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La nouvelle évangélisation de la France (conférence)


Le mardi 28 septembre à 20h30, le Centre Trinité fait sa rentée et accueille Jean-Baptiste Maillard, journaliste et auteur du livre Dieu est de retour, la nouvelle évangélisation de la France (éditions de l’Oeuvre, 2009).

Une actualité brûlante : en juin dernier, Benoît XVI créait le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation afin de « promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où la première annonce de la foi a déjà retenti et où sont présentes des Eglises d’antique fondation, mais qui vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte ‘d’éclipse du sens de Dieu’ ».

A partir d’une trentraine de témoignages de nouveaux évangélisateurs rencontrés aux quatre coins du pays et d’une analyse historico-théologique, il s’agit de donner des clefs pour faire découvrir de façon vivante, chaleureuse et argumentée l’élan nouveau du catholicisme.

Programme :

19h00 : Messe de rentrée du Centre Trinité, église de la Trinité
19h30-20h30 : Pot de bienvenue
20h30 : Début de la conférence

Centre Trinité : 3 rue de la Trinité 75009 Paris

L’invitation est sur Facebook

Pour en savoir plus sur Dieu est de retour (revue de presse, etc.)  : Dieuestderetour.com

Jean-Baptiste Maillard est également fondateur d’Anuncioblog.com consacré à l’évangélisation, Pie12.com consacré au pape Pie XII, et co-fondateur d’Etanchermasoif.com, un nouveau site Internet pour les non-croyants.

Pour Thimotée

Thimotée, ce n’est pas son vrai nom, vous le comprendrez. Thimotée, c’était un jeune homme comme d’autres, vous savez. Un jeune homme d’aumônerie, un jeune homme musicien, un jeune homme avec des copains, des flirts, des doutes, mal à l’aise dans son corps, que j’avais rencontré, qui était devenu un ami. Je le voyais parfois, je lui parlais de l’amour de Dieu pour lui, je lui disais que la vie, ça valait vraiment le coup d’être vécu. Je lui parlais même de l’action de l’Esprit en lui, il avait vécu des trucs chouettes, il avait commencé à relever la tête. Il avait des doutes plein la tête, mais nos conversations, souvent, au téléphone, remettaient peu à peu les choses d’aplomb, ça prend du temps, d’apprendre à s’accepter, de découvrir la foi, de s’épanouir. Thimotée a changé de région, et il est tombé sous d’autres influences.

D’abord, la drogue, avec ces jeunes comme lui qui dealent pour se payer leur propre dose, et qui répandent ces conneries putrides comme quoi, ça fait pas mal, on arrête quand on veut, y’a pas d’accoutumance. Sauf que dans une tête d’ado, c’est un Iroshima parfois, « boum », toutes les pousses d’espérance, de joie, de foi, de volonté, rasées au ras du sol, et le « bof » qui s’installe et remplace la vraie vie. Et puis, des frères cathos très « dans le siècle », genre Dieu n’a que nos mains, comment veux-tu qu’Il puisse s’intéresser à toi, ah, ah, les charismatiques, la nouvelle évangélisation, et les groupes de prière, ah, ah, une quête identitaire pour jeunes tarés. Ah, ah, bravo les gars, super drôle, le coup du petit jeune qui perd la foi, qui abuse du chichon, et qui, à pas vingt ans, se jette d’un pont.

Ah, ah. Oui, vous avez bien fait de l’éloigner de Dieu, critiquer ces temps de louange où il reprenait vie. Ah, ah.

Sauf que c’est pas bien drôle de suivre un jeune cercueil, de chialer comme un môme, de se dire que cette vie-là aurait peut-être pu être sauvée. Je vous passe toutes les heures à se prendre la tête genre « mais qu’aurais-je pu donner de plus ? »

Certains semblent oublier qu’il n’y a pas sur Terre que des grands intellectuels, qui eux peuvent se permettre de gloser sur le niveau du symbolisme dans les sacrements, se moquer de la louange et conchier la mission de rue. Je ne sais pas quelle est leur nourriture, je ne sais même pas comment on peut durer en remettant tout en cause, tout le temps, et ce cynisme !

Je m’en fous de passer pour un taré, d’aimer Jésus, Marie, le pape et la nouvelle évangélisation. Car je sais que des Thimotée, il y en a plein. S’il t’arrive de te demander pourquoi tu serais appelé à témoigner, à répandre l’amour de la Bonne Nouvelle, et la Bonne Nouvelle de l’Amour, je t’en prie, pense à Thimotée. Il t’attend au coin d’une rue, dans un squat, sur la plage. Il a peut-être bonne allure, le rire clair et le look surfer. Mais peut-être, au-dedans de lui, tout ce qu’il est se meurt. Peut-être, la parole, le regard échangé, le sourire, le témoignage, vont aider à briser la gangue qui lui broie les entrailles, la nuit, quand il est seul. Peut-être, la louange, prier pour lui, discuter avec lui, ça va remettre en route son chemin de vie. Ca vaut dix-mille échecs, cent discours méprisants de grands penseurs, ça vaut même de se faire cataloguer comme des abrutis épris de fusionnel en quête identitaire, mais je t’en supplie, par pitié, par amour, et par charité, n’aie pas peur d’évangéliser !

Aimer et témoigner

Le dialogue, la mission… Rencontrer d’autres religions, témoigner de sa foi chrétienne… Très nombreux sont les catholiques qui hésitent fortement entre les deux, et qui les croient radicalement incompatibles. Or, la foi de l’Eglise est autre.

Pour l’Eglise, le dialogue et l’annonce sont liés. Car l’Eglise reconnaît que l’Esprit agit dans toutes les religions, et, au-delà, dans tout homme. Elle appelle donc les catholiques à reconnaître ce qui, dans les musulmans, les bouddhistes, les juifs, les protestants, est le fruit de l’action de Jésus-Christ. Oui, oui, de Jésus-Christ, le sauveur de tout Homme, dont l’action comme sauveur ne se limite pas seulement à ceux qui croient en Lui ! La première attitude juste, catholique, est donc celle de l’accueil, de l’amour, de l’admiration en quelque sorte. Donc, même si nous, nous avons en l’Eglise, corps du Christ, la plénitude de la révélation et des moyens du salut, nous devons reconnaître que dans toute religion, et dans tout Homme, il y a des fruits positifs de la présence du Dieu trinité, qui complètent et éclairent en quelque sorte ce que nous en vivons. Mais nous sommes dans le même mouvement appelés à témoigner de ce que Dieu veut réunir dans l’Eglise corps du Christ tous les Hommes de tous horizons !

Tout cela est admirablement exprimé dans la belle encyclique Redemptoris Missio du pape Jean-Paul II, que tout missionnaire ou acteur de la nouvelle évangélisation devrait lire tous les soirs, ou presque !

Cette attitude, faite à la fois d’amour et d’exigence, d’humilité et d’audace, nous libère de deux «tares» qui menacent tout catholique : le silence et l’orgueil.

Le silence, le relativisme, qui voudrait que, connaissant Christ, eh bien, tant mieux pour moi, et tant pis pour les autres, et puis, tout se vaudrait, donc, hein, motus. L’orgueil, qui voudrait lui bien au contraire que, puisque possédant la vérité, je suis bien supérieur aux autres et que je devrais donc leur asséner le dogme pour qu’ils s’y plient. Ces deux tendances, qui se succèdent comme un mouvement de balancier dans notre histoire, sont également fausses et contraires à ce que notre Eglise enseigne. Etonnant, non ?

« Marie, porte de la nouvelle évangélisation »

Un excellent article de Joséphine Bataille dans La Vie, au sujet du Festival marial international à Paray-le-Monial, où 2.000 personnes se sont retrouvées à la semaine dernière. On y retrouve la proximité des apôtres de l’évangélisation nouvelle avec la Vierge Marie.

Extrait :

Marie, porte de la nouvelle évangélisation ? C’est bien de cela qu’il a été question aussi, quelques mois à peine après l’annonce par le pape Benoît XVI de la création d’une nouveau dicastère romain pour revivifier la foi dans les terres d’ancienne évangélisation comme l’Europe. En témoigne l’allusion, en catéchèse, du père Bernard Michon, responsable des Foyers de charité, à cette « nouvelle annonce, qui sera bien plus difficile que la seconde» : « Aujourd’hui nous avons à nous adresser à des gens qui n’ont pas les yeux neufs, mais des images déformées de la foi. Pour lutter contre celles-ci, il nous faut repartir des images de l’Evangile. Ce sont elles, qui constituent la langue universelle de l’Eglise, et non pas le latin ! »Giovanni d’Ercole, évêque de l’Aquila en Italie, a parlé de ces amoureux de Marie qui apparaissent partout dans le monde, signe qu’elle prépare des apôtres de la nouvelle évangélisation. « La Vierge a un rôle à jouer pour le monde. Car, si l’idée de Dieu peut faire peur, Marie, elle, parvient toujours à toucher les coeurs », insiste Pierre Pommeret, responsable de la manifestation cette année.

