Archives de catégorie : Actualité de l’évangélisation

Destinée à toute l’actualité concernant la mission première de l’Eglise.

Mission et laïcité, selon Benoît XVI

Benoît XVI lors de son arrivée à Lisbonne, aujourd'hui

Commençant son voyage au Portugal, Benoît XVI a été accueilli aujourd’hui à l’aéroport de Lisbonne par le Président portugais M.Anibal Cavaco Silva et le Patriarche de Lisbonne le Cardinal José da Cruz Policarpo. Dans son discours, le pape a d’abord parlé du rapport homme-Dieu, comme dimension transcendante et verticale de l’espérance chrétienne :

Je viens en pèlerin de la Vierge de Fatima et pour confirmer mes frères dans la foi sur la voie qui nous conduit au ciel… Marie est descendue du ciel pour nous rappeler les vérités évangéliques qui sont une source vive pour une humanité pauvre d’amour et d’espérance dans le salut. La première dimension de cette espérance, verticale et transcendante, est le rapport de l’homme avec Dieu. Créé par lui et tendu vers lui, l’homme cherche la vérité dans sa capacité de découvrir, dans sa propension au bien, dans son attrait pour le beau. La conscience est chrétienne si elle s’ouvre à la plénitude de la vie et du savoir qui résident en Jésus-Christ. La visite que je m’apprête à effectuer sous le signe de l’espérance se veut un invitation à la sagesse autant qu’une mission.

Puis Benoît XVI s’est exprimé sur la question de la mission des chrétiens dans les sociétés laïques. Pour le pape , il n’y a pas d’opposition entre un système laïc et un système religieux, mais la question du sens de la vie humaine qui fait appel à la liberté de chacun :

Une vision sage de la vie et du monde engendre un juste ordonnancement de la société. Insérée dans l’histoire, l’Eglise est disposée à collaborer avec qui ne marginalise pas ou ne réduit pas au domaine privé la considération essentielle du sens humain de la vie. Il ne s’agit pas d’une opposition éthique entre un système laïc et un système religieux, mais bien d’une question de sens auquel se confie la liberté de chacun, ce qui distingue la valeur attribuée à la problématique du sens et son implication dans la vie publique…

La question de l’évangélisation n’est pas loin : pour Benoît XVI, il s’agit que les chrétiens puissent évangéliser dans la société : « renforcer la qualité du témoignage jusqu’à la sainteté, trouver des sentiers de mission jusqu’à la radicalité du martyre » .

La distinction entre l’Eglise et l’Etat a ouvert un nouvel espace de liberté pour l’Eglise, espace auquel les concordats de 1940 et 2004 ont pu donner forme (pour le cas du Portugal, ndlr), dans des cadres culturels et dans des perspectives ecclésiales très marquées par des changements rapides. Les souffrances provoquées par les transformations ont généralement été affrontées avec courage. Vivre dans la pluralité des systèmes de valeurs et de repères moraux requiert d’aller jusqu’au centre de l’individu et au cœur du christianisme, pour renforcer la qualité du témoignage jusqu’à la sainteté, trouver des sentiers de mission jusqu’à la radicalité du martyre.

Source : VIS

La grande joie de l’évangélisation

L’importance de la prière, de la fidélité sur le chemin de la sainteté mais aussi la difficulté de l’évangélisation directe : le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, évoque avec humilité et profondeur la vocation du prêtre, confronté à des défis de plus en complexes, dans un livre intitulé La Joie d’être prêtre – A la suite du Curé d’Ars, publié aux Editions des Béatitudes. Cet ouvrage regroupe les enseignements donnés par le cardinal à l’occasion de la Retraite Sacerdotale Internationale qui s’est déroulée en septembre 2009 à Ars, village du patron de tous les prêtres du monde.

La grande joie de l’évangélisation, selon le cardinal Schönborn

Dans cet ouvrage, le cardinal Schönborn évoque notamment l’importance de l’évangélisation, particulièrement des jeunes. Il souligne la « grande joie » ressentie à évangéliser directement, mais aussi la « grande peur de le faire ». « Chaque fois que j’ai pu faire une expérience dans ce sens, j’en étais profondément heureux », affirme-t-il en révélant la « trouille » ressentie « à parler directement de ma foi à quelqu’un dans la rue ».

Il relate ainsi un épisode qui s’est déroulé dans le train : « Une horde de jeunes est entrée dans le train. Ils avaient déjà pas mal bu. J’ai compris qu’ils venaient de passer leur bac et ils se rendaient à une ‘méga fête’ en cet honneur. J’étais en train de prier mon bréviaire, très pieusement, et ils me dérangeaient ».

Troublé par les « petites remarques » des jeunes à son encontre, le cardinal réagit par de « petits sourires », avant de les voir descendre à Salzbourg. C’est alors qu’il réalise « qu’ils se rendaient en Turquie où de grandes beuveries sont organisées pour les bacheliers, dans lesquelles le sexe est à l’honneur, où les préservatifs et la pilule sont distribués gratuitement ».

