conclure, le secrétaire du Conseil pontifical pour la culture, a réfléchi sur l’importance de l’échange culturel pour favoriser ce dialogue, qui passe essentiellement « par les matrices de la culture et de l’éducation, c’est-à-dire l’école, l’université, les centres culturels, la science, les œuvres de culture, les rites et les coutumes. Nous sommes témoins de l’importance des institutions d’éducation et de formation pour l’apprentissage du dialogue interculturel dès le plus jeune âge », a-t-il ajouté.

Source : Zenit

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