Source : La Vie

Cardinal Ouellet : « le Québec a besoin d’une nouvelle évangélisation »

Pour le cardinal Marc Ouellet, nommé en juin par Benoît XVI préfet de la Congrégation pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, le Québec a besoin d’une nouvelle évangélisation.

Agé de 66 ans, il était jusqu’ici archevêque de Québec et primat du Canada. Il remplace le cardinal Giovanni Battista Re, 76 ans, qui avait présenté sa démission au pape pour raison d’âge. Il s’agit pour lui d’un retour à la curie romaine car Jean-Paul II l’avait nommé secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens entre 2001 et 2002 avant de le nommer archevêque métropolitain de Québec.

Avant de partir pour Rome, le cardinal s’est notamment exprimé dans les colonnes du journal de Québec : « Si les jeunes se réengagent sur le plan de la famille, a-t-il dit, c’est une porte extraordinaire pour retrouver le sens profond de la vie. L’évolution de l’éducation avec la déconfessionnalisation a éloigné la foi catholique de la vie. On a fait un fossé entre l’Église et l’école. Il reste un respect des valeurs de l’Église. C’est pourquoi le Québec a besoin d’une nouvelle évangélisation.»

Sous les palmiers, le Christ ?


L’été 2010 est un décidément un été très missionnaire. Pour vous en convaincre, voici notre revue de presse.

Il y a eu d’abord ces interviews sur Radio Vatican et Radio Notre Dame (à écouter ici, avec également Zenit et Famille chrétienne) concernant le nouveau site d’évangélisation Etanchermasoif.com dont ce blog est co-fondateur. Créé au même moment que le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, le site compte désormais plus de 80 contributeurs missionnaires prêts à rendre compte sur Internet de l’espérance qui est en eux.

Il y a eu ensuite cet excellent article de François-Xavier Maigre dans La Croix intitulé « L’évangélisation fait désormais partie du paysage des vacances », dans lequel sont évoqués pêle-mêle Surf and pray, le Festival Anuncio qui a lieu en ce moment même dans 9 lieux en France, et Holy Beach…  Notamment évoquée, la difficulté de « témoigner sans tomber dans le prosélytisme ».

On trouve également dans Sud Ouest un bel article de Thiphaine Deraison intitulé « Un prêtre qui surfe avec son temps », présentant le frère Paul-Marie Cathelinais, 35 ans, dominicain, prêtre et professeur de philosophie dans la région bordelaise, qui pratique le skimsurf pour évangéliser. Le journaliste précise avec malice que le milieu de la glisse n’est pas « celui de jeunes qui ont la foi ». Dans le même journal, Olivier Bonnedon signe aussi un article sur Anuncio intitulé : « Sept jours pour parler du Christ sur les plages ». Il rapporte les propos de la réalisatrice Véronique Bréchot qui prépare un documentaire sur les nouveaux évangélisateurs : « Les jeunes catholiques sont de plus en plus mobilisés par la mission d’évangélisation. Ils s’investissent beaucoup. Ce don de soi touche les gens. L’accueil est très bon sur les plages et dans les rues. »

L’hebdomadaire chrétien d’actualités La Vie n’est pas en reste et pose lui aussi des questions essentielles dans cet article intitulé « Vague de jeunes missionnaires sur le littoral breton », au sujet d’Holy beach. La journaliste Céline Marcon rapporte l’aventure de « ces jeunes du diocèse de Nanterre qui investissent la plage de Damgan, dans le Morbihan, pour parler de leur foi aux estivants.» « Une démarche bien accueillie », précise-t-elle. Ainsi Violaine se défend d’évangéliser de façon agressive : « la différence se joue dans la relation humaine et le respect de la liberté de l’autre. Si des vacanciers se montrent réticents, nous n’insistons pas. Parce que nous comprenons que ce n’est pas le moment. ».

L’été a aussi été le terrain de missions d’évangélisation menées par les évangéliques membres de la Fédération protestante de France, notamment chez les gens du voyage, que nous ne pouvons pas ignorer. Ainsi dans France soir, on peut lire un article intitulé « Dans la tourmente, les gens du voyage célèbrent leur foi ». Le pasteur Joseph Charpentier y témoigne que « l’appel de Jésus nous oblige à une vie de bien. Comment répandre sa parole si nous n’agissons pas à son image ? ».

On retrouve les gens du voyage dans La Voix du Nord, rassemblés sur l’aérodrome de Bondues. « Ils sont venus entendre la parole de Dieu portée par la mission évangélique Vie et Lumière », peut-on lire. « Si ce n’est pas nous qui allons au-devant de notre peuple pour porter l’évangile, qui le fera ? », s’interroge alors le pasteur Pierre Dederwaerder, qui exerce depuis 1976. « C’est pourquoi nous profitons des événements comme la Braderie de Lille pour toucher les nôtres, qui n’ont pas d’ancrage dans les villes. » La conversion, c’est « un choix du coeur », fondé sur un engagement qui reste « libre de toutes contraintes », insiste-t-il.

C’est enfin le journal L’Union qui titre encore « Un été en tournée d’évangélisation » au sujet du deuxième rassemblement de l’année pour la communauté évangélique tsigane, trois mois après celui de Gien dans le Loiret. « Ce dernier a lancé la tournée d’évangélisation, précise dans cet article Philippe Lagrene, doyen de la communauté tsigane en question. « Tout l’été nous nous sommes déplacés chaque semaine, par grands groupes de 100, 150 caravanes pour annoncer l’évangile. Tandis que l’on propose nos services – peinture, nettoyage, récupération de féraille, bucheronnage, élagage – on essaie de discuter de religion avec les gens », poursuit-il. Avec sa famille, Philippe Lagrene a parcouru quinze départements différents, dans le Nord-Est de la France au cours de l’été. Quand on l’interroge sur l’accueil qu’ils reçoivent, il répond simplement : « c’est très variable ». Il assure avoir rencontré des gens qui se sont convertis à l’Evangile et donc dont la vie a radicalement changé, le bien étant destiné à tous.

Ce n’est pas le pape qui dira le contraire : d’après l’AFP, en pleine polémique sur le renvoi par la France de Roms dans leur pays d’origine, des gens du voyages comme les gitans catholiques se réjouissent de la récente intervention de Benoît XVI en leur faveur. La charité n’est-elle pas l’âme de toute évangélisation, comme le pape le dit lui-même ?

Des bibles pour les enfants d’Afrique

L’association catholique internationale Aide à l’Eglise en détresse (AED) aide à diffusser la Bonne Nouvelle du salut en Afrique en multipliant les traductions de sa Bible pour enfants.

En 2009, 30e anniversaire du livre, l’AED a reçu des demandes pour plus de 1,2 millions d’exemplaires de la part des évêques du monde entier.

Récemment, l’association a publié huit nouvelles versions : dans les langues Lunda et Luvale pour la Zambie, en Konkomba pour le Ghana, en Chindau et Maconde pour le Mozambique, en Luo pour le Kenya, en Boko pour le Bénin et en Bari pour le Soudan.

« Ce livre est une grande aide pour notre œuvre pastorale » a reconnu Mgr Rudolf Deng Majak, président de la Conférence épiscopale du Soudan.

« Les populations, nos enfants, ont une vraie soif de la parole de salut de Dieu, surtout en ce temps d’oppression », a ajouté l’évêque du diocèse de Wau dans le Sud Soudan.

Actuellement disponible en 67 langues africaines (dont peu ont d’autres livres publiés, voire même aucun), la Bible pour enfants a été distribuée sur le continent en 15 millions d’exemplaires

Le texte est utilisé pour enseigner la foi et préparer aux sacrements, mais également pour aider les enfants à apprendre à lire.
A Madagascar, l’évêque de Faranfangana, Mgr Marc Benjamin, distribue cette Bible pour enfants à tous les baptisés, adultes compris.

« Grâce à notre campagne de la Bible, comme nous l’appelons, nous voulons réduire le nombre des analphabètes, a-t-il expliqué. Autrement dit, nous apprenons aux gens à lire et écrire tout en leur transmettant la parole de Dieu, et à ceux qui ont appris à lire nous remettons un exemplaire de la Bible » .

Récemment, l’AED a réalisé aussi une série de posters tirés des 55 illustrations de la Bible pour enfants, qui peuvent être utilisés comme support visuel dans les catéchèses.

Le Père Miguel, qui travaille avec le peuple Nivaclé au Paraguay, a fait savoir à l’AED qu’il avait utilisé les posters pour décorer la paroisse jusqu’à ce que la Bible pour enfants soit publiée dans la langue des enfants dont il a la charge.

La Bible pour enfants est une idée du fondateur de l’AED, le père Werenfried van Straaten, qui a voulu répondre à l’invitation du pape Jean-Paul II d’ apporter la parole de Dieu aux plus pauvres.

Le texte original a été écrit en allemand par la théologienne Eleonore Beck, tandis que les illustrations sont d’une religieuse espagnole, soeur Miren Sorne.