« Quand ils furent sortis du train, j’ai pleuré amèrement sur moi-même : tu as eu là, devant toi, une bonne vingtaine de jeunes qui, manifestement, attendaient quelque chose de toi, même sous la forme de petites moqueries ; le Cardinal, leur Cardinal est là, dans le train ! », se rappelle-t-il. « J’en rougis encore aujourd’hui. C’est ça, de rater le moment où Jésus nous appelle : ‘Maintenant, vas-y, annonce-leur l’Evangile, pas nécessairement par de grandes paroles, mais simplement par ta présence’ ».

Lire l’intégralité de cet article : sur le site de Zenit

Benoît XVI : « Il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie la résurrection »

Le 11 mai à Lisbonne, Benoît XVI a célébré une messe au Terrieiro do Paço. Dans son homélie, le pape se demande : « On a peut-être mis une confiance excessive dans les structures et dans les programmes ecclésiaux, dans la distribution des responsabilités et des fonctions ; mais qu’arrivera-t-il si le sel s’affadit ? » Sa réponse : « Pour que cela n’arrive pas, il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie l’événement de la mort et de la résurrection du Christ, cœur du christianisme, fondement et soutien de notre foi, levier puissant de nos certitudes, vent impétueux qui balaie toute peur et toute indécision, tout doute et tout calcul humain. »

Texte intégral

Chers Frères et Sœurs,
Chers jeunes amis!

« Allez donc ! de toutes les nations faites des disciples, […] apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). Ces paroles du Christ ressuscité revêtent une signification particulière en cette ville de Lisbonne, d’où sont parties en grand nombre des générations et des générations de chrétiens – évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes –, obéissant à l’appel du Seigneur et armés simplement de cette certitude qu’il leur a laissée : « Moi, je suis avec vous tous les jours ». La place que le Portugal s’est acquise parmi les nations pour le service offert à la diffusion de la foi est glorieuse : dans les cinq parties du monde, il y a des Églises locales qui ont tiré leur origine de l’action missionnaire portugaise.

Dans le passé, votre départ à la recherche des autres peuples n’a ni empêché ni détruit les liens avec ce que vous étiez et croyiez, au contraire, avec sagesse chrétienne, vous avez réussi à transplanter expériences et particularités, en vous ouvrant à la contribution des autres pour être vous-mêmes, dans une apparente faiblesse qui est une force. Aujourd’hui, en participant à l’édification de la Communauté européenne, vous apportez la contribution de votre identité culturelle et religieuse. En effet, de même que Jésus Christ s’est joint aux disciples sur la route d’Emmaüs, de même marche-t-il aussi avec nous selon sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Même si elle est différente de celle des Apôtres, nous avons nous aussi une expérience vraie et personnelle du Seigneur ressuscité. La distance des siècles est dépassée et le Ressuscité se présente vivant et agissant, par notre intermédiaire, dans l’aujourd’hui de l’Église et du monde. C’est cela notre grande joie. Dans le fleuve vivant de la Tradition ecclésiale, le Christ ne se trouve pas à deux mille ans de distance, mais il est réellement présent parmi nous et il nous offre la Vérité, il nous donne la lumière qui nous fait vivre et trouver le chemin vers l’avenir.

Présent dans sa Parole, dans l’assemblée du peuple de Dieu avec ses Pasteurs et, de façon éminente, dans le sacrement de son Corps et de son Sang, Jésus est ici avec nous. Je salue Monsieur le Cardinal Patriarche de Lisbonne, que je remercie pour les paroles affectueuses qu’il m’a adressées, au commencement de la célébration, au nom de sa communauté qui m’accueille et que je porte dans mon cœur avec ses presque deux millions de fils et de filles ; à vous tous ici présents – bien-aimés Frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce, chères personnes consacrées et laïcs engagés, chères familles et jeunes, baptisés et catéchumènes – j’adresse mon salut fraternel et amical, que j’étends à tous ceux qui se trouvent unis à nous par la radio et la télévision. Je remercie vivement Monsieur le Président de la République pour sa présence ainsi que les autres Autorités, en particulier Monsieur le Maire de Lisbonne, qui m’a courtoisement remis les clés de la ville.