Depuis sa toute première publication en 1979, la Bible a été éditée en 48 millions d’exemplaires environ, dans 162 langues différentes et distribuée dans 140 pays du monde.

Source : Zenit

« Annoncer Jésus Christ en Asie aujourd’hui »

L’évènement est organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs, en collaboration étroite avec la Commission épiscopale pour le laïcat de la conférence épiscopale coréenne et le Conseil national des laïcs de ce pays.

« L’initiative de ce congrès, lit-on dans la présentation réalisée par le Conseil pontifical pour les laïcs, se veut un geste de sollicitude missionnaire envers un continent riche en traditions, cultures et religions, un continent qui est assurément en train d’émerger sur la scène mondiale, au plan politique mais également économique, au milieu d’énormes transformations en tous genres ».

« Celui-ci , poursuit le communiqué, sera en même temps un signe de l’attention portée aux fidèles laïcs qui sont appelés, en communion avec leurs pasteurs, à être des témoins de Jésus Christ et à annoncer sa présence comme un don de salut pour l’Asie ».

Il accueillera plus de 200 représentants de conférences épiscopales et d’associations, mouvements et nouvelles communautés œuvrant en Asie et provenant d’une vingtaine de pays.

Plusieurs textes du magistère de l’Église serviront de point de référence et de guide pour les participants au congrès, comme l’exhortation apostolique Ecclesia in Asia, mais également l’encyclique Redemptoris missio et l’exhortation apostolique Christifideles laici.

Certains documents de la Congrégation pour la doctrine de la foi seront également pris en considération, comme la Déclaration sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus Christ et de l’Église Dominus Iesus ainsi que la note doctrinale sur certains aspects de l’évangélisation.

Enfin, seront repris les conclusions du Congrès missionnaire asiatique, qui a eu lieu en Thaïlande en octobre 2006, sur le thème : « Raconter l’histoire de Jésus en Asie. Allez et dites-le à tous ».

Les conférences toucheront les points névralgiques du processus d’évangélisation sur un continent où presque partout les chrétiens constituent une petite minorité, dans un contexte social où, pour diverses raisons, la liberté religieuse est très limitée, voire inexistante.

Les participants au Congrès des laïcs catholiques en Asie visiteront le sanctuaire des martyrs de la Corée, où sera célébrée l’Eucharistie, et s’uniront ensuite à la communauté locale pour participer à la messe de clôture du congrès qui sera célébrée dans la cathédrale de Séoul.

Source : Zenit

Deux nouveaux martyrs de la foi au Pakistan

Un homme retourne dans sa maison détruite à Gojra, un village de la province de Punjab au Pakistan, le 2 août 2009, au lendemain d'une attaque d'extrémistes musulmans contre leur communauté chrétienne (Photo : Reuters)

L’assassinat des deux chrétiens tués lundi en sortant du tribunal de Faisalabad, au Pakistan, fait partie d’une stratégie de groupes islamiques extrémistes visant à miner les bases du dialogue interreligieux et de l’harmonie. C’est ce qu’a expliqué le P. Aftab James Paul, responsable de la Commission pour le dialogue interreligieux du diocèse de Faisalabad à Fides, l’agence d’information de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

« Nous sommes en train de renforcer les tentatives de dialogue avec les leaders religieux musulmans. Avant cette tragique affaire, le dialogue interreligieux était très développé à Faisalabad. Je crois qu’en distribuant du matériel blasphématoire attribué aux chrétiens et en tuant les deux frères, des groupes d’extrémistes ont agi avec l’intention précise de miner les bases du dialogue et de l’harmonie. Aujourd’hui, cela nous conforte de voir que de nombreux musulmans viennent dans nos églises pour nous manifester leur douleur et leur solidarité ».

Accusés de blasphème, Rashid Emmanuel et son frère, Sajid Emmanuel avaient été arrêtés le 2 juillet dernier. Les deux frères étaient acquittés, mais ils ont été abattus en sortant du tribunal, lundi dernier, 19 juillet. Un feuillet manuscrit, comportant de graves diffamations à l’encontre de l’islam et de Mahomet, circulait avec les noms et coordonnées des deux hommes en question. Mais l’enquête venait de prouver qu’ils n’en étaient pas les auteurs.

Des centaines de musulmans, suite à des appels à la violence lancés depuis les mosquées le vendredi 9 juillet, avaient déjà déferlé il y a quelques jours dans le quartier de Waris Pura, réclamant la mort des deux « blasphémateurs » et criant qu’ils allaient « donner des leçons aux chrétiens », selon ce que rapporte Minorities Concern of Pakistan.

Dans la nuit de mardi à mercredi, quelque 2000 militants islamistes armés ont à nouveau investi le quartier et l’ont saccagé, mettant le feu aux échoppes. Certains prédicateurs des mosquées environnantes auraient exhorté les musulmans à « combattre les infidèles ». Aucun blessé grave n’était à déplorer. Toute la nuit, quatre prêtres ont sillonné le quartier toute la nuit de mardi à mercredi pour exhorter les chrétiens à ne pas rentrer dans la spirale de la violence. « Nous sommes du Christ, nous aimons la paix, nous pardonnons à nos agresseurs » a indiqué l’un d’eux, le père Khalid Rashid Asi, vicaire général du diocèse de Faisalabad, selon des propos rapportés par Fides. « Ils étaient innocents, ils sont nos martyrs. Nous demandons seulement le respect, la paix, l’égalité des droits. Tant que la loi sur le blasphème sera en vigueur au Pakistan, nous ne sommes pas à l’abri d’autres épisodes aussi tragiques », ajoutait le père Khalid.

Fides souligne par ailleurs que plus de 60 militants islamiques ont été arrêtés et que l’enquête se poursuit pour trouver les assassins des deux frères. Elle ajoute que cet épisode de violence a soulevé des réactions dans la société civile qui, à travers diverses organisations dénonce « l’ambigüité du gouvernement et de la police pour ce qui concerne le respect des droits humains dans le pays ».

Selon la même agence, les chrétiens de Faisalabad, aux côtés d’organisations politiques, sociales et religieuses, ont annoncé qu’ils observeraient « sept jours de deuil pour commémorer les deux frères tués il y a deux jours, ‘victimes innocentes de la haine anti-chrétienne’ ». Le P. Aftab James Paul a déclaré qu’il y aurait des « prières spéciales pour la paix et des rencontres pour réactiver le dialogue interreligieux ».

Des centaines de musulmans, suite à des appels à la violence lancés depuis les mosquées le vendredi 9 juillet, avaient déjà déferlé il y a quelques jours dans le quartier de Waris Pura, réclamant la mort des deux « blasphémateurs » et criant qu’ils allaient « donner des leçons aux chrétiens », selon Minorities Concern of Pakistan, rapporte également un bulletin de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED).

Les funérailles des deux chrétiens ont eu lieu hier

Célébrées par Mgr Coutts, archevêque de Faisalabad, 500 fidèles ainsi que quelques leaders musulmans ont assisté mercredi matin aux funérailles des deux nouvelles victimes de la loi anti-blasphème. Il a déclaré à l’agence Fides que les funérailles des deux chrétiens se sont déroulées « dans un climat de deuil, de souffrance et de grande tension émotionnelle ».

« J’ai dit aux gens que nous offrons le sang de ces innocents à Dieu avec le sang du Christ. Il servira pour notre salut et, espérons-le, pour guérir notre communauté de Faisalabad des maladies de la haine et de la violence », a-t-il souligné.

« Les deux frères étaient d’une famille catholique et tous deux avaient reçu le baptême dans notre Eglise. Récemment, l’un d’eux, Rashid, avait reçu, à travers une brève formation sur Internet, le mandat d’un groupe protestant pour prêcher la Bible », a-t-il expliqué.

Ces derniers jours, des centaines de musulmans avaient manifesté dans le quartier de Waris Pura, dans la banlieue de Faisalabad, où vivent plus de 100 000 chrétiens, encouragés par des associations intégristes, lançant notamment des pierres contre la façade de l’église catholique du Saint-Rosaire et demandant la mort des deux chrétiens.

Précédents au Pakistan

En 1994, Mansur Masih, un chrétien accusé de blasphème puis innocenté, avait été également tué à la sortie d’un tribunal à Lahore. L’an dernier, à Gojra dans la province du Punjab, sept chrétiens ont été assassinés pour le même motif. Un témoin avait déclaré que deux enfants, un frère et une soeur âgés de 6 et 13 ans, leurs parents et leur grand-père de 75 ans étaient morts brûlés vifs après avoir été enfermés dans leur maison par les assaillants, qui y avaient ensuite mis le feu. Bouleversé, Benoît XVI avait alors appelé à « renoncer à la violence au nom de Dieu. »

Des lois anti-blasphème controversées

Au Pakistan, blasphémer contre le Coran est passible de la peine de mort, où l’islam est la religion dominante. Les chrétiens, qui représentent moins de 3% de la population, dénoncent ces lois anti-blasphème, qu’ils estiment instrumentalisées contre eux.

« Nous demandons l’abolition des lois sur le blasphème, qui sont en contradiction avec les droits fondamentaux », avait alors déclaré l’évêque du diocèse de Karachi, Sadiq Daniel, ajoutant  qu’ « aucun acte de blasphème des versets du Coran n’a été perpétré à Gojra, cela ne viendrait à l’idée d’aucun chrétien ».

Malgré le drame, un témoignage et une espérance

Citant Tertullien, Benoît XVI déclarait le 25 avril 2005 lors d’une homélie à Saint-Paul-Hors-les-Murs, à propos des martyrs du siècle passé : « Si le sang des martyrs est la semence de nouveaux chrétiens, il est licite de s’attendre, au début du troisième millénaire, à une floraison renouvelée de l’Eglise, en particulier là où elle a davantage souffert pour la foi et pour le témoignage de l’Evangile. »
Dans son exhortation apostolique Sacramentum caritatis, le pape expliquait également que « le témoignage jusqu’au don de soi-même, jusqu’au martyre, a toujours été considéré dans l’histoire de l’Église comme le sommet du nouveau culte spirituel : « Offrez vos corps » (Rm 12, 1). (…) Le chrétien qui offre sa vie dans le martyre entre dans la pleine communion avec la Pâque de Jésus Christ et devient ainsi lui-même Eucharistie avec Lui. Aujourd’hui encore, les martyrs, en qui se manifeste de manière suprême l’amour de Dieu, ne font pas défaut pas à l’Église. Même quand l’épreuve du martyre ne nous est pas demandée, nous savons bien que le culte agréable à Dieu requiert en profondeur cette disponibilité. »
Lire plus :

Sources : Fides, Zenit, AED, Libération

Elle court pour les Enfants du Mékong

Pourquoi courrez-vous ?

Des amis m’ont entraînée l’année dernière à participer aux 20 kilomètres, ce qui m’a demandé de nombreuses séances d’entraînement pour me mettre à niveau, car la barre me semblait haute. Finalement, mon corps a lâché le premier pendant la course et j’ai du finir les derniers 300 mètres… embarquée sur un zodiac, entourée de deux forts beaux garçons de la protection civile en mer, sur la Seine. Malgré ce passage sympatique, ce fut une immense déception. Je me suis promise de ne pas rester sur cet échec et de repasser avec plus de gloire la ligne l’année suivante. Mais j’avais tout de même besoin d’une motivation de choc pour m’y remettre. Le Défi du Mékong m’a donné envie de retenter l’expérience, de manière plus décontractée ! Ce qui me rassure, c’est que je sais que je ferai mieux que l’année dernière.

Quand à la collecte, je suis bluffée par la générosité de mes amis. Je ne pensais pas qu’ils me suivraient sur ce coup-là. Il a suffit que je créé une page de collecte, que j’envoie un mail à eux tous… et que j’attende. Je promets d’inscrire leur noms sur mon tee-shirt pour le jour J !

D’où est venue votre idée ?

J’ai un jour reçu un mail de l’association Enfants du Mékong, qui me connaît bien. Enfants du Mékong est pour moi plus qu’une association. C’est une page de ma vie. Derrière son doux nom qui sent bon l’Asie et ses mystères se cache une incroyable richesse humaine : des yeux sombres et rieurs, des cœurs fondants de joie, des misères humblement portées… ce sont les enfants et les familles soutenus par l’ONG ! Tout comme son équipe de bénévoles, j’ai senti le désir d’aller à leur rencontre. C’est pourquoi, je suis partie une année aux Philippines comme volontaire « bambou » en 2004. Cette joyeuse aventure, simple et quelque fois difficile, est donc la première raison qui m’a inspirée pour courir le fameux Défi du Mékong : continuer à servir l’Asie ! Car on a beau être marraine, il faut se faire violence de temps en temps pour écrire régulièrement à sa filleule. Voilà donc, me suis-je dit, une bonne occasion de compléter mes maigres efforts de fidélité avec ce bon vieux continent…

Quel lien voyez-vous entre évangélisation et humanitaire ?

Quand j’étais à Manille et ses environs, j’ai vite compris que j’étais regardée non seulement comme une volontaire, mais surtout comme une personne à valeur d’exemple. Les philippins sont de fervents catholiques, avec une foi très ancrée dans leur vie quotidienne. Cependant, ils commencent à se laisser influencer par les images que notre société occidentale leur envoie… et se profile à l’horizon une dégradation de la qualité de leur foi. Une volontaire européenne qui prie et qui croit en Dieu est donc le simple témoignage que j’ai pu leur donner. Essayer de les aimer malgré les moments où l’on n’est plus très en forme, être à leur écoute et tenter de passer un peu d’espoir… un petit pas vers l’Espérance.

Pour moi, l’humanitaire sans la foi, c’est un arbre sans fruit. C’est pas mal, mais ça ne suffit pas ! Or les Philippins ont un grand besoin de découvrir plus profondément la relation personnelle à Dieu, car personne ne leur en parle. Enfin, je n’ai pas dit grand chose, ce n’était pas mon travail, alors je me suis juste agenouillée…

Soutenez ma collecte ! 20km.aiderdonner.com/krabida
Aller, un petit dépaysement ! agnes.manille.free.fr

Etancher ma soif.com, nouveau site spirituel !

Une nouvelle proposition pour l’évangélisation des habitants du continent numérique.

COMMUNIQUE DE PRESSE – 15 juillet 2010
Lancement d’un site collaboratif lié à la spiritualité

La France a soif. Elle crève de soif. Non seulement soif d’eau fraîche et de thé glacé en ces temps de canicule, mais aussi et surtout, soif de valeurs, soif de vérité, soif d’amour. Deux cent vingt-et-un ans après la Révolution française, les Français ne sont toujours pas comblés et le matérialisme commence à montrer ses limites.
C’est de ce constat simple et évident que sont partis les fondateurs du nouveau collectif de bloggeurs, intellectuels et journalistes intitulé Etanchermasoif.com.

Nos contemporains cherchent des réponses dans l’ésotérisme, le bouddhisme, l’astrologie… Ils vont dans toutes les directions, sauf vers l’Eglise catholique ou presque, pensant que celle-ci, passée de mode, ne peut apporter de réponses à leurs questions. Or, pour les membres de ce collectif ouvert à tous, c’est tout le contraire : seul le Christ peut étancher cette soif. Malheureusement, le message de l’Eglise est souvent galvaudé, méconnu ou mal compris des médias et du grand public.

Etanchermasoif.com souhaite donc répondre à cette quête de sens en délivrant le message chrétien de manière accessible et simple, et non sans humour. L’espérance de ce blog est de casser les préjugés et faire connaître ce que l’Eglise dit vraiment, et non ce qu’on lui fait dire. L’objectif est aussi de vulgariser la doctrine sociale de l’Eglise tout en abordant des thèmes aussi variés que l’actualité, l’amour, le sexe, la culture ou l’économie.

Les contributeurs d’Etanchermasoif.com sont aussi bien des anonymes que des personnes engagées dans l’Eglise ou des personnalités telles que Frigide Barjot, Patrice de Plunkett, Stan Rougier ou Samuel Pruvot. Site conçu pour être collaboratif, tous les internautes sont invités à participer pourvu qu’ils respectent la charte éditoriale publiée sur le site.

Cette question d’aller vers le monde extérieur est d’une rare actualité, puisque le lancement d’Etanchermasoif.com est concomitant avec la création par Benoît XVI du Conseil Pontifical pour la nouvelle évangélisation annoncée le 28 juin dernier : « L’homme du troisième millénaire, écrivait le pape aspire à une vie authentique et riche, a besoin de vérité, de liberté et d’amour gratuit. Dans le désert d’un monde sécularisé, l’âme humaine a soif du Dieu vivant… »
L’initiative d’Etanchermasoif.com répond donc à cette demande du Saint Père répétée également à l’occasion de la Journée mondiale de la communication d’évangéliser le « sixième continent » : le monde numérique.

Plus d’informations : http://www.etanchermasoif.com

Anuncio 2010 à Montmartre : explosif !

28 août : partout en France les festivals de l’été touchent à leur fin, les vacanciers plient leurs derniers bagages, les bouchons s’accumulent sur les routes, la rentrée est proche. Défaite des bleus, durée de cotisation rallongée, reprise du boulot. Les Français font grise mine.

Tous ? Non pas tous. Quelque part, une bande d’increvables cathos s’obstine pourtant à faire la fête.

Et ils vous invitent tous, les cathos, pas cathos, croyant, athés, juifs, musulmans, jeunes, vieux, les droitiers et mêmes les gauchers (c’est notre côté révolutionnaire) à vous joindre à cette grande teuf de clôture du Festival Anuncio (made in évangelisation, ndlr).

Au détour d’une rue de la Butte Montmartre, vous aurez peut-être la chance d’entendre la douce voix de Rona Hartner, des sons pop-rock du groupe Glorious, le rap du chanteur Kodjo ou simplement n’arriverez-vous pas à choisir parmi les 12 groupes d’artistes présents répartis sur 3 scènes.