Lisbonne mon amie, port et abri de tant d’espérances qui t’étaient confiées par celui qui partait et que désirait celui qui te rendait visite, j’aimerais aujourd’hui me servir de ces clés que tu m’a remises pour que tu puisses fonder tes espérances humaines sur l’Espérance divine. Dans la lecture qui vient d’être proclamée, tirée de la Première Lettre de saint Pierre, nous avons entendu : « Voici que je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui se confie en elle ne sera pas déçu ». Et l’Apôtre explique : Approchez-vous du Seigneur, il est « la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur » (1 P 2, 6.4.). Frères et sœurs, celui qui croit en Jésus ne sera pas déçu : il est la Parole de Dieu, qui ne se trompe pas et ne peut pas nous tromper. Parole confirmée par une « foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues » contemplée par l’auteur de l’Apocalypse « en vêtements blancs, avec des palmes à la main » (Ap 7, 9). Dans cette foule immense il n’y a pas seulement les saints Verissimo, Maxima et Julia, martyrisés ici pendant la persécution de Dioclétien, ou saint Vincent, diacre et martyr, patron principal du Patriarcat ; saint Antoine et saint Jean de Brito qui sont partis d’ici pour semer le bon grain de Dieu auprès d’autres terres et d’autres peuples, ou saint Nuno de Santa María que, depuis un peu plus d’un an, j’ai inscrit au livre des Saints. Mais elle est formée des « serviteurs de notre Dieu » de tous les temps et de tous les lieux, sur le front desquels a été tracé le signe de la croix avec « le sceau du Dieu vivant » (Ap 7, 2) : l’Esprit Saint. Il s’agit du rite initial accompli sur chacun de nous dans le sacrement du Baptême, par lequel l’Église conduit les ‘saints’ à la lumière.

Nous savons que des enfants récalcitrants et même rebelles ne lui manquent pas, mais c’est dans les Saints que l’Église reconnaît ses propres traits caractéristiques et c’est vraiment en eux qu’elle savoure sa joie la plus profonde. Ce qui les unit tous, c’est la volonté d’incarner l’Évangile dans leur propre existence, mus par l’Esprit-Saint, âme éternelle du Peuple de Dieu. Fixant son regard sur ses saints, cette Église locale a justement conclu qu’aujourd’hui la priorité pastorale est de faire de chaque chrétien une présence rayonnante de la perspective évangélique au milieu du monde, dans la famille, dans la culture, dans l’économie, dans la politique. Souvent nous nous préoccupons fébrilement des conséquences sociales, culturelles et politiques de la foi, escomptant que cette foi existe, ce qui malheureusement s’avère de jour en jour moins réaliste. On a peut-être mis une confiance excessive dans les structures et dans les programmes ecclésiaux, dans la distribution des responsabilités et des fonctions ; mais qu’arrivera-t-il si le sel s’affadit ?

Pour que cela n’arrive pas, il faut de nouveau annoncer avec vigueur et joie l’événement de la mort et de la résurrection du Christ, cœur du christianisme, fondement et soutien de notre foi, levier puissant de nos certitudes, vent impétueux qui balaie toute peur et toute indécision, tout doute et tout calcul humain. La résurrection du Christ nous assure qu’aucune puissance adverse ne pourra jamais détruire l’Église. Par conséquent notre foi a un fondement, mais il faut que cette foi devienne vie en chacun de nous. Il y a donc un vaste effort capillaire à accomplir afin que tout chrétien se transforme en témoin capable de rendre compte à tous et toujours de l’espérance qui l’anime (cf. 1 P 3, 15) : seul le Christ peut satisfaire pleinement les profondes aspirations de tout cœur humain et répondre à ses interrogations les plus inquiètes sur la souffrance, l’injustice et le mal, sur la mort et sur la vie dans l’Au-delà.

Chers Frères et jeunes amis, le Christ est toujours avec nous et il marche toujours avec son Église, il l’accompagne et la garde, comme il nous l’a dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Ne doutez jamais de sa présence ! Cherchez toujours le Seigneur Jésus, grandissez dans l’amitié avec lui, recevez-le dans la communion. Apprenez à écouter sa parole et aussi à le reconnaître dans les pauvres. Vivez votre existence avec joie et enthousiasme, sûrs de sa présence et de son amitié gratuite, généreuse, fidèle jusqu’à la mort de la croix. Témoignez à tous la joie de sa présence forte et douce, en commençant par ceux qui ont votre âge. Dites-leur qu’il est beau d’être l’ami de Jésus et qu’il vaut la peine de le suivre. Par votre enthousiasme montrez que, parmi tant de modes de vie que le monde aujourd’hui semble nous offrir – tous apparemment du même niveau –, l’unique dans lequel se trouve le vrai sens de la vie et donc la joie véritable et durable est de suivre Jésus.

Cherchez chaque jour la protection de Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté. Elle, la toute Sainte, vous aidera à être de fidèles disciples de son Fils Jésus Christ.

Fr. Humbrecht : « La foi naît d’une annonce explicite de l’Evangile »

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht, o p

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht, o p

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht est religieux dominicain, docteur en philosophie, du couvent de Bordeaux.  Son dernier ouvrage paru est Lire saint Thomas d’Aquin (nouvelle édition), Ellipses, déc. 2009. Pour lui, l’évangélisation est une urgence, car la foi se transmet et s’enseigne. Un entretien sans concession publié dans le numéro du 10 avril de l’Homme Nouveau, que nous republions ici.

Jean-Baptiste Maillard : En 2006, vous avez écrit un livre intitulé « L’avenir des vocations ». Quel était votre constat ?