Peut-être vous arrêterez-vous au village de stands où on parle d’humanitaire, de bioéthique, de spi dating, de miséricorde, de sauver le monde… On y voit des taggueurs, des cracheurs de feu et bien d’autres trucs qui n’ont rien à voir entre eux, apparemment.

et tout est gratuit, les concerts, les rencontres et même la vie éternelle.
Gratuit on vous dit !!

Et le meilleur est à l’intérieur, comme d’habitude.

Rdv donc samedi 29 août dès 16h30 sur la Butte Montmartre, de type explosif qu’on vous dit !

S’incrire à l’évènement : Facebook
Anuncio : site du Festival

Envie d’eau fraîche ?

Ne ratez pas cette vidéo (ici), sous peine de mourir de soif !

Pour rejoindre le groupe Facebook « Envie d’eau fraîche » : http://www.facebook.com/group.php?gid=141084612570538&ref=ts

Pour participer à l’évènement : http://www.facebook.com/event.php?eid=142427089105993&ref=mf

La vidéo sur Youtube : http://www.youtube.com/watch?v=SPSXVMeAr5w

Transmettez à vos amis qui ont chaud !!!

En Amazonie, les jeunes s’engagent dans l’évangélisation

En Amazonie, des jeunes missionnaires s’engagent dans l’évangélisation, annonce l’agence vaticane Fides, nous rapporte Zenit.

Le week-end dernier (2, 3, et 4 juillet), s’est déroulée une rencontre organisée par les responsables de la Coordination de l’enfance et de l’adolescence missionnaire de l’Etat du Pará, en Amazonie, pour motiver et enthousiasmer la jeunesse missionnaire dirigée par l’Œuvre pour la Propagation de la Foi. La rencontre a eu lieu dans la ville de Castanhal-PA, dans l’objectif de donner naissance à des groupes de jeunes missionnaires à travers l’étude et la connaissance de la finalité de l’Œuvre Pontificale pour la Propagation de la Foi, c’est-à-dire la collaboration avec la mission universelle.

Selon ce qu’affirme le père Andrea Gamba, missionnaire xaviérien, coordinateur pour l’Etat du Pará de l’Enfance et de l’adolescence missionnaires, qui a envoyé à l’Agence Fides des nouvelles de l’évènement, cette rencontre avec la jeunesse missionnaire représente « le premier fruit produit par le travail de l’Œuvre Pontificale de l’Enfance Missionnaire après un long parcours. L’Amazonie est une terre qui offre beaucoup au monde en matières premières et en ressources minérales, mais elle peut donner beaucoup plus avec ses jeunes, pour l’évangélisation du monde non chrétien, même au-delà du continent latino-américain ».

Aux jeunes, on a présenté l’importance de l’engagement solidaire pour les projets missionnaires au-delà des frontières, en éveillant en eux la volonté de devenir missionnaires dans des pays qui n’ont pas de présence de missionnaires catholiques.

A la réunion, étaient aussi présents les diocèses d’Abaetetuba, Belém, Conceição de Araguaia, la prélature de Cametá et la prélature de Xingu, de l’Etat de Pará, et de Pinheiro, diocèse de l’Etat de Maranhao. Près de 130 jeunes ont participé à l’événement. La réunion a été dirigée par le père André Luiz, secrétaire national de l’Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi. (CE)

Source : Zenit

Assoiffés de tous les pays, unissez-vous !

Qui se cache derrière une pareille annonce ? Personne ne le sait encore précisément. Ce que nous savons : dans les tous prochains jours, en pleine canicule, un site « rafraîchissant » va voir le jour. Il ambitionnerait même de nous donner à boire.

De quoi alimenter toutes les rumeurs, car si tout le monde a envie d’eau fraîche, quel en sera le goût ?

Et si ce site allait apporter de l’eau au moulin de Benoît XVI ? Y verra-t-on un lien avec la création du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, la semaine dernière ?

En attendant, vite, un peu de fraîcheur à l’ombre !

A suivre…

La nouvelle évangélisation, une réponse majeure du pape aux crises qui ont secoué l’Eglise

A l’issue de six mois de crise avec les différentes « affaires » de pédophilie qui ont déstabilisé et éprouvé à juste titre les catholiques et la hiérarchie ecclésiale, il est très intéressant de relever le sens et l’importance des décisions que vient de prendre en cette fin juin Benoît XVI et qui concernent le gouvernement et l’orientation pastorale de l’Eglise universelle :

– la création du « Conseil Pontifical pour la nouvelle évangélisation » : dans cette institution bi-millénaire qu’est l’Eglise, il est fort rare que de nouveaux « ministères » soient créés au Vatican, et lorsque c’est le cas, il ne répond en cela à une aucune mode mais illustre combien le pape attache une importance centrale et durable à la mission apostolique universelle qui lui est assignée ;

– la nomination du cardinal Ouellet, archevêque de Québec, préfet de la Congrégation des Évêques : pour que ma mission de l’Eglise porte des fruits de conversion et de croissance de la foi dans le monde contemporain, il est apparu depuis longtemps comme un des cardinaux les plus convaincus au monde de toute l’importance et de l’urgence de la nouvelle évangélisation. Mgr Ouellet en a fait l’axe pastoral majeur de son diocèse pendant de nombreuses années. La charge qui lui est confiée désormais à Rome, à l’instant même où ce nouveau Conseil est créé ne semble en rien fortuite, car leur conjonction illustre un axe et une orientation majeure de Benoit XVI.

Désormais, les nominations à venir des évêques intégreront sans aucun doute la vision et la mise en oeuvre de la nouvelle évangélisation dans la conduite pastorale des diocèses et des Eglises locales. Les « candidats » aux charges apostoliques seront donc également discernés au regard de leurs expériences et de leur motivation en la matière; il sera donc très intéressant de suivre les nominations épiscopales dans les mois et les années à venir, particulièrement en France et en Europe qui sont prioritairement concernés par cette orientation missionnaire ; même si certaines nominations récentes ont marqué une évolution notable par rapport aux années 70-80, on risque de changer beaucoup plus franchement d’époque avec la nouvelle génération qui se prépare

A l’occasion des « affaires » qui ont marqué ces derniers mois la vie de l’Eglise, qui ont fait la « Une » des médias internationaux et terni son image dans le monde, Benoît XVI a insisté à plusieurs occasions depuis de début de l’année 2010 sur l’indispensable conversion de l’Eglise et de ses pasteurs, et sur le renouvellement désormais urgent d’un certain nombre de responsables pastoraux pour résoudre en profondeur la crise actuelle, mais également solder les précédentes : la mission apostolique de l’Eglise « paye » encore lourdement certaines « factures » liées à ces crises qui minent son autorité et son rayonnement ; Benoît XVI a été très clair à plusieurs reprises ces derniers mois en soulignant avec force combien l’Eglise ne redoute véritablement que les attaques et la déstabilisation de l’intérieur qui minent son unité, son témoignage et sa mission universelle. Benoît XVI reconnaît clairement les errances, voire les erreurs relevées dans le discernement de certains candidats au sacerdoce ou à l’épiscopat ces dernières décennies : ces erreurs selon lui trouvent leurs origines dans différentes dérives théologiques, ecclesiologiques et spirituelles qui ont alimenté à la fois nombre de dérives pastorales mais aussi le sécularisme galopant de nombre de baptisés ou d’institutions ecclésiales comme des universités, des mouvements caritatifs, certaines congrégations religieuses (le cardinal Joseph Ratzinger a longuement traité ces différentes thématiques dans différents ouvrages depuis les années 80). Il est donc temps pour Benoît XVI de procéder très concrètement à ce renouvellement, et le cardinal Ouellet à son nouveau poste va en devenir la pièce maîtresse et déterminante.

Il est nécessaire de bien prendre conscience que la création de ce Conseil et la nomination du nouveau préfet de la Congrégation pour les Evêques sont parmi les quelques décisions les plus importantes prises au Vatican depuis l’élection du cardinal Ratzinger au siège de Pierre voici cinq ans : c’est à St Paul-en-hors-es-Murs et en la fête des apôtres Pierre et Paul qu’ont été annoncées ces décisions, ce qui ne fait qu’en renforcer toute la symbolique catholique, missionnaire et ecclésiale.

Ainsi, à l’issue de ces six mois de crise qui ont secoué fortement l’Eglise, la mise en œuvre désormais officielle et institutionnelle de la nouvelle évangélisation n’est en rien un hasard mais apparaît au contraire comme une réponse majeure, toute en finesse et profondeur, que Benoît VI entend apporter à ces crises : s’attaquer aux vraies racines du mal, très souvent liées de manière directe ou indirecte à des interprétation farfelues ou idéologiques du Concile Vatican II chez certains pasteurs ou intellectuels (vaste sujet également cher au pape-théologien), et qui ont conduit notamment à un laxisme dans le discernement et la formation de certains candidats au sacerdoce , et leur suivi après leurs ordinations (1).

Il est bon que l’Esprit-Saint ait conduit à la tête de l’Eglise des pasteurs – Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI – qui soient réellement visionnaires et qui prennent des décisions à 100 lieues des annonces poudre-aux-yeux qu’attendent les médias, mais qui s’attaquent au contraire aux causes profondes des maux qui minent l’Eglise depuis tant d’années. Le zèle missionnaire et l’énergie évangélisatrice sont aux yeux de nos papes la fine mesure de l’orthodoxie et de la vitalité de la foi chez les baptisés, les pasteurs et chez toute communauté ecclésiale, comme l’illustre les paroles clairvoyantes et exigeantes de Jean-Paul II : « La mission est le signe le plus clair de la maturité de la foi car elle témoigne d’une conversion radicale de son état d’esprit (tant) au niveau des personnes que des communautés (…). C’est en devenant missionnaire que la communauté chrétienne pourra dépasser ses divisions et ses tensions internes et retrouver son unité et la vigueur de sa foi (…) C’est à la lumière de cet impératif missionnaire qu’on devra apprécier la valeur des organismes, des mouvements, des paroisses et des œuvres apostoliques de l’Eglise » (2). Telle est la grille de discernement pastoral et spirituel dont se dote l’Eglise en ce début du XXIe siècle, et c’est là une cure d’assainissement fort salutaire.

Pour ce faire, et avec la grâce de Dieu, il y a beaucoup de travail en perspective, beaucoup d’efforts sans doute à produire en terme de patience, de pédagogie et de créativité pour que la nouvelle évangélisation se mette en oeuvre progressivement et de manière de plus en plus généralisée dans les paroisses, les diocèses, les mouvements, etc. : s’il a fallu une génération pour inscrire cette dynamique missionnaire comme priorité ecclésiale, nous nous accordons avec d’autres qu’il faudra sans doute une ou deux générations supplémentaires pour que la nouvelle évangélisation se généralise dans les mentalités et les faits ! Mais, dores et déjà, à n’en point douter, les décisions de ce mois de juin 2010 sont source d’une grande action de grâce pour tous ceux qui ont tenté de répondre (dans le désert ou la critique bien souvent) à cet appel de Paul VI puis de Jean-Paul II depuis les années 80 ; elles sont surtout source d’une grande espérance afin que l’Évangile soit à l’avenir bien plus explicitement annoncé « à temps et contre-temps » à nos contemporains, sous des formes très diversifiées, adaptées et nouvelles.

Pour cette action de grâce et ces grands signes d’espérance, que Dieu en soit béni et remercié !

(1) Ceci est vrai dans différents courants ou familles : religieux et diocésains, traditionalistes, charismatiques ou progressistes
(2) Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio sur la mission du Christ rédempteur, §48

La sécularisation a-t-elle des aspects positifs ?

Benoît XVI a créé lundi 28 juin le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation avec l’objectif « de promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où une première annonce de la foi est intervenue et où des Églises de fondation ancienne vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte d’“éclipse du sens de Dieu” ».

C’est une décision déjà présentée comme un acte majeur de son pontificat, qui s’inscrit dans la droite ligne de sa priorité numéro une, l’évangélisation : « Rendre Dieu présent dans ce monde et ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. » (1)

Cependant, cette volonté du pape de faire reculer la sécularisation, un processus qui tend à éloigner Dieu de la vie publique et sociale pour le cantonner à la sphère privée, n’est pas toujours bien comprise.

Lire la suite de notre tribune sur Génération Benoît XVI, via Liberté Politique : cliquez ici

(1) Lettre de Benoît XVI aux évêques catholiques, mars 2008

Cet été, bronzez-vous l’âme avec Holy Beach

Holy Beach est une semaine d’évangélisation de plage et de formation proposée pour les 18-30 ans par la pastorale des jeunes du diocèse de Nanterre, avec la participation de Mgr Nicolas Brouwet, évêque auxiliaire.

Les dates :

Holy Beach se déroulera en Bretagne sud, du dimanche 25 juillet 2010 au samedi 31 juillet 2010.

L’invitation :

Que tu t’appelles Pierre, Maxime, Antoine, Cédric, Clément, Guillaume, Arthur, Sébastien, Paul, Stéphane, Anthony ou Geoffroy ; Claire, Clémence, Carine, Anne, Sixtine, Isabelle, Jessica, Camille, Valentine, Virginie, Marie, Pauline, ou autrement…
Que tu habites Paris, Boulogne, ou Nanterre…
Que tu sois étudiant(e) ou jeune pro, entre 18 et 30 ans…
Que tu sois blond(e) ou brun(e)…

Qui que tu sois, et comme tu es, le staff de Holy Beach t’invite à aller t’inscrire sur www.holybeach.fr, pour profiter des 2 jours qu’il te reste avant la deadline du 30 juin !

« N’ayez pas peur ! Ayez le courage de vivre l’évangile et l’audace de le proclamer. Pour cela, je vous encourage à avoir les mots qu’il faut pour annoncer Dieu autour de vous », Benoît XVI.

Apprends à témoigner de ta confiance en Dieu : une semaine avec Mgr Nicolas Brouwet, des formations le matin, la plage l’après-midi…

Apprends à témoigner de ta confiance en Dieu : le staff de Holy Beach s’occupe de tout ; pour nous rejoindre, tu n’as plus qu’à faire quelques clics sur www.holybeach.fr.

Apprends à témoigner de ta confiance en Dieu : il reste encore des places, alors profites-en, invite tes potes et venez rejoindre tous les jeunes bacheliers, étudiants, ou jeunes pros qui sont déjà inscrits à Holy Beach !

« Portez la Bonne Nouvelle aux jeunes de votre âge et aussi aux autres. Témoignez de Dieu, car, en tant que jeunes, vous faites pleinement partie de la communauté catholique en vertu de votre baptême et en raison de la commune profession de foi (cf. Eph 4, 5). L’Église vous fait confiance, je tiens à vous le dire ! » C’est le message qu’a adressé Benoît XVI à tous les jeunes de France, lors de sa visite à Paris en septembre 2008.

Evangéliser : « si nous ne le faisons pas, qui le fera ? »

Actuellement et jusqu’au 4 juillet, se déroule la semaine missionnaire de la fraternité d’Adveniat à Ermont (diocèse de Pontoise). Ils sont originaires de tout le 95 et en invitent d’autres à les aider (possibilité de les rejoindre en route !). La responsable missions, Camille Gérard, a donné une interview que nous reprenons ici avec leur aimable autorisation.

Camille, vous êtes responsable de la mission cette année. Pourquoi évangéliser ?

Nous le savons, nous sommes «le sel de la terre», «la lumière du monde». Nous désirons suivre les pas de Jésus, vivre en chrétien et donc vivre dans la charité, l’accueil, le partage. Fort de sa foi, le chrétien est heureux, il est dans la joie de l’Amour sans limite de Dieu. Mais quelle est cette joie si elle n’est pas partagée ?

Chez Adveniat, nous sommes des jeunes, de parcours différents, de milieux différents. Certains sont issus de famille chrétienne, d’autres ont accompli leur cheminement seuls, d’autres ont découvert Jésus il y a peu. Nous avons nos vies, et elles ne sont pas irréprochables. Seulement, Dieu en fait partie et c’est pour Lui que nous voulons changer nos vies, changer notre monde. Nous voulons éduquer nos yeux et notre cœur au non-jugement, éduquer nos yeux et notre cœur à voir en chaque personne le visage de Jésus. Voir le visage de Jésus en toute autre personne nous pousse à lui faire connaître Celui qui peut le sauver et Celui qui l’aime plus que tout. Voilà pourquoi, encouragés par la prière, nous allons dans la rue pour parler à nos frères, nous qui avons «revêtu le Christ» par notre baptême comme le dit Saint Paul dans sa lettre aux Galates.

L’annoncer ! Oui, ce n’est pas toujours évident, il y a déjà nos familles, notre travail, nos amis. Et pourtant est-ce suffisant ? Qui ira annoncer Jésus à ceux qui n’ont aucun chrétien autour d’eux ? Qui ira annoncer Jésus à ceux qui sont seuls ? Qui ira annoncer Jésus à ceux qui ont une autre confession ?

« Qui regarde vers Lui resplendira » permet de faire découvrir à ceux qui ne connaissent pas Dieu ou s’en sont éloignés un Dieu qui s’intéresse à eux, un Dieu qui aime, un Dieu qui écoute, un Dieu qui a une confiance absolue en chacun de nous, un Dieu qui est le Dieu de tous.

Source : d’après le site du diocèse de Pontoise

Pour en savoir plus : le site d’Adveniat

Voir aussi : le profil Facebook « Martine à Adveniat »

Lire aussi : le témoignage de Clotilde sur Facebook : « en évangélisant, j’ai reçu le centuple »

Benoît XVI crée le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation

Comme nous en parlions le 27 avril dernier, Benoît XVI a annoncé la création d’un nouveau dicastère de la curie romaine : le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Un acte majeur de son pontificat qui souligne une nouvelle fois sa principale priorité : rendre Dieu présent à ce monde par l’annonce du Christ.