Fr. Thierry-Dominique Humbrecht : Que l’on n’osait pas en parler en public, ou sous cape, ou avec trop peu de profondeur et même de courage. Il fallait libérer le discours et, à travers lui, l’analyse des causes, des effets, des problèmes et des solutions.

J.-B. M. : Ce constat a-t-il changé depuis ?

T.-D. H. : Trop peu ! Tout le monde a la trouille : les clercs de ce qui va arriver dans les prochaines années, les laïcs de ce que cela pourrait exiger d’eux. Il y a aussi des résistances, comme l’introduction d’une théologie où le rôle du prêtre est modifié en profondeur, relativisé quant à son pouvoir sacramentel d’agir « dans la personne du Christ », au profit d’une fonction d’animation. Ce qui prélude au remplacement des prêtres par des laïcs. Ce n’est alors plus le sacerdoce catholique.

J.-B. M. : « La foi s’enseigne », disiez-vous : est-ce toujours vrai ?

T.-D. H. : La foi se transmet et s’enseigne. La foi ne se réduit pas à l’expérience qu’on a d’elle. Elle nous est commune, elle n’est pas seulement individuelle, elle se reçoit du Christ, de l’Église, se professe dans le Credo.

J.-B. M. : Comment naît la foi ?

T.-D. H. : D’une annonce explicite de l’Évangile, de la célébration de la liturgie, de la vie sacramentelle, de la charité théologale vécue dans l’Église. Comme depuis le mandat de Jésus à ses Apôtres. À cela s’ajoute la vie chrétienne en famille et la relance de l’école catholique, les deux en péril grave.

J.-B. M. : Quels sont les symptômes d’une crise de la foi ?

T.-D. H. : L’apostasie silencieuse dont parlait Jean-Paul II. On est passé en quarante ans, en France, de 30 à 3% de pratiquants réguliers. En outre, les chrétiens se sont laissés intimider par le laïcisme. Ils n’osent plus vivre en chrétiens dans la sphère publique. La culture a changé de bord, les médias distillent un certain anti-catholicisme, et nous avons laissé la culture chrétienne tirer sa révérence. On parle aujourd’hui d’une « exculturation » des catholiques. Il faut privilégier les métiers de transmission de la culture (professeurs, chercheurs, éducateurs, journalistes, écrivains, artistes), plutôt que ceux seulement lucratifs. Je dis cela pour les garçons, pas seulement pour les filles !

J.-B. M. : Comment y remédier ?

T.-D. H. : La fidélité à l’Église, la prière instante, la formation catéchétique personnelle (lisons le Catéchisme de l’Église Catholique en entier !), un zeste de culture tout court, et l’évangélisation.

J.-B. M. : Que pensez-vous du débat sur la visibilité de l’Église et l’évangélisation ?

T.-D. H. : Dans un monde post-chrétien, rendons l’Église visible. Finissons-en avec la clandestinité.

J.-B. M. : Que diriez-vous à un jeune qui se pose la question de la vocation à la prêtrise ?

T.-D. H. : Aimes-tu le Christ au point de lui donner ta vie, renonçant à la vie de tout le monde, celle que tes parents et tes amis (même chrétiens…) rêvent pour toi ? Aimes-tu l’Église au point de faire ton « métier » de la servir ? Aimes-tu les âmes, que tu veuilles passer ta vie à chercher à les sauver ? Tout cela, au lieu d’une vie chrétienne mariée, celle d’un laïc dont le métier restera profane pendant un demi-siècle, quoi qu’on en dise ? Considérons l’agenda d’une vie.

J.-B. M. : Que pouvez-vous nous dire de votre vie de prêtre ?

T.-D. H. : Comme prêtre, tout tient dans la messe et dans la confession. Comme religieux dominicain, dans la consécration, la vie contemplative, la vie commune, le travail de la théologie et la prédication doctrinale.

J.-B. M. : Avez-vous un souvenir marquant ?

T.-D. H. : Une confession est toujours marquante. Comme me le disait un magistrat, nous, prêtres, avons face à nous un pénitent qui se repent, alors que les juges ont un coupable qui se débat !

J.-B. M. : Les vocations naissent des familles chrétiennes : que faut-il, selon vous, pour être une famille vraiment chrétienne ?

T.-D. H. : Prier, si possible ensemble ; montrer Jésus par des choses à voir, des gestes, une transmission, une parole. C’est simple d’empêcher les enfants de se poser la question d’une vocation consacrée : n’en parler jamais, les enfouir sous les priorités matérialistes, l’ambition, la mondanité et le sexe. L’année du prêtre est une bénédiction pour nos esprits rouillés.

J.-B. M. : Pensez-vous que l’Église de France a réellement emboîté le pas d’une nouvelle évangélisation ?

T.-D. H. : Oui, mais avec beaucoup de retard. Paul VI l’a lancée, en 1975, et Jean-Paul II lui a donné son nom en 1979. Trente ans pour se bouger, c’est deux générations perdues de trop. Les initiatives apostoliques les plus originales sont venues des mouvements spirituels récents plus que des institutions assises et financées.

J.-B. M. : Que manque-t-il à l’Église de France pour évangéliser davantage ?

T.-D. H. : Pour les nouveaux évangélisateurs, une formation spirituelle et théologique. Nous Français, gens de culture, restons anti-intellectualistes pour les choses de la foi, et donc des sous-doués du message, avec une fausse opposition entre intellectuel et spirituel. Manque la conviction d’avoir à s’y mettre de façon continue. Ce courage change une vie.

J.-B. M. : L’évangélisation est-elle un sujet tabou au point qu’on entend encore peu ce terme, au profit de la mission ?

T.-D. H. : La mission est un terme équivalent, dès qu’il s’agit d’être envoyé pour prêcher l’Évangile. Ce qui ne l’est pas, c’est « le levain dans la pâte », le mutisme, le soi-disant exemple qui prétend suffire à la transmission, le dialogue où l’on ne dit rien de constructif. Avec cette chape de silence, on a déchristianisé la France, au moment où, au contraire, sous la pression des idées les plus corrosives, il fallait d’un côté, affronter et, de l’autre, annoncer, dire au nom du Christ. La foi s’annonce ou meurt.

J.-B. M. : Réfléchissons-nous assez aux cibles de notre évangélisation et à la façon dont nous pouvons les toucher ?

T.-D. H. : Pas assez quand on en reste aux schémas mort-nés des années 60. Trop quand on se focalise sur les instruments et non sur la vérité du message, ni sur la vérité de la vie du témoin. Primauté du spirituel ! Il faire tout ce que l’on peut, le faire bien et avec les instruments intellectuels, spirituels et aussi techniques les plus affûtés. Mais la seule vraie question est : qui s’y met ?

Glorious, ça pulse !

Glorious en concert à Meaux

Glorious, ça pulse ! Cinq ans après leur premier concert à Meaux et trois albums plus tard, le groupe mythique revient donner un concert* à Meaux (77) dans la cour de la Cité épiscopale. Ils présenteront leur 5ème album.

D’autres concerts sont prévus à Mercurol (26) le 15 mai, à Beauvais le 22 mai, à Melle le 23 mai, à Vourles le 5 juin, ou encore à Davezieux (07) le 12 juin…

Glorious continue sur la lancée du Lyon Centre (les jeudis soirs à 20h) avec un autre « centre » ouvert à Albi sur le même concept (voir ce reportage sur Youtube), d’autres villes étant sur les rangs.

Le  1er mai, ils ont réuni 1.000 personnes à Dijon. Ils sont passés également sur Canal + (voir ici). Actuellement en cours, la préparation d’un DVD avec un enregistrement live le 18 mai à Lyon Centre et ce nouvel album bientôt dans les bacs !

L’évangélisation des jeunes n’attend plus !

* à 25 min de Paris via la gare de l’Est – réservations sur gloriousmeaux@gmail.com  – 8€ en pré-vente, 12€ sur place – tarif groupes ou familles

Anuncio on fire !

Il ne reste que 4 places pour la mission Anuncio au festival de Cannes, du 12 au 16 mai prochains, avec une quarantaine de jeunes ! (Inscriptions ici).

Demain soir, tous ceux qui sont intéressés par le festival qui a lieu du 20 au 28 août sont invités à la Barbec’Party Anuncio à Paris, au jardin de l’église Saint Séverin, 20h précises. C’est ‘Open-potes, ça va envoyer de la brochette ! », précise l’invitation.

Anuncio, c’est aussi une école d’évangélisation qui ouvre l’an prochain à Madrid dans l’optique des JMJ.

Un scoop : cette année la messe de clôture du festival, sur la butte Montmartre, sera présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la conférence des évêques de France.

Pour en savoir plus : le site du Festival Anuncio

A propos de la troisième vague

Evêque auxiliaire de Reims, Mgr Joseph Boishu est responsable du groupe épiscopal d’accompagnement du Renouveau charismatique. Dans un entretien accordé au portail de l’Eglise catholique de France, il présente un ouvrage publié suite à une rencontre organisée à Paris en mai 2009 pour les délégués diocésains au Renouveau et des responsables de communautés charismatiques.

La question du discernement est sous-jacente :

Nous voyons apparaître depuis quelques années comme un nouvel élan charismatique qu’on a appelé « Troisième vague » ou « Mouvement de la Gloire ». Ce nouvel élan se manifeste surtout par de grands rassemblements qui se déroulent dans une ambiance émotionnelle forte et avec des phénomènes comme des guérisons, des « repos dans l’Esprit » (état de paix, de sérénité et d’abandon, NDLR), des spasmes, des rires… La Parole y est annoncée par divers orateurs, catholiques, réformés, évangéliques…

Il perçoit l’évangélisation commune comme une chance :

Même si ce n’est pas toujours facile, cette collaboration œcuménique est une chance pour l’évangélisation aujourd’hui. Dans son encyclique « Ut unum sint », Jean-Paul II écrivait « Les relations entre chrétiens… demandent dès maintenant les collaborations pratiques possibles à divers niveaux, pastoral, culturel, social et aussi dans le témoignage du message de l’évangile… Cette collaboration est aussi une épiphanie du Christ lui-même » (n° 40). Cette évangélisation commune est alors une chance.