Ce nouveau Conseil aura pour tâche de « promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où la première annonce de la foi a déjà retenti et où sont présentes des Eglises d’antique fondation, mais qui vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte ‘d’éclipse du sens de Dieu’ ».

C’est ce que le pape a expliqué ce lundi soir, dans son homélie des vêpres de la solennité des apôtres Pierre et Paul, fête chômée à Rome, qui s’est déroulée dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.

Comme c’est la tradition, une délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople a participé à la célébration et participera à la messe de demain matin, à Saint-Pierre. D’autres représentants de différentes confessions chrétiennes ont également participé à cette célébration.

La délégation était présidée par S. E. Gennadios (Limouris), métropolite de Sassima, accompagné de S. E. Bartholomaios (Ioannis Kessidis), évêque d’Arianzós, assistant du métropolite d’Allemagne ; du Rév. diacre Theodoros Meimaris, du siège patriarcal du Phanar.

Le pape est entré dans la basilique en procession depuis le quadri-portique , avec les moines de l’abbaye, et avant la célébration des vêpres, Benoît XVI est allé vénérer la tombe de l’apôtre Paul.

Benoît XVI a centré son homélie sur « la vocation missionnaire de l’Eglise ».

Il a cité la première phrase de l’exhortation apostolique du pape Paul VI Evangelii nuntiandi qui disait : « L’effort pour annoncer l’Evangile aux hommes de notre temps, exaltés par l’espérance mais en même temps travaillés souvent par la peur et l’angoisse, est sans nul doute un service rendu à la communauté des chrétiens, mais aussi à toute l’humanité ».

Puis Benoît XVI a rappelé « l’esprit missionnaire » qui caractérisait Jean-Paul II qui insistait sur l’urgence d’une « nouvelle évangélisation », « nouvelle », c’est-à-dire possédant un nouvel « élan intérieur » et « adaptée à l’époque et aux situations ».

« L’Eglise est dans le monde une immense force rénovatrice, non pas certes à cause de ses propres forces mais à cause de la force de l’Evangile, dans lequel souffle l’Esprit Saint de Dieu, le Dieu créateur et rédempteur du monde », a dit Benoît XVI.

Il a reconnu que « les défis de l’époque actuelle dépassent les capacités humaines ».

« Il nous semble parfois, à nous pasteurs dans l’Eglise – a poursuivi le pape – de revivre l’expérience des apôtres quand des milliers de personnes dans le besoin suivaient Jésus et qu’Il demandait : que pouvons-nous faire pour tous ces gens ? »

Les apôtres « faisaient alors l’expérience de leur impuissance. Mais Jésus leur avait précisément montré qu’avec la foi en Dieu rien n’est impossible et que quelques pains et quelques poissons, bénis et partagés, pouvaient rassasier tout le monde », a-t-il ajouté.

Le pape a expliqué qu’il y a une faim plus profonde que la faim matérielle, une faim « que seul Dieu peut rassasier ».

« L’homme du troisième millénaire aussi désire une vie authentique et pleine, il a besoin de vérité, de liberté profonde, d’amour gratuit. Dans les déserts du monde sécularisé aussi l’âme de l’homme a soif de Dieu, du Dieu vivant », a-t-il constaté.

Source : d’après Zenit

King World Award : finale le 25 juin

Le festival King Word Award (KWA !) est un événement d’inspiration chrétienne qui a comme objectif l’évangélisation, en invitant les personnes à mettre leurs talents au service de l’Église. Il est organisé par la communauté catholique Recado qui est en mission à la cathédrale de Toulon.

KWA c’est quoi ?

Découvrir et révéler de nouveaux talents pour la musique chrétienne dans le diocèse de Fréjus-Toulon et partout en France. Encourager de nouvelles compositions d’inspiration chrétienne.

KWA c’est où ?

Finale : au Cours Marie-France à Toulon – 220 Avenue Marcel Castié 83000 TOULON – Téléphone : 04 94 41 63 01

KWA c’est quand ?

Finale : le 25 juin 2010 à 20h00

Pourquoi KWA ?

Dans un monde en recherche, la musique peut toucher les cœurs et amener aux sources de l’espérance, selon le talent et l’inspiration.

Plus d’infos : Festival KWA.fr

Anuncio, c’est pour bientôt !

Pensez au festival d’évangélisation Anuncio (19-29 août) : une expérience inoubliable d’évangélisation de terrain pour donner à tous une plus grande envie d’annoncer le Christ. Faites tomber les barrières, n’ayez pas peur ! Vous serez accompagnés, formés, aidés dans vos différentes missions en plein air. L’Esprit Saint fera le reste !

Le programme : www.festival-anuncio.fr

Frère Jean-Claude : « Evangéliser, c’est ce que j’ai toujours désiré le plus dans ma vie »

Le témoignage de Frère Jean-Claude, cofondateur de la communauté de l’Agneau, qui a participé à la mission Adveniat 2009.

Frère Jean-Claude, co-fondateur de la Communauté de l'Agneau, sur les marches de l'église d'Enghien

Frère Jean-Claude, co-fondateur de la Communauté de l'Agneau, sur les marches de l'église d'Enghien

Bien évidemment ce qui m’a le plus marqué dans cette mission d’Enghien-les-Bains ça a été l’évangélisation !
Oui ! Évangéliser ! C’est ce que j’ai toujours désiré le plus dans ma vie. Partager la bonne nouvelle à tous, absolument tous ! Or dans la grande crise qui a frappé l’église et se manifestait déjà dans ma première formation, c’était un soupçon et un doute touchant Jésus lui-même : son historicité, sa divinité, ses miracles, sa résurrection et même sa mort ! Et puis le grand slogan, qui nous venait des marxistes, c’était : « Faisons un monde juste, mettons les hommes debout et de lui-même l’Évangile jaillira ! » Et l’évangélisation était remise à demain ! Et pendant ce temps les églises se vidaient et on se demandait pourquoi ?
Évangéliser c’est annoncer Jésus, son royaume, son bonheur, son amitié, l’amour fou de son père pour chacune de ses créatures ! Pour cela il faut connaître et aimer Jésus, ne faire qu’un avec Lui. Puis Le laisser, Lui, mener les affaires. Et c’est précisément ce que nous avons fait pendant la mission d’Enghien-les-Bains. De longs moments dans la liturgie et l’adoration de jour et de nuit. Le grand contact avec Jésus. Recherchant son amitié, son intimité. Puis nous sortions dans les rues, avec les T-shirts annonçant Jésus, nous efforçant de le laisser Lui, Jésus, agir au milieu de nos peurs et de nos inquiétudes rencontrant et nous adressant à ceux que nous croisions. Petites sœurs, et petits frères de l’agneau privilégiaient les rencontres à l’occasion de la mendicité du pain.

Retrouvez de nombreux témoignages (rencontres poignantes) sur le site d’Adveniat ou en cliquant ici.

Plus d’infos sur la Communauté de l’Agneau.

Martine part en mission

Martine part en mission - Adveniat

Martine part en mission... avec la Fraternité Adveniat

Du 28 juin au 4 juillet à Ermont, à 20 minutes de la gare du Nord, la Fraternité Adveniat, du diocèse de Pontoise, organise une semaine de mission sur le thème « Qui regarde vers Lui resplendira ! ».

« Vous êtes tous invités, bienvenus et attendus pour annoncer le joie de l’Amour de Dieu qui nous habite ! » peut-on lire sur la page Facebook dédiée. Au programme : évangélisation de rue, vie fraternelle, veillées, offices, musique, topos, rencontres, jeux… « La mission, peut-on lire, c’est surtout vivre simplement dans la joie en suivant les pas de Jésus, annoncer Son Nom à tous nos frères ! »

Les internautes d’Anuncioblog sont particulièrement invités à laisser un petit mot sur le mur et à s’inscire sur la page de l’événement « Semaine d’évangélisation : qui regarde vers Lui resplendira ! ».

Festival Marial 2010 : « Marie, Reine des coeurs »

Quatre jours de festival avec Marie, étoile de l’évangélisation, du 18 au 22 août prochain, à Paray-le-Monial.

Quelques jours de vacances et de ressourcement au milieu de l’été, seul, entre amis ou en famille, jeune ou senior… ? Le Festival Marial International est un temps festif et une invitation à mieux connaître Marie et le Christ.

Le thème de cette année est « Marie, Reine des cœurs » et la méditation des mystères du rosaire.

Au programme : enseignements, prière, rencontres avec les Franciscains du Bronx, le Père Guy Gilbert, Monseigneur Rey, Monseigneur de Dinechin, le Père Michon, le Père Verlinde, le Père Laurentin…

Cette année, l’Eglise d’Orient, Eglise persécutée, sera l’invitée d’honneur.