Et en même, temps, à propos de cette évangélisation pratiquée ensemble (comme entre évangéliques et catholiques), il précise qu’il faut aussi un discernement théologique :

Cette collaboration est aussi une épiphanie du Christ lui-même » (n° 40). Cette évangélisation commune est alors une chance. Bien sûr, elle demande à être réfléchie et accompagnée d’un vrai travail de discernement théologique.

Enfin, il rappelle aussi que c’est toute l’Eglise qui est charismatique, puisqu’elle vit aussi du charisme de ses membres :

Nous savons, comme l’a dit Jean-Paul II, que « la dimension institutionnelle et la dimension charismatique sont co-essentielles à la constitution divine de l’Eglise ». (Message aux participants du Congrès des Mouvements ecclésiaux, D. C. du 5-07-1998.)

Lire la suite : l’entretien sur le portail Catholique.fr

On a retrouvé l’arche de Noé

L'Arche de Noé version Playmobil

L'Arche de Noé de l'exposition « Il était une foi Playmobil » (jusq'au 16 mai au musée des Arts décoratifs à Paris)

« Si eux se taisent, les pierres crieront » : comment ne pas penser à cette parole de l’Evangile (Luc 19,40) en apprenant cette nouvelle ? Comme si, par manque d’évangélisation de la part des croyants, les fouilles archéologiques se font révélateur de l’histoire sainte, Bible à l’appui…

L’arche de Noë retrouvée en Turquie ? (AFP)

Un groupe d’explorateurs évangéliques chinois et turcs ont annoncé aujourd’hui qu’ils pensaient avoir découvert l’arche de Noé sur un sommet de quelque 4000 mètres du mont Ararat en Turquie. Ils affirment avoir retrouvé des restes en bois de la structure de l’arche dont la datation au carbone quatorze remonterait à 4.800 ans, époque présumée où l’arche aurait navigué.

« Nous ne sommes pas sûrs à 100% qu’il s’agit de l’arche mais nous le sommes à 99,9% », a déclaré Yeung Wing-cheung, réalisateur chinois de films documentaires à Hong Kong et l’un des quinze membres de l’équipe baptisée Noah’s Ark Ministries International. La structure de l’arche comporte plusieurs compartiments, certains dotés de poutrelles en bois, qui devaient abriter des animaux, a-t-il ajouté.

L’équipe a exclu que l’emplacement de la découverte ait été habité puisqu’on n’a jamais trouvé, dans la région, de traces de présence humaine au-delà de 3.500 mètres d’altitude. Les responsables turcs locaux vont demander au gouvernement de demander à l’UNESCO d’accorder à la région le statut de « patrimoine mondial » afin que le site soit protégé pendant toute la durée des fouilles, a indiqué Yeung.

Selon la Bible, Dieu aurait déclenché le déluge pour laver la terre de sa corruption et demandé à Noé de construire une arche et d’y placer un spécimen de chacune des espèces vivantes. Toujours selon la Bible, lorsque les eaux de l’inondation provoquée par le déluge se sont retirées, l’arche s’est posée à sec sur l’une des hauteurs d’une chaîne montagneuse que certains chercheurs pensent être le mont Ararat.

Donner une âme au monde numérique

Cartographie d'Internet

Cartographie d'Internet

Pour Benoît XVI, « nous devons nous distinguer en habitant cet univers avec un cœur croyant qui contribue à donner une âme au flux ininterrompu de communication de la toile… » Et le pape d’insister sur notre devoir d’évangélisation : « Le devoir de tout croyant qui œuvre dans les médias est d’ouvrir la route à de nouvelles rencontres, en assurant toujours la qualité du contact humain et l’attention aux personnes ainsi qu’à leurs vrais besoins spirituels, en donnant aux hommes qui vivent notre époque numérique les signes nécessaires pour reconnaître le Seigneur ».

Samedi, le Saint-Père s’est adressé aux participants du congrès intitulé « Témoins numériques. Visages et langages à l’ère du multimédia » organisé par la Conférence épiscopale italienne. « A une époque marquée par un énorme élargissement des frontières de la communication… la ‘toile’ a une vocation ouverte à tendance égalitaire et pluraliste mais marque un nouveau fossé, une division numérique qui sépare les inclus des exclus et qui va s’ajouter aux autres fractures qui éloignent déjà les nations entre elles et les société internes ». Benoît XVI a fait remarquer qu’augmentent ainsi « les risques d’homologation et de contrôle, de relativisme intellectuel et moral déjà bien visibles dans la réflexion de l’esprit critique, dans la vérité réduite au jeu des opinions, dans les multiples formes d’abaissement et d’humiliation de l’intimité de la personne. On assiste à une pollution de l’esprit qui rend nos visages moins souriants et assombris ». Ce congrès, cependant, « vise à reconnaître les visages et à dépasser les dynamiques collectives qui peuvent nous faire perdre le sens de la profondeur des personnes et s’y arrêter de façon superficielle. Lorsque cela arrive, elles deviennent alors des corps sans âmes, des objets d’échange et de consommation ».