Autres moments prometteurs : les messes, les temps de louanges, les veillées…

Plus d’informations sur http://www.festivalmarial.com et sur Facebook, la page « Festival Marial International »

Soirée T* avec Michael Lonsdale

Les Soirées T* réunissent des personnes désireuses de prier pour les jeunes de leur entourage en les confiant à l’intercession de Thérèse de Lisieux. Autour de ses reliques qu’abrite en permanence la chapelle Sainte-Thérèse de la Fondation d’Auteuil (Paris 16ème), les Soirées T* sont rythmées par des temps de louange, d’intercessions, d’enseignement et d’adoration eucharistique.

« … et je prends l’Ecriture Sainte. Alors tout me semble lumineux… », telle est la parole de la patronne des missions, sur laquelle Michael Lonsdale s’appuiera lors de son intervention du mardi 8 juin 2010.

Le comédien dont la carrière généreuse et multiple l’a amené à tourner avec les plus grands cinéastes témoignera de sa rencontre avec la petite Thérèse.

Il vient d’ailleurs de tourner « Des hommes et des dieux » qui a reçu Le Grand Prix du festival de Cannes (un film réalisé par Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, et Jacques Herlin, sortie le 8 septembre).

* T comme Thérèse sera là

Rendez-vous : mardi 8 juin 2010 à 20h15
Chapelle Sainte-Thérèse – 40 rue Jean de La Fontaine – Paris 16ème
M° Jasmin / Eglise d’Auteuil / RER C : Av. du Pdt Kennedy – Parking possible

Plus d’infos : le blog des soirées T*

Padré Cup : 50 curés sur une piste de kart !

Affiche Padré

(Billet publié initialement le 21 janvier dernier – c’est lundi prochain !)

Après le poker rambo curé et le Bible navigator sur Xbox 360, voici une initiative qui nous vient cette fois de France : la Padré Cup. Certains diront qu’ils ne savent plus quoi inventer et que la place d’un prêtre n’est pas sur une piste de… kart (pour changer de la boîte de nuit ou du plateau de jeu). D’autres répondront qu’on a tout intérêt à montrer le vrai visage de nos prêtres, surtout en cette année sacerdotale (et le reste du temps aussi). Oui, ils savent s’amuser et ils ne pensent pas qu’au sexe, à la drague et à la fête. Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Oui, cela peut être une occasion de témoigner, d’évangéliser, enfin vous savez, quoi, l’évangélisation, quoi. Bref… voyez par vous-même !

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Kiss-in de Lyon : drôle d’évangélisation ! (suite et fin)

Une dernière réponse à ceux qui pensent que c’était bien… (Suite à mon billet d’hier, qui a suscité de nombreux commentaires).

Il semblerait, selon nos dernières informations, que les cathos se soient majoritairement bien comportés ce soir-là. Mais une petite partie d’entre eux, répondant à l’appel de partis d’extrême droite dont le FN, auraient eu une attitude très limite. Il suffit de regarder ces photos pour se faire soi-même une idée :

sporadiques saluts néonazis (bien regarder : c’est hélas du côté catholique…)

Demandons-nous honnêtement : à quoi bon crier des slogans peu charitables à l’encontre des personnes homosexuelles comme « nous sommes des enfants d’hétéros, 1re, 2e, 3e génération », « pas de défilé pour les enfilés » ou encore « Saint-Jean est à nous » ? En réalité, non, Saint Jean n’appartient pas aux cathos, mais à Dieu, et son Evangile est aussi pour les païens, n’en déplaise à ceux qui rejettent l’évangélisation sans distinction de race, de sexe ou de religion.

Comme on peut le voir sur cette vidéo, à quoi cela sert de brandir, en béret paramilitaire, un drapeau du Vatican ou une banderole revendicative « cathophobie ça suffit » qui fait le jeu des homosexuels ? A quoi bon hurler (vous avez dit chanter ?) des « Je vous salue Marie » à la gueule d’en face ? Est-il juste de brandir des crucifix avec un regard qui ne ressemble pas tellement à celui de l’amour ? (En l’occurrence, sur cette photo à la Une de Libé Lyon, il s’agirait d’un conseiller régional FN qui a brandit son crucifix d’un bout à l’autre de la contre-manifestation).

Plus grave, lever les poings et faire le salut nazi, parfois paume ouverte, comme on peut le voir sur ces photos, n’est-ce pas inadmissible, et d’autant plus lorsqu’on sait ce que cela veut dire pour les homosexuels ? Quel intérêt, à quelques encablures de l’affaire Williamson et des Infiltrés de Bordeaux, si ce n’est donner du crédit aux attaques amalgamées des médias ? Qu’en penserait Benoît XVI en voyant son drapeau à côté de tels accoutrements ?

En attendant, la contre-manifestation s’est soldée par deux interpellations côté catholique : un beau témoignage d’amour donné ? C’est une drôle d’évangélisation. Va-t-on au devant du martyre comme on va au combat, ou le reçoit-on dignement ?

Derrière cela, il y a l’idée pour certains catholiques qu’il faut faire une distinction entre ce qu’ils appellent les « homosexualistes excités » et les « homosexuels lambda ». Autrement dit, qu’on peut casser la gueule aux premiers et laisser les autres tranquilles ? C’est un peu l’idée que défend Thibaud sur son blog E-deo : « Je me souviens avoir entendu le Père Guy Gilbert (pas « tradi » pour deux sous) avouer qu’il lui était arriver de casser la gueule de jeunes durs. C’est sans doute difficile à comprendre mais je pense que la charité le commande parfois… » N’est-ce pas là une drôle d’interprétation de l’Evangile ?

Si Glorious affirme ce matin dans Lyon Capitale (lire ici) : « ils prêchent au nom de l’extrême droite », ce n’est pas un hasard : le MPF pouvant être relié à cette mouvance dite de la « droite nationale », un de leurs responsables s’est justement exprimé (voir ici) devant les caméras lors de la manifestation. N’est-ce pas une belle récupération de son parti, et un joli coup pour lui ?

Devait-on agir ? Pourquoi pas, mais quelle était la meilleure façon de le faire ? Prier en public, oui – il n’est pas ici question de sous-estimer la force de la prière – mais de quelle façon ? En étant violent par ailleurs ?

Notons aussi que si personne n’avait bougé, ce kiss-in provocateur aurait fait 2 lignes en 4ème page du Progrès. Au lieu de cela, ils ont fait la Une de tous les journaux de la région. On leur a offert une belle couverture médiatique et enfin de compte chacun s’est servi la soupe mutuellement. Les homosexuels sont heureux : on les a entendus dire aux journalistes qu’ils avaient convoqués : « les gentils, c’est nous, les méchants, c’est eux ! ».

Le cardinal Philippe Barbarin est déçu, nous rapporte Glorious, car ce non-événement « a attisé les haines dans les deux camps et a brisé l’élan du dialogue entrepris par l’archevêque avec les associations LGBT lyonnaises ». La « lettre ouverte à notre frère homosexuel » de Glorious au Progrès était donc bienvenue pour l’archevêque car elle a permis de montrer que tous les cathos ne sont pas assimilables à ces violences physiques et verbales.

Les jeunes cathos « gazés » par les CRS seront pourtant heureux de cette soirée qu’ils peuvent désormais commémorer autour d’une bonne bière dans un café de la même place où ils se sont « battus ». Ils pourront même raconter ce moment épique à leurs petits-enfants… L’échec sera seulement celui de l’annonce du Christ aux non-croyants homosexuels, par manque de cohérence avec l’Evangile. Comprenne qui pourra !

Jean-Baptiste Maillard

Pour 56,8% des prêtres, Internet facilite l’évangélisation

La Croix nous rapporte les résultats du sondage « Picture » sur les nouvelles technologies lancé en décembre dernier auprès de 5 000 prêtres de 117 différents pays (1,2 % de leur nombre total) par la Congrégation pour le clergé, l’Université pontificale de la Sainte-Croix (Opus Dei) et l’Université suisse de Lugano.

On apprend ainsi que les prêtres manifestent une approche « positive » et « non naïve » des nouvelles technologies, selon Lorenzo Cantoni, vice-doyen de l’Université de Lugano, qui ajoute « qu’ils préfèrent la relation interpersonnelle ». Près de 95% d’entre eux accèdent quotidiennement à Internet (84% en Afrique). Ils l’utilisent beaucoup pour préparer leurs homélies (61,5%) mais peu pour proposer des conseils spirituels (38,6%). Un peu plus d’un tiers vont sur Internet pour prier, mais un autre tiers considèrent que cet usage ne se justifie pas. En revanche, ils sont 94,7% à considérer qu’Internet est indispensable à la formation des prêtres, un tiers d’entre eux l’utilisant à cette fin au moins une fois par semaine. Massivement, ils sont convaincus qu’Internet est utile pour présenter le message chrétien (52,5%), qu’il permet l’inculturation de la foi dans le monde contemporain (72,5%), et qu’il facilite l’évangélisation (56,8%) et l’approche des jeunes (75,1%).

Lire la suite de cette passionnante enquête : sur le site du quotidien La Croix