« Comment est-il possible aujourd’hui de revenir aux visages ? », a demandé le Saint-Père et, citant son encyclique Caritas In Veritate : « Les médias peuvent devenir des facteurs d’humanisation non seulement quand, grâce au développement technologique, ils offrent de plus grandes possibilités de communication et d’information, mais surtout quand ils sont structurés et orientés à la lumière d’une image de la personne et du bien commun qui en respecte les valeurs universelles ». Pour atteindre ces objectifs, « il faut que les médias aient pour objectif principal la promotion de la dignité des personnes et des peuples, qu’ils soient expressément animés par la charité et mis au service de la vérité, du bien et d’une fraternité naturelle et surnaturelle. C’est seulement à ces conditions que notre époque pourra se révéler riche et fécond de nouvelles opportunités. Plus que les ressources techniques, évidemment nécessaires, nous devons nous distinguer en habitant cet univers avec un cœur croyant qui contribue à donner une âme au flux ininterrompu de communication de la toile… Voilà notre mission, la mission à laquelle l’Eglise ne peut renoncer. Le devoir de tout croyant qui œuvre dans les médias est d’ouvrir la route à de nouvelles rencontres, en assurant toujours la qualité du contact humain et l’attention aux personnes ainsi qu’à leurs vrais besoins spirituels, en donnant aux hommes qui vivent notre époque numérique les signes nécessaires pour reconnaître le Seigneur ».

Lire le texte intégral : Zenit

Source : VIS

Communion-Evangélisation : premier retour

Celui de Patrice de Plunkett qui participait, comme nous, aux interventions :

Organisée en Avignon ce week-end par Mgr Cattenoz et Mgr Rey, la rencontre Communion et évangélisation a été trop riche et dense pour être synthétisée en quelques mots. Un public nombreux, toutes sensibilités, milieux et âges mêlés ; beaucoup de jeunes ; une animation musicale et une ferveur collective happy-clappy à se croire dans une assemblée évangélique, ce qui me rappelait mon enquête récente (si ce n’est la présence de la Vierge Marie dans les chants) ; des témoignages et des enseignements impressionnants, en phase avec le monde réel. C’est un creuset pour demain, un laboratoire du catholicisme en mutation, et le test du succès de la politique pastorale consistant à associer « toute la palette de ce que l’Eglise inclut », selon la formule du directeur du séminaire de La Castille, le P. Arnaud Adrien.

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Relooking d’Anuncioblog

A la veille du forum Communion Evangélisation qui a lieu du 23 au 25 avril en Avignon (lire ici), Anuncioblog se dote d’un nouveau moteur (WordPress) et d’une nouvelle carrosserie dans le style du laboratoire d’idées.

En 4 ans, ce sont plus de 1.200 billets sur l’annonce du Christ qui ont été posté, pour atteindre aujourd’hui 30.000 pages vues par mois.

Créé en octobre 2006 pour la journée mondiale des missions, Anuncioblog est devenu au fil des mois le 1er site consacré à l’évangélisation (Source : Google).

De nombreux non-catholiques commentent les billets, donnant la possibilité d’une évangélisation online, bien que difficile par manque d’incarnation. Le dialogue d’écran à écran, s’il est en apparence plus facile, présente un grand défi : comment faire une vraie rencontre ?

Actualité de l’évangélisation, pop louange, première annonce, évangélisation nouvelle, médias et Evangile, réseaux sociaux, culture, ce sont toutes ces questions qui sont abordées dans le blog sous des angles et des formes variés : interviews, vidéos, tribunes lires, billets d’humeur, analyses.

Pour les prochains mois, le blog souhaite faire appel à de nouveaux contributeurs pour améliorer son offre : plus de témoignages de foi, plus de pratique, plus de chroniques personnelles sur la mission de l’Eglise. Avis aux amateurs ! (La rédaction : anuncioblog@gmail.com).

NB : lors de la migration de Dotclear à WordPress, le lien vers les images a été rompu, elles devraient réapparaître progressivement… de même qu’un certain nombre de widgets de la version précédente !

Au nom du Père

Au nom du Père

Ce n’est pas un nouveau film du genre, mais un documentaire de Virginie Ledoyen et Jean-Marc Coudert diffusé ce soir sur France 4. Ils ont rencontré plusieurs séminarites pour comprendre le sens de leur vocation. On parlera sans doute de la mission première de l’Eglise, l’évangélisation…

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Mgr Cattenoz : « Pour évangéliser, remettre le Christ à la première place »

Mgr Jean-Pierre Cattenoz - évangélisation

Mgr Jean-Pierre Cattenoz est archevêque d’Avignon depuis octobre 2002. A quelques jours du forum Communion-Evangélisation qu’il accueille à nouveau cette année dans son diocèse, voici un extrait de l’entretien paru dans mon livre Dieu est de retour, la nouvelle évangélisation de la France (*).

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Une nouvelle église va être construite à Vaulx-en-Velin

Nouvelle église Vaulx-en-Velin - première pierre

Les sacristains seront contents, voici une nouvelle qui les réjouira en cette période de marasme médiatique : une nouvelle église va être construite à Vaulx-en-Velin, et donc une nouvelle sacristie… dont bien sûr on espère qu’ils sortiront pour aller évangéliser sur le parvis ! Le cardinal Barbarin pose la première pierre le 30 avril. Une pastorale d’engendrement, ou comment développer la mission première de l’Eglise, l’évangélisation, en construisant de nouveaux édifices ?

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Evangélisation au Kazakhstan

Un pays qui fait deux fois l’Europe et qui ne dit rien à personne. Pour Mgr Scheineder, évêque du diocèse de Karaganda « l’évangélisation de ces contrées est avant tout une évangélisation de présence, de témoignage et donc la tâche des laïcs est très importante ». Un article paru sur le site de l’Opus Dei.

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Pâques doit nous pousser à l’évangélisation

Mgr Raymond Centènes - évangélisation

Pour Mgr Centène, évêque de Vannes, Pâques est l’occasion d’évangéliser « sans cesse, à temps et à contretemps, sans peur et sans honte ». C’est ce qu’il écrit dans la revue diocésaine Chrétiens en Morbihan.

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Benoît XVI à propos d’Internet : « Ouvrir un espace à ceux pour qui Dieu est encore inconnu »

Internet - Benoît XVI - évangélisation

À l’occasion de la 44e Journée mondiale des communications sociales, qui aura lieu le 16 mai prochain, le pape a publié le 23 janvier dernier un message résolument positif. Pour Benoît XVI, il s’agit « d’aider les hommes d’aujourd’hui à découvrir le visage du Christ », autrement dit, d’évangéliser.

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Dieu veut sauver tous les hommes

Et si l’évangélisation, c’était ça : proposer à chacun d’embarquer pour être sauvé par le Christ ? Nous sommes tous mobilisés, mais que ferons-nous ? Les laisserons-nous périr ? Une vidéo qui donne à réfléchir sur le sens de notre mission de baptisés et sur notre monde bien souvent en perdition.

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Dieu est de retour : mais était-il parti ?

Dieu est de retour - la nouvelle évangélisation de la France

En écho à ce titre un brin provocateur et, il faut bien le dire aussi, quelque peu marketing (l’art des titres est un métier) on m’a souvent répondu « mais non, il ne nous a jamais quittés ! ». Explications.

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Sur les pas de Jean-Paul II, être des apôtres de la miséricorde

Jean-Paul II - Anuncioblog - évangélisation

A l’occasion de l’anniversaire de la mort de Jean-Paul II, Benoît XVI a invité les fidèles à être, dans le sillage de ce « grand Polonais » des « apôtres infatigables de son divin Fils, et de son Amour miséricordieux », autrement dit de pratiquer une évangélisation par la miséricorde.

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Le témoignage de vie, première mission des chrétiens en Egypte

Antonios Naguib

L’Église copte catholique d’Egypte, unie avec Rome, compte quelque 200.000 fidèles, avec à leur tête Sa Béatitude Antonios Naguib, patriarche d’Alexandrie des coptes. Le patriarche, qui est âgé de 75 ans et dont le siège est situé au Caire, est en poste depuis 2006. Dans l’entretien paru dans Zenit que nous republions ici, il évoque la situation du dialogue avec l’islam, le synode spécial pour le Moyen-Orient, dont le thème « témoignage et communion », est le même que celui du forum Communion – Evangélisation organisé fin avril en Avignon (lire ici). « Notre première mission dans nos pays se fait par le témoignage de vie, entre nous, et avec nos frères et sœurs musulmans et juifs, a expliqué le patriarche. Et pour que notre témoignage soit authentique et crédible, il doit émaner d’une vie de communion, dans chaque Eglise catholique, et entre les différentes Eglises catholiques. »

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Eternité : Dieu s’invite au campus

Direction éternité : Dieu s'invite au campus

Direction éternitéet toi, tu vas où ? – c’est le thème d’une semaine d’évangélisation qui a lieu Bordeaux depuis le 15 mars, jusqu’à dimanche. Organisée avec l’aumônerie des étudiants de Bordeaux (AEB), la Communauté de L’Emmanuel et l’école d’évangélisation de Paray-le-Monial (EIFE, qui fête cette année ses 25 ans, lire ici), cet évènement est ponctué de temps d’évangélisation de rue, de louanges, d’adorations, de veillées de prière… Isabelle, qui fait partie de l’école d’évangélisation, raconte la journée de jeudi sur le blog de l’opération.